{ Pagination d'origine du document: 1983-10/1 CYCLE CONSTITUTIONNEL 1983-1987 Conférence des premiers ministres sur les questions constitutionnelles intéressant les Autochtones
Les Quatre Accords toltĂšques le livre incontournable Ă  lire pour rĂ©ussir son annĂ©e 2021 1er accord avoir une parole impeccable » 2e accord Ne jamais prendre les attaques des autres personnellement. 3e accord ne pas faire de suppositions. Le 4e accord toujours faire de son mieux. mais encore, Qui a Ă©crit les 4 accords toltĂšques ? Miguel Ángel Ruiz ou Don Miguel Ruiz est un auteur mexicain, chamane se disant nagual et enseignant, nĂ© en 1952. Son ouvrage Les Quatre Accords ToltĂšques est un best-seller de la littĂ©rature sur le dĂ©veloppement personnel. Comment avoir une parole impeccable ? Comment arrĂȘter les suppositions ? Posez des questions. Rien de mieux finalement pour ne pas faire de suppositions que de poser des questions. Au lieu de vous faire tout un tas d’idĂ©es, sur les agissements, les pensĂ©es, les mots ou les silences d’une personne, posez-lui des questions. Comment ne pas en faire une affaire personnelle ? Ne plus faire une affaire personnelle, c’est ne plus prendre la critique pour soi. C’est porter un autre regard sur ce que l’on vous dit. DĂ©placer le centre d’attention vers la personne et non sur soi, ne plus rĂ©agir par rapport Ă  soi, mais par rapport Ă  l’autre. de plus Comment arrĂȘter de faire des suppositions ? Posez des questions Rien de mieux finalement pour ne pas faire de suppositions que de poser des questions. Au lieu de vous faire tout un tas d’idĂ©es, sur les agissements, les pensĂ©es, les mots ou les silences d’une personne, posez-lui des questions. Comment appliquer les accords toltĂšques ? Les accords toltĂšques sont au nombre de 4 +1 Que votre parole soit impeccable. N’en faites jamais une affaire personnelle. Ne faites aucune supposition. Faites toujours de votre mieux. + Soyez sceptique mais apprenez Ă  Ă©couter. Pourquoi Faisons-nous des suppositions ? La supposition est une invention personnelle issue de notre expĂ©rience de la vie et supportĂ©e par notre systĂšme de croyance. Bien souvent, nous transformons quasi instantanĂ©ment cette supposition en certitude sans mĂȘme en avoir conscience. Pourquoi Fait-on des suppositions ? Les suppositions nous conduisent vers la mĂ©disance et le conflit. Don Miguel Ruiz, dans son livre, nous dit que la mĂ©disance, c’est notre maniĂšre de communiquer dans le rĂȘve de l’enfer en Ă©changeant du poison Ă©motionnel les uns avec les autres ». Pourquoi ne pas supposer ? Supposer peut ruiner la rĂ©putation d’une personne, car mĂȘme si vous insistez sur le fait que ce n’est que ton opinion personnelle et que tu n’es pas sĂ»r Ă  100%, il est fort probable que personne n’en tienne compte et que la rumeur se rĂ©pande. Pourquoi ne pas prendre les choses personnellement ? Les personnes qui s’auto-sabotent sont plus sensibles. De par leur manque de confiance et d’estime d’eux-mĂȘmes, ils prennent la critique » des autres personnellement. Leur Ă©go est blessĂ©, plus sensible aux jugement et regard des autres. On peut vivre un vĂ©ritable enfer, en se montant des films dans notre tĂȘte ! Qui prend tout personnel ? Celui qui prend tout personnellement ne considĂšre pas les innombrables facteurs qui ont pu conduire Ă  cet Ă©vĂ©nement ; sans raisonner, il se considĂšre lui-mĂȘme comme la cause de cet Ă©vĂ©nement nĂ©gatif. Quel est le deuxiĂšme accord toltĂšque ? Le deuxiĂšme accord toltĂšque est Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle ». Pour prendre un exemple simple, si quelqu’un vous insulte il ne faut pas prendre ce que cette personne vous dit de façon personnelle. Une personne qui vous insulte vous envoie du poison. Quel est le 5 accord toltĂšque ? Avant de partir sachez qu’il existe un 5Ăšme accord toltĂšque
 Soyez sceptique mais apprenez Ă  Ă©couter » Ne vous croyez pas vous mĂȘme, ni personne d’autre. Utilisez la force du doute pour remettre en question tout ce que vous entendez est ce vraiment la vĂ©ritĂ©? Pourquoi il ne faut pas faire de supposition ? Lorsque vous Ă©laborez une supposition sur une personne, vous crĂ©ez une rĂ©alitĂ© dans votre tĂȘte qui peut trĂšs vite vous amener Ă  vous sentir blessĂ© et Ă  en faire une affaire personnelle. Si vous prenez les choses trĂšs Ă  cƓur, il se peut mĂȘme que votre parole ne reste pas impeccable avec cette personne. Quel est le troisiĂšme accord toltĂšque ? Nous faisons continuellement des suppositions Ă  propos de tout de la vie, de nous-mĂȘmes, des autres
 Nous interprĂ©tons les gestes, les regards, les actes
 et nous n’avons pas conscience que ce n’est qu’une interprĂ©tation. Comment ne pas prendre les critiques personnellement ? Se prĂ©parer mentalement et changer d’état d’esprit si nĂ©cessaire pour mieux supporter les critiques. Se faire une vision claire des critiques qu’ils reçoivent. Employer de façon proactive des techniques mentales et communicatives pour utiliser Ă  leur avantage les critiques Ă  la place de les subir. Comment utiliser personnellement ? 1. D’une maniĂšre personnelle, en personne Je l’ai rencontrĂ© personnellement. 2. En ce qui me nous, vous concerne Personnellement, je n’approuve pas cette dĂ©cision. Comment ne pas prendre tout au premier degrĂ© ? La communication non violente peut ĂȘtre une technique utile. Une phrase sans je » Tu es vulgaire et tu essayes de me faire du mal ! » Une phrase avec je » Je me sens blessĂ© lorsque je t’entends dire des choses comme cela. » Comment Appelle-t-on une personne qui prend tout mal ? DĂ©finitions susceptible – Dictionnaire de français Larousse. Comment Appelle-t-on les gens qui prennent tout mal ? La personnalitĂ© sadique est un trouble de la personnalitĂ© qui se caractĂ©rise par un ensemble de comportements destinĂ©s Ă  faire souffrir autrui ou Ă  le dominer. Il est difficile de traiter un tel comportement. Comment Appelle-t-on une personne qui prend tout Ă  cƓur ? C’est ce qu’on appelle les Ă©motifs. L’émotion est la premiĂšre caractĂ©ristique des gens qui se laissent gouverner par leur cƓur. Certaines Ă©tudes suggĂšrent mĂȘme que cet “organe principal” est susceptible d’influencer leur position sur des sujets sensibles, voire leur soutien Ă  des associations caritatives. N’oubliez pas de partager l’article !
2 Ne pas prendre les choses personnellement. 3- Ne pas faire de suppositions. Peu Ă  peu vous parviendrez Ă  vivre sans jugement. Vous aurez un regard positif sur vous-mĂȘme et sur les autres. Don Miguel Ruiz partage ensuite plusieurs clĂ©s pour mettre en place les 4 accords toltĂšques dans notre vie.
Les accords ToltĂšques ont Ă©tĂ© rendus cĂ©lĂšbres par le chaman mexicain Miguel Ruiz qui a publiĂ© le livre Les quatre accords ToltĂšques » en 1997. S’en suivra Le cinquiĂšme accord ToltĂšque » en 2010, qu’il coĂ©crit avec son fils. L’auteur y explique qu’à cause de nos peurs et des schĂ©mas et croyances dans lesquels nous sommes enfermĂ©s, nous projetons notre rĂ©alitĂ© et entretenons Ă  notre insu l’illusion que nous sommes dans le vrai. Pour se libĂ©rer de cette prison mentale », Miguel Ruiz nous suggĂšre de prendre conscience de cette erreur de perception et remettre en question notre programmation inconsciente en renĂ©gociant 5 accords avec nous-mĂȘme 1. Que votre parole soit impeccable Parlez avec intĂ©gritĂ©, ne dites que ce que vous pensez. N’utilisez pas la parole contre vous-mĂȘme, ni pour mĂ©dire sur autrui. Acceptez l’imperfection, chez vous et chez les autres 2. Ne prenez rien personnellement Tout en restant engagĂ© dans la vie, il s’agit de ne pas prendre les Ă©vĂ©nements au premier degrĂ© en rĂ©agissant de maniĂšre Ă©motionnelle et en y impliquant son ego. Ce que les autres disent et font n’est qu’une projection de leur propre rĂ©alitĂ©. Lorsque vous ĂȘtes immunisĂ© contre cela, vous n’ĂȘtes plus victime de souffrances inutiles 3. Ne faites pas de supposition Ne rĂ©agissez pas en fonction de vos propres suppositions qui ne seront jamais l’exacte vĂ©ritĂ©. Ayez le courage de poser des questions et d’exprimer vos vrais dĂ©sirs. Communiquez clairement avec les autres pour Ă©viter tristesse et malentendus 4. Faites toujours de votre mieux Votre mieux change d’instant en instant, quelles que soient les circonstances, faites simplement de votre mieux et vous Ă©viterez de vous juger, de vous culpabiliser et d’avoir des regrets 5. Soyez sceptique, mais apprenez Ă  Ă©couter Lorsque les autres vous parlent, ils ne font que projeter leur propre rĂ©alitĂ©, ce qui n’est en rien la cette raison, restez sceptique en toutes circonstances et ne prenez jamais pour argent comptant tout ce que vous part, mĂȘme s’il vaut mieux Ă©viter de croire tout ce que l’on entend sur parole, il est quand mĂȘme nĂ©cessaire d’apprendre Ă  Ă©couter ! Ces principes sont complĂštement transposables et adaptĂ©s Ă  la vie professionnelle. En les appliquant, vous pourrez . AmĂ©liorer la qualitĂ© des Ă©changes avec vos collaborateurs . Accepter leurs dĂ©fauts, les vĂŽtres. Ne pas vous Ă©puiser Ă  essayer de les faire changer ni Ă  vous mettre de mauvaise pression . Ne plus vous vexer lorsque l’on vous fait une remarque, prendre de la hauteur et passer Ă  autre chose immĂ©diatement . ArrĂȘter de vous torturer l’esprit avec des et si ? », et vous baser sur les faits uniquement . EmpĂȘcher votre ego de vous faire prendre de mauvaises dĂ©cisions ou avoir des rĂ©actions inappropriĂ©es . Etre performante et avoir une bonne estime de vous-mĂȘme . Vous questionner, façonner votre propre opinion et ne pas seulement suivre l’avis collectif . Prendre le meilleur de ce que chacun a Ă  vous offrir, y compris vous-mĂȘme !
