Les accords ToltĂšques ont Ă©tĂ© rendus cĂ©lĂšbres par le chaman mexicain Miguel Ruiz qui a publiĂ© le livre Les quatre accords ToltĂšques » en 1997. Sâen suivra Le cinquiĂšme accord ToltĂšque » en 2010, quâil coĂ©crit avec son fils. Lâauteur y explique quâĂ cause de nos peurs et des schĂ©mas et croyances dans lesquels nous sommes enfermĂ©s, nous projetons notre rĂ©alitĂ© et entretenons Ă notre insu lâillusion que nous sommes dans le vrai. Pour se libĂ©rer de cette prison mentale », Miguel Ruiz nous suggĂšre de prendre conscience de cette erreur de perception et remettre en question notre programmation inconsciente en renĂ©gociant 5 accords avec nous-mĂȘme 1. Que votre parole soit impeccable Parlez avec intĂ©gritĂ©, ne dites que ce que vous pensez. Nâutilisez pas la parole contre vous-mĂȘme, ni pour mĂ©dire sur autrui. Acceptez lâimperfection, chez vous et chez les autres 2. Ne prenez rien personnellement Tout en restant engagĂ© dans la vie, il sâagit de ne pas prendre les Ă©vĂ©nements au premier degrĂ© en rĂ©agissant de maniĂšre Ă©motionnelle et en y impliquant son ego. Ce que les autres disent et font nâest quâune projection de leur propre rĂ©alitĂ©. Lorsque vous ĂȘtes immunisĂ© contre cela, vous nâĂȘtes plus victime de souffrances inutiles 3. Ne faites pas de supposition Ne rĂ©agissez pas en fonction de vos propres suppositions qui ne seront jamais lâexacte vĂ©ritĂ©. Ayez le courage de poser des questions et dâexprimer vos vrais dĂ©sirs. Communiquez clairement avec les autres pour Ă©viter tristesse et malentendus 4. Faites toujours de votre mieux Votre mieux change dâinstant en instant, quelles que soient les circonstances, faites simplement de votre mieux et vous Ă©viterez de vous juger, de vous culpabiliser et dâavoir des regrets 5. Soyez sceptique, mais apprenez Ă Ă©couter Lorsque les autres vous parlent, ils ne font que projeter leur propre rĂ©alitĂ©, ce qui nâest en rien la cette raison, restez sceptique en toutes circonstances et ne prenez jamais pour argent comptant tout ce que vous part, mĂȘme sâil vaut mieux Ă©viter de croire tout ce que lâon entend sur parole, il est quand mĂȘme nĂ©cessaire dâapprendre Ă Ă©couter ! Ces principes sont complĂštement transposables et adaptĂ©s Ă la vie professionnelle. En les appliquant, vous pourrez . AmĂ©liorer la qualitĂ© des Ă©changes avec vos collaborateurs . Accepter leurs dĂ©fauts, les vĂŽtres. Ne pas vous Ă©puiser Ă essayer de les faire changer ni Ă vous mettre de mauvaise pression . Ne plus vous vexer lorsque lâon vous fait une remarque, prendre de la hauteur et passer Ă autre chose immĂ©diatement . ArrĂȘter de vous torturer lâesprit avec des et si ? », et vous baser sur les faits uniquement . EmpĂȘcher votre ego de vous faire prendre de mauvaises dĂ©cisions ou avoir des rĂ©actions inappropriĂ©es . Etre performante et avoir une bonne estime de vous-mĂȘme . Vous questionner, façonner votre propre opinion et ne pas seulement suivre lâavis collectif . Prendre le meilleur de ce que chacun a Ă vous offrir, y compris vous-mĂȘme !Changerde vie vous rĂ©clame de ne rien prendre personnellement. Il se peut que certaines personnes dans votre entourage ne soient pas dâaccord avec votre projet reconversion professionnelle. Les raisons sont possiblement
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Temps de lecture 13 minutesIl y a peu, je partageais ma critique du livre de Lise Bourbeau, les 5 blessures qui empĂȘchent dâĂȘtre câest sur un autre gĂ©ant du dĂ©veloppement personnel que je me concentre, jâai nommĂ©, les 4 accords ToltĂšques 4AT. TrĂŽnant fiĂšrement Ă cĂŽtĂ© de son insĂ©parable binĂŽme sur une Ă©tagĂšre Ă la fnac, son bandeau affirme fiĂšrement que le secret ancestral retranscrit sur ces quelques 120 pages a changĂ© la vie de 4 millions de lecteurs. Logique ; aprĂšs ĂȘtre devenu soi-mĂȘme en faisant table rase de toutes les blessures du passĂ©, il ne nous reste plus quâĂ reprogrammer notre esprit sur la sagesse de Don Miguel Ruiz DMR, chaman proclamĂ© de la lignĂ©e des Chevaliers de lâAigle », de quoi vivre pour le mieux dans le meilleur des mondes. Cette critique sera prĂ©sentĂ©e en deux temps. La partie une sâarticulera autour des quatre accords, quâelle dĂ©taillera. La seconde sera centrĂ©e sur mon avis personnel. Sommaire1 Le rĂ©sumĂ© des Quatre accords de ToltĂšques2 Critique accords par 1. Que votre parole soit a Lâextrapolation du pouvoir des 2 La confusion fond/ Concluons Disons que le seul bon sens de cet accord, câest son titre ! Tournons notre langue sept fois dans notre bouche avant de parler, comme le dit ce bon vieil adage, qui, au passage, nous prouve que DMR nâa rien inventĂ©. Soigner sa parole relĂšve dâun bon sens commun que nous avons tous, sorte de loi morale qui nous enjoint Ă faire preuve, envers les autres, du mĂȘme Ă©gard que lâon aimerait quâils eussent pour nous, comme le disait dĂ©jĂ JĂ©sus, par exemple, 2 000 ans avant DMR. Mais soit, un ouvrage bimillĂ©naire nommĂ© Bible est beaucoup moins exotique et marketing quâun petit livre de 120 pages qui se revendique lâhĂ©ritage dâune civilisation ancestrale. Quant au dĂ©veloppement de cet accord, et bien, ce ne sont que fumisteries basĂ©es sur une version fantasmĂ©e du rĂ©el, comme expliquĂ© plus haut. 2. Nâen faites jamais une affaire Concluons Disons que rien, et surtout pas son titre, nâest Ă retenir dans ce deuxiĂšme accord ! Nous prenons les choses personnellement et le ferons toujours, car nous vivons en sociĂ©tĂ©, et lâinteraction avec autrui, conjuguĂ©e Ă la loi morale entre autres, implique que nous Ă©mettions des avis les uns sur les autres. Si Don Miguel Ruiz avait voulu ĂȘtre utile Ă ses lecteurs, il leur aurait plutĂŽt expliquĂ© comment discerner la critique Ă accueillir, et celle Ă rejeter. Car, de fait, toutes les critiques ne se valent pas ; certaines nous font grandir, dâautres nous rabaissent. Certaines sont Ă©mises par des gens bien intentionnĂ©s qui optent pour une correction fraternelle, dâautres par des individus qui veulent nous dĂ©courager. Prenons des choses personnellement, oui, mais apprenons Ă savoir lesquelles celles qui nous font grandir, celles qui nous poussent au bout de De plus, nous soulignerons comme ces accords issus de la sagesse ancestrale de DMR sont incohĂ©rents le premier enjoint Ă avoir une parole impeccable », tandis que le second invite Ă ne rien prendre personnellement ». Alors, je mâinterroge dans le monde idĂ©al de DMR oĂč tout le monde aurait lu les 4AT et les appliquerait, quelle serait lâutilitĂ© dâavoir une parole impeccable, si, de toute façon, personne ne la prendrait personnellement ? Vous avez 4h 3. Ne faites pas de Concluons Disons quâil ne nous faut pas suivre cet accord sans user de notre AprĂšs deux chapitres nous laissant supposer quâautrui est un mĂ©chant qui cherche Ă nous empoisonner par ses mots, DMR nous invite maintenant Ă ne pas faire de procĂšs dâintention. Or, des suppositions, le cerveau humain passe son temps Ă en faire ! Le tout est de communiquer avec autrui pourvu quâil ne rejette pas notre parole quâil jugerait subjectivement reprochable, et accepte dâen faire son affaire personnelle !. Jâen profite pour souligner que la contradiction semble ĂȘtre lâessence mĂȘme du bouquin de DMR ; celui qui nous invite Ă ne pas faire de suppositions, ne nous livre-t-il pas un bouquin qui en regorge ? 