“ Dimanche soir » est un morceau extrait du nouvel album de grand corps malade, intitulé Plan B » et sorti le vendredi 16 titre dédié à sa femme Julia Marsaud, celle qui partage de vie depuis 12 ans, en hommage à leurs 10 ans de mariage ainsi qu'à leurs enfants nés de cet union. Fabien Marsaud alias Grand Corps Malade déclare donc pour la première fois en musique et en slam sa flamme et son amour inconditionnel à la femme de sa vie, celle qui partage tous ses " dimanches soir " par le biais de sa modeste plume, à travers un récit où il narre le quotidien d'un couple qui, malgré les haut et les bas, continuent à s'aimer et à se soutenir au fil des années de mariage. Il fait notamment référence à sa propre histoire où il met en mots et retranscrit les petites choses de son quotidien tout en faisant revivre ses souvenirs. Un texte poignant plein de douceur et de tendresse où il se met à nu face à l'amour. Ce titre est interprété pour la première fois, en live, samedi soir le 17 février sur le plateau de l'émission On n'est pas couché », présentée par Laurent Ruquier. Accompagné à la guitare par son compositeur Bruno Dias, il réussit à livrer un doux un moment d'émotion, bouleversant aux larmes tout le public ainsi que les invités. Ces 4 minutes nous plongent dans une atmosphère palpable au rythme si particulier du diction du slameur, avec une élocution imparable. Récoltant un tonnerre d'applaudissement à la prestation fut très remarquée par le grand public et partagée de nombreuses fois sur les réseaux sociaux, sans aucun doute parce que ces paroles font échos à chacun … Trois ans après son dernier album il nous restera que ça », et alors qu'il est en pleine promotion de son premier long métrage Patients », adapté de son roman autobiographique éponyme qui fait sensation jusqu'à se retrouver quatre fois nominé pour la prochaine cérémonie de César. Grand Corps Malade décide de revenir sur scène avec ce sixième opus qui met à nouveau en lumière la plume poétique et aiguisée du slameur le plus apprécié de l'hexagone ainsi que ses textes percutants scandés au seul rythme de sa voix grave. Ce dernier bien que fidèle à son univers n'hésite pas à apporter une petite nouveauté, celle du chant, en effet on risque d'écouter, sans doute pour la première fois, Fabien pousser la chansonnette sur certains titres. C'est notamment le cas dans Tu Peux Déjà et PatrickDans cet album composé de 15 titres, c'est un artiste épanouit mais aussi toujours engagé qu'on découvre, il parle plus de lui comme dans 1000 vies, de sa vie de famille où il déclare sa flamme à sa femme mais aussi un titre dédié à son fils, il livre aussi des messages d'espoir comme Ensemble, ainsi que ses engagements sociaux et politiques comme Au feu rouge, où il évoque la situation d'une réfugiée syrienne. Quant à la composition et aux arrangements c'est Angelo Foley bras droit de Fabien depuis 3 ans qui s'en occupe, " Il fait du sur-mesure. ... Il a une musique très riche. Elle est à la fois dense, épaisse. Il mélange des instruments joués en live et en même temps de la musique électronique ", explique Grand Corps Malade sur Europe 1. " Dans cet album, il y a un peu des teintes hispanisantes, d'Amérique du sud. C'est un album très chaud et c'est grâce à Angelo. On va continuer un petit moment à travailler ensemble ". Le titre de l'album, qui représente aussi le titre de la première pièce, est à l'image de l'histoire de Grand Corps Malade, celui pour qui la musique est arrivée littéralement par accident joueur professionnel de basket-ball, son destin bascule du jour au lendemain après un mauvais plongeon et devient tétraplégique incomplet à l'âge de 20 ans pendant une année. J'aime bien imaginer que la vie est une succession de plans B. Parce que la vie ne se passe jamais exactement comme on l'avait imaginé. Moi, cette histoire de musique, de disques, de slam, ce n'était pas mon plan A. Il y a un morceau qui s'appelle 1000 vies où je parle de tous ces changements de projets, ces virages de vies. Je trouvais que Plan B était un terme générique qui collait bien à l'esprit de l'album. » Confie-t-il au journal de cet opus rappelle que la vie nous réserve bien des surprises, parfois bonnes parfois mauvaises, mais aussi des imprévus et que parfois nos plans initiaux se retrouvent changés pour nous faire découvrir de nouvel horizons.