Changerde vie vous rĂ©clame de ne rien prendre personnellement. Il se peut que certaines personnes dans votre entourage ne soient pas d’accord avec votre projet reconversion professionnelle. Les raisons sont possiblement
Les accords toltĂšques sont des prĂ©ceptes qui ont pour objectif d’aider quiconque les applique, Ă  vivre harmonieusement. Ces accords au nombre de quatre permettent Ă  la personne qui les applique de procĂ©der Ă  une rééducation de sa prise de parole, de son mode de pensĂ©e et de son fonctionnement. Ce faisant, ils se montrent d’une grande utilitĂ© pour un bien-ĂȘtre aussi bien personnel que professionnel. C’est donc Ă  juste titre que les accords toltĂšques s’invitent aujourd’hui dans les espaces de travail. De quoi est-il rĂ©ellement question ? Nous vous proposons de dĂ©couvrir les quatre accords toltĂšques dans la vie d’une entreprise. Premier accord toltĂšque ĂȘtre irrĂ©prochable avec ses mots Le tout premier principe vous invite Ă  avoir une parole impeccable. En effet, chaque parole est sacrĂ©e. La parole est un outil si puissant qu’elle peut construire comme elle peut dĂ©truire. En entreprise, il est important d’utiliser votre parole Ă  bon escient. Il s’agit ici de ne pas porter des jugements nĂ©gatifs sur autrui et de se montrer bienveillant ainsi que constructif Ă  travers ses paroles. Ce premier principe vous invite aussi Ă  Ă©viter les sous-entendus qui peuvent amener l’autre Ă  faire des erreurs. En tant que manager, ce principe vous invite Ă  positiver chaque prise de parole afin de construire par votre parole plutĂŽt que de dĂ©truire. Il en va du mieux-ĂȘtre de chaque personne de votre espace de travail. DeuxiĂšme accord toltĂšque ne jamais prendre les choses personnellement Le deuxiĂšme principe des accords toltĂšques vous invite Ă  ne rien prendre de façon personnelle. En effet, il s’agit ici de se dĂ©barrasser de cette habitude Ă©gocentrique qui consiste Ă  tout ramener Ă  soi et Ă  tout prendre personnellement. En toute situation, vous devez Ă©viter de tout ramener Ă  votre personne et d’en faire une affaire personnelle. Il s’agit donc d’acquĂ©rir une certaine indĂ©pendance Ă©motionnelle vis-Ă -vis de ce que l’autre pense ou dit. L’application de ce deuxiĂšme accord Ă©vitera bien des dĂ©sagrĂ©ments en cas de non-application du premier. Ce deuxiĂšme principe vous amĂšne aussi Ă  comprendre que les insultes et les paroles blessantes d’une personne Ă  votre Ă©gard n’engagent que ce dernier. Par consĂ©quent, vous devrez relativiser et surtout, vous ne devrez pas le prendre pour vous personnellement. Il faut laisser Ă  l’autre la libertĂ© de penser ce qu’il veut et vous donner Ă  vous-mĂȘme la dĂ©cision de ne pas en faire une affaire personnelle. TroisiĂšme accord toltĂšque ne jamais faire des suppositions À l’instar des deux premiers, ce troisiĂšme principe se donne l’objectif d’assurer un mieux-ĂȘtre dans la vie en entreprise. Mieux, celui-ci permettra d’éviter les nombreux malentendus qui s’observent dans les entreprises. En quoi consiste-t-il rĂ©ellement ? En effet, le troisiĂšme accord toltĂšque Ă©vite de se laisser Ă  des conclusions sans preuve apparentes en entreprise. Il vous invite Ă  ne pas Ă©mettre des hypothĂšses sur les faits et paroles des autres ni Ă  prĂȘter des intentions aux autres sans de rĂ©elles preuves. L’application de ce principe vous amĂšne Ă  ĂȘtre Ă  l’écoute de l’autre et Ă  vous atteler Ă  le comprendre afin d’éviter les malentendus. Ainsi, dĂ©sormais face aux mails maladroits, aux paroles incomprises, aux ragots, au lieu de vous laisser aller Ă  des suppositions essayez plutĂŽt de chercher Ă  comprendre. L’entreprise s’en portera mieux Ă  travers des relations professionnelles plus saines. QuatriĂšme accord toltĂšque toujours faire de son mieux Le quatriĂšme et dernier principe vous recommande de toujours faire de votre mieux et de donner le meilleur de vous en toutes circonstances. Ce principe vous invite Ă  utiliser vos capacitĂ©s et compĂ©tences personnelles Ă  leur maximum. Il s’agit ici d’arrĂȘter de se laisser Ă  la procrastination et vous mettre en action avec ce dont vous disposez. Ce principe vous invite Ă  arrĂȘter de reporter vos tĂąches pour finir par les bĂącler ou par retarder l’équipe. Les quatre accords toltĂšques sont des rĂšgles trĂšs simples Ă  comprendre, mais qui peuvent s’avĂ©rer difficiles Ă  appliquer. Puisqu’elles se montrent trĂšs utiles en entreprise, il faudra faire un effort pour les appliquer.
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Temps de lecture 13 minutesIl y a peu, je partageais ma critique du livre de Lise Bourbeau, les 5 blessures qui empĂȘchent d’ĂȘtre c’est sur un autre gĂ©ant du dĂ©veloppement personnel que je me concentre, j’ai nommĂ©, les 4 accords ToltĂšques 4AT. TrĂŽnant fiĂšrement Ă  cĂŽtĂ© de son insĂ©parable binĂŽme sur une Ă©tagĂšre Ă  la fnac, son bandeau affirme fiĂšrement que le secret ancestral retranscrit sur ces quelques 120 pages a changĂ© la vie de 4 millions de lecteurs. Logique ; aprĂšs ĂȘtre devenu soi-mĂȘme en faisant table rase de toutes les blessures du passĂ©, il ne nous reste plus qu’à reprogrammer notre esprit sur la sagesse de Don Miguel Ruiz DMR, chaman proclamĂ© de la lignĂ©e des Chevaliers de l’Aigle », de quoi vivre pour le mieux dans le meilleur des mondes. Cette critique sera prĂ©sentĂ©e en deux temps. La partie une s’articulera autour des quatre accords, qu’elle dĂ©taillera. La seconde sera centrĂ©e sur mon avis personnel. Sommaire1 Le rĂ©sumĂ© des Quatre accords de ToltĂšques2 Critique accords par 1. Que votre parole soit a L’extrapolation du pouvoir des 2 La confusion fond/ Concluons Disons que le seul bon sens de cet accord, c’est son titre ! Tournons notre langue sept fois dans notre bouche avant de parler, comme le dit ce bon vieil adage, qui, au passage, nous prouve que DMR n’a rien inventĂ©. Soigner sa parole relĂšve d’un bon sens commun que nous avons tous, sorte de loi morale qui nous enjoint Ă  faire preuve, envers les autres, du mĂȘme Ă©gard que l’on aimerait qu’ils eussent pour nous, comme le disait dĂ©jĂ  JĂ©sus, par exemple, 2 000 ans avant DMR. Mais soit, un ouvrage bimillĂ©naire nommĂ© Bible est beaucoup moins exotique et marketing qu’un petit livre de 120 pages qui se revendique l’hĂ©ritage d’une civilisation ancestrale. Quant au dĂ©veloppement de cet accord, et bien, ce ne sont que fumisteries basĂ©es sur une version fantasmĂ©e du rĂ©el, comme expliquĂ© plus haut. 2. N’en faites jamais une affaire Concluons Disons que rien, et surtout pas son titre, n’est Ă  retenir dans ce deuxiĂšme accord ! Nous prenons les choses personnellement et le ferons toujours, car nous vivons en sociĂ©tĂ©, et l’interaction avec autrui, conjuguĂ©e Ă  la loi morale entre autres, implique que nous Ă©mettions des avis les uns sur les autres. Si Don Miguel Ruiz avait voulu ĂȘtre utile Ă  ses lecteurs, il leur aurait plutĂŽt expliquĂ© comment discerner la critique Ă  accueillir, et celle Ă  rejeter. Car, de fait, toutes les critiques ne se valent pas ; certaines nous font grandir, d’autres nous rabaissent. Certaines sont Ă©mises par des gens bien intentionnĂ©s qui optent pour une correction fraternelle, d’autres par des individus qui veulent nous dĂ©courager. Prenons des choses personnellement, oui, mais apprenons Ă  savoir lesquelles celles qui nous font grandir, celles qui nous poussent au bout de De plus, nous soulignerons comme ces accords issus de la sagesse ancestrale de DMR sont incohĂ©rents le premier enjoint Ă  avoir une parole impeccable », tandis que le second invite Ă  ne rien prendre personnellement ». Alors, je m’interroge dans le monde idĂ©al de DMR oĂč tout le monde aurait lu les 4AT et les appliquerait, quelle serait l’utilitĂ© d’avoir une parole impeccable, si, de toute façon, personne ne la prendrait personnellement ? Vous avez 4h 3. Ne faites pas de Concluons Disons qu’il ne nous faut pas suivre cet accord sans user de notre AprĂšs deux chapitres nous laissant supposer qu’autrui est un mĂ©chant qui cherche Ă  nous empoisonner par ses mots, DMR nous invite maintenant Ă  ne pas faire de procĂšs d’intention. Or, des suppositions, le cerveau humain passe son temps Ă  en faire ! Le tout est de communiquer avec autrui pourvu qu’il ne rejette pas notre parole qu’il jugerait subjectivement reprochable, et accepte d’en faire son affaire personnelle !. J’en profite pour souligner que la contradiction semble ĂȘtre l’essence mĂȘme du bouquin de DMR ; celui qui nous invite Ă  ne pas faire de suppositions, ne nous livre-t-il pas un bouquin qui en regorge ? 4. Faites toujours de votre Concluons Comme Ă  son habitude, DMR fait de l’individu et de son bien-ĂȘtre Ă©goiste et narcissique l’alpha et l’omĂ©ga de tout. Il ne faut agir que si ça nous procure du plaisir, jamais sous la contrainte ; DMR oublie-t-il que l’individu n’est pas seul sur terre et que la vie en sociĂ©tĂ© implique des contraintes avec lesquelles il faut savoir composer ? Tout n’est pas source de plaisir, et notre bien-ĂȘtre individuel n’est pas le curseur du bien et du mal, de l’acceptable ou Quand l’auteur affirme au lecteur qu’il a le droit d’ĂȘtre lui-mĂȘme », sans jamais s’encombrer de morale, tient-il compte que le plaisir de certain et leur personnalitĂ© profonde consiste au viol de petits enfants ? Quand l’auteur justifie cette injonction Ă  ĂȘtre soi-mĂȘme » au motif que nous sommes nĂ©s avec le droit d’ĂȘtre heureux », Ă  quoi s’en rĂ©fĂšre-t-il ? OĂč est-il Ă©crit que nous naissons avec le droit d’ĂȘtre heureux ? Et Ă  quelle conception du bonheur doit-on se rattacher ? Bref, que dire ? Qu’ajouter Ă  tout ce qui a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dit ? ImprĂ©cisions, subjectivitĂ©, effet Barnum et compagnie, DMR bullshit pour vendre, et ça marche. Le rĂ©sumĂ© des Quatre accords de ToltĂšques Le livre des 4AT s’ouvre sur une prĂ©face annonçant d’emblĂ©e le mysticisme dans lequel il s’ancre. Lors d’une courte introduction, DMR, l’auteur, explique que ses propos s’appuient sur la tradition d’une civilisation lointaine qui aurait trouvĂ© les clĂ©s du bonheur tant et si bien qu’elle n’existe plus !. Toutefois, comme son ami LB, il ne citera aucune source ni ne proposera aucun ouvrage de rĂ©fĂ©rence concernant ladite civilisation ayant inspirĂ© ses propos rĂ©volutionnaires. Justification faite de sa lĂ©gitimitĂ© Ă  Ă©crire, DMR expose une thĂ©orie qui tisse la toile de fond des 4AT qu’il dĂ©veloppera plus tard. Dans l’enfance, nos parents, la sociĂ©tĂ©, les religions et autres marqueurs environnementaux et culturels, nous assujettiraient Ă  une domestication. Ce processus, reposant sur un systĂšme de sanctions/rĂ©compenses, nous conduirait Ă  passer des accords tacites avec les autres afin d’obtenir leur reconnaissance et leur amour. AttachĂ©s Ă  ce fonctionnement, nous nous maintiendrons, Ă  l’ñge adulte, dans un processus d’auto-domestication, ignorant que ces accords qui rĂ©gissent nos vies ne reposeraient, en rĂ©alitĂ©, que sur nos peurs. Ces accords, donc, seraient nocifs et devraient urgemment ĂȘtre remplacĂ©s par 4 nouveaux accords ou plutĂŽt, 5 puisque DMR a sorti un nouveau livre abordant le cinquiĂšme – et, non, ça n’a rien Ă  voir avec le succĂšs financier gĂ©nĂ©rĂ© par le premier bouquin, voyons ! qui nous libĂ©reraient de ces schĂ©mas vampirisants. Lesdits accords Ă©tant 1- Que votre parole soit impeccable ; 2- Ne jamais en faire une affaire personnelle ; 3- Ne pas faire de suppositions ; 4- Faire toujours de votre mieux. 