4. Faites toujours de votre Concluons Comme Ă son habitude, DMR fait de lâindividu et de son bien-ĂȘtre Ă©goiste et narcissique lâalpha et lâomĂ©ga de tout. Il ne faut agir que si ça nous procure du plaisir, jamais sous la contrainte ; DMR oublie-t-il que lâindividu nâest pas seul sur terre et que la vie en sociĂ©tĂ© implique des contraintes avec lesquelles il faut savoir composer ? Tout nâest pas source de plaisir, et notre bien-ĂȘtre individuel nâest pas le curseur du bien et du mal, de lâacceptable ou Quand lâauteur affirme au lecteur quâil a le droit dâĂȘtre lui-mĂȘme », sans jamais sâencombrer de morale, tient-il compte que le plaisir de certain et leur personnalitĂ© profonde consiste au viol de petits enfants ? Quand lâauteur justifie cette injonction Ă ĂȘtre soi-mĂȘme » au motif que nous sommes nĂ©s avec le droit dâĂȘtre heureux », Ă quoi sâen rĂ©fĂšre-t-il ? OĂč est-il Ă©crit que nous naissons avec le droit dâĂȘtre heureux ? Et Ă quelle conception du bonheur doit-on se rattacher ? Bref, que dire ? Quâajouter Ă tout ce qui a dĂ©jĂ Ă©tĂ© dit ? ImprĂ©cisions, subjectivitĂ©, effet Barnum et compagnie, DMR bullshit pour vendre, et ça marche. Le rĂ©sumĂ© des Quatre accords de ToltĂšques Le livre des 4AT sâouvre sur une prĂ©face annonçant dâemblĂ©e le mysticisme dans lequel il sâancre. Lors dâune courte introduction, DMR, lâauteur, explique que ses propos sâappuient sur la tradition dâune civilisation lointaine qui aurait trouvĂ© les clĂ©s du bonheur tant et si bien quâelle nâexiste plus !. Toutefois, comme son ami LB, il ne citera aucune source ni ne proposera aucun ouvrage de rĂ©fĂ©rence concernant ladite civilisation ayant inspirĂ© ses propos rĂ©volutionnaires. Justification faite de sa lĂ©gitimitĂ© Ă Ă©crire, DMR expose une thĂ©orie qui tisse la toile de fond des 4AT quâil dĂ©veloppera plus tard. Dans lâenfance, nos parents, la sociĂ©tĂ©, les religions et autres marqueurs environnementaux et culturels, nous assujettiraient Ă une domestication. Ce processus, reposant sur un systĂšme de sanctions/rĂ©compenses, nous conduirait Ă passer des accords tacites avec les autres afin dâobtenir leur reconnaissance et leur amour. AttachĂ©s Ă ce fonctionnement, nous nous maintiendrons, Ă lâĂąge adulte, dans un processus dâauto-domestication, ignorant que ces accords qui rĂ©gissent nos vies ne reposeraient, en rĂ©alitĂ©, que sur nos peurs. Ces accords, donc, seraient nocifs et devraient urgemment ĂȘtre remplacĂ©s par 4 nouveaux accords ou plutĂŽt, 5 puisque DMR a sorti un nouveau livre abordant le cinquiĂšme â et, non, ça nâa rien Ă voir avec le succĂšs financier gĂ©nĂ©rĂ© par le premier bouquin, voyons ! qui nous libĂ©reraient de ces schĂ©mas vampirisants. Lesdits accords Ă©tant 1- Que votre parole soit impeccable ; 2- Ne jamais en faire une affaire personnelle ; 3- Ne pas faire de suppositions ; 4- Faire toujours de votre mieux. 1. Que votre parole soit impeccable. Il sâagirait, ici, de ne parler quâen positif de soi-mĂȘme et des autres, fond et forme. Pour DMR, impeccable » = gentil », et il suffirait de parler gentil » pour crĂ©er un monde gentil ». Effectivement, câest du bon sens que de dire quâil faut soigner ses mots. Ils ont un poids, une charge Ă©motionnelle. La parole joue un rĂŽle central dans les relations humaines, elle permet dâexprimer notre pensĂ©e et, se faisant, de crĂ©er un lien entre notre monde intĂ©rieur et le monde extĂ©rieur. Mais ma critique de ce premier accord porte sur deux points lâextrapolation du pouvoir des mots, et une confusion entre le fond et la forme de la parole ». Le premier point gĂȘnant, donc, Ă mon sens, est que DMR attribue aux mots un pouvoir crĂ©ateur objectivement faux. Tout commence lorsquâil cite la Bible ; pourquoi, dâailleurs ? Serait-ce Ă des fins marketing ? Je ne saurais le supposer, de peur dâenfreindre le troisiĂšme accord ! Votre parole est votre pouvoir crĂ©ateur. Câest un cadeau qui vous vient directement de Dieu. Le prologue de lâĂ©vangile de Jean, parlant de la CrĂ©ation de l Univers, dit âAu commencement Ă©tait la parole*, et la parole Ă©tait avec Dieu, et la parole Ă©tait Dieu.â ». Bon, tout dâabord, choisir une telle citation prouve le peu dâĂ©gard quâil a pour son lecteur. Si celui-ci est athĂ©e, il y voit un argument parfaitement obsolĂšte ; sâil est chrĂ©tien, il y voit un argument parfaitement faux de fait, un chrĂ©tien un tant soit peu instruit, sait que la parole » Ă©voquĂ©e dans lâĂvangile ne se rapporte pas Ă un pouvoir universel de crĂ©er ex-nihilo, comme DMR aimerait le faire croire, mais sâen rĂ©fĂšre Ă la Seule Personne de JĂ©sus-Christ, appelĂ© verbe de Dieu ». Quitte Ă se la jouer religieux en citant la Bible, il aurait pu choisir un verset qui parle rĂ©ellement du pouvoir de la parole, comme celui du Livre des Proverbes qui dit que La langue a pouvoir de vie et de mort. » un pouvoir non pas crĂ©ateur mais exĂ©cutif qui sâexerce sur ce qui est dĂ©jĂ créé car pour choisir du sort dâun homme, encore faut-il que celui-ci existe ! Ainsi, son choix de verset nâest pas anodin il atteste que lâidĂ©e dĂ©fendue par DMR est que la parole peut crĂ©er ex-nihilo Ă partir de rien. Or, je nâai nul besoin de le prouver le rĂ©el et la vĂ©ritĂ© nous prouvent que la parole existe comme membre dâun tout et nâa dâimpact quâen ce quâelle engendre lâaction. La parole construit. Elle ne crĂ©e pas. DMR continue dâappuyer sa pensĂ©e dĂ©viante et fantaisiste en disant que chaque ĂȘtre humain est un magicien qui peut jeter un sort par ses mots ». Il multiplie les analogies entre la parole et la magie, un refrain incessant quâil saupoudre dâexemples toujours plus grotesques et inappropriĂ©s. La parole est si puissante quâun seul mot peut changer une vie ou dĂ©truire lâexistence de millions de personnes. Il y a quelques dĂ©cennies, la parole dâun seul homme en Allemagne a manipulĂ© toute une nation peuplĂ©e de gens intelligents. Il les a conduits Ă la guerre, par la seule puissance de sa parole. Il a rĂ©ussi Ă convaincre certains de commettre les actes de violence les plus atroces qui soient. Sa parole a rĂ©veillĂ© les peurs des gens et, comme une immense explosion, les tueries et la guerre ont ravagĂ© le monde entier. » Oui, il a osĂ©. DMR, celui qui prĂ©tend rĂ©volutionner votre vie, ose braver des milliers dâhistoriens, bafouer leurs recherches en affirmant que la Seconde Guerre mondiale et lâholocauste nâauraient pour coupable que la parole dâun dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©. Non, ce ne sont pas des facteurs Ă©conomiques et sociaux, historiques et jâen passe qui ont contribuĂ© Ă la barbarie nazie, NON ! Câest uniquement la parole crĂ©atrice et magique dâAdolphe Hitler qui a ouvrĂ©e, seule. DMR continue sur sa lignĂ©e dâexemples simplifiĂ©s Ă lâextrĂȘme et caricaturaux, comme ce passage oĂč il Ă©voque que dire Ă un ami Tiens ! La couleur de ton visage est celle des gens qui vont avoir le cancer. » suffit Ă ce quâil dĂ©veloppe un cancer en moins dâun an. Comme si un cancer pouvait se dĂ©velopper par seul effet nocebo, la prĂ©cision temporelle en plus ! Câest non seulement absurde, mais totalement faux, comme le dĂ©montre le rĂ©el, Ă travers les personnes atteintes dâhypocondrie, par exemple. 2 La confusion fond/forme Mon second point de critique est que, lorsque DMR Ă©voque une parole impeccable », il sâattache aussi bien Ă la forme quâau fond ; nous conviendrons tous que soigner la forme est essentiel, nul besoin dâĂ©piloguer lĂ -dessus. Mais il est trĂšs gĂȘnant que DMR affirme que le fond lui-mĂȘme doit ĂȘtre impeccable », câest-Ă -dire gentil » ; ça laisse libre cours Ă de nombreux excĂšs. Par exemple, selon lui, gronder son enfant bruyant reviendrait Ă le condamner Ă devenir timide et rĂ©primer ses Ă©motions pour ĂȘtre acceptĂ©. Mais quel dĂ©ni du rĂ©el ! Et surtout, quel dĂ©ni des autres ! Lâauteur semble oublier quâil y a un bien commun ; quâen sociĂ©tĂ©, celui-ci surpasse le bien-ĂȘtre individuel. Si un enfant bruyant gĂȘne ses voisins, le bon sens est de se montrer ferme pour quâil cesse dâimportuner les autres. Aimer son enfant, lui rendre service, câest lui donner des clĂ©s pour savoir vivre avec autrui dans un monde duquel il nâest ni le centre, ni le roi ! DMR, qui dit que la parole impeccable doit sâancrer dans la vĂ©ritĂ© et dans lâamour, sait-il que la vĂ©ritĂ© est le rapport au rĂ©el ? Ignore-t-il que ce rĂ©el atteste que les paroles fermes font grandir, que les mots durs secouent ? Ignore-t-il, ce grand chaman, que nos Ă©motions nous constituent, et quâil est naturel de les exprimer ? Quâil est naturel dâemployer des mots rudes lorsque lâon est en colĂšre, dâutiliser un vocabulaire larmoyant et dĂ©faitiste lorsque lâon est triste ? Ignore-t-il que dans un monde et une vie faite dâadversitĂ©s et dâĂ©preuves, ne penser que positivement serait un dĂ©ni du rĂ©el, conduisant Ă la folie ? Concluons Disons que le seul bon sens de cet accord, câest son titre ! Tournons notre langue sept fois dans notre bouche avant de parler, comme le dit ce bon vieil adage, qui, au passage, nous prouve que DMR nâa rien inventĂ©. Soigner sa parole relĂšve dâun bon sens commun que nous avons tous, sorte de loi morale qui nous enjoint Ă faire preuve, envers les autres, du mĂȘme Ă©gard que lâon aimerait quâils eussent pour nous, comme le disait dĂ©jĂ JĂ©sus, par exemple, 2 000 ans avant DMR. Mais soit, un ouvrage bimillĂ©naire nommĂ© Bible est beaucoup moins exotique et marketing quâun petit livre de 120 pages qui se revendique lâhĂ©ritage dâune civilisation ancestrale. Quant au dĂ©veloppement de cet accord, et bien, ce ne sont que fumisteries basĂ©es sur une version fantasmĂ©e du rĂ©el, comme expliquĂ© plus haut. 2. Nâen faites jamais une affaire personnelle Ce deuxiĂšme accord explique quâil ne faut pas se laisser atteindre par les propos que les autres peuvent tenir sur nous. Si, Ă priori, celui-ci paraĂźt juste et plein de bon sens, lĂ encore, DMR enlĂšve les murs porteurs de la vĂ©ritĂ© il ĂŽte dâun concept plutĂŽt vrai les principes qui en font les nuances, de sorte que son rĂ©cit devient non seulement faux, mais dangereux ! OUI ! Personne ne peut nous connaĂźtre parfaitement. Nous sommes une sorte dâimage floue que les autres clarifient en y apposant leurs expĂ©riences et leur personnalitĂ©. Oui ! Parfois, les apprĂ©ciations des autres relĂšvent plus de la projection ou du fantasme que du constat factuel ! Mais sâen tenir à ça est une simplification extrĂȘme ; baser tout son second accord dessus est imprudent ! Ă commencer par une vĂ©ritĂ© simple lâimage de nous nâest pas floue pour tout le monde. Oui, certains peuvent nous aborder avec subjectivitĂ©. NĂ©anmoins, suivant lâintimitĂ© qui nous lie aux individus, ils savent des choses de nous, des Ă©lĂ©ments objectifs qui ne relĂšvent pas de leur grille de lecture personnelle, mais de lâobservation dâactes rĂ©pĂ©tĂ©s que nous avons posĂ©s et qui disent quelque chose de nous. Si je prenais frĂ©quemment la parole pour dire des choses volontairement fausses, je serais une menteuse ; si je me rendais chez des amis et prenais, en cachette, un objet qui leur appartient pour lâapporter chez moi, je serais une voleuse. Tout ça tĂ©moigne dâune chose lâaccord de DMR nâest pas applicable, car il existe un bien et de mal absolu dont les actions, visibles et observables, tĂ©moignent. Nous ne pourrons jamais mesurer le degrĂ© de monstruositĂ© dâHitler, car nous ne pourrons jamais connaĂźtre la rĂ©alitĂ© de sa vie intĂ©rieure ; toutefois, quâil ait commanditĂ© lâassassinat de 6 millions de personnes sur la base de leurs croyances religieuse, ethnie ou orientation sexuelle, nous donne une indication sur lâindividu quâil Ă©tait. Volontairement et rĂ©pĂ©titivement, il a posĂ© des actes moralement inadmissibles, objectivement mauvais, qui disent quelque chose de lui. Hitler eut pu en faire une affaire personnelle quâon lui dise que câest un monstre ses actes en tĂ©moignent. Un pĂ©dophile peut le prendre personnellement quâon lui dise que câest un dĂ©traquĂ© ses actes en tĂ©moignent. Un menteur peut en faire une affaire personnelle quâon le dise indigne de confiance ses actes en tĂ©moignent. De mĂȘme que ces exemples, extrĂȘmes, je lâavoue, nous aussi devons parfois faire notre la critique qui nous est faite. Car câest moralement entendable, dâune part, mais Ă©galement souhaitable de lâautre prendre les choses personnellement nous permet parfois de nous corriger. Si tous les mots des autres glissaient sur nous comme luge sur neige, quelles perspectives dâĂ©volution aurions-nous ? Quels encouragements nous pousseraient ? De plus, DMR passe au-delĂ de deux composantes essentielles de lâhumain. Ses Ă©motions, dâabord. Nous prenons les choses personnellement, car nous avons des sentiments, des Ă©motions, et que nous sommes faits pour interagir avec le monde extĂ©rieur. Nous ne pouvons rester impassibles devant les dires dâautrui, car nous sommes constituĂ©s pour vivre avec lui. Ce quâil pense de nous nous importe, ce quâil en dit Ă©galement. Par la parole, les hommes sâencouragent, se soutiennent, se corrigent ; lâĂȘtre humain est un animal social et intelligent, intelligence qui se manifeste en premier lieu par la parole ! Nous sommes liĂ©s les uns aux autres notamment par ce que nous nous disons ! Quelle sociĂ©tĂ© individualiste et impassible DMR veut-il contribuer Ă crĂ©er en nous encourageant de cultiver lâindiffĂ©rence aux autres ? Notre capacitĂ© de jugement, ensuite. De fait, Dieu ou/ou lâĂ©volution nous ont dotĂ©s dâun panel de mĂ©canismes nous permettant dâĂ©mettre des jugements. Nous raisonnons, nous manipulons des concepts, et nous vivons en sociĂ©tĂ©. LâĂ©quation est simple. Concluons Disons que rien, et surtout pas son titre, nâest Ă retenir dans ce deuxiĂšme accord ! Nous prenons les choses personnellement et le ferons toujours, car nous vivons en sociĂ©tĂ©, et lâinteraction avec autrui, conjuguĂ©e Ă la loi morale entre autres, implique que nous Ă©mettions des avis les uns sur les autres. Si Don Miguel Ruiz avait voulu ĂȘtre utile Ă ses lecteurs, il leur aurait plutĂŽt expliquĂ© comment discerner la critique Ă accueillir, et celle Ă rejeter. Car, de fait, toutes les critiques ne se valent pas ; certaines nous font grandir, dâautres nous rabaissent. Certaines sont Ă©mises par des gens bien intentionnĂ©s qui optent pour une correction fraternelle, dâautres par des individus qui veulent nous dĂ©courager. Prenons des choses personnellement, oui, mais apprenons Ă savoir lesquelles celles qui nous font grandir, celles qui nous poussent au bout de nous-mĂȘmes. De plus, nous soulignerons comme ces accords issus de la sagesse ancestrale de DMR sont incohĂ©rents le premier enjoint Ă avoir une parole impeccable », tandis que le second invite Ă ne rien prendre personnellement ». Alors, je mâinterroge dans le monde idĂ©al de DMR oĂč tout le monde aurait lu les 4AT et les appliquerait, quelle serait lâutilitĂ© dâavoir une parole impeccable, si, de toute façon, personne ne la prendrait personnellement ? Vous avez 4h 3. Ne faites pas de suppositions Cet accord explique quâil faut prĂ©fĂ©rer le dialogue aux supputations ; lĂ encore, un conseil plein de bon sens en apparence. Et pourtant ! Une fois nâest pas coutume, DMR oublie que lâĂȘtre humain existe avec des prĂ©rogatives et caractĂ©ristiques intrinsĂšques. Nous sommes biologiquement conçus pour supposer ; nous disposons dâun panel dâoutils nous permettant de dĂ©coder notre environnement, dont les autres font partie. Nous sommes programmĂ©s pour dĂ©crypter la peur, la joie, la tristesse ou la colĂšre sur le visage dâautrui ; programmĂ©s pour supposer quâun ciel gris annonce une pluie prochaine, quâun effet a sa cause, et que toute cause a sa consĂ©quence. En bref, nous analysons naturellement et inconsciemment les Ă©motions des autres, leur langage non-verbal ou les Ă©lĂ©ments naturels, et en tirons des conclusions qui sont des suppositions. DMR manque encore de nuance supposer nâest pas le problĂšme. Supposer est naturel. Le vĂ©ritable souci est lorsque nous faisons de nos suppositions une vĂ©ritĂ© absolue et intangible. Tout comme lâaccord prĂ©cĂ©dent nous invitait Ă rejeter en bloc tout propos dâautrui nous concernant, sans discerner la pertinence de ses propos, celui-ci nous invite Ă rejeter toute forme de supposition. Pour rĂ©ajuster lâaccord prĂ©cĂ©dent, nous avons dit que lâenjeu Ă©tait plutĂŽt dâapprendre Ă discerner la pertinence des critiques ; pour rĂ©ajuster celui-ci, disons quâil sâagit encore de sĂ©parer le bon grain et lâivraie. Nuance, toujours ! Nous pouvons supposer quelque chose, mais nous ne devons pas en rester lĂ . Nous devons voir la supposition comme une invitation Ă communiquer. Il nous faut poser des questions franches et ĂȘtre nous-mĂȘmes transparents quant Ă ce que nous pensons, de sorte que nous Ă©vitons ce que la PNL nomme la lecture de pensĂ©e ». Concluons Disons quâil ne nous faut pas suivre cet accord sans user de notre discernement. AprĂšs deux chapitres nous laissant supposer quâautrui est un mĂ©chant qui cherche Ă nous empoisonner par ses mots, DMR nous invite maintenant Ă ne pas faire de procĂšs dâintention. Or, des suppositions, le cerveau humain passe son temps Ă en faire ! Le tout est de communiquer avec autrui pourvu quâil ne rejette pas notre parole quâil jugerait subjectivement reprochable, et accepte dâen faire son affaire personnelle !. Jâen profite pour souligner que la contradiction semble ĂȘtre lâessence mĂȘme du bouquin de DMR ; celui qui nous invite Ă ne pas faire de suppositions, ne nous livre-t-il pas un bouquin qui en regorge ? 