Cen'est qu'une larme qui traverse mon visage Ce n'est pas une lame qui fera le passage Ce qu'il me faut ce n'est pas d'oublier Ce qu'il me faut c'est de ne plus y penser Ce n'est qu'une larme qui coule en moi Ce n'est qu'une lame plentée en moi Ce qu'il me faut c'est avancer Ce qu'il me faut c'est surmonter Ce n'est qu'une larme qui montre quiCe 19 septembre, dans un petit square ensoleillé près de l'Hôtel des Invalides à Paris, deux Présidents convergent l'actuel, Emmanuel Macron, et un ancien, Nicolas Sarkozy. L'assistance des invités, pas plus de 200 personnes, est déjà recueillie. Le soleil donne mais les cœurs sont en berne cet après-midi là. Les gardes républicains sont figés, le chef de l'Etat arrive. La cérémonie officielle d'hommage aux victimes du terrorisme va commencer. Les autorités politiques sont en position d'écoute. Au micro, parfois timidement, les témoignages de proches de victimes vont se succéder. Les mots, lourds, commencent à fuser. François Hollande n'est pas venu. Il aurait pu raconter à l'actuel Président, ce qu'il gardera en mémoire sans doute jusqu'à sa mort le soir du 13 novembre 2015, quand il a voulu voir lui-même, au Bataclan, la scène du carnage. La plus grande épreuve qu'il a affrontée personnellement, pendant son quinquennat. Emmanuel Macron tient à rester concentré, ce 19 septembre. A-t-il suivi de près, dans la matinée, l'audition de son ex-chargé de mission Alexandre Benalla par le Sénat? On a peine à le croire tant il semble sourcilleux, fixé sur les paroles de ces témoins qui défilent sous ses yeux. Ces proches de victimes ne forment pas une armée d'ombres mais un groupe de résistants vivants, debout. Il écoute, et écoutera quelques instants plus tard il ne le sait pas encore, d'incroyables mots surgis de la violence terroriste. Certains mots ont un ton étonnamment calme, d'autres sont encore durs comme l'acier. Le sifflement des balles ou le vent d'une lame de couteau est encore audible dans certains récits. On entend aussi "raison d'Etat", au micro dans ce square, être ajoutée à la liste des souffrances endurées. La maman du soldat français lachement abattu par Merah Il y a aussi Mme Erignac, qui parle de l'assassinat de son mari par "les terroristes corses". Il y a des parents, des frères ou sœurs, de ceux qui sont tombés, un beau soir de novembre au Bataclan où la musique s'est tue, sous les balles frénétiques de jihadistes déchaînés. Dans l'assistance, Latifa Ibn Ziaten, écoute aussi c'est la maman, devenue célèbre, qui parcourt les quartiers pour porter la mémoire de son fils, soldat Français de confession musulmane, lâchement abattu par Mohamed Merah, ce tueur connecté au jihadisme sans frontières, que certains qualifiaient de "loup solitaire". A quelques sièges du chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy écoute aussi. Il aurait pu également confier à Emmanuel Macron l'un de ses pires souvenirs, qu'il ne pourra jamais chasser de son esprit, lui non plus. En pleine campagne présidentielle de 2012, le chef de l'Etat d'alors devait se précipiter dans une école juive de Toulouse et affronter la tragique réalité le même Merah venait de commettre un acte sacrilège, abattre trois enfants. Il fallait voir les corps. Et les familles ravagées par la douleur. Le jihadisme armé était actif dans la maison France et d'autres drames allaient suivre. C'est pourquoi, six ans plus tard, Emmanuel Macron se lève à son tour, avant qu'une Marseillaise soit entonnée par des voix républicaines réunies, pour assurer que la France allait continuer à mobiliser ses forces face aux menaces et développer un devoir de Mémoire pour ne jamais oublier ce qu'ont subi les victimes, leurs proches, le pays tout entier. Mais Emmanuel Macron ne voulait pas en rester là. Après son allocution, les politiques se sont dispersés mais le Président de la République, accompagné de son épouse, tenait à rencontrer, en intimité, hors programme officiel, des familles de victimes, les voir et les écouter, de très près. Dans une petite cour, sous une tente, environ 80 personnes attendent calmement le chef de l'Etat ce sont quasiment toutes des proches de victimes d'attentats terroristes, réunies notamment par l'Association française des victimes du terrorisme