1. Que votre parole soit impeccable. Il s’agirait, ici, de ne parler qu’en positif de soi-mĂȘme et des autres, fond et forme. Pour DMR, impeccable » = gentil », et il suffirait de parler gentil » pour crĂ©er un monde gentil ». Effectivement, c’est du bon sens que de dire qu’il faut soigner ses mots. Ils ont un poids, une charge Ă©motionnelle. La parole joue un rĂŽle central dans les relations humaines, elle permet d’exprimer notre pensĂ©e et, se faisant, de crĂ©er un lien entre notre monde intĂ©rieur et le monde extĂ©rieur. Mais ma critique de ce premier accord porte sur deux points l’extrapolation du pouvoir des mots, et une confusion entre le fond et la forme de la parole ». Le premier point gĂȘnant, donc, Ă  mon sens, est que DMR attribue aux mots un pouvoir crĂ©ateur objectivement faux. Tout commence lorsqu’il cite la Bible ; pourquoi, d’ailleurs ? Serait-ce Ă  des fins marketing ? Je ne saurais le supposer, de peur d’enfreindre le troisiĂšme accord ! Votre parole est votre pouvoir crĂ©ateur. C’est un cadeau qui vous vient directement de Dieu. Le prologue de l’évangile de Jean, parlant de la CrĂ©ation de l Univers, dit “Au commencement Ă©tait la parole*, et la parole Ă©tait avec Dieu, et la parole Ă©tait Dieu.” ». Bon, tout d’abord, choisir une telle citation prouve le peu d’égard qu’il a pour son lecteur. Si celui-ci est athĂ©e, il y voit un argument parfaitement obsolĂšte ; s’il est chrĂ©tien, il y voit un argument parfaitement faux de fait, un chrĂ©tien un tant soit peu instruit, sait que la parole » Ă©voquĂ©e dans l’Évangile ne se rapporte pas Ă  un pouvoir universel de crĂ©er ex-nihilo, comme DMR aimerait le faire croire, mais s’en rĂ©fĂšre Ă  la Seule Personne de JĂ©sus-Christ, appelĂ© verbe de Dieu ». Quitte Ă  se la jouer religieux en citant la Bible, il aurait pu choisir un verset qui parle rĂ©ellement du pouvoir de la parole, comme celui du Livre des Proverbes qui dit que La langue a pouvoir de vie et de mort. » un pouvoir non pas crĂ©ateur mais exĂ©cutif qui s’exerce sur ce qui est dĂ©jĂ  créé car pour choisir du sort d’un homme, encore faut-il que celui-ci existe ! Ainsi, son choix de verset n’est pas anodin il atteste que l’idĂ©e dĂ©fendue par DMR est que la parole peut crĂ©er ex-nihilo Ă  partir de rien. Or, je n’ai nul besoin de le prouver le rĂ©el et la vĂ©ritĂ© nous prouvent que la parole existe comme membre d’un tout et n’a d’impact qu’en ce qu’elle engendre l’action. La parole construit. Elle ne crĂ©e pas. DMR continue d’appuyer sa pensĂ©e dĂ©viante et fantaisiste en disant que chaque ĂȘtre humain est un magicien qui peut jeter un sort par ses mots ». Il multiplie les analogies entre la parole et la magie, un refrain incessant qu’il saupoudre d’exemples toujours plus grotesques et inappropriĂ©s. La parole est si puissante qu’un seul mot peut changer une vie ou dĂ©truire l’existence de millions de personnes. Il y a quelques dĂ©cennies, la parole d’un seul homme en Allemagne a manipulĂ© toute une nation peuplĂ©e de gens intelligents. Il les a conduits Ă  la guerre, par la seule puissance de sa parole. Il a rĂ©ussi Ă  convaincre certains de commettre les actes de violence les plus atroces qui soient. Sa parole a rĂ©veillĂ© les peurs des gens et, comme une immense explosion, les tueries et la guerre ont ravagĂ© le monde entier. » Oui, il a osĂ©. DMR, celui qui prĂ©tend rĂ©volutionner votre vie, ose braver des milliers d’historiens, bafouer leurs recherches en affirmant que la Seconde Guerre mondiale et l’holocauste n’auraient pour coupable que la parole d’un dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©. Non, ce ne sont pas des facteurs Ă©conomiques et sociaux, historiques et j’en passe qui ont contribuĂ© Ă  la barbarie nazie, NON ! C’est uniquement la parole crĂ©atrice et magique d’Adolphe Hitler qui a ouvrĂ©e, seule. DMR continue sur sa lignĂ©e d’exemples simplifiĂ©s Ă  l’extrĂȘme et caricaturaux, comme ce passage oĂč il Ă©voque que dire Ă  un ami Tiens ! La couleur de ton visage est celle des gens qui vont avoir le cancer. » suffit Ă  ce qu’il dĂ©veloppe un cancer en moins d’un an. Comme si un cancer pouvait se dĂ©velopper par seul effet nocebo, la prĂ©cision temporelle en plus ! C’est non seulement absurde, mais totalement faux, comme le dĂ©montre le rĂ©el, Ă  travers les personnes atteintes d’hypocondrie, par exemple. 2 La confusion fond/forme Mon second point de critique est que, lorsque DMR Ă©voque une parole impeccable », il s’attache aussi bien Ă  la forme qu’au fond ; nous conviendrons tous que soigner la forme est essentiel, nul besoin d’épiloguer lĂ -dessus. Mais il est trĂšs gĂȘnant que DMR affirme que le fond lui-mĂȘme doit ĂȘtre impeccable », c’est-Ă -dire gentil » ; ça laisse libre cours Ă  de nombreux excĂšs. Par exemple, selon lui, gronder son enfant bruyant reviendrait Ă  le condamner Ă  devenir timide et rĂ©primer ses Ă©motions pour ĂȘtre acceptĂ©. Mais quel dĂ©ni du rĂ©el ! Et surtout, quel dĂ©ni des autres ! L’auteur semble oublier qu’il y a un bien commun ; qu’en sociĂ©tĂ©, celui-ci surpasse le bien-ĂȘtre individuel. Si un enfant bruyant gĂȘne ses voisins, le bon sens est de se montrer ferme pour qu’il cesse d’importuner les autres. Aimer son enfant, lui rendre service, c’est lui donner des clĂ©s pour savoir vivre avec autrui dans un monde duquel il n’est ni le centre, ni le roi ! DMR, qui dit que la parole impeccable doit s’ancrer dans la vĂ©ritĂ© et dans l’amour, sait-il que la vĂ©ritĂ© est le rapport au rĂ©el ? Ignore-t-il que ce rĂ©el atteste que les paroles fermes font grandir, que les mots durs secouent ? Ignore-t-il, ce grand chaman, que nos Ă©motions nous constituent, et qu’il est naturel de les exprimer ? Qu’il est naturel d’employer des mots rudes lorsque l’on est en colĂšre, d’utiliser un vocabulaire larmoyant et dĂ©faitiste lorsque l’on est triste ? Ignore-t-il que dans un monde et une vie faite d’adversitĂ©s et d’épreuves, ne penser que positivement serait un dĂ©ni du rĂ©el, conduisant Ă  la folie ? Concluons Disons que le seul bon sens de cet accord, c’est son titre ! Tournons notre langue sept fois dans notre bouche avant de parler, comme le dit ce bon vieil adage, qui, au passage, nous prouve que DMR n’a rien inventĂ©. Soigner sa parole relĂšve d’un bon sens commun que nous avons tous, sorte de loi morale qui nous enjoint Ă  faire preuve, envers les autres, du mĂȘme Ă©gard que l’on aimerait qu’ils eussent pour nous, comme le disait dĂ©jĂ  JĂ©sus, par exemple, 2 000 ans avant DMR. Mais soit, un ouvrage bimillĂ©naire nommĂ© Bible est beaucoup moins exotique et marketing qu’un petit livre de 120 pages qui se revendique l’hĂ©ritage d’une civilisation ancestrale. Quant au dĂ©veloppement de cet accord, et bien, ce ne sont que fumisteries basĂ©es sur une version fantasmĂ©e du rĂ©el, comme expliquĂ© plus haut. 2. N’en faites jamais une affaire personnelle Ce deuxiĂšme accord explique qu’il ne faut pas se laisser atteindre par les propos que les autres peuvent tenir sur nous. Si, Ă  priori, celui-ci paraĂźt juste et plein de bon sens, lĂ  encore, DMR enlĂšve les murs porteurs de la vĂ©ritĂ© il ĂŽte d’un concept plutĂŽt vrai les principes qui en font les nuances, de sorte que son rĂ©cit devient non seulement faux, mais dangereux ! OUI ! Personne ne peut nous connaĂźtre parfaitement. Nous sommes une sorte d’image floue que les autres clarifient en y apposant leurs expĂ©riences et leur personnalitĂ©. Oui ! Parfois, les apprĂ©ciations des autres relĂšvent plus de la projection ou du fantasme que du constat factuel ! Mais s’en tenir Ă  ça est une simplification extrĂȘme ; baser tout son second accord dessus est imprudent ! À commencer par une vĂ©ritĂ© simple l’image de nous n’est pas floue pour tout le monde. Oui, certains peuvent nous aborder avec subjectivitĂ©. NĂ©anmoins, suivant l’intimitĂ© qui nous lie aux individus, ils savent des choses de nous, des Ă©lĂ©ments objectifs qui ne relĂšvent pas de leur grille de lecture personnelle, mais de l’observation d’actes rĂ©pĂ©tĂ©s que nous avons posĂ©s et qui disent quelque chose de nous. Si je prenais frĂ©quemment la parole pour dire des choses volontairement fausses, je serais une menteuse ; si je me rendais chez des amis et prenais, en cachette, un objet qui leur appartient pour l’apporter chez moi, je serais une voleuse. Tout ça tĂ©moigne d’une chose l’accord de DMR n’est pas applicable, car il existe un bien et de mal absolu dont les actions, visibles et observables, tĂ©moignent. Nous ne pourrons jamais mesurer le degrĂ© de monstruositĂ© d’Hitler, car nous ne pourrons jamais connaĂźtre la rĂ©alitĂ© de sa vie intĂ©rieure ; toutefois, qu’il ait commanditĂ© l’assassinat de 6 millions de personnes sur la base de leurs croyances religieuse, ethnie ou orientation sexuelle, nous donne une indication sur l’individu qu’il Ă©tait. Volontairement et rĂ©pĂ©titivement, il a posĂ© des actes moralement inadmissibles, objectivement mauvais, qui disent quelque chose de lui. Hitler eut pu en faire une affaire personnelle qu’on lui dise que c’est un monstre ses actes en tĂ©moignent. Un pĂ©dophile peut le prendre personnellement qu’on lui dise que c’est un dĂ©traquĂ© ses actes en tĂ©moignent. Un menteur peut en faire une affaire personnelle qu’on le dise indigne de confiance ses actes en tĂ©moignent. De mĂȘme que ces exemples, extrĂȘmes, je l’avoue, nous aussi devons parfois faire notre la critique qui nous est faite. Car c’est moralement entendable, d’une part, mais Ă©galement souhaitable de l’autre prendre les choses personnellement nous permet parfois de nous corriger. Si tous les mots des autres glissaient sur nous comme luge sur neige, quelles perspectives d’évolution aurions-nous ? Quels encouragements nous pousseraient ? De plus, DMR passe au-delĂ  de deux composantes essentielles de l’humain. Ses Ă©motions, d’abord. Nous prenons les choses personnellement, car nous avons des sentiments, des Ă©motions, et que nous sommes faits pour interagir avec le monde extĂ©rieur. Nous ne pouvons rester impassibles devant les dires d’autrui, car nous sommes constituĂ©s pour vivre avec lui. Ce qu’il pense de nous nous importe, ce qu’il en dit Ă©galement. Par la parole, les hommes s’encouragent, se soutiennent, se corrigent ; l’ĂȘtre humain est un animal social et intelligent, intelligence qui se manifeste en premier lieu par la parole ! Nous sommes liĂ©s les uns aux autres notamment par ce que nous nous disons ! Quelle sociĂ©tĂ© individualiste et impassible DMR veut-il contribuer Ă  crĂ©er en nous encourageant de cultiver l’indiffĂ©rence aux autres ? Notre capacitĂ© de jugement, ensuite. De fait, Dieu ou/ou l’évolution nous ont dotĂ©s d’un panel de mĂ©canismes nous permettant d’émettre des jugements. Nous raisonnons, nous manipulons des concepts, et nous vivons en sociĂ©tĂ©. L’équation est simple. Concluons Disons que rien, et surtout pas son titre, n’est Ă  retenir dans ce deuxiĂšme accord ! Nous prenons les choses personnellement et le ferons toujours, car nous vivons en sociĂ©tĂ©, et l’interaction avec autrui, conjuguĂ©e Ă  la loi morale entre autres, implique que nous Ă©mettions des avis les uns sur les autres. Si Don Miguel Ruiz avait voulu ĂȘtre utile Ă  ses lecteurs, il leur aurait plutĂŽt expliquĂ© comment discerner la critique Ă  accueillir, et celle Ă  rejeter. Car, de fait, toutes les critiques ne se valent pas ; certaines nous font grandir, d’autres nous rabaissent. Certaines sont Ă©mises par des gens bien intentionnĂ©s