4. Faites toujours de votre mieux Câest accord me fait penser Ă une situation que tous avons dĂ©jĂ connue. Ătre en examen, devoir justifier notre rĂ©ponse en un nombre de mots donnĂ©s, et se rĂ©pĂ©ter Ă lâinfini, paraphraser ses paraphrases sans cesse histoire de faire du remplissage et atteindre les quotas. Ce quatriĂšme accord est exposĂ© en 8 pages. Huit pages oĂč DMR rĂ©pĂšte inlassablement la mĂȘme chose, et cherche Ă dĂ©velopper une phrase si simple quâelle se suffit Ă elle-mĂȘme et se passe dâexplication. Fort de son envie de donner une illusion de consistance Ă ses Ă©crits, lâauteur dĂ©veloppe autour de la question du mieux » et de lâaction de faire. Alors, quâest-ce que notre mieux, selon DMR ? Simple notre mieux, câest ce qui ne nous fatigue pas, ne sollicite pas nos efforts, nous procure du plaisir. Comme dans ses chapitres prĂ©cĂ©dents, lâauteur dĂ©courage son lecteur dans toute forme de surpassement quotidien en lâinvitant Ă ne pas sâacharner davantage que son mieux », mieux nĂ©buleux, au risque de se vider de son Ă©nergie et dâagir contre lui-mĂȘme ». Il ne dit rien sur les limites » de ce mieux ». Il nâexplique pas Ă quel moment la persĂ©vĂ©rance, nĂ©cessaire Ă la croissance humaine, devient nĂ©faste. Il ne nous dit pas pourquoi il faut prĂ©server son Ă©nergie et ne pas lâinvestir dans ce qui peut nous Ă©lever. Qui a-t-il de plus important que ça ? Nous ne le saurons jamais. Il fait mine dâignorer que pour faire grandir lâhomme, il faut le pousser Ă sortir de sa zone de confort. Et, dites, DMR, jâai une question les choses ne mĂ©ritent-elles quâon les fasse que lorsquâon sait dĂ©jĂ les faire ? De contre-sens en absurditĂ©s, DMR enjoint Ă faire de son mieux » et ne pas se juger oubliant que notre mieux » Ă©tant subjectif, ne peut quâĂȘtre soumis Ă notre Ă©valuation personnelle ; rĂ©pĂ©tant plusieurs fois que nous devons faire de notre mieux, ni plus, ni moins » tandis que, par dĂ©finition, notre mieux ne peut ĂȘtre moins, et que sâil pouvait ĂȘtre plus, alors ce plus serait notre mieux. De flous artistiques en nĂ©buleuses, ce quatriĂšme accord continue de jeter de la poussiĂšre dorĂ©e au lecteur, lui disant que tout ce qui compte, câest quâil soit heureux », quâil soit lui-mĂȘme », quâil ne se juge pas », bref, quâil vive pour lui, par lui, en lui, faisant abstraction totale des autres, de la sociĂ©tĂ© et des rĂšgles, morales et lĂ©gislatives, qui la rĂ©gissent. Quâajouter ? DMR enfonce des portes ouvertes ; plusieurs lignes pour nous expliquer que quand tu as bien dormi, tu fais mieux de ton mieux que quand tu as mal dormi ». Merci pour cette information lumineuse. Concluons Comme Ă son habitude, DMR fait de lâindividu et de son bien-ĂȘtre Ă©goiste et narcissique lâalpha et lâomĂ©ga de tout. Il ne faut agir que si ça nous procure du plaisir, jamais sous la contrainte ; DMR oublie-t-il que lâindividu nâest pas seul sur terre et que la vie en sociĂ©tĂ© implique des contraintes avec lesquelles il faut savoir composer ? Tout nâest pas source de plaisir, et notre bien-ĂȘtre individuel nâest pas le curseur du bien et du mal, de lâacceptable ou non. Quand lâauteur affirme au lecteur quâil a le droit dâĂȘtre lui-mĂȘme », sans jamais sâencombrer de morale, tient-il compte que le plaisir de certain et leur personnalitĂ© profonde consiste au viol de petits enfants ? Quand lâauteur justifie cette injonction Ă ĂȘtre soi-mĂȘme » au motif que nous sommes nĂ©s avec le droit dâĂȘtre heureux », Ă quoi sâen rĂ©fĂšre-t-il ? OĂč est-il Ă©crit que nous naissons avec le droit dâĂȘtre heureux ? Et Ă quelle conception du bonheur doit-on se rattacher ? Bref, que dire ? Quâajouter Ă tout ce qui a dĂ©jĂ Ă©tĂ© dit ? ImprĂ©cisions, subjectivitĂ©, effet Barnum et compagnie, DMR bullshit pour vendre, et ça marche.
2Ăšmeaccord: « Ne rien prendre personnellement ! » En partant du principe que nous sommes tous diffĂ©rents et que chacun de nous a sa propre interprĂ©tation, lorsquâune chose nĂ©gative est exprimĂ©e Ă votre encontre, ne pas donner votre accord pour lâentendre de cette oreille, sinon le poison sâinfiltre en vous.
Les 4 Accords ToltĂšques pour une Vie saine sereine et sans conflits⊠Il est bon de revenir Ă la base, la Vie est simple et fonctionne pour Tout le monde de la mĂȘme maniĂšre. Rien ne vient de lâextĂ©rieur, rien ne survient sans raison sans que ce soit tout dâabord un Ă©tat dâĂtre intĂ©rieur. Ces 4 Accords ToltĂšques sont les fondements dâune Vie seine, sereine et sans conflits si on a le courage de regarder les choses telles quâelles sont, de Se regarder fonctionner et changer ce qui nâest pas encore ok avec les Accords. Rien ne pourra changer si on ne prend pas le temps de se Voir avec honnĂȘtetĂ©. 1. Le premier accord toltĂšque est Que votre parole soit impeccable » La parole est omniprĂ©sente dans la vie de chacun de nous. DĂšs que nous sommes en communautĂ© nous nous sentons obligĂ© de parler, sans cela le silence sâinstalle et laisse place Ă un certain malaise. Dâailleurs que nous soyons en compagnie de quelquâun ou non, la parole est constamment prĂ©sente avec nous. Comme vu prĂ©cĂ©demment dans lâarticle Carpe Diem » la plupart des gens nâarrĂȘtent jamais de penser. Or la pensĂ© sâexprime sous la forme dâun dialogue interne. Ătant sans arrĂȘt en train dâutiliser cette arme Ă double tranchant quâest la parole, on voit bien lâimportance dâapprendre Ă en faire bonne usage. Malheureusement la plupart du temps nous ne maĂźtrisons pas nos pensĂ©es, et par consĂ©quent les mots qui sortent de notre esprit et passent le seuil de notre bouche. Câest trĂšs dommageable et cela a pour consĂ©quence dâempoisonner notre environnement mental et social. En effet si une parole rĂ©ussit Ă capter notre attention, elle peut changer nos croyances et notre façon de percevoir le monde. Or, au cours de notre socialisation nous avons Ă©mis des tas opinions sur les autres et les autres aussi en ont Ă©mis sur nous. Ainsi, si un jour un professeur de mathĂ©matiques dit Ă un enfant Tu es bĂȘte, tu ne comprends rien ! » Lâenfant va peut-ĂȘtre croire ces paroles et grandir avec le sentiment dâĂȘtre mauvais en mathĂ©matiques, voir mĂȘme en milieu scolaire, indĂ©pendamment du fait quâil le soit ou non. Il perdra confiance en lui et ainsi rentrera dans un cercle vicieux qui ne fera que reproduire ce que lâon attend de lui, Ă savoir ĂȘtre mauvais », et ainsi il y croira de plus en plus. Si vous avez peur de chanter devant des gens par exemple, câest probablement parce que quelquâun vous a dit que vous chantiez mal, ou quelque chose sâen rapprochant, et que vous y avez cru. Vous avez donc cessĂ© de chanter mĂȘme si câest une chose que vous aimiez beaucoup faire, pour prĂ©server votre estime personnelle et votre sentiment de compĂ©tence. Alors quâen vous entraĂźnant un minimum vous auriez pu ĂȘtre trĂšs douĂ©, et prendre du plaisir Ă cela. Prendre conscience que votre parole a une importance capitale aura donc des effets surpuissants, surtout si vous lâutilisez de la bonne façon. Faites attention aux interactions que les gens ont entre eux. Elles sont remplies de jugements, qui sont le plus souvent nĂ©gatifs. La mĂ©disance est partout, nous avons appris Ă lâutiliser et en sommes devenue esclave. Sans y faire attention nous jugeons constamment les autres , sans mĂȘme parfois les connaĂźtre, par envie, jalousie, haine⊠Câest commun, câest simple, on aime mĂ©dire des autres, comme ça on a lâimpression de se sentir nous-mĂȘmes un peu mieux. Nous mĂ©disons mĂȘme sur les personnes qui nous sont les plus chĂšre. Mais finalement, mĂ©dire sur quelquâun nâest pas seulement nĂ©faste pour