AfVT, que préside Guillaume Denoix de Saint-Marc, qui déploie toute son énergie depuis des années pour que soient prises en considération le lourd fardeau des victimes survivantes et des familles. Le couple présidentiel arrive, commence à saluer chacun. Une femme dynamique commence à lui parler. Elle est plutôt souriante mais on comprend très vite qu'elle est encore remuée par "l'horreur terroriste", qui a frappé son entourage. Le propos d'une dame, calme d'abord, va se précipiter Son propos est calme, mais il va se précipiter. Le Président la regarde droit dans les yeux, comme il le fait avec les interlocuteurs auxquels il veut montrer qu'il leur prête attention. La femme va partir dans son récit et ne s'arrête plus. 2, 3, 4, peut-être 5 minutes au moins, mais Emmanuel Macron ne peut décrocher "vous savez M. le Président, c'était terrible..." On entend qu'elle parle du fanatisme meurtrier, celui du GIA algérien. Attaques au couteau, au fusil de chasse, à l'arme légère, on le sait, les assauts jihadistes en Algérie aussi ont frappé à l'aveugle, hommes, femmes, enfants, tous petits dans leurs berceaux parfois, dans les villages. En voyant cette femme, j'entends d'un seul coup moi-même le cris d'indignation d'André Glucksman, lancés dans une indifférence assez générale à la Mutualité, dans ces terribles années de guerre civile en Algérie, qui ont fait plus de morts. JP Moinet JP Moinet C'est étrange, je vois le Président de la République avoir devant moi le regard fixé encore sur cette femme qui commence à trembler, sans arrêter son flot de paroles. Elle ne sait plus trop où elle est peut-être passé et présent entrent en collision. Emmanuel Macron n'est pas "psy" mais il laisse la grande marée des souvenirs remonter jusqu'à lui. Cette femme précise "vous savez, j'ai trois nationalités française, algérienne et canadienne". Son sourire se voile. On le devine, elle a du triplement se protéger, une ou deux nationalités ne pouvaient lui suffire, il lui en faudrait peut-être dix pour être un jour en paix. On comprend avec le chef de l'Etat que cette femme, comme toute cette assemblée réunie autour de lui, ne pourra jamais chasser les démons que leur a imposé le terrorisme. Et là, on comprend aussi que ça fait beaucoup pour cette femme, pour ses jambes et ses épaules pourtant solides. Les Invalides, la cérémonie officielle, les gardes républicains, des mutilés en fauteuils roulants, les prénoms meurtris tout autour, Sarah, Yasmina, Isabelle... tous ces proches, eux-mêmes victimes collatérales de la même violence fanatique. Et cette musique, violoncelle et violon à la mélodie pleurante... Ça faisait beaucoup en effet, cette femme s'en rend compte d'un seul coup, en parlant au Président. Elle voit bien que ce Président, qui la fixe, cherche aussi dans ses mots de malheur quelque chose, peut-être de plus fort que le malheur lui-même. Pour agir, pour puiser une ressource de courage? Pour lui, le chef des Armées, dont la fonction est d'agir au mieux et de faire face aux menaces qui perdurent ? Emmanuel Macron ne dit pas un mot, il écoute encore. La femme commence à trembler, de la voix d'abord, du visage ensuite, puis de tout son corps. Subitement, elle doit s'arrêter de parler. Elle n'en peut plus. Elle tombe en larmes dans les bras du Président de la République, qui la serre contre lui, l'enserre de ses bras. Cette dame est devenue enfant. Et ce Président, plus jeune qu'elle, en un instant est devenu comme un père. Après l'étreinte présidentielle, des échanges exceptionnels, de vie aussi La petite assemblée qui entoure fait silence. 5 secondes, 10 secondes, 15 longues secondes peut-être puis, l'étreinte présidentielle, qui se veut consolatrice, se desserre. Comment la violence du GIA a-t-elle pu ainsi resurgir dans ce jardin des Invalides? Pour encore mieux comprendre, Emmanuel et Brigitte Macron ne restent pas 20 minutes mais près de deux heures. Echange exceptionnel, non pas de mort finalement, mais de vie. Car ces proches de victimes, qui ont vu la terreur, c'est aussi une leçon de vie qu'ils donnent, là, au chef de l'Etat et ceux qui écoutent les récits. La souffrance de cette dame, parmi d'autres, transmet aussi une force vitale au plus haut représentant d'une Nation qui a souffert elle-même. 7 et 9 janvier 2015, Charlie Hebdo et