qui optent pour une correction fraternelle, d’autres par des individus qui veulent nous dĂ©courager. Prenons des choses personnellement, oui, mais apprenons Ă  savoir lesquelles celles qui nous font grandir, celles qui nous poussent au bout de nous-mĂȘmes. De plus, nous soulignerons comme ces accords issus de la sagesse ancestrale de DMR sont incohĂ©rents le premier enjoint Ă  avoir une parole impeccable », tandis que le second invite Ă  ne rien prendre personnellement ». Alors, je m’interroge dans le monde idĂ©al de DMR oĂč tout le monde aurait lu les 4AT et les appliquerait, quelle serait l’utilitĂ© d’avoir une parole impeccable, si, de toute façon, personne ne la prendrait personnellement ? Vous avez 4h 3. Ne faites pas de suppositions Cet accord explique qu’il faut prĂ©fĂ©rer le dialogue aux supputations ; lĂ  encore, un conseil plein de bon sens en apparence. Et pourtant ! Une fois n’est pas coutume, DMR oublie que l’ĂȘtre humain existe avec des prĂ©rogatives et caractĂ©ristiques intrinsĂšques. Nous sommes biologiquement conçus pour supposer ; nous disposons d’un panel d’outils nous permettant de dĂ©coder notre environnement, dont les autres font partie. Nous sommes programmĂ©s pour dĂ©crypter la peur, la joie, la tristesse ou la colĂšre sur le visage d’autrui ; programmĂ©s pour supposer qu’un ciel gris annonce une pluie prochaine, qu’un effet a sa cause, et que toute cause a sa consĂ©quence. En bref, nous analysons naturellement et inconsciemment les Ă©motions des autres, leur langage non-verbal ou les Ă©lĂ©ments naturels, et en tirons des conclusions qui sont des suppositions. DMR manque encore de nuance supposer n’est pas le problĂšme. Supposer est naturel. Le vĂ©ritable souci est lorsque nous faisons de nos suppositions une vĂ©ritĂ© absolue et intangible. Tout comme l’accord prĂ©cĂ©dent nous invitait Ă  rejeter en bloc tout propos d’autrui nous concernant, sans discerner la pertinence de ses propos, celui-ci nous invite Ă  rejeter toute forme de supposition. Pour rĂ©ajuster l’accord prĂ©cĂ©dent, nous avons dit que l’enjeu Ă©tait plutĂŽt d’apprendre Ă  discerner la pertinence des critiques ; pour rĂ©ajuster celui-ci, disons qu’il s’agit encore de sĂ©parer le bon grain et l’ivraie. Nuance, toujours ! Nous pouvons supposer quelque chose, mais nous ne devons pas en rester lĂ . Nous devons voir la supposition comme une invitation Ă  communiquer. Il nous faut poser des questions franches et ĂȘtre nous-mĂȘmes transparents quant Ă  ce que nous pensons, de sorte que nous Ă©vitons ce que la PNL nomme la lecture de pensĂ©e ». Concluons Disons qu’il ne nous faut pas suivre cet accord sans user de notre discernement. AprĂšs deux chapitres nous laissant supposer qu’autrui est un mĂ©chant qui cherche Ă  nous empoisonner par ses mots, DMR nous invite maintenant Ă  ne pas faire de procĂšs d’intention. Or, des suppositions, le cerveau humain passe son temps Ă  en faire ! Le tout est de communiquer avec autrui pourvu qu’il ne rejette pas notre parole qu’il jugerait subjectivement reprochable, et accepte d’en faire son affaire personnelle !. J’en profite pour souligner que la contradiction semble ĂȘtre l’essence mĂȘme du bouquin de DMR ; celui qui nous invite Ă  ne pas faire de suppositions, ne nous livre-t-il pas un bouquin qui en regorge ? 4. Faites toujours de votre mieux C’est accord me fait penser Ă  une situation que tous avons dĂ©jĂ  connue. Être en examen, devoir justifier notre rĂ©ponse en un nombre de mots donnĂ©s, et se rĂ©pĂ©ter Ă  l’infini, paraphraser ses paraphrases sans cesse histoire de faire du remplissage et atteindre les quotas. Ce quatriĂšme accord est exposĂ© en 8 pages. Huit pages oĂč DMR rĂ©pĂšte inlassablement la mĂȘme chose, et cherche Ă  dĂ©velopper une phrase si simple qu’elle se suffit Ă  elle-mĂȘme et se passe d’explication. Fort de son envie de donner une illusion de consistance Ă  ses Ă©crits, l’auteur dĂ©veloppe autour de la question du mieux » et de l’action de faire. Alors, qu’est-ce que notre mieux, selon DMR ? Simple notre mieux, c’est ce qui ne nous fatigue pas, ne sollicite pas nos efforts, nous procure du plaisir. Comme dans ses chapitres prĂ©cĂ©dents, l’auteur dĂ©courage son lecteur dans toute forme de surpassement quotidien en l’invitant Ă  ne pas s’acharner davantage que son mieux », mieux nĂ©buleux, au risque de se vider de son Ă©nergie et d’agir contre lui-mĂȘme ». Il ne dit rien sur les limites » de ce mieux ». Il n’explique pas Ă  quel moment la persĂ©vĂ©rance, nĂ©cessaire Ă  la croissance humaine, devient nĂ©faste. Il ne nous dit pas pourquoi il faut prĂ©server son Ă©nergie et ne pas l’investir dans ce qui peut nous Ă©lever. Qui a-t-il de plus important que ça ? Nous ne le saurons jamais. Il fait mine d’ignorer que pour faire grandir l’homme, il faut le pousser Ă  sortir de sa zone de confort. Et, dites, DMR, j’ai une question les choses ne mĂ©ritent-elles qu’on les fasse que lorsqu’on sait dĂ©jĂ  les faire ? De contre-sens en absurditĂ©s, DMR enjoint Ă  faire de son mieux » et ne pas se juger oubliant que notre mieux » Ă©tant subjectif, ne peut qu’ĂȘtre soumis Ă  notre Ă©valuation personnelle ; rĂ©pĂ©tant plusieurs fois que nous devons faire de notre mieux, ni plus, ni moins » tandis que, par dĂ©finition, notre mieux ne peut ĂȘtre moins, et que s’il pouvait ĂȘtre plus, alors ce plus serait notre mieux. De flous artistiques en nĂ©buleuses, ce quatriĂšme accord continue de jeter de la poussiĂšre dorĂ©e au lecteur, lui disant que tout ce qui compte, c’est qu’il soit heureux », qu’il soit lui-mĂȘme », qu’il ne se juge pas », bref, qu’il vive pour lui, par lui, en lui, faisant abstraction totale des autres, de la sociĂ©tĂ© et des rĂšgles, morales et lĂ©gislatives, qui la rĂ©gissent. Qu’ajouter ? DMR enfonce des portes ouvertes ; plusieurs lignes pour nous expliquer que quand tu as bien dormi, tu fais mieux de ton mieux que quand tu as mal dormi ». Merci pour cette information lumineuse. Concluons Comme Ă  son habitude, DMR fait de l’individu et de son bien-ĂȘtre Ă©goiste et narcissique l’alpha et l’omĂ©ga de tout. Il ne faut agir que si ça nous procure du plaisir, jamais sous la contrainte ; DMR oublie-t-il que l’individu n’est pas seul sur terre et que la vie en sociĂ©tĂ© implique des contraintes avec lesquelles il faut savoir composer ? Tout n’est pas source de plaisir, et notre bien-ĂȘtre individuel n’est pas le curseur du bien et du mal, de l’acceptable ou non. Quand l’auteur affirme au lecteur qu’il a le droit d’ĂȘtre lui-mĂȘme », sans jamais s’encombrer de morale, tient-il compte que le plaisir de certain et leur personnalitĂ© profonde consiste au viol de petits enfants ? Quand l’auteur justifie cette injonction Ă  ĂȘtre soi-mĂȘme » au motif que nous sommes nĂ©s avec le droit d’ĂȘtre heureux », Ă  quoi s’en rĂ©fĂšre-t-il ? OĂč est-il Ă©crit que nous naissons avec le droit d’ĂȘtre heureux ? Et Ă  quelle conception du bonheur doit-on se rattacher ? Bref, que dire ? Qu’ajouter Ă  tout ce qui a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dit ? ImprĂ©cisions, subjectivitĂ©, effet Barnum et compagnie, DMR bullshit pour vendre, et ça marche. 2Ăšmeaccord: « Ne rien prendre personnellement ! » En partant du principe que nous sommes tous diffĂ©rents et que chacun de nous a sa propre interprĂ©tation, lorsqu’une chose nĂ©gative est exprimĂ©e Ă  votre encontre, ne pas donner votre accord pour l’entendre de cette oreille, sinon le poison s’infiltre en vous.
Les 4 Accords ToltĂšques pour une Vie saine sereine et sans conflits
 Il est bon de revenir Ă  la base, la Vie est simple et fonctionne pour Tout le monde de la mĂȘme maniĂšre. Rien ne vient de l’extĂ©rieur, rien ne survient sans raison sans que ce soit tout d’abord un Ă©tat d’Être intĂ©rieur. Ces 4 Accords ToltĂšques sont les fondements d’une Vie seine, sereine et sans conflits si on a le courage de regarder les choses telles qu’elles sont, de Se regarder fonctionner et changer ce qui n’est pas encore ok avec les Accords. Rien ne pourra changer si on ne prend pas le temps de se Voir avec honnĂȘtetĂ©. 1. Le premier accord toltĂšque est Que votre parole soit impeccable » La parole est omniprĂ©sente dans la vie de chacun de nous. DĂšs que nous sommes en communautĂ© nous nous sentons obligĂ© de parler, sans cela le silence s’installe et laisse place Ă  un certain malaise. D’ailleurs que nous soyons en compagnie de quelqu’un ou non, la parole est constamment prĂ©sente avec nous. Comme vu prĂ©cĂ©demment dans l’article Carpe Diem » la plupart des gens n’arrĂȘtent jamais de penser. Or la pensĂ© s’exprime sous la forme d’un dialogue interne. Étant sans arrĂȘt en train d’utiliser cette arme Ă  double tranchant qu’est la parole, on voit bien l’importance d’apprendre Ă  en faire bonne usage. Malheureusement la plupart du temps nous ne maĂźtrisons pas nos pensĂ©es, et par consĂ©quent les mots qui sortent de notre esprit et passent le seuil de notre bouche. C’est trĂšs dommageable et cela a pour consĂ©quence d’empoisonner notre environnement mental et social. En effet si une parole rĂ©ussit Ă  capter notre attention, elle peut changer nos croyances et notre façon de percevoir le monde. Or, au cours de notre socialisation nous avons Ă©mis des tas opinions sur les autres et les autres aussi en ont Ă©mis sur nous. Ainsi, si un jour un professeur de mathĂ©matiques dit Ă  un enfant Tu es bĂȘte, tu ne comprends rien ! » L’enfant va peut-ĂȘtre croire ces paroles et grandir avec le sentiment d’ĂȘtre mauvais en mathĂ©matiques, voir mĂȘme en milieu scolaire, indĂ©pendamment du fait qu’il le soit ou non. Il perdra confiance en lui et ainsi rentrera dans un cercle vicieux qui ne fera que reproduire ce que l’on attend de lui, Ă  savoir ĂȘtre mauvais », et ainsi il y croira de plus en plus. Si vous avez peur de chanter devant des gens par exemple, c’est probablement parce que quelqu’un vous a dit que vous chantiez mal, ou quelque chose s’en rapprochant, et que vous y avez cru. Vous avez donc cessĂ© de chanter mĂȘme si c’est une chose que vous aimiez beaucoup faire, pour prĂ©server votre estime personnelle et votre sentiment de compĂ©tence. Alors qu’en vous entraĂźnant un minimum vous auriez pu ĂȘtre trĂšs douĂ©, et prendre du plaisir Ă  cela. Prendre conscience que votre parole a une importance capitale aura donc des effets surpuissants, surtout si vous l’utilisez de la bonne façon. Faites attention aux interactions que les gens ont entre eux. Elles sont remplies de jugements, qui sont le plus souvent nĂ©gatifs. La mĂ©disance est partout, nous avons appris Ă  l’utiliser et en sommes devenue esclave. Sans y faire attention nous jugeons constamment les autres , sans mĂȘme parfois les connaĂźtre, par envie, jalousie, haine
