AmaraBalato KeĂŻta : des sanctions qui ne se limitent pas au blocage de salaire, mais jusqu’à la radiation les attendent. Parce que c’est trĂšs malhonnĂȘte de blaguer avec l’avenir des futurs cadres, c’est blaguer avec le pays. Donc celui qui vole ou triche un examen, a trahi le pays. Et, ces dispositions-lĂ  sont le bienvenu parce qu

PubliĂ© par medisma sur 22 Janvier 2017, 1337pm Trump devant la CIA Les journalistes font partie des personnes les plus malhonnĂȘtes au monde »Discours de Donald Trump devant la CIA le 21 janvier 2017. Je vous soutiens Ă  100%. La raison pour laquelle je vous rencontre en premier, c’est que comme vous savez, je suis en guerre avec les mĂ©dias. Ils font partie des ĂȘtres humains les plus malhonnĂȘtes sur cette terre. Applaudissements. A une personne du public Tout va bien ?». Ils ont fait croire que j’étais en froid avec les services de renseignements. Vous devez savoir que je vous rencontre en premier parce que c’est tout le contraire. Tout le contraire. Et ils le comprennent. » Je parlais des chiffres 
 C’était vraiment quelque chose hier ! Le discours, vous l’avez aimĂ© ? Il y avait une foule massive. Vous l’avez vue. Plein Ă  craquer ! Je me lĂšve ce matin, j’allume la tĂ©lĂ©, et ils montrent 
 Un lieu vide ! 2 secondes 
 J’ai fait un discours. J’ai regardĂ©. Et il semblait y avoir 1 million, 1 million et demie de personnes ! Et ils ont montrĂ© un endroit oĂč il n’y avait pratiquement personne ! Et ils ont dit Donald Trump ne rameute pas les foules !». Il pleuvait presque. La pluie allait dĂ©courager les gens. Mais Dieu l’a vu et a dit Je ne laisserai pas le pluie s’abattre sur ton discours !». Quand j’ai commencĂ©, je me suis dit Oh non !». DĂšs mes premiers mots, des gouttes ont commencĂ© Ă  tomber. Et j’ai dit Pas de bol !». Bref. Mais le fait est que la pluie s’est arrĂȘtĂ©e immĂ©diatement. C’était incroyable. Puis le soleil est arrivĂ©. Et dĂšs que je suis parti, il s’est mis Ă  pleuvoir des cordes ! Vous savez 
 il y a quelque chose 
 d’incroyable parce que 
 il y avait 
 honnĂȘtement peut-ĂȘtre 1 million ou 1 million et demie, peu importe 
 Et par erreur, je zappe sur cette chaĂźne 
 Et ils montrent un lieu vide ! Et ils disent Il y avait 250 000 personnes» ! C’est pas si mal, mais c’est un mensonge ! Il y avait 250 000 personnes autour du petit bol» que nous avions construit. Tout le reste jusqu’au Washington Monument Ă©tait plein Ă  craquer. On les a eus. On les a eus en beautĂ©. Ils vont le payer cher. » Dans le bureau ovale, il y a une belle statue du docteur Martin Luther King. Et il se trouve que j’aime aussi Churchill, Winston Churchill. Je pense que la plupart d’entre nous apprĂ©cient Churchill. Il ne vient pas de notre pays, mais a beaucoup de liens avec. Il nous a aidĂ©s. Un vrai alliĂ©. Et comme vous le savez, la statue de Churchill a Ă©tĂ© retirĂ©e, le buste ! Comme vous l’avez probablement lu, la PremiĂšre Ministre Theresa May viendra trĂšs bientĂŽt dans notre pays. Et ils voulaient savoir si je voulais rĂ©cupĂ©rer la statue. J’ai dit, absolument, mais en attendant, nous avons le buste de Churchill. Donc, un reporter de Time Magazine 
 dont j’ai fait la couverture 14 ou 15 fois 