la personne qui reçoit ce jugement, cela lâest aussi pour la personne qui lâĂ©met. En effet, en jugeant et en comparant sans cesse, câest finalement notre propre mental qui est sous le joug de la nĂ©gativitĂ© et du poison Ă©motionnel. Jâen arrive donc Ă un autre point trĂšs important, câest la parole que vous entretenez avec vous-mĂȘme. Car si lâon peut ĂȘtre horrible avec les autres, câest souvent envers nous-mĂȘmes que nous sommes les pires juges. Je me trouve trop gros », je suis trop petit », je suis un imbĂ©cile »⊠sont autant de paroles que lâon peut facilement avoir envers soi, et qui ont un effet dĂ©vastateur. Essayez donc pendant une journĂ©e entiĂšre de vous concentrer sur ce que vous vous dites Ă vous-mĂȘme. Vous allez probablement vous rendre compte que durant cette journĂ©e vous vous serez auto-jugĂ© des dizaines de fois, et que vous aurez ressassĂ© un nombre considĂ©rable dâidĂ©es nĂ©gatives ne vous apportant rien de constructif. AprĂšs avoir conscientisĂ© ce fait il devient Ă©vident de faire attention Ă notre dialogue interne et aux idĂ©es quâil en ressort. Pourquoi vouloir continuer Ă mal utiliser son mental aprĂšs en avoir pris conscience et que changer cela ne demande quâun simple effort de volontĂ© ? Apprenez Ă ne plus juger Ă tout va pour nâimporte quoi, Ă ĂȘtre plus indulgent envers vous-mĂȘme et envers les autres ! Juger câest en quelque sorte agir contre soi-mĂȘme, câest stupide, arrĂȘtez donc. Pour conclure ce premier accord toltĂšque je vous laisse sur une citation de don Miguel Ruiz, auteur des quatre accords ToltĂšque, qui vous permettra dâĂ©valuer facilement la qualitĂ© de votre parole Vous pouvez Ă©valuer le degrĂ© auquel votre parole est impeccable Ă lâaulne de lâamour que vous avez pour vous-mĂȘme. LâintensitĂ© de votre amour-propre et les sentiments que vous nourrissez envers vous sont directement proportionnels Ă la qualitĂ© et Ă lâintĂ©gritĂ© de votre parole. Lorsque celle-ci est impeccable, vous vous sentez bien ; vous ĂȘtes heureux et en paix. » 2. Le deuxiĂšme accord toltĂšque est Quoi quâil arrive, nâen faites pas une affaire personnelle » Si vous respectez le premier accord toltĂšque, vous aurez dĂ©jĂ fait la moitiĂ© du chemin. Les trois autres accords sont en quelque sorte des prĂ©cisions du premier, ils en dĂ©coulent. Ainsi, avec le premier accord vous avez compris que vous deviez faire attention Ă votre parole, afin quâelle devienne impeccable. Pour faire simple, vous avez appris Ă freiner vos jugements personnels. Nous allons maintenant voir en quoi consiste le deuxiĂšme accord ToltĂšque, et comment il est possible de le mettre en Ćuvre. Le deuxiĂšme accord toltĂšque est Quoi quâil arrive, nâen faites pas une affaire personnelle ». Pour prendre un exemple simple, si quelquâun vous insulte il ne faut pas prendre ce que cette personne vous dit de façon personnelle. Une personne qui vous insulte vous envoie du poison. En ne prenant pas personnellement ce quâelle vous dit, vous vous immunisez contre ce poison. Nous avons tous des reprĂ©sentations mentales diffĂ©rentes, nous percevons le monde de diffĂ©rentes maniĂšres. Cela vient de notre Ă©ducation, de nos expĂ©riences, de nos croyances⊠Si bien que quand une personne vous dit quelque chose de mal, elle vous transmet ses propres croyances, ses propres insĂ©curitĂ©s. Lorsque lâon vous insulte, vous nâĂȘtes finalement pas tellement concernĂ©. Si je vous dis que vous ĂȘtes incompĂ©tent, je vous transmets ma vision du monde. Cela nâa donc aucun intĂ©rĂȘt pour vous puisque ce nâest pas la vĂ©ritĂ© dans lâabsolu. Ce nâest que ma vĂ©ritĂ©, ou ce que jâai envie de vous dire pour vous faire du mal. Cependant, dâaprĂšs Don Miguel Ruiz nous avons besoin de prendre tout ce qui nous arrive de façon personnelle. Ainsi, on renforce notre sentiment dâimportance personnelle », autrement dit lâimportance que lâon sâaccorde Ă soi-mĂȘme. On aime se sentir important, se prendre au sĂ©rieux, cela flatte notre orgueil, et on finit par se dire que tout ce qui arrive nous concerne. Malheureusement, cela a pour consĂ©quence de nous apporter de la souffrance. Cet accord vous apprend Ă vous dĂ©tacher de votre sentiment dâimportance personnelle. Et grĂące Ă cela, tous les Ă©vĂ©nements qui vous arrivent au quotidien nâauront plus dâemprise sur vous. On gagne Ă©normĂ©ment en libertĂ© quand le regard extĂ©rieur nous importe peu. Si lâon a conscience que chacun a ses propres filtres pour percevoir le monde, et que quoique que lâon fasse les autres nous jugerons, alors on comprend que prendre personnellement tous ce qui nous arrive est une grave erreur. Dans lâabsolu, mĂȘme si la Terre entiĂšre mĂ©disait de vous cela ne devrait pas vous atteindre. Quand le jugement des autres ne vous atteint plus, vous pouvez prendre vos propres dĂ©cisions sans avoir peur dâĂȘtre ridicule, ou de ne pas ĂȘtre acceptĂ©. Vous pouvez aborder qui vous voulez sans aucune crainte. Chacun est responsable de ses dĂ©cisions, mais pas de celles des autres. Il faut donc prendre confiance en soi et en ses dĂ©cisions, pour ne plus ĂȘtre dĂ©pendant des autres. Saviez-vous quâil existe un 5Ăšme accord toltĂšque ? On vous explique tout dans la fiche pratique quâon a spĂ©cialement prĂ©parĂ© pour vousâŠet câest cadeau ! Vous pouvez la tĂ©lĂ©charger maintenant Cliquez-ici pour tĂ©lĂ©charger » ConcrĂštement, pour mettre en Ćuvre cet accord il faut dâabord prendre conscience du fait que nous avons souvent tendance Ă prendre les choses qui nous arrivent, ou ce que les gens nous disent, de façon personnelle. Ensuite, et ce sera la mĂȘme chose pour tous les accords, vous devrez vous exercez Ă changer la perception que vous avez de votre environnement en vous rĂ©fĂ©rant Ă ces mantras. Prenez par exemple un jour par semaine pour chaque accord toltĂšque, disons le lundi pour le premier, le mardi pour le deuxiĂšme, etc⊠et lors de ce jour vous devrez faire trĂšs attention Ă appliquer le plus possible cet accord. Avec le temps et la rĂ©pĂ©tition vous changerez votre façon de percevoir le monde et ces accords deviendront une seconde nature. Pour rĂ©sumer et conclure le deuxiĂšme accord toltĂšque, je vous propose une citation de Don Miguel Ruiz, qui reflĂšte la maniĂšre de penser vers laquelle vous devriez essayer de tendre Ce que vous pensez, ce que vous ressentez, câest votre problĂšme, pas le mien. Câest votre façon de voir le monde. Cela ne me touche pas personnellement, parce que vous nâĂȘtes confrontĂ© quâĂ vous-mĂȘmes, pas Ă moi. Dâautres auront une opinion diffĂ©rente, selon leur systĂšme de croyances.» 3. Le troisiĂšme accord est Ne faites pas de suppositions » Le troisiĂšme accord toltĂšque porte sur une forte tendance que chacun de nous, Ă savoir faire des suppositions. Les suppositions sont du mĂȘme ordre que la mĂ©disance. On pourrait mĂȘme dire que dans la plupart des cas la mĂ©disance prend racine dans nos suppositions. Nous en faisons sans arrĂȘt, sans y faire attention tant lâhabitude dâen faire est ancrĂ©e en nous, et pourtant elles sont Ă lâorigine de beaucoup de peine Cette femme a dix ans de moins que lui, elle nâest intĂ©ressĂ©e que par son argent » Il a oubliĂ© mon anniversaire, il nâen a rien Ă faire de moi » Cette fille est trop bien pour moi, je nâai aucune chance ! » Le problĂšme câest quâĂ force faire des suppositions nous finissons par les croire. En faisant des suppositions nous interprĂ©tons des Ă©vĂšnements en leur donnant le sens que nous pensons quâils ont. Ensuite, nous nous convainquons que ces interprĂ©tations sont le reflet de la rĂ©alitĂ©. Au final, nous prĂȘtons des intentions aux autres sur la seule base de suppositions, souvent erronĂ©es, auxquels nous nous sommes convaincu de croire. Une des suppositions les plus communes est de croire que les autres pensent de la mĂȘme maniĂšre que nous. Nous oublions souvent que chacun Ă sa propre perception du monde, que chacun rĂ©agit diffĂ©remment Ă des situations semblables. Nous en arrivons Ă croire que tout le monde juge, pense et agit de la mĂȘme façon que nous. Et câest souvent Ă partir de cela que nous crĂ©ons des scĂ©narios factices Ă propos des gens qui nous entourent. Les