 C’est commun, c’est simple, on aime mĂ©dire des autres, comme ça on a l’impression de se sentir nous-mĂȘmes un peu mieux. Nous mĂ©disons mĂȘme sur les personnes qui nous sont les plus chĂšre. Mais finalement, mĂ©dire sur quelqu’un n’est pas seulement nĂ©faste pour la personne qui reçoit ce jugement, cela l’est aussi pour la personne qui l’émet. En effet, en jugeant et en comparant sans cesse, c’est finalement notre propre mental qui est sous le joug de la nĂ©gativitĂ© et du poison Ă©motionnel. J’en arrive donc Ă  un autre point trĂšs important, c’est la parole que vous entretenez avec vous-mĂȘme. Car si l’on peut ĂȘtre horrible avec les autres, c’est souvent envers nous-mĂȘmes que nous sommes les pires juges. Je me trouve trop gros », je suis trop petit », je suis un imbĂ©cile »  sont autant de paroles que l’on peut facilement avoir envers soi, et qui ont un effet dĂ©vastateur. Essayez donc pendant une journĂ©e entiĂšre de vous concentrer sur ce que vous vous dites Ă  vous-mĂȘme. Vous allez probablement vous rendre compte que durant cette journĂ©e vous vous serez auto-jugĂ© des dizaines de fois, et que vous aurez ressassĂ© un nombre considĂ©rable d’idĂ©es nĂ©gatives ne vous apportant rien de constructif. AprĂšs avoir conscientisĂ© ce fait il devient Ă©vident de faire attention Ă  notre dialogue interne et aux idĂ©es qu’il en ressort. Pourquoi vouloir continuer Ă  mal utiliser son mental aprĂšs en avoir pris conscience et que changer cela ne demande qu’un simple effort de volontĂ© ? Apprenez Ă  ne plus juger Ă  tout va pour n’importe quoi, Ă  ĂȘtre plus indulgent envers vous-mĂȘme et envers les autres ! Juger c’est en quelque sorte agir contre soi-mĂȘme, c’est stupide, arrĂȘtez donc. Pour conclure ce premier accord toltĂšque je vous laisse sur une citation de don Miguel Ruiz, auteur des quatre accords ToltĂšque, qui vous permettra d’évaluer facilement la qualitĂ© de votre parole Vous pouvez Ă©valuer le degrĂ© auquel votre parole est impeccable Ă  l’aulne de l’amour que vous avez pour vous-mĂȘme. L’intensitĂ© de votre amour-propre et les sentiments que vous nourrissez envers vous sont directement proportionnels Ă  la qualitĂ© et Ă  l’intĂ©gritĂ© de votre parole. Lorsque celle-ci est impeccable, vous vous sentez bien ; vous ĂȘtes heureux et en paix. » 2. Le deuxiĂšme accord toltĂšque est Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle » Si vous respectez le premier accord toltĂšque, vous aurez dĂ©jĂ  fait la moitiĂ© du chemin. Les trois autres accords sont en quelque sorte des prĂ©cisions du premier, ils en dĂ©coulent. Ainsi, avec le premier accord vous avez compris que vous deviez faire attention Ă  votre parole, afin qu’elle devienne impeccable. Pour faire simple, vous avez appris Ă  freiner vos jugements personnels. Nous allons maintenant voir en quoi consiste le deuxiĂšme accord ToltĂšque, et comment il est possible de le mettre en Ɠuvre. Le deuxiĂšme accord toltĂšque est Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle ». Pour prendre un exemple simple, si quelqu’un vous insulte il ne faut pas prendre ce que cette personne vous dit de façon personnelle. Une personne qui vous insulte vous envoie du poison. En ne prenant pas personnellement ce qu’elle vous dit, vous vous immunisez contre ce poison. Nous avons tous des reprĂ©sentations mentales diffĂ©rentes, nous percevons le monde de diffĂ©rentes maniĂšres. Cela vient de notre Ă©ducation, de nos expĂ©riences, de nos croyances
 Si bien que quand une personne vous dit quelque chose de mal, elle vous transmet ses propres croyances, ses propres insĂ©curitĂ©s. Lorsque l’on vous insulte, vous n’ĂȘtes finalement pas tellement concernĂ©. Si je vous dis que vous ĂȘtes incompĂ©tent, je vous transmets ma vision du monde. Cela n’a donc aucun intĂ©rĂȘt pour vous puisque ce n’est pas la vĂ©ritĂ© dans l’absolu. Ce n’est que ma vĂ©ritĂ©, ou ce que j’ai envie de vous dire pour vous faire du mal. Cependant, d’aprĂšs Don Miguel Ruiz nous avons besoin de prendre tout ce qui nous arrive de façon personnelle. Ainsi, on renforce notre sentiment d’importance personnelle », autrement dit l’importance que l’on s’accorde Ă  soi-mĂȘme. On aime se sentir important, se prendre au sĂ©rieux, cela flatte notre orgueil, et on finit par se dire que tout ce qui arrive nous concerne. Malheureusement, cela a pour consĂ©quence de nous apporter de la souffrance. Cet accord vous apprend Ă  vous dĂ©tacher de votre sentiment d’importance personnelle. Et grĂące Ă  cela, tous les Ă©vĂ©nements qui vous arrivent au quotidien n’auront plus d’emprise sur vous. On gagne Ă©normĂ©ment en libertĂ© quand le regard extĂ©rieur nous importe peu. Si l’on a conscience que chacun a ses propres filtres pour percevoir le monde, et que quoique que l’on fasse les autres nous jugerons, alors on comprend que prendre personnellement tous ce qui nous arrive est une grave erreur. Dans l’absolu, mĂȘme si la Terre entiĂšre mĂ©disait de vous cela ne devrait pas vous atteindre. Quand le jugement des autres ne vous atteint plus, vous pouvez prendre vos propres dĂ©cisions sans avoir peur d’ĂȘtre ridicule, ou de ne pas ĂȘtre acceptĂ©. Vous pouvez aborder qui vous voulez sans aucune crainte. Chacun est responsable de ses dĂ©cisions, mais pas de celles des autres. Il faut donc prendre confiance en soi et en ses dĂ©cisions, pour ne plus ĂȘtre dĂ©pendant des autres. Saviez-vous qu’il existe un 5Ăšme accord toltĂšque ? On vous explique tout dans la fiche pratique qu’on a spĂ©cialement prĂ©parĂ© pour vous
et c’est cadeau ! Vous pouvez la tĂ©lĂ©charger maintenant Cliquez-ici pour tĂ©lĂ©charger » ConcrĂštement, pour mettre en Ɠuvre cet accord il faut d’abord prendre conscience du fait que nous avons souvent tendance Ă  prendre les choses qui nous arrivent, ou ce que les gens nous disent, de façon personnelle. Ensuite, et ce sera la mĂȘme chose pour tous les accords, vous devrez vous exercez Ă  changer la perception que vous avez de votre environnement en vous rĂ©fĂ©rant Ă  ces mantras. Prenez par exemple un jour par semaine pour chaque accord toltĂšque, disons le lundi pour le premier, le mardi pour le deuxiĂšme, etc
 et lors de ce jour vous devrez faire trĂšs attention Ă  appliquer le plus possible cet accord. Avec le temps et la rĂ©pĂ©tition vous changerez votre façon de percevoir le monde et ces accords deviendront une seconde nature. Pour rĂ©sumer et conclure le deuxiĂšme accord toltĂšque, je vous propose une citation de Don Miguel Ruiz, qui reflĂšte la maniĂšre de penser vers laquelle vous devriez essayer de tendre Ce que vous pensez, ce que vous ressentez, c’est votre problĂšme, pas le mien. C’est votre façon de voir le monde. Cela ne me touche pas personnellement, parce que vous n’ĂȘtes confrontĂ© qu’à vous-mĂȘmes, pas Ă  moi. D’autres auront une opinion diffĂ©rente, selon leur systĂšme de croyances.» 3. Le troisiĂšme accord est Ne faites pas de suppositions » Le troisiĂšme accord toltĂšque porte sur une forte tendance que chacun de nous, Ă  savoir faire des suppositions. Les suppositions sont du mĂȘme ordre que la mĂ©disance. On pourrait mĂȘme dire que dans la plupart des cas la mĂ©disance prend racine dans nos suppositions. Nous en faisons sans arrĂȘt, sans y faire attention tant l’habitude d’en faire est ancrĂ©e en nous, et pourtant elles sont Ă  l’origine de beaucoup de peine Cette femme a dix ans de moins que lui, elle n’est intĂ©ressĂ©e que par son argent » Il a oubliĂ© mon anniversaire, il n’en a rien Ă  faire de moi » Cette fille est trop bien pour moi, je n’ai aucune chance ! » Le problĂšme c’est qu’à force faire des suppositions nous finissons par les croire. En faisant des suppositions nous interprĂ©tons des Ă©vĂšnements en leur donnant le sens que nous pensons qu’ils ont. Ensuite, nous nous convainquons que ces interprĂ©tations sont le reflet de la rĂ©alitĂ©. Au final, nous prĂȘtons des intentions aux autres sur la seule base de suppositions, souvent erronĂ©es, auxquels nous nous sommes convaincu de croire. Une des suppositions les plus communes est de croire que les autres pensent de la mĂȘme maniĂšre que nous. Nous oublions souvent que chacun Ă  sa propre perception du monde, que chacun rĂ©agit diffĂ©remment Ă  des situations semblables. Nous en arrivons Ă  croire que tout le monde juge, pense et agit de la mĂȘme façon que nous. Et c’est souvent Ă  partir de cela que nous crĂ©ons des scĂ©narios factices Ă  propos des gens qui nous entourent. Les personnes sur lesquelles nous faisons le plus de suppositions sont les personnes avec qui nous sommes les plus proche. En effet, lorsque nous sommes avec une amie proche, voir avec notre partenaire, nous nous disons que cette personne nous connaĂźt vraiment bien. Elle sait quels sont nos besoins si bien que nous ne sentons plus la nĂ©cessitĂ© de les exprimer parfois. On se dit que l’autre sait ce que l’on veut, il n’est donc pas utile de le rappeler. Ainsi, quand cette personne ne fait pas ce que nous attendions d’elle nous nous sentons blessĂ© Tu aurais dĂ» le savoir ». Prenons un exemple concret lorsque l’on veut sĂ©duire une fille qui nous plaĂźt. C’est probablement un des moments oĂč l’on fait le plus de suppositions. On croit trouver des sous-entendus dans tous les sms que l’on Ă©change avec elle. Si elle ne rĂ©pond pas directement Ă  notre appel c’est qu’elle n’est pas intĂ©ressĂ©e. Si on persĂ©vĂšre quand mĂȘme et que l’on arrive Ă  obtenir une date, on va continuer d’interprĂ©ter tous ses faits et gestes. Un jour elle nous fait une rĂ©flexion nĂ©gative, c’est qu’elle ne nous apprĂ©cie pas. Le jour d’aprĂšs elle nous complimente, c’est donc qu’elle veut se marier, avoir trois enfants et emmĂ©nager avec nous dans le petit village dont on avait parlĂ© avec elle. Bien sĂ»r je pousse le trait ici, mais l’impact de cette mauvaise habitude reste trĂšs important sur notre quotidien. C’est une perte de temps et d’énergie. Cela peut mĂȘme vous amenez Ă  laisser passer des occasions qui auraient finalement pu se concrĂ©tiser. Le paradoxe avec les suppositions c’est que souvent on en veut aux autres pour des choses qu’ils n’ont pas faites. C’est assez stupide quand on y rĂ©flĂ©chit. Au lieu de cela, osez poser des questions. Vous vous Ă©viterez ainsi de nombreux problĂšmes inutiles. Je vous laisse comme Ă  l’habitude avec une citation de l’auteur VoilĂ  donc quel est le troisiĂšme accord toltĂšque ne faites aucune supposition. FormulĂ© ainsi, cela semble facile, mais je suis conscient combien c’est difficile Ă  mettre en Ɠuvre. La difficultĂ© provient de ce qu’on fait gĂ©nĂ©ralement l’inverse. On a tous des habitudes dont on n’est mĂȘme pas conscient. Les amener Ă  la conscience et comprendre l’importance de cet accord est donc le premier pas Ă  franchir. Mais la comprĂ©hension n’est pas suffisante. Une information ou une idĂ©e ne sont que des graines dans notre esprit. Ce qui va vraiment faire la diffĂ©rence, c’est l’action. Le fait de mettre une chose en pratique, jour aprĂšs jour, renforce votre volontĂ©, nourrit la graine et Ă©tablit des fondements solides pour que se dĂ©veloppe une nouvelle habitude. » 4. Le quatriĂšme accord toltĂšque est Faites toujours de votre mieux ». Nous en sommes aujourd’hui au quatriĂšme et dernier accord toltĂšque. Il est le pilier de votre changement. C’est celui qui vous permettra d’agir de façon durable en respectant les trois autres accords, d’en faire des habitudes de chaque instant. Le quatriĂšme accord est Faites toujours de votre mieux ». Comme vous avez pu le voir, les quatre accords ToltĂšques sont des mantras trĂšs simples Ă  comprendre. MalgrĂ© cela, pour que vous puissiez en tirer de rĂ©els bĂ©nĂ©fices il est nĂ©cessaire que vous suiviez le quatriĂšme accord et que vous fassiez toujours de votre mieux. Faire de son mieux c’est quoi ? C’est faire que chaque tĂąche que vous rĂ©alisez, vous la rĂ©alisiez en donnant le meilleur de vous-mĂȘme. C’est ĂȘtre concentrĂ© sur le prĂ©sent, ĂȘtre totalement absorbĂ© par ce que vous faĂźtes, et le faire bien. Attention, votre mieux » est variable d’un jour Ă  l’autre, d’une minute Ă  l’autre. Si vous ĂȘtes malade vous ne serez pas capable de faire les mĂȘmes choses que si vous ĂȘtes au top de votre forme. De mĂȘme, si vous ĂȘtes fatiguĂ©, si vous apprenez une mauvaise nouvelle, etc