 Je crois que nous dĂ©tenons le record absolu de l’histoire de Time Magazine. Si Tom Brady en fait 1 fois la couverture, c’est qu’il a gagnĂ© le Super Bowl ou un truc du genre, pas vrai ? J’en ai fait la couverture 15 fois cette annĂ©e ! Je crois que c’est un record qui est pas prĂȘt d’ĂȘtre battu. Pas vrai Mike ? Mais, je vais vous rapporter leur propos, et c’est trĂšs intĂ©ressant 
 Ils ont dit que Donald Trump a enlevĂ© le buste, la statue du Dr. Martin Luther King. Mais il Ă©tait lĂ  ! Sauf qu’il y avait un camĂ©raman devant ! Donc Zeke, Zeke de Time Magazine Ă©crit un article sur un buste que j’aurais enlevĂ© 
 Je n’aurais jamais fait cela parce que j’ai un grand respect pour le Dr. Martin Luther King. Mais ça montre Ă  quel point les mĂ©dias sont malhonnĂȘtes. La grosse affaire. Et ou Ă©tait l’erratum ? C’était une ligne ? Ont-il seulement pris la peine de le faire ? Je voulais vous dire ça parce que J’AIME L’HONNÊTETÉ. J’AIME LES ARTICLES HONNÊTES. Maintenant je voudrais juste vous dire que je vous aime et vous respecte. Il n’y a personne que je respecte autant. Vous allez faire un travail fantastique. Et nous allons gagner de nouveau, et vous allez mener la charge. Alors merci beaucoup. Merci, vous ĂȘtes beaux. Merci beaucoup Ă  tous. Passez du bon temps. Je serai de retour. Je serai de retour. Merci.»Follow JĂ©rĂŽme Cartillier AFP White House Correspondent✔jcartillierLes journalistes "font partie des ĂȘtres humains les plus malhonnĂȘtes de la terre"Donald Trump, au siĂšge de la CIAAFP1005 PM - 21 Jan 2017FollowJean-Bernard Cadier Correspondant de BFMTV Ă  Washington. ✔jbcadierTrump Ă  la CIA les mĂ©dias sont parmi les gens les plus malhonnĂȘtes du monde. PM - 21 Jan 2017Source Pour ĂȘtre informĂ© des derniers articles, inscrivez vous
Selonune Ă©tude publiĂ©e dans le magazine Nature, les Marocains sont le peuple le plus malhonnĂȘte de la planĂšte.Un seul pays, Ă©galement africain, Ă©gale le royaume. Une Ă©tude, menĂ©e par l’UniversitĂ© de Nottingham et rĂ©cemment publiĂ© par l’hebdomadaire scientifique Nature, rĂ©vĂšle que les Marocains sont le peuple le plus malhonnĂȘte du monde.
Je vous propose de partir Ă  la dĂ©couverte de 10 pays peu connus ou trĂšs peu visitĂ©s et qui mĂ©ritent largement le dĂ©tour que ce soit parce qu’ils sont d’une façon ou une autre emblĂ©matique ou tout simplement car leurs richesses sont mĂ©connues comme l’Ethiopie par exemple. J’ai dĂ©coupĂ© cette liste en deux parties de 5 pays. Il n’y a pas de classement Ă  proprement dire. Pour la seconde partie c’est par ici 5 pays fascinants et merveilleux. Il s’agit d’un article trĂšs inspirĂ© c’est surtout une traduction d’un article du mĂȘme style en anglais Top 10 Unusual countries to visit Tadjkistan La vallĂ©e de Wakhan entre l'Afghanistan et le Tadjikistan par sugarmelon Je suis sur que pas mal d’entre vous connaissent ce pays seulement de nom. Il s’agit d’une des anciennes rĂ©publiques de l’Union SoviĂ©tique en Asie Centrale entre la Chine et l’OuzbĂ©kistan. La Route de la Soie traversait le pays qui est trĂšs montagneux, la rĂ©gion du Pamirs compte parmi les plus hautes montagnes du monde. Pour l’anecdote, DouchanbĂ©, la capitale est sans doute la ville de naissance de Viktor Bout, le cĂ©lĂšbre marchand d’armes qui a inspirĂ© Lord of War avec Nicolas Cage. C’est un des pays les moins visitĂ©s au monde avec seulement quelques milliers de visiteurs par an dont une bonne partie pour le business. Rien que pour cette raison, il peut ĂȘtre intĂ©ressant de faire un voyage en Asie centrale sans compter