Hyper Casher. Et plus de trois millions de citoyens, le 11 janvier, dans les rues de France, avec 50 chefs d'Etat et de gouvernement à Paris, devenue ce jour là capitale mondiale de la résistance à l'oppression djihadiste. Mais les épreuves ont continué, d'autres témoins vont peut-être en reparler aussi au chef de l'Etat juillet 2015 et la tuerie de Nice, Christian Estrosi était à la cérémonie officielle ; 13 novembre 2016 et le massacre du Bataclan, pas de répit pour la France... Et l'extrême droite qui, bien sûr, en profite pour prospérer, pour utiliser son principal carburant les peurs. Emmanuel Macron voit très bien le danger du terrible engrenage. Il a été aussi élu pour cela en 2017 faire barrage, aux menaces terroristes bien sûr d'abord, et à la montée du nationalisme xénophobe aussi. Prenant le relais de François Hollande comme chef des Armées, il a mené le combat, au Levant notamment avec la coalition, pour réduire les positions de Daesh et libérer des villes, qui étaient écrasées par la violence totalitaire d'un "califat" armé. Il a maintenu, et à certains égards renforcé, l'opération Barkhane en Afrique subsaharienne, là où des foyers jihadistes peuvent reprendre vigueur, nos soldats sont chaque jour engagés dans un pacte de coopération active qui relie les 5 pays du G5 Sahel. Larcher a cherché à capter le regard présidentiel en vain Et sur notre territoire, il y a bien sûr notamment la protection "Sentinelle", pour contribuer à lutter contre le terrorisme sur notre sol, en cas de nécessité. Le Président sait plus que quiconque l'importance du dispositif. Les réunions régulières de son Conseil de Défense sont là pour le lui rappeler, et actualiser son information. Alors, ce 19 septembre après-midi, par ailleurs fête de Kippour pour la communauté juive, on comprend qu'Emmanuel Macron avait le regard grave dés l'amorce de la cérémonie officielle. Et quand le débonnaire Président du Sénat, Gérard Larcher, peu après l'audition d'Alexandre Benalla par ses troupes sénatoriales, vient lui aussi participer à la partie officielle de la cérémonie et quand il cherche à capter le regard du Président de la République, on a vu qu'Emmanuel Macron n'avait pas grand-chose à lui donner en retour. Le regard présidentiel est resté fixé sur celles et ceux qui, au micro, commençait à témoigner eux ne devaient pas prêter serment, pour témoigner de choses bien plus importantes, devait-il penser. Ce regard un peu lointain, Gérard Larcher l'a-t-il pris pour une forme d'arrogance, voire de mépris? Peut-être mais pas sûr. On comprenait aussi, en fin d'après-midi, après qu'Emmanuel Macron se soit longuement attardé dans cette rencontre d'intimité avec des familles de victimes, oui, on pouvait comprendre que sous la Vème République et à l'heure de menaces permanentes, le Président était nécessairement un peu ailleurs. Sans être forcément lointain. À voir également sur Le HuffPost LIRE AUSSI Macron élève une vingtaine de harkis dans l'ordre de la Légion d'honneur Quand Macron n'était "pas là pour expliquer à la jeunesse ce qu’elle doit faire"
Tonin'a en effet eu aucun mal à trouver toutes les paroles de Rien qu'une larme, le titre de Mike Brant, et ainsi empocher les 20.000 euros. Qualifié pour les huitièmes de finale, il neQuoique l'on fasse, quoique l'on dise, c'est toujours nous en eux qui ont fauté, mais c'est nous qui avons sentiment de ne pas être à sa place,Ce sentiment que quoique l'on fasse c'est nous le méchant dans l' sentiment d'être l'intrus, de ne pas être la pas nous qui avons demandé de venir au monde et pourtant c'est à nous qu'on le pas nous qui avons fauté, mais on ne nous le pardonne pas. Le bonheur ne dure bonheur est s'améliore un moment pour mieux se détériorer ensuite. On donne le meilleur de soi même,Et pourtant c'est pas assez,On est l'intrus, on est pas la bienvenue, on est la cinglée de service, on nous traite et rien de ce que l'on fait n'est assez. Ça n'est jamais assez. Parce que pour eux, on n'est qu'une merde. Mais peut-être qu'en fait, on devrait les croire et arrêter de se donner à fond en cherchant de la reconnaissance que l'on aura jamais. Posted on Monday, 01 April 2013 at 836 PM Parolesde chansons du titre Rien Qu'une Seule Larme de Lara Fabian, paru sur l'album 9 : extrait, single, écouter et télécharger.