 Votre mieux fluctue constamment. Il faut donc faire de son mieux, ni plus ni moins. Si vous vous acharnez Ă  vouloir faire toujours mieux que ce que vous pouvez, vous vous Ă©puiserez et prendrez finalement plus de temps Ă  atteindre vos objectifs. Si vous faites moins que ce dont vous ĂȘtes capable vous ne progresserez pas, ou peu. La progression devient optimale lorsque vous faites de votre mieux, ni plus ni moins. Il faut cependant ĂȘtre attentif Ă  ne pas Ă©mettre de jugement envers soi-mĂȘme. Vous l’avez compris vous ne serez pas toujours au top. MĂȘme les athlĂštes de trĂšs haut niveau ont des baisses de performance. La progression passe toujours par des phases de rĂ©cession, il est important d’ĂȘtre indulgent envers cela et envers vous-mĂȘme, surtout dans les phases de moins bien. ConcrĂštement, pour faire de votre mieux il vous faudra agir. L’action est primordiale. L’inertie est votre grande ennemie sur la voie du dĂ©veloppement personnel. Albert Einstein disait Le savoir passe par l’expĂ©rience, le reste ne sont que des connaissances ». Dans le cadre des quatre accords ToltĂšques, si vous vous contentez de les lires et de vous dire Oui, c’est vrai que ça Ă  l’air bien tout ça ! », pour ensuite les laisser aux oubliettes le jour qui suit, je vous conseille de cliquer dĂšs maintenant sur la petite croix rouge en haut Ă  droite de votre Ă©cran. Passer Ă  l’action peut parfois ĂȘtre difficile, mais c’est le seul moyen pour progresser, et accomplir les choses qui sont importantes Ă  vos yeux. Un autre point important est que chaque action que vous entreprenez est Ă  entreprendre pour le plaisir. Le plaisir d’agir sans attendre quelque chose en retour vous fera apprĂ©cier chacune de vos expĂ©riences. Et si vous passez Ă  l’action, et que chaque action entreprise l’est dans le plaisir, alors il vous sera bien plus simple de faire de votre mieux. Cette attitude vous permet de profiter pleinement de la vie, sans aucun regret. Avant de partir sachez qu’il existe un 5Ăšme accord toltĂšque et que nous avons prĂ©parĂ© une fiche pratique gratuite Ă  ce sujet ! Vous pouvez la tĂ©lĂ©charger maintenant Cliquez-ici pour tĂ©lĂ©charger » Pour prendre un autre exemple que les quatre accords ToltĂšque, si vous effectuez un travail qui vous ennuis il est trĂšs difficile de donner de son mieux. En revanche lorsque vous travaillez sur un projet qui vous tiens Ă  cƓur et qui vous procure un certain plaisir Ă  rĂ©aliser, lĂ  vous donnez le meilleur de ce que vous avez, et ce sans aucune difficultĂ©. Je laisse pour la derniĂšre fois le mot de la fin Ă  Don Miguel Ruiz Ne vous attendez pas Ă  vous exprimer toujours avec une parole impeccable. Vos habitudes sont trop fortes et trop bien ancrĂ©es dans votre esprit. Mais vous pouvez faire de votre mieux. [
] En faisant de votre mieux, l’habitude de mal utiliser votre parole, celle de faire une affaire personnelle de tout ce qui vous arrive et celle de faire des suppositions vont s’affaiblir et se manifester de moins en moins souvent. Vous n’avez pas Ă  vous juger, Ă  vous sentir coupable ou Ă  vous punir, si vous n’arrivez pas Ă  respecter ces quatre accords toltĂšques. Si vous faites de votre mieux, vous vous sentirez bien mĂȘme en faisant encore des suppositions, mĂȘme s’il vous arrive encore de rĂ©agir de façon personnelle, mĂȘme si votre parole n’est pas tout le temps impeccable. » Article trouvĂ© sur
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Ditesvous surtout que vous devez ĂȘtre bienveillant avec vous-mĂȘme, que vous ne devez pas prendre les choses personnellement, mĂȘme si on vous le reproche et que vous faites de votre mieux pour ceux que vous aimez ou pour la bonne marche de votre entreprise. Finalement, mettez les trois premiers accords en route et vous verrez que le quatriĂšme Les 4 accords toltĂšques. Imaginez une vie sans conflit, sans culpabilitĂ©, sans honte. Une vie oĂč vous vous aimez et vous acceptez entiĂšrement et oĂč vous ĂȘtes libre d’exprimer le rĂ©el sans avoir peur d’ĂȘtre jugĂ©. Dans le livre Ă  succĂšs, Les 4 accords toltĂšques », Don Miguel Ruiz, maĂźtre toltĂšque, nous donne des principes pour transformer nos vies en une expression d’amour inconditionnel 1. Que votre parole soit impeccable 2. Quoi qu’il arrive, n’en faĂźtes pas une affaire personnelle 3. Ne faĂźtes pas de suppositions 4. FaĂźtes toujours de votre mieux Vous avez besoin d’une volontĂ© trĂšs forte pour adopter les quatre accords – mais si vous pouvez commencer Ă  vivre votre vie avec ces accords, la transformation de votre vie sera incroyable. » Don Miguel Ruiz Les 4 accords toltĂšques de Don Miguel Ruiz est vraiment un livre facile Ă  lire et surtout trĂšs puissant. IntĂ©grer Ă  sa vie ces 4 accords vous garanti une vie heureuse et pleine de magie. Ne me croyez pas sur parole, testez-le !!!! Les 4 accords toltĂšques en rĂ©sumĂ© Le premier accord toltĂšque Que votre parole soit impeccable Être impeccable avec notre parole. Tout d’abord, regardons comment Don Miguel Ruiz dĂ©finit le mot impeccable ». Impeccable » vient du latin peccatus, qui signifie pĂ©chĂ© ». Im » de impeccable signifie sans », alors ce qui est impeccable signifie vraiment sans pĂ©chĂ© ». Les religions parlent du pĂ©chĂ© et des pĂ©cheurs, mais comprenons ce que cela signifie vraiment de pĂ©cher. Un pĂ©chĂ© est tout ce que vous faites qui va contre vous-mĂȘme. Tout ce que vous ressentez ou croyez ou dites qui va Ă  l’encontre de vous-mĂȘme est un pĂ©chĂ©. Vous vous battez contre vous-mĂȘme quand vous jugez ou vous blĂąmez pour n’importe quoi. Être sans pĂ©chĂ© » est exactement le contraire. Être impeccable ne va pas Ă  l’encontre de vous-mĂȘme. Lorsque vous ĂȘtes impeccable, vous prenez la responsabilitĂ© de vos actes, mais vous ne jugez pas et ne vous blĂąmez pas. Donc, lorsque nous sommes impeccables, nous n’utilisons pas notre parole contre nous-mĂȘmes en nous livrant Ă  un discours intĂ©rieur nĂ©gatif, Ă  la culpabilitĂ© ou Ă  la honte. Nous n’utilisons pas non plus notre parole contre les autres pour blĂąmer, critiquer ou bavarder. Nous faisons ce que nous disons, honorant nos engagements et ne prenons que des engagements que nous entendons poursuivre. De plus, les mots peuvent blesser. Vous avez certainement eu droit dans votre vie Ă  des mots blessant de la part de proches ou d’amis. Rappelez-vous dans quel Ă©tat cela vous a mis et ce que ça a pu provoquer chez vous. Par exemple, peut ĂȘtre qu’aujourd’hui, vous n’osez pas chanter devant tout le monde parce que quelqu’un un jour vous a dit que vous chantiez mal et vous y aviez cru. Ce qui a entraĂźnĂ©, l’arrĂȘt de la chanson et ceci mĂȘme si vous adoreriez cela. Vous ĂȘtes allĂ© Ă  l’encontre de vous mĂȘme, de vos envies Ă  cause d’une phrase ou d’un mot de quelqu’un qui aurait mieux fait de se taire ou de lire le livre les 4 accords toltĂšques. Alors attention Ă  vos paroles, en particulier avec vos enfants qui ont encore plus tendance Ă  croire tout ce que leurs parents leurs disent. Des phrases ou des mots anodins pour vous peuvent avoir des consĂ©quences importantes sur vos enfants. Et les mots blessant sortent beaucoup plus facilement lorsque nous sommes fatiguĂ©s ou Ă©nervĂ©s. Alors prudence. Voici une citation de Don Miguel Ruiz, qui vous permettra d’évaluer facilement la qualitĂ© de votre parole Vous pouvez Ă©valuer le degrĂ© auquel votre parole est impeccable Ă  l’aulne de l’amour que vous avez pour vous-mĂȘme. L’intensitĂ© de votre amour-propre et les sentiments que vous nourrissez envers vous sont directement proportionnels Ă  la qualitĂ© et Ă  l’intĂ©gritĂ© de votre parole. Lorsque celle-ci est impeccable, vous vous sentez bien ; vous ĂȘtes heureux et en paix. Le deuxiĂšme accord toltĂšque Quoi qu’il arrive, n’en faĂźtes pas une affaire personnelle Pensons Ă  cela. Imaginez interagir avec la mĂȘme personne dans deux situations diffĂ©rentes. PremiĂšre situation La personne a passĂ© une journĂ©e formidable – elle a passĂ© une bonne nuit de sommeil, a gagnĂ© au loto et toutes les autres choses qui auraient pu se passer pour elle se sont super bien dĂ©roulĂ©es. Elle se sent bien. Comment pensez-vous qu’elle va nous traiter ? Probablement avec compassion et bonne humeur. DeuxiĂšme situation Maintenant, mĂȘme personne. Cette fois-ci, elle a eu une trĂšs mauvaise nuit de sommeil, a perdu son travail, a eu un accident de voiture, elle n’a pas mangĂ© de toute la journĂ©e et a certainement subit beaucoup d’autres choses nĂ©gatives. Elle est de mauvaise humeur. Comment pensez-vous qu’elle va nous traiter maintenant ? Probablement mal et la moindre chose qui se passera avec cette personne fera surgir du nĂ©gatif. La chose importante Ă  noter ici est que nous, nous Ă©tions exactement dans les mĂȘmes situations et les mĂȘmes sentiments dans les deux cas. Mais si nous nous basons sur la maniĂšre dont quelqu’un nous traite, nous pouvons nous crĂ©er des problĂšmes. Don Miguel Ruiz Ă©crit Quand vous prenez l’habitude de ne rien prendre personnellement, vous Ă©vitez beaucoup de bouleversements dans votre vie. Votre colĂšre, votre jalousie et votre envie disparaĂźtront. Et mĂȘme votre tristesse disparaĂźtra simplement si vous ne prenez pas les choses personnellement. » Les insultes que vous pouvez subir, ne vous appartiennent pas. Toutes les paroles, les mots, les mauvaises choses qui viennent d’une autre personne ne vous appartiennent pas. Ces personnes vous envoient leur venin, en prenant la dĂ©cision de ne pas en faire un affaire personnelle, vous immunise contre ce venin. Pour reprendre l’exemple du premier accord toltĂšque, que votre parole soit impeccable », si quelqu’un vous a dit que vous chantiez mal, cela lui appartient, c’est sa vision, sa vĂ©ritĂ© et cela n’a donc aucun intĂ©rĂȘt pour vous et ne vous concerne pas. Nous avons chacun notre vĂ©ritĂ© et toutes sont valables. Donc si vous aimez chanter, chantez les avis et jugements des autres n’ont aucune importance. Si nous prenons tout ce qui nous arrive de façon personnelle, c’est parce que cela renforce notre sentiment d’importance personnelle ». L’humain a besoin de se sentir important. A travers les yeux des autres il pense qu’il voit sa valeur et quand on est inondĂ© de compliments cela flatte notre ego, mais dans le cas contraire on se sent nul et on souffre. Cet accord vous apprend donc que la seule vĂ©ritĂ©, c’est la votre. C’est ce que vous pensez de vous, qui est important et pas ce que pense les autres. C’est un travail qui peut ĂȘtre difficile parce que depuis notre plus tendre enfance, nous avons pris l’habitude de vivre avec le regard des autres. Si l’on a conscience que chacun a ses propres filtres pour percevoir le monde et que quoique l’on fasse les autres nous jugerons toujours, alors on comprend que prendre personnellement tout ce qui nous arrive est une grave erreur. Quand on arrive Ă  faire de cette loi une habitude, on gagne Ă©normĂ©ment en libertĂ©. Le troisiĂšme accord toltĂšque ne faĂźtes pas de suppositions Don Miguel Ruiz Ă©crit Nous avons tendance Ă  faire des hypothĂšses sur tout. Le problĂšme avec les suppositions est que nous croyons qu’elles sont la vĂ©ritĂ©. Nous pourrions jurer qu’ils sont rĂ©els ». Nous faisons des suppositions sur ce que les autres font ou pensent – nous le prenons personnellement – puis nous les blĂąmons et rĂ©agissons en envoyant un poison Ă©motionnel avec notre parole. C’est pourquoi lorsque nous faisons des suppositions, nous cherchons les problĂšmes. Nous