personnes sur lesquelles nous faisons le plus de suppositions sont les personnes avec qui nous sommes les plus proche. En effet, lorsque nous sommes avec une amie proche, voir avec notre partenaire, nous nous disons que cette personne nous connaĂźt vraiment bien. Elle sait quels sont nos besoins si bien que nous ne sentons plus la nĂ©cessitĂ© de les exprimer parfois. On se dit que lâautre sait ce que lâon veut, il nâest donc pas utile de le rappeler. Ainsi, quand cette personne ne fait pas ce que nous attendions dâelle nous nous sentons blessĂ© Tu aurais dĂ» le savoir ». Prenons un exemple concret lorsque lâon veut sĂ©duire une fille qui nous plaĂźt. Câest probablement un des moments oĂč lâon fait le plus de suppositions. On croit trouver des sous-entendus dans tous les sms que lâon Ă©change avec elle. Si elle ne rĂ©pond pas directement Ă notre appel câest quâelle nâest pas intĂ©ressĂ©e. Si on persĂ©vĂšre quand mĂȘme et que lâon arrive Ă obtenir une date, on va continuer dâinterprĂ©ter tous ses faits et gestes. Un jour elle nous fait une rĂ©flexion nĂ©gative, câest quâelle ne nous apprĂ©cie pas. Le jour dâaprĂšs elle nous complimente, câest donc quâelle veut se marier, avoir trois enfants et emmĂ©nager avec nous dans le petit village dont on avait parlĂ© avec elle. Bien sĂ»r je pousse le trait ici, mais lâimpact de cette mauvaise habitude reste trĂšs important sur notre quotidien. Câest une perte de temps et dâĂ©nergie. Cela peut mĂȘme vous amenez Ă laisser passer des occasions qui auraient finalement pu se concrĂ©tiser. Le paradoxe avec les suppositions câest que souvent on en veut aux autres pour des choses quâils nâont pas faites. Câest assez stupide quand on y rĂ©flĂ©chit. Au lieu de cela, osez poser des questions. Vous vous Ă©viterez ainsi de nombreux problĂšmes inutiles. Je vous laisse comme Ă lâhabitude avec une citation de lâauteur VoilĂ donc quel est le troisiĂšme accord toltĂšque ne faites aucune supposition. FormulĂ© ainsi, cela semble facile, mais je suis conscient combien câest difficile Ă mettre en Ćuvre. La difficultĂ© provient de ce quâon fait gĂ©nĂ©ralement lâinverse. On a tous des habitudes dont on nâest mĂȘme pas conscient. Les amener Ă la conscience et comprendre lâimportance de cet accord est donc le premier pas Ă franchir. Mais la comprĂ©hension nâest pas suffisante. Une information ou une idĂ©e ne sont que des graines dans notre esprit. Ce qui va vraiment faire la diffĂ©rence, câest lâaction. Le fait de mettre une chose en pratique, jour aprĂšs jour, renforce votre volontĂ©, nourrit la graine et Ă©tablit des fondements solides pour que se dĂ©veloppe une nouvelle habitude. » 4. Le quatriĂšme accord toltĂšque est Faites toujours de votre mieux ». Nous en sommes aujourdâhui au quatriĂšme et dernier accord toltĂšque. Il est le pilier de votre changement. Câest celui qui vous permettra dâagir de façon durable en respectant les trois autres accords, dâen faire des habitudes de chaque instant. Le quatriĂšme accord est Faites toujours de votre mieux ». Comme vous avez pu le voir, les quatre accords ToltĂšques sont des mantras trĂšs simples Ă comprendre. MalgrĂ© cela, pour que vous puissiez en tirer de rĂ©els bĂ©nĂ©fices il est nĂ©cessaire que vous suiviez le quatriĂšme accord et que vous fassiez toujours de votre mieux. Faire de son mieux câest quoi ? Câest faire que chaque tĂąche que vous rĂ©alisez, vous la rĂ©alisiez en donnant le meilleur de vous-mĂȘme. Câest ĂȘtre concentrĂ© sur le prĂ©sent, ĂȘtre totalement absorbĂ© par ce que vous faĂźtes, et le faire bien. Attention, votre mieux » est variable dâun jour Ă lâautre, dâune minute Ă lâautre. Si vous ĂȘtes malade vous ne serez pas capable de faire les mĂȘmes choses que si vous ĂȘtes au top de votre forme. De mĂȘme, si vous ĂȘtes fatiguĂ©, si vous apprenez une mauvaise nouvelle, etc⊠Votre mieux fluctue constamment. Il faut donc faire de son mieux, ni plus ni moins. Si vous vous acharnez Ă vouloir faire toujours mieux que ce que vous pouvez, vous vous Ă©puiserez et prendrez finalement plus de temps Ă atteindre vos objectifs. Si vous faites moins que ce dont vous ĂȘtes capable vous ne progresserez pas, ou peu. La progression devient optimale lorsque vous faites de votre mieux, ni plus ni moins. Il faut cependant ĂȘtre attentif Ă ne pas Ă©mettre de jugement envers soi-mĂȘme. Vous lâavez compris vous ne serez pas toujours au top. MĂȘme les athlĂštes de trĂšs haut niveau ont des baisses de performance. La progression passe toujours par des phases de rĂ©cession, il est important dâĂȘtre indulgent envers cela et envers vous-mĂȘme, surtout dans les phases de moins bien. ConcrĂštement, pour faire de votre mieux il vous faudra agir. Lâaction est primordiale. Lâinertie est votre grande ennemie sur la voie du dĂ©veloppement personnel. Albert Einstein disait Le savoir passe par lâexpĂ©rience, le reste ne sont que des connaissances ». Dans le cadre des quatre accords ToltĂšques, si vous vous contentez de les lires et de vous dire Oui, câest vrai que ça Ă lâair bien tout ça ! », pour ensuite les laisser aux oubliettes le jour qui suit, je vous conseille de cliquer dĂšs maintenant sur la petite croix rouge en haut Ă droite de votre Ă©cran. Passer Ă lâaction peut parfois ĂȘtre difficile, mais câest le seul moyen pour progresser, et accomplir les choses qui sont importantes Ă vos yeux. Un autre point important est que chaque action que vous entreprenez est Ă entreprendre pour le plaisir. Le plaisir dâagir sans attendre quelque chose en retour vous fera apprĂ©cier chacune de vos expĂ©riences. Et si vous passez Ă lâaction, et que chaque action entreprise lâest dans le plaisir, alors il vous sera bien plus simple de faire de votre mieux. Cette attitude vous permet de profiter pleinement de la vie, sans aucun regret. Avant de partir sachez quâil existe un 5Ăšme accord toltĂšque et que nous avons prĂ©parĂ© une fiche pratique gratuite Ă ce sujet ! Vous pouvez la tĂ©lĂ©charger maintenant Cliquez-ici pour tĂ©lĂ©charger » Pour prendre un autre exemple que les quatre accords ToltĂšque, si vous effectuez un travail qui vous ennuis il est trĂšs difficile de donner de son mieux. En revanche lorsque vous travaillez sur un projet qui vous tiens Ă cĆur et qui vous procure un certain plaisir Ă rĂ©aliser, lĂ vous donnez le meilleur de ce que vous avez, et ce sans aucune difficultĂ©. Je laisse pour la derniĂšre fois le mot de la fin Ă Don Miguel Ruiz Ne vous attendez pas Ă vous exprimer toujours avec une parole impeccable. Vos habitudes sont trop fortes et trop bien ancrĂ©es dans votre esprit. Mais vous pouvez faire de votre mieux. [âŠ] En faisant de votre mieux, lâhabitude de mal utiliser votre parole, celle de faire une affaire personnelle de tout ce qui vous arrive et celle de faire des suppositions vont sâaffaiblir et se manifester de moins en moins souvent. Vous nâavez pas Ă vous juger, Ă vous sentir coupable ou Ă vous punir, si vous nâarrivez pas Ă respecter ces quatre accords toltĂšques. Si vous faites de votre mieux, vous vous sentirez bien mĂȘme en faisant encore des suppositions, mĂȘme sâil vous arrive encore de rĂ©agir de façon personnelle, mĂȘme si votre parole nâest pas tout le temps impeccable. » Article trouvĂ© sur