faisons une supposition, nous comprenons mal, nous le prenons personnellement et nous finissons par crĂ©er un grand drame pour rien. En faisant des suppositions, nous interprĂ©tons des Ă©vĂ©nements en leur donnant le sens que nous pensons qu’ils ont. Ensuite, nous nous convainquons que ces interprĂ©tations sont le reflet de la rĂ©alitĂ©. Au final, nous prĂȘtons des intentions aux autres sur la seule base de suppositions, souvent erronĂ©es auxquels nous nous sommes convaincu de croire. La supposition la plus commune est de croire que les autres pensent de la mĂȘme maniĂšre que nous. En faisant cela, nous oublions que chacun a sa propre perception du monde, que chaque personne rĂ©agit diffĂ©remment face Ă  des situations identiques. Nous croyons que tout le monde juge, pense et agit de la mĂȘme façon que nous, ce qui a pour consĂ©quences la crĂ©ation de scĂ©narios illusoires, fruit de notre propre imagination. Les personnes sur lesquelles nous faisons le plus de suppositions sont les personnes avec qui nous sommes les plus proches. L’explication est simple, comme se sont des proches, nous partons du principe que ces personnes nous connaissent bien et qu’elles devraient deviner nos besoins. Du coup quand ces personnes ne font pas ce que nous attendions d’elles, nous nous sentons blessĂ© parce que nous pensons qu’elles auraient du savoir. Ça n’engage que moi, mais je pense que dans ce jeu des suppositions », on est trĂšs douĂ©, nous les femmes. Je ne dis pas que les hommes n’en font pas, bien sur que si, mais les femmes ont quand mĂȘme une fĂącheuse habitude Ă  essayer de trouver des interprĂ©tations Ă  tout, n’est ce pas ? Quelques exemples Votre conjointe vous envoie un sms vous disant qu’il ou elle arrivera plus tard ce soir parce qu’il ou elle a une rĂ©union, vous supposez, il ou elle me trompe », il ou elle en a marre de me voir, il ou elle prĂ©fĂšre rester au bureau », il ou elle va voir ses amis, c’est bidon sa rĂ©union » . Votre enfant est en colĂšre, et vous dit que vous ĂȘtes nulle comme pĂšre ou comme mĂšre, tout de suite vous allez en conclure que vous ĂȘtes un mauvais parent, que votre enfant ne vous aime pas
 Vous venez de rencontrer quelqu’un que vous trouvez trĂšs sĂ©duisant, vous allez essayer de dĂ©crypter le moindre appel, les moindres paroles, le moindre sms, le plus petit geste, en essayant de deviner ce qui se cache derriĂšre. Bref, vous voyez oĂč je veux en fait de supposer peut avoir de lourdes consĂ©quences sur notre vie. Beaucoup d’histoires de familles qui ne se parlent plus sont dues Ă  des suppositions. Et pourtant, la solution est trĂšs simple, au lieu de se faire des films, posez carrĂ©ment la question. Cela demande du courage surtout dans certaines situations mais c’est quand mĂȘme mieux que de se pourrir la vie en supposant que et en nous mettant le doute qui lui a tendance Ă  nous ronger. Comme le dit Don Miguel Ruiz La maniĂšre de ne pas faire d’hypothĂšses est de poser des questions. Assurez-vous que la communication est claire. Si vous ne comprenez pas, demandez. Ayez le courage de poser des questions jusqu’à ce que tout soit aussi clair que possible pour vous. » Le quatriĂšme accord toltĂšque faites toujours de votre mieux Un conseil trĂšs sage de Don Miguel Ruiz En toute circonstance, faites toujours de votre mieux, ni plus ni moins. Mais gardez Ă  l’esprit que votre meilleur ne sera jamais pareil d’un moment Ă  l’autre. Tout est vivant et change tout le temps, de sorte que votre meilleur sera parfois de grande qualitĂ©, et d’autres fois ce ne sera pas aussi bon. » Nous devons toujours faire de notre mieux si nous voulons faire vivre les trois autres accords. Et, bien sĂ»r, parfois, nous serons totalement satisfaits et notre meilleur sera incroyable, et d’autres fois, nous serons peut-ĂȘtre un peu fatiguĂ©s et notre meilleur ne sera pas aussi brillant. Don Miguel Ruiz explique que tant que c’est notre meilleur Ă  ce moment-lĂ , tout va bien. Faire de son mieux, qu’est ce que cela veut dire ? C’est faire que chaque tĂąche que vous rĂ©alisez, vous la rĂ©alisiez en donnant le meilleur de vous-mĂȘme. C’est ĂȘtre concentrĂ© sur cette unique tĂąche, sur le prĂ©sent, ĂȘtre totalement absorbĂ© par ce que vous faĂźtes et le faire bien. Et peu importe dans l’état oĂč vous ĂȘtes, que vous soyez au top ou non, le tout c’est de faire de son mieux Ă  ce moment prĂ©cis, au moment prĂ©sent. Mais attention, faire de son mieux ne veut pas dire en faire trop non plus, car lĂ  vous vous Ă©puiseriez et perdrez certainement du temps Ă  finaliser votre ou vos objectifs. Soyez indulgent avec vous-mĂȘme. Si vous n’ĂȘtes pas au top aujourd’hui, ce n’est pas grave tant que vous faĂźtes de votre mieux. Conclusion Si vous voulez du changement dans votre vie, intĂ©grez ces accords dans votre quotidien, je vous garantie des rĂ©sultats magiques. Je sais que ça peut paraĂźtre difficile et ça l’ait. Mais en persĂ©vĂ©rant on y arrive. Au fur et Ă  mesure du temps, nos vieux schĂ©mas disparaissent pour laisser place Ă  ces nouvelles habitudes. Une des solution est la rĂ©pĂ©tition. La rĂšgle de rĂ©pĂ©tition Tous ces anciens accords qui rĂ©gissent notre rĂȘve de vie rĂ©sultent de leur rĂ©pĂ©tition », Ă©crit Don Miguel Ruiz. Par consĂ©quent, pour adopter les quatre accords, vous devez mettre en Ɠuvre la rĂ©pĂ©tition. La rĂ©pĂ©tition fait le maĂźtre. » RĂ©pĂ©tition, rĂ©pĂ©tition, rĂ©pĂ©tition. C’est la matiĂšre de la maĂźtrise. Rappelons-nous de pratiquer ces nouveaux accords encore et encore et de regarder de mieux en mieux. Ne vous attendez pas Ă  vous exprimer toujours avec une parole impeccable. Vos habitudes sont trop fortes et trop bien ancrĂ©es dans votre esprit. Mais vous pouvez faire de votre mieux. [
] En faisant de votre mieux, l’habitude de mal utiliser votre parole, celle de faire une affaire personnelle de tout ce qui vous arrive et celle de faire des suppositions vont s’affaiblir et se manifester de moins en moins souvent. Vous n’avez pas Ă  vous juger, Ă  vous sentir coupable ou Ă  vous punir, si vous n’arrivez pas Ă  respecter ces quatre accords toltĂšques. Si vous faites de votre mieux, vous vous sentirez bien mĂȘme en faisant encore des suppositions, mĂȘme s’il vous arrive encore de rĂ©agir de façon personnelle, mĂȘme si votre parole n’est pas tout le temps impeccable. » Don Miguel Ruiz Et n’oubliez pas, le plaisir Ă  son importance. Faire les choses avec joie sans rien attendre en retour vous garantie d’apprĂ©cier chaque moment de votre vie. Il existe un cinquiĂšme accord toltĂšque Soyez sceptique, mais apprenez Ă  Ă©couter ». A propose de Don Miguel Ruiz Don Miguel Ruiz, est nĂ© dans une famille de guĂ©risseurs. Il a Ă©tĂ© Ă©levĂ© dans une rĂ©gion rurale du Mexique par une mĂšre curandera guĂ©risseuse et un grand-pĂšre nagual chaman. La famille a prĂ©vu que Don Miguel embrasserait son hĂ©ritage sĂ©culaire de guĂ©rison et d’enseignement et, en tant que nagual, poursuivrait les connaissances Ă©sotĂ©riques toltĂšques. Au lieu de cela, distrait par la vie moderne, Don Miguel a choisi de frĂ©quenter la facultĂ© de mĂ©decine et plus tard d’enseigner et de pratiquer en tant que chirurgien. Don Miguel a commencĂ© Ă  enseigner aux États-Unis avec sa mĂšre, Sarita, en 1987. Il a fini par distiller la sagesse qui est devenue Les 4 accords toltĂšques ». Je vous souhaite tout le bonheur du monde Pour aller plus loin liens d’affiliation Autres articles
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Les 4 accords toltĂšques » est un recueil de dĂ©veloppement personnel distribuĂ© aux quatre coins du globe et considĂ©rĂ© comme une vĂ©ritable bible du mieux-ĂȘtre. Il est inspirĂ© de la culture mĂ©so-amĂ©ricaine. En publiant son livre en 1997, le chaman mexicain Miguel Ruiz ne se doutait pas de l’ampleur qu’allait prendre le phĂ©nomĂšne. En recensant et en explicitant clairement 4 accords Ă  passer avec soi, Miguel Ruiz aide son lecteur Ă  mieux gĂ©rer ses Ă©motions et ses rĂ©actions au monde qui l’entoure. DĂ©cryptage
 Un livre qui dĂ©construit nos conditionnements Les 4 accords toltĂšques, c’est quatre millions d’exemplaires vendus
 On peut dire que le chaman Miguel Ruiz n’a pas fait les choses Ă  moitiĂ©. Quel est le secret de ce livre de dĂ©veloppement personnel et comment tirer profit de ces 4 grands accords toltĂšques ? Si l’on en croit ses adeptes, son contenu permettrait une indispensable et salvatrice prise de recul sur la vie. Suivre Ă  la lettre ces 4 accords aiderait Ă  dĂ©passer certains conditionnements qui nous bloquent depuis l’enfance. Parce que la promesse est allĂ©chante, dĂ©cortiquons-la
 Accord n°1 modĂ©rer sa parole Le premier accord est essentiel Ă  tout Ă©quilibre social et Ă©motionnel. Il concerne notre arme la plus puissante l’expression. Miguel Ruiz parle de la puissance magique de la parole, que l’on peut utiliser pour le bien ou pour le mal. Voici l’un des conseils qu’il donne Ă  ses lecteurs Parlez avec intĂ©gritĂ©. Ne dites que ce que vous pensez. Évitez d’utiliser des mots qui vont Ă  l’encontre de vous-mĂȘme ou de commĂ©rer sur les autres. Utilisez le pouvoir de vos mots avec vĂ©ritĂ© et amour. ». Il nous incite donc Ă  rĂ©flĂ©chir avant de parler et Ă  penser aux consĂ©quences. Il ne s’agit pas de perdre en spontanĂ©itĂ© mais de simplement se poser les bonnes questions pour prendre de bonnes habitudes. Accord n°2 ne jamais en faire une affaire personnelle MĂȘme si cela parait Ă©vident, il est important de vous rappeler que vous n’ĂȘtes pas responsable des actions d’autrui. Selon Miguel Ruiz, il faut savoir ĂȘtre indiffĂ©rent aux opinions d’autrui et ne jamais en faire une affaire personnelle, quoiqu’il arrive. Se respecter et se connaĂźtre profondĂ©ment permettrait de ne pas ĂȘtre touchĂ© par ce que peuvent dire et penser les autres. D’ailleurs, Miguel Ruiz insiste bien sur le fait que nous interprĂ©tons comme Ă©tant des attaques des paroles qui le sont rarement ou qui ne nous visent mĂȘme pas. Le fait de ne pas prendre personnellement les choses aiderait Ă  se libĂ©rer d’une vĂ©ritable et profonde souffrance. Accord n°3 ne pas trop interprĂ©ter Mieux communiquer pour Ă©claircir les choses et Ă©viter de tout interprĂ©ter subjectivement ? Tel est le 3Ăšme accord toltĂšque Ă©noncĂ© par Miguel Ruiz. Selon lui, les suppositions que nous faisons rĂ©guliĂšrement s’imposent Ă  nous comme d’implacables vĂ©ritĂ©s. Pourtant, rien ne nous permet aujourd’hui de lire dans l’esprit des gens et de penser Ă  leur place. Il est donc important de ne rien supposer mais de mettre les choses au clair dĂšs le dĂ©part. A l’inverse, n’attendons pas des gens qu’ils comprennent comme nous et lisent nos attentes. Il faut au contraire poser des vraies questions et apporter de vraies rĂ©ponses. Etre pleinement soi et accepter l’autre tel qu’il est aide Ă  se sortir de cette mauvaise habitude. Accord n°4 ne pas ĂȘtre trop dur avec soi-mĂȘme Le dernier accord toltĂšque est sans doute l’un des plus importants. Pour Miguel Ruiz, Votre mieux peut changer d’instant en instant ; il sera diffĂ©rent selon que vous ĂȘtes en bonne santĂ© ou malade. ». Il estime qu’il faut toujours faire le maximum mais ne pas se fixer un objectif trop ambitieux. Chacun doit trouver un Ă©quilibre en faisant de son mieux sans avoir de regrets ou de frustrations. L’énergie que nous avons Ă  consacrer Ă  un objectif n’est pas au mĂȘme niveau selon le moment de la journĂ©e, la pĂ©riode, l’état physique et psychique. Alors, prĂȘts Ă  relever le dĂ©fi ?
Dansce livre, j'ai voulu montrer comment les Accords ToltĂšques de Don Miguel Ruiz correspondent exactement aux attributs du chevalier : La parole impeccable, c’est l’épĂ©e Ă  double tranchant du chevalier.; Ne rien prendre personnellement, c’est le bouclier qui protĂšge de l’opinion des autres.; Ne pas faire de suppositions, c’est le Graal du chevalier toltĂšque, sa
Bienvenue sur Penser et Agir ! Depuis 2012 nous accompagnons les actifs de plus de 30 ans qui veulent prendre leur revanche sur la vie en dĂ©veloppant un projet qui a du SENS. AprĂšs avoir accompagnĂ© plus de 2 500 clients, nous lançons une formation continue gratuite par e-mail Le club des Actionneurs. Entrez votre prĂ©nom et votre email sur la page suivante pour y accĂ©der Cliquez ici pour vous inscrire gratuitement dĂ©jĂ  + de 17 000 inscrits ! C’est gratuit, et vous pourrez vous dĂ©sinscrire Ă  tout moment. AprĂšs une expĂ©rience de mort imminente dans les annĂ©es 1970 et une expĂ©rience extracorporelle, Miguel Ruiz, fils de guĂ©risseuse et petit-fils de chaman, change de vie et devient chaman Ă  son tour. Effectivement, il dĂ©cide de se consacrer Ă  la sagesse ancestrale des ToltĂšques guerriers du nord de l’AmĂ©rique latine vivant dans l’actuel Mexique entre les annĂ©es 1000 et 1300 et ambitionne Ă  partager cette sagesse au monde entier. Pour cela, il publie le livre de dĂ©veloppement personnel Les 4 accords toltĂšques ». Cet
Dansson livre " Les 4 accords toltĂšques ", Miguel Ruiz nous propose de passer un accord avec nous mĂȘme. Un accord visant Ă  briser nos croyances limitantes, qui faussent notre rĂ©alitĂ©, nous maintiennent en souffrance, nous empĂȘchant ainsi l’accĂšs Ă  la voie de l’épanouissement personnel. Alors comment les mettre en pratique dans
“Quoi tu n’as pas encore lu Les Quatre accords ToltĂšques ?!” VoilĂ  la rĂ©action d’une amie au cours d’une discussion sur nos lectures de confinement. Curieuse, je me suis empressĂ©e de lui emprunter ce best-seller dont la promesse est de vous aider Ă  trouver “la voie de la libertĂ© personnelle”. AprĂšs les Ă©loges entendues Ă  son sujet, je vous avoue que je n’ai pas Ă©tĂ© déçue. En un peu moins d’une demi-journĂ©e, le livre Ă©tait dĂ©vorĂ©. Entre prises de consciences et enseignements philosophiques, j’ai trouvĂ© dans ce livre de quoi rĂ©flĂ©chir sur la perception de la vie. Bien que la publication du livre date de 1997, je me suis dit que je n’étais probablement pas la seule Ă  ne pas l’avoir encore dĂ©couvert. C’est pourquoi j’ai dĂ©cidĂ© de vous le prĂ©senter Ă  mon tour. Zoom sur l’auteur. Les Quatre Accords ToltĂšques dont le titre original est “The Four Agreements a practical guide to personal freedom” a Ă©tĂ© Ă©crit par Don Miguel Ruiz. Issu d’un petit village mexicain, il est fils d’une guĂ©risseuse, petit-fils d’un “nagual” chaman, et dernier d’une famille de 13 enfants. Il Ă©tait devenu mĂ©decin quand un grave accident de voiture vient transformer sa vie. Il dĂ©cide alors de retourner auprĂšs de sa mĂšre afin d’apprendre les enseignements ancestraux toltĂšques. Il souhaite comprendre l’essence de la vie. Rien que ça. En combinant mythologie toltĂšque et perspectives scientifiques, il thĂ©orise dans ce premier livre une nouvelle philosophie sur la quĂȘte de vĂ©ritĂ© et d’authenticitĂ© personnelle. PubliĂ© pour la 1Ăšre fois en 1997, le livre devient vite un best-seller, est traduit dans 46 langues et connaĂźt de nombreuses rééditions. Pour commencer, qui sont les ToltĂšques ? Pour mieux comprendre le livre, commençons d’abord par un peu d’Histoire. Guerriers du nord de l’AmĂ©rique latine, les ToltĂšques Ă©taient un peuple nomade qui se serait sĂ©dentarisĂ© sur le plateau central Mexique entre les annĂ©es 1000 et 1300. Ils auraient dĂ©veloppĂ©s une sagesse particuliĂšre notamment dans les arts et l’architecture. D’ailleurs, le mot “ToltĂšque” vient du nahuatl qui signifierait “maĂźtres bĂątisseurs” ou “artisans”. Leur religion semble avoir Ă©tĂ© de type chamanique et leurs Dieux reprĂ©sentaient le ciel, l’eau ou encore la terre. Plus tard, les AztĂšques considĂšrent les ToltĂšques comme l’origine de toute civilisation. Admiratifs, ils revendiquent cet hĂ©ritage. Ils imitent leur culture, leur religion et continuent de transmettre leurs connaissances et leur philosophie. La domestication de la planĂšte vu par Don Miguel Ruiz. L’intĂ©gralitĂ© du livre de Don Miguel Ruiz se base sur ce qu’il appelle le “processus de domestication de la planĂšte”. Selon lui, en tant qu’enfant, notre vraie nature serait d’aimer, d’ĂȘtre heureux et de profiter de la vie. Ce n’est que plus tard que nous sont inculquĂ©es des rĂšgles et des valeurs par la sociĂ©tĂ©. Celles-ci nous sont imposĂ©es Ă  l’aide d’un systĂšme de rĂ©compenses et de punitions. Cherchant Ă  obtenir ces rĂ©compenses et Ă©viter ces punitions, nous nous “transformons” en une autre personne. Nous apprenons Ă  devenir ce que les autres veulent que nous soyons. Nous nous mettons Ă  nous mentir Ă  nous-mĂȘme et faisons semblant d’ĂȘtre un autre. Toujours selon l’auteur, ces rĂšgles et valeurs constituent des “accords” que nous passons avec les autres mais aussi et surtout, avec nous-mĂȘme. Tout au long de notre vie, nous amassons tous ces accords dans notre propre “Livre de la Loi” livre mental que nous crĂ©ons de toutes piĂšces et qui rĂ©git notre esprit et nos comportements. Pour faire respecter ce Livre de la Loi, Miguel Ruiz explique que nous nous sommes tous créés un “Juge intĂ©rieur”. Pour chaque Ă©cart Ă  ce livre, notre juge nous puni. Le juge intĂ©rieur, c’est cette petite voix qui nous dit que nous ne sommes pas Ă  la hauteur, que nous ne serons jamais parfait. Ces jugements sont reçus par la “Victime”. C’est cette autre partie de nous qui subit et gĂ©nĂšre des sentiments comme la honte ou la culpabilitĂ©. Nous avons donc appris Ă  nous juger ET Ă  nous punir tout seul. Plus besoin de personne pour le faire Ă  notre place. Nous nous jugeons en permanence sur ce que nous faisons ou non, sur ce que nous ressentons ou non, etc. La combinaison du Livre de la loi, du Juge et de la Victime nous rend prisonniers de nos propres accords. Nous ne sommes plus heureux. Ce qui nous pousse inĂ©vitablement dans cette quĂȘte perpĂ©tuelle de bonheur et de libertĂ©, initialement prĂ©sents dans notre “vraie nature”. Notre premier travail consiste donc Ă  prendre conscience de l’existence de tous ces accords passĂ©s avec nous-mĂȘme et qui rĂ©gissent notre vie. C’est seulement aprĂšs cette prise de conscience qu’il sera possible de changer, de nous “libĂ©rer Ă  nouveau”. Comme solution, Don Miguel Ruiz propose alors de neutraliser nos anciens accords par l’appropriation de 4 nouveaux accords. 1. “Que votre parole soit impeccable” Le premier accord s’appuie sur l’importance et la force des mots. Autant capable de crĂ©er que de dĂ©truire, la parole peut au choix libĂ©rer ou asservir. L’auteur compare la parole Ă  des graines semĂ©es dans notre esprit. Notre propre parole et celle des autres Ă  notre Ă©gard, nous construisent et conditionnent notre esprit. En suivant cette logique, le jugement de soi ou d’autrui vient polluer notre mental avec de la nĂ©gativitĂ©. En critiquant quelqu’un ou quelque chose, c’est nous-mĂȘme que nous blessons. Le premier enseignement toltĂšque nous invite donc Ă  parler avec intĂ©gritĂ©, tout en cultivant la modĂ©ration et l’indulgence. Se libĂ©rer de nos anciens accords commence par l’absence de dĂ©nigrement. Chacune de nos paroles doit ĂȘtre utilisĂ©e dans un but de vĂ©ritĂ© et de bienveillance. 2. “Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle” “Vous n’ĂȘtes jamais responsables des actions d’autrui, seulement de vous-mĂȘmes”DON MIGUEL RUIZ Ce deuxiĂšme enseignement s’appuie sur l’importance que nous accordons Ă  
 nous-mĂȘme !En grandissant, nous avons dĂ©veloppĂ© une certaine “Importance personnelle”. Celle-ci nous contraint Ă  tout ramener Ă  nous. Nous avons pris pour habitude de prendre les choses personnellement et de s’en offenser. Ce faisant, nous entrons en conflit avec nos accords et croyances. Ce qui nous conduit inĂ©vitablement Ă  une sensation d’inconfort et de tristesse. Don Miguel Ruiz nous apprend qu’il est indispensable de sortir de cet Ă©gocentrisme. Notre vĂ©ritĂ© n’est pas celle d’autrui. Et inversement. Qu’elles soient positives ou nĂ©gatives, les paroles des autres ne sont qu’une projection de leur rĂ©alitĂ©, de leur Ă©tat d’esprit et de leurs propres croyances. DĂšs lors, il s’agit de laisser Ă  l’autre la responsabilitĂ© de son action ou de sa parole. Si nous parvenons Ă  prendre du recul et Ă  rester objectifs, nous ne souffrirons plus des effets nĂ©gatifs engendrĂ©s par cette habitude de tout prendre personnellement. 3. “Ne faites pas de suppositions” “Nous supposons que tout le monde voit la vie comme nous la voyons. Nous supposons que les autres pensent ce que nous pensons, qu’ils ressentent les choses comme nous les ressentons, qu’ils jugent comme nous jugeons.” Le troisiĂšme accord ToltĂšque est intimement liĂ© au second. Nous prĂȘtons sans cesse des intentions Ă  autrui ou faisons des suppositions en toutes situations. Nous avons tendance Ă  les interprĂ©ter comme une vĂ©ritĂ©. Puis nous en faisons une affaire personnelle
 Nous avons aussi pour habitude de faire des suppositions Ă  propos de nous-mĂȘme sur nos capacitĂ©s, nos Ă©checs, nos rĂ©ussites, etc. Hors les suppositions sont des crĂ©ations de notre esprit. Elles trouveraient leur origine dans notre manque de courage Ă  exprimer notre volontĂ©. Pour contrecarrer cette habitude, l’auteur recommande tout simplement de prendre du recul et d’apprendre Ă  Ă©couter. En Ă©tant capable d’écouter et en crĂ©ant une meilleure communication avec autrui, nous posons les bonnes questions, nous Ă©claircissons la situation. Il n’y a plus de place pour l’interprĂ©tation. Quant aux suppositions sur soi-mĂȘme, il s’agit d’apprendre Ă  rester objectif afin d’avoir une meilleure apprĂ©ciation de nous-mĂȘme. La solution ? Apprendre Ă  s’aimer et s’accepter tel que l’on est vraiment. 4. “Faites toujours de votre mieux” Ce dernier accord vient complĂ©ter les 3 accords prĂ©cĂ©dents. Simple mais efficace faisons toujours de notre mieux. Ni plus, ni moins. Le danger rĂ©side dans la recherche de la perfection. Si nous cherchons Ă  faire “plus”, nous dĂ©pensons plus d’énergie que nĂ©cessaire. Nous nous fatiguons. Au final, nous agissons contre nous-mĂȘme. Ce qui devient contre productif. En revanche, si nous faisons “moins”, nous nous exposons cette fois-ci Ă  ressentir de la frustration, de la culpabilitĂ© ou encore des regrets. Il est donc nĂ©cessaire de trouver son Ă©quilibre. Lorsque nous faisons de notre mieux, nous gĂ©nĂ©rons de l’envie et de l’action. “Si vous agissez simplement pour le plaisir d’agir, sans attendre de rĂ©compense, vous dĂ©couvrirez que vous apprĂ©cierez tout ce que vous ferez. Vous en serez rĂ©compensĂ©, mais vous ne serez plus attachĂ© Ă  la rĂ©compense. Vous pourriez mĂȘme obtenir plus pour vous-mĂȘme que vous ne l’auriez imaginĂ© sans attendre de rĂ©compense. Si on aime ce que l’on fait, si on fait constamment de son mieux, alors on jouit pleinement de la vie. On s’amuse, on ne s’ennuie pas, on n’est pas frustrĂ©s.” Comment faire de son mieux ? En restant indulgent avec nous-mĂȘme. Notre “mieux” aujourd’hui ne sera pas le mĂȘme que notre “mieux” demain. Concentrons-nous sur le prĂ©sent, essayons de remplacer “je dois” par “je peux”. Puis ne cherchons plus Ă  faire trop, ni trop peu. Faisons juste de notre mieux. Vers un 5Ăšme accord ToltĂšque Comme son nom l’indique, le 1er livre “Les Quatre Accords ToltĂšques” ne rĂ©vĂšle que 
 4 enseignements. Cependant, en 2010, Miguel Ruiz pousse son analyse et publie un autre livre appelĂ© “Le cinquiĂšme Accord ToltĂšque – la voie de la maĂźtrise de soi”. “Soyez sceptiques mais apprenez Ă  Ă©couter.” Pour aller plus loin dans son dĂ©veloppement personnel, ce dernier accord prĂ©conise “d’ĂȘtre sceptique”. Comprenez par lĂ , savoir douter Être capable de se remettre ses croyances et celles d’autrui en question. Ne pas s’arrĂȘter seulement Ă  ce que l’on entend, ni Ă  ce que nous croyons. Le doute créé une distance par rapports aux situations de notre vie et nous permet d’envisager d’autres perspectives. Pour dĂ©couvrir ces nouvelles perspectives, il s’agir “d’apprendre Ă  Ă©couter”. En Ă©coutant, nous ne sommes plus en train d’essayer d’imposer notre opinion Ă  autrui. Nous cherchons Ă  le comprendre. Nous amĂ©liorons la communication. Il n’est pas nĂ©cessaire de prendre tout ce que l’autre nous dit comme une vĂ©ritĂ© car le vrai partage rĂ©side alors dans notre capacitĂ© d’écoute et le respect de la vision de l’autre. La premiĂšre Ă©tape, c’est la prise de conscience. Bonne nouvelle ! Vous venez de la passer. En lisant cet article, vous vous ĂȘtes sĂ»rement rendu compte de certaines de vos habitudes et souhaitez peut-ĂȘtre en changer. Concernant les 4 accords ToltĂšques Ă  appliquer ou 5 pour les plus ambitieux, c’est souvent plus facile Ă  dire qu’à faire. Mais le secret rĂ©side dans l’entraĂźnement et la rĂ©pĂ©tition. Restez indulgent et bienveillant envers vous-mĂȘme et les autres. Laissez-vous le temps d’assimiler ces concepts et de leur permettre de se faire une place dans votre esprit. Avec du temps et de la rĂ©pĂ©tition, vous allez finir par ressentir des changements dans votre perception. Vous saurez alors que vous ĂȘtes sur la bonne voie. Et surtout, souvenez-vous, vous faites de votre mieux ! Post Views 629 F5diNKN.
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