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Les 4 accords toltĂšques » est un recueil de dĂ©veloppement personnel distribuĂ© aux quatre coins du globe et considĂ©rĂ© comme une vĂ©ritable bible du mieux-ĂȘtre. Il est inspirĂ© de la culture mĂ©so-amĂ©ricaine. En publiant son livre en 1997, le chaman mexicain Miguel Ruiz ne se doutait pas de lâampleur quâallait prendre le phĂ©nomĂšne. En recensant et en explicitant clairement 4 accords Ă passer avec soi, Miguel Ruiz aide son lecteur Ă mieux gĂ©rer ses Ă©motions et ses rĂ©actions au monde qui lâentoure. DĂ©cryptage⊠Un livre qui dĂ©construit nos conditionnements Les 4 accords toltĂšques, câest quatre millions dâexemplaires vendus⊠On peut dire que le chaman Miguel Ruiz nâa pas fait les choses Ă moitiĂ©. Quel est le secret de ce livre de dĂ©veloppement personnel et comment tirer profit de ces 4 grands accords toltĂšques ? Si lâon en croit ses adeptes, son contenu permettrait une indispensable et salvatrice prise de recul sur la vie. Suivre Ă la lettre ces 4 accords aiderait Ă dĂ©passer certains conditionnements qui nous bloquent depuis lâenfance. Parce que la promesse est allĂ©chante, dĂ©cortiquons-la⊠Accord n°1 modĂ©rer sa parole Le premier accord est essentiel Ă tout Ă©quilibre social et Ă©motionnel. Il concerne notre arme la plus puissante lâexpression. Miguel Ruiz parle de la puissance magique de la parole, que lâon peut utiliser pour le bien ou pour le mal. Voici lâun des conseils quâil donne Ă ses lecteurs Parlez avec intĂ©gritĂ©. Ne dites que ce que vous pensez. Ăvitez dâutiliser des mots qui vont Ă lâencontre de vous-mĂȘme ou de commĂ©rer sur les autres. Utilisez le pouvoir de vos mots avec vĂ©ritĂ© et amour. ». Il nous incite donc Ă rĂ©flĂ©chir avant de parler et Ă penser aux consĂ©quences. Il ne sâagit pas de perdre en spontanĂ©itĂ© mais de simplement se poser les bonnes questions pour prendre de bonnes habitudes. Accord n°2 ne jamais en faire une affaire personnelle MĂȘme si cela parait Ă©vident, il est important de vous rappeler que vous nâĂȘtes pas responsable des actions dâautrui. Selon Miguel Ruiz, il faut savoir ĂȘtre indiffĂ©rent aux opinions dâautrui et ne jamais en faire une affaire personnelle, quoiquâil arrive. Se respecter et se connaĂźtre profondĂ©ment permettrait de ne pas ĂȘtre touchĂ© par ce que peuvent dire et penser les autres. Dâailleurs, Miguel Ruiz insiste bien sur le fait que nous interprĂ©tons comme Ă©tant des attaques des paroles qui le sont rarement ou qui ne nous visent mĂȘme pas. Le fait de ne pas prendre personnellement les choses aiderait Ă se libĂ©rer dâune vĂ©ritable et profonde souffrance. Accord n°3 ne pas trop interprĂ©ter Mieux communiquer pour Ă©claircir les choses et Ă©viter de tout interprĂ©ter subjectivement ? Tel est le 3Ăšme accord toltĂšque Ă©noncĂ© par Miguel Ruiz. Selon lui, les suppositions que nous faisons rĂ©guliĂšrement sâimposent Ă nous comme dâimplacables vĂ©ritĂ©s. Pourtant, rien ne nous permet aujourdâhui de lire dans lâesprit des gens et de penser Ă leur place. Il est donc important de ne rien supposer mais de mettre les choses au clair dĂšs le dĂ©part. A lâinverse, nâattendons pas des gens quâils comprennent comme nous et lisent nos attentes. Il faut au contraire poser des vraies questions et apporter de vraies rĂ©ponses. Etre pleinement soi et accepter lâautre tel quâil est aide Ă se sortir de cette mauvaise habitude. Accord n°4 ne pas ĂȘtre trop dur avec soi-mĂȘme Le dernier accord toltĂšque est sans doute lâun des plus importants. Pour Miguel Ruiz, Votre mieux peut changer dâinstant en instant ; il sera diffĂ©rent selon que vous ĂȘtes en bonne santĂ© ou malade. ». Il estime quâil faut toujours faire le maximum mais ne pas se fixer un objectif trop ambitieux. Chacun doit trouver un Ă©quilibre en faisant de son mieux sans avoir de regrets ou de frustrations. LâĂ©nergie que nous avons Ă consacrer Ă un objectif nâest pas au mĂȘme niveau selon le moment de la journĂ©e, la pĂ©riode, lâĂ©tat physique et psychique. Alors, prĂȘts Ă relever le dĂ©fi ?
Bienvenue sur Penser et Agir ! Depuis 2012 nous accompagnons les actifs de plus de 30 ans qui veulent prendre leur revanche sur la vie en dĂ©veloppant un projet qui a du SENS. AprĂšs avoir accompagnĂ© plus de 2 500 clients, nous lançons une formation continue gratuite par e-mail Le club des Actionneurs. Entrez votre prĂ©nom et votre email sur la page suivante pour y accĂ©der Cliquez ici pour vous inscrire gratuitement dĂ©jĂ + de 17 000 inscrits ! Câest gratuit, et vous pourrez vous dĂ©sinscrire Ă tout moment. AprĂšs une expĂ©rience de mort imminente dans les annĂ©es 1970 et une expĂ©rience extracorporelle, Miguel Ruiz, fils de guĂ©risseuse et petit-fils de chaman, change de vie et devient chaman Ă son tour. Effectivement, il dĂ©cide de se consacrer Ă la sagesse ancestrale des ToltĂšques guerriers du nord de lâAmĂ©rique latine vivant dans lâactuel Mexique entre les annĂ©es 1000 et 1300 et ambitionne Ă partager cette sagesse au monde entier. Pour cela, il publie le livre de dĂ©veloppement personnel Les 4 accords toltĂšques ». Cet
Dansson livre " Les 4 accords toltĂšques ", Miguel Ruiz nous propose de passer un accord avec nous mĂȘme. Un accord visant Ă briser nos croyances limitantes, qui faussent notre rĂ©alitĂ©, nous maintiennent en souffrance, nous empĂȘchant ainsi lâaccĂšs Ă la voie de lâĂ©panouissement personnel. Alors comment les mettre en pratique dansâQuoi tu nâas pas encore lu Les Quatre accords ToltĂšques ?!â VoilĂ la rĂ©action dâune amie au cours dâune discussion sur nos lectures de confinement. Curieuse, je me suis empressĂ©e de lui emprunter ce best-seller dont la promesse est de vous aider Ă trouver âla voie de la libertĂ© personnelleâ. AprĂšs les Ă©loges entendues Ă son sujet, je vous avoue que je nâai pas Ă©tĂ© déçue. En un peu moins dâune demi-journĂ©e, le livre Ă©tait dĂ©vorĂ©. Entre prises de consciences et enseignements philosophiques, jâai trouvĂ© dans ce livre de quoi rĂ©flĂ©chir sur la perception de la vie. Bien que la publication du livre date de 1997, je me suis dit que je nâĂ©tais probablement pas la seule Ă ne pas lâavoir encore dĂ©couvert. Câest pourquoi jâai dĂ©cidĂ© de vous le prĂ©senter Ă mon tour. Zoom sur lâauteur. Les Quatre Accords ToltĂšques dont le titre original est âThe Four Agreements a practical guide to personal freedomâ a Ă©tĂ© Ă©crit par Don Miguel Ruiz. Issu dâun petit village mexicain, il est fils dâune guĂ©risseuse, petit-fils dâun ânagualâ chaman, et dernier dâune famille de 13 enfants. Il Ă©tait devenu mĂ©decin quand un grave accident de voiture vient transformer sa vie. Il dĂ©cide alors de retourner auprĂšs de sa mĂšre afin dâapprendre les enseignements ancestraux toltĂšques. Il souhaite comprendre lâessence de la vie. Rien que ça. En combinant mythologie toltĂšque et perspectives scientifiques, il thĂ©orise dans ce premier livre une nouvelle philosophie sur la quĂȘte de vĂ©ritĂ© et dâauthenticitĂ© personnelle. PubliĂ© pour la 1Ăšre fois en 1997, le livre devient vite un best-seller, est traduit dans 46 langues et connaĂźt de nombreuses rééditions. Pour commencer, qui sont les ToltĂšques ? Pour mieux comprendre le livre, commençons dâabord par un peu dâHistoire. Guerriers du nord de lâAmĂ©rique latine, les ToltĂšques Ă©taient un peuple nomade qui se serait sĂ©dentarisĂ© sur le plateau central Mexique entre les annĂ©es 1000 et 1300. Ils auraient dĂ©veloppĂ©s une sagesse particuliĂšre notamment dans les arts et lâarchitecture. Dâailleurs, le mot âToltĂšqueâ vient du nahuatl qui signifierait âmaĂźtres bĂątisseursâ ou âartisansâ. Leur religion semble avoir Ă©tĂ© de type chamanique et leurs Dieux reprĂ©sentaient le ciel, lâeau ou encore la terre. Plus tard, les AztĂšques considĂšrent les ToltĂšques comme lâorigine de toute civilisation. Admiratifs, ils revendiquent cet hĂ©ritage. Ils imitent leur culture, leur religion et continuent de transmettre leurs connaissances et leur philosophie. La domestication de la planĂšte vu par Don Miguel Ruiz. LâintĂ©gralitĂ© du livre de Don Miguel Ruiz se base sur ce quâil appelle le âprocessus de domestication de la planĂšteâ. Selon lui, en tant quâenfant, notre vraie nature serait dâaimer, dâĂȘtre heureux et de profiter de la vie. Ce nâest que plus tard que nous sont inculquĂ©es des rĂšgles et des valeurs par la sociĂ©tĂ©. Celles-ci nous sont imposĂ©es Ă lâaide dâun systĂšme de rĂ©compenses et de punitions. Cherchant Ă obtenir ces rĂ©compenses et Ă©viter ces punitions, nous nous âtransformonsâ en une autre personne. Nous apprenons Ă devenir ce que les autres veulent que nous soyons. Nous nous mettons Ă nous mentir Ă nous-mĂȘme et faisons semblant dâĂȘtre un autre. Toujours selon lâauteur, ces rĂšgles et valeurs constituent des âaccordsâ que nous passons avec les autres mais aussi et surtout, avec nous-mĂȘme. Tout au long de notre vie, nous amassons tous ces accords dans notre propre âLivre de la Loiâ livre mental que nous crĂ©ons de toutes piĂšces et qui rĂ©git notre esprit et nos comportements. Pour faire respecter ce Livre de la Loi, Miguel Ruiz explique que nous nous sommes tous créés un âJuge intĂ©rieurâ. Pour chaque Ă©cart Ă ce livre, notre juge nous puni. Le juge intĂ©rieur, câest cette petite voix qui nous dit que nous ne sommes pas Ă la hauteur, que nous ne serons jamais parfait. Ces jugements sont reçus par la âVictimeâ. Câest cette autre partie de nous qui subit et gĂ©nĂšre des sentiments comme la honte ou la culpabilitĂ©. Nous avons donc appris Ă nous juger ET Ă nous punir tout seul. Plus besoin de personne pour le faire Ă notre place. Nous nous jugeons en permanence sur ce que nous faisons ou non, sur ce que nous ressentons ou non, etc. La combinaison du Livre de la loi, du Juge et de la Victime nous rend prisonniers de nos propres accords. Nous ne sommes plus heureux. Ce qui nous pousse inĂ©vitablement dans cette quĂȘte perpĂ©tuelle de bonheur et de libertĂ©, initialement prĂ©sents dans notre âvraie natureâ. Notre premier travail consiste donc Ă prendre conscience de lâexistence de tous ces accords passĂ©s avec nous-mĂȘme et qui rĂ©gissent notre vie. Câest seulement aprĂšs cette prise de conscience quâil sera possible de changer, de nous âlibĂ©rer Ă nouveauâ. Comme solution, Don Miguel Ruiz propose alors de neutraliser nos anciens accords par lâappropriation de 4 nouveaux accords. 1. âQue votre parole soit impeccableâ Le premier accord sâappuie sur lâimportance et la force des mots. Autant capable de crĂ©er que de dĂ©truire, la parole peut au choix libĂ©rer ou asservir. Lâauteur compare la parole Ă des graines semĂ©es dans notre esprit. Notre propre parole et celle des autres Ă notre Ă©gard, nous construisent et conditionnent notre esprit. En suivant cette logique, le jugement de soi ou dâautrui vient polluer notre mental avec de la nĂ©gativitĂ©. En critiquant quelquâun ou quelque chose, câest nous-mĂȘme que nous blessons. Le premier enseignement toltĂšque nous invite donc Ă parler avec intĂ©gritĂ©, tout en cultivant la modĂ©ration et lâindulgence. Se libĂ©rer de nos anciens accords commence par lâabsence de dĂ©nigrement. Chacune de nos paroles doit ĂȘtre utilisĂ©e dans un but de vĂ©ritĂ© et de bienveillance. 2. âQuoi quâil arrive, nâen faites pas une affaire personnelleâ âVous nâĂȘtes jamais responsables des actions dâautrui, seulement de vous-mĂȘmesâDON MIGUEL RUIZ Ce deuxiĂšme enseignement sâappuie sur lâimportance que nous accordons à ⊠nous-mĂȘme !En grandissant, nous avons dĂ©veloppĂ© une certaine âImportance personnelleâ. Celle-ci nous contraint Ă tout ramener Ă nous. Nous avons pris pour habitude de prendre les choses personnellement et de sâen offenser. Ce faisant, nous entrons en conflit avec nos accords et croyances. Ce qui nous conduit inĂ©vitablement Ă une sensation dâinconfort et de tristesse. Don Miguel Ruiz nous apprend quâil est indispensable de sortir de cet Ă©gocentrisme. Notre vĂ©ritĂ© nâest pas celle dâautrui. Et inversement. Quâelles soient positives ou nĂ©gatives, les paroles des autres ne sont quâune projection de leur rĂ©alitĂ©, de leur Ă©tat dâesprit et de leurs propres croyances. DĂšs lors, il sâagit de laisser Ă lâautre la responsabilitĂ© de son action ou de sa parole. Si nous parvenons Ă prendre du recul et Ă rester objectifs, nous ne souffrirons plus des effets nĂ©gatifs engendrĂ©s par cette habitude de tout prendre personnellement. 3. âNe faites pas de suppositionsâ âNous supposons que tout le monde voit la vie comme nous la voyons. Nous supposons que les autres pensent ce que nous pensons, quâils ressentent les choses comme nous les ressentons, quâils jugent comme nous jugeons.â Le troisiĂšme accord ToltĂšque est intimement liĂ© au second. Nous prĂȘtons sans cesse des intentions Ă autrui ou faisons des suppositions en toutes situations. Nous avons tendance Ă les interprĂ©ter comme une vĂ©ritĂ©. Puis nous en faisons une affaire personnelle⊠Nous avons aussi pour habitude de faire des suppositions Ă propos de nous-mĂȘme sur nos capacitĂ©s, nos Ă©checs, nos rĂ©ussites, etc. Hors les suppositions sont des crĂ©ations de notre esprit. Elles trouveraient leur origine dans notre manque de courage Ă exprimer notre volontĂ©. Pour contrecarrer cette habitude, lâauteur recommande tout simplement de prendre du recul et dâapprendre Ă Ă©couter. En Ă©tant capable dâĂ©couter et en crĂ©ant une meilleure communication avec autrui, nous posons les bonnes questions, nous Ă©claircissons la situation. Il nây a plus de place pour lâinterprĂ©tation. Quant aux suppositions sur soi-mĂȘme, il sâagit dâapprendre Ă rester objectif afin dâavoir une meilleure apprĂ©ciation de nous-mĂȘme. La solution ? Apprendre Ă sâaimer et sâaccepter tel que lâon est vraiment. 4. âFaites toujours de votre mieuxâ Ce dernier accord vient complĂ©ter les 3 accords prĂ©cĂ©dents. Simple mais efficace faisons toujours de notre mieux. Ni plus, ni moins. Le danger rĂ©side dans la recherche de la perfection. Si nous cherchons Ă faire âplusâ, nous dĂ©pensons plus dâĂ©nergie que nĂ©cessaire. Nous nous fatiguons. Au final, nous agissons contre nous-mĂȘme. Ce qui devient contre productif. En revanche, si nous faisons âmoinsâ, nous nous exposons cette fois-ci Ă ressentir de la frustration, de la culpabilitĂ© ou encore des regrets. Il est donc nĂ©cessaire de trouver son Ă©quilibre. Lorsque nous faisons de notre mieux, nous gĂ©nĂ©rons de lâenvie et de lâaction. âSi vous agissez simplement pour le plaisir dâagir, sans attendre de rĂ©compense, vous dĂ©couvrirez que vous apprĂ©cierez tout ce que vous ferez. Vous en serez rĂ©compensĂ©, mais vous ne serez plus attachĂ© Ă la rĂ©compense. Vous pourriez mĂȘme obtenir plus pour vous-mĂȘme que vous ne lâauriez imaginĂ© sans attendre de rĂ©compense. Si on aime ce que lâon fait, si on fait constamment de son mieux, alors on jouit pleinement de la vie. On sâamuse, on ne sâennuie pas, on nâest pas frustrĂ©s.â Comment faire de son mieux ? En restant indulgent avec nous-mĂȘme. Notre âmieuxâ aujourdâhui ne sera pas le mĂȘme que notre âmieuxâ demain. Concentrons-nous sur le prĂ©sent, essayons de remplacer âje doisâ par âje peuxâ. Puis ne cherchons plus Ă faire trop, ni trop peu. Faisons juste de notre mieux. Vers un 5Ăšme accord ToltĂšque Comme son nom lâindique, le 1er livre âLes Quatre Accords ToltĂšquesâ ne rĂ©vĂšle que ⊠4 enseignements. Cependant, en 2010, Miguel Ruiz pousse son analyse et publie un autre livre appelĂ© âLe cinquiĂšme Accord ToltĂšque â la voie de la maĂźtrise de soiâ. âSoyez sceptiques mais apprenez Ă Ă©couter.â Pour aller plus loin dans son dĂ©veloppement personnel, ce dernier accord prĂ©conise âdâĂȘtre sceptiqueâ. Comprenez par lĂ , savoir douter Ătre capable de se remettre ses croyances et celles dâautrui en question. Ne pas sâarrĂȘter seulement Ă ce que lâon entend, ni Ă ce que nous croyons. Le doute créé une distance par rapports aux situations de notre vie et nous permet dâenvisager dâautres perspectives. Pour dĂ©couvrir ces nouvelles perspectives, il sâagir âdâapprendre Ă Ă©couterâ. En Ă©coutant, nous ne sommes plus en train dâessayer dâimposer notre opinion Ă autrui. Nous cherchons Ă le comprendre. Nous amĂ©liorons la communication. Il nâest pas nĂ©cessaire de prendre tout ce que lâautre nous dit comme une vĂ©ritĂ© car le vrai partage rĂ©side alors dans notre capacitĂ© dâĂ©coute et le respect de la vision de lâautre. La premiĂšre Ă©tape, câest la prise de conscience. Bonne nouvelle ! Vous venez de la passer. En lisant cet article, vous vous ĂȘtes sĂ»rement rendu compte de certaines de vos habitudes et souhaitez peut-ĂȘtre en changer. Concernant les 4 accords ToltĂšques Ă appliquer ou 5 pour les plus ambitieux, câest souvent plus facile Ă dire quâĂ faire. Mais le secret rĂ©side dans lâentraĂźnement et la rĂ©pĂ©tition. Restez indulgent et bienveillant envers vous-mĂȘme et les autres. Laissez-vous le temps dâassimiler ces concepts et de leur permettre de se faire une place dans votre esprit. Avec du temps et de la rĂ©pĂ©tition, vous allez finir par ressentir des changements dans votre perception. Vous saurez alors que vous ĂȘtes sur la bonne voie. Et surtout, souvenez-vous, vous faites de votre mieux ! 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