que les habitants ont Ă©galement un sens trĂšs fort de l’hospitalitĂ©. Une place au Tadjikistan par Babasteve Le Pamirs au Tadjikistan par mmj Timor Oriental RĂ©colte au Timor Oriental Le Timor Oriental est sans doute un des pays les moins connus du monde, c’est Ă©galement un des plus rĂ©cents avec son indĂ©pendance qui remonte Ă  2002. Ce pays est composĂ© de la moitiĂ© est de l’üle de Timor au nord de l’Australie et a Ă©tĂ© envahi par l’IndonĂ©sie bien que l’annexion ne fut jamais reconnue. Ce fut le siĂšge d’une terrible guerre d’indĂ©pendance pendant plusieurs dĂ©cennies avec des dizaines de milliers de morts et le pays se remet petit Ă  petit de cette pĂ©riode. Il s’agit d’un pays trĂšs peu explorĂ© avec une organisation encore trĂšs rurale et oĂč le voyageur est en gĂ©nĂ©ral trĂšs bien accueilli Ă©tant donnĂ© que le tourisme y est encore peu rĂ©pandu. Le Timor Oriental par Sugu Un bĂąteau de pĂȘcheur au large de l'Ăźle Autaro Sierra Leone Lunsa au Sierra Leone par Mustafa Ozturk Le pays tristement connu pour les diamants de sang avec le film du mĂȘme nom est un petit pays coincĂ© d’Afrique de l’Ouest qui compte de nombreuses richesses diamants, or, etc. sans compter que le site naturel de la capitale, Freetown, est un des plus larges ports naturels au monde ce qui amĂšne de nombreux cargos dans la ville. Malheureusement tout cela ne profite pas Ă  la population, le Sierra Leone est un des pays les plus pauvres du monde. Il s’agit d’un pays trĂšs tolĂ©rant avec une trĂšs forte cohabitation entre catholiques et musulmans. C’est lĂ  que l’adage qui veut que les gens pauvres soient les plus accueillants prend sa valeur. Un village au Sierra-Leone par Mustafa Ozturk Une mosquĂ©e au Sierra-Leone par Mustafa Ozturk Les Ăźles Kiribati Un village des Kiribati par Jopology Ce petit archipel du Paifique est de plus en plus ou pas
 sous les projecteurs des mĂ©dia occidentaux car c’est sans doute le premier pays qui va disparaĂźtre Ă  cause du rĂ©chauffement climatique et de la montĂ©e des eaux. En effet l’immense majoritĂ© du pays est Ă  moins de deux mĂštres de hauteur, il ne faut donc pas grand chose pour noyer ce petit pays. Les habitants luttent pour essayer de trouver des pays prĂȘts Ă  les hĂ©berger mais ce n’est pas toujours facile, c’est lĂ  qu’on voit que la solidaritĂ© a vraiment ses limites
 Un voyage aux Kiribati peut ĂȘtre une expĂ©rience car d’une part une grande partie du pays est restĂ© Ă  l’état naturel et d’autre part car les habitants sont trĂšs amicaux. C’est lĂ  qu’on peut Ă©galement comprendre Ă  quel point le rĂ©chauffement climatique touche tout le monde sans diffĂ©renciation d’ethnie, de peuple, etc. et qu’il va falloir s’entraider
 Le dĂ©sespoir des Kiribatiens par 350 dot org Le Kiribati par Rafael Coya CorĂ©e du Nord Un poster de propagande Il est impossible de finir la premiĂšre partie de la liste sans Ă©voquer la CorĂ©e du Nord qui est incontestablement le pays le plus fermĂ© du monde. C’est sans doute le pays le plus militarisĂ© du monde avec ses 9 millions de soldats. C’est le pays de la dĂ©mesure oĂč tout est contrĂŽlĂ© au millimĂštre prĂšs avec une discipline trĂšs stricte. On peut Ă©voquer par exemple la cĂ©rĂ©monie Arirang qui met en place des chorĂ©graphies trĂšs synchronisĂ©es avec de nombreux acteurs. Il est possible de visiter certaines rĂ©gions du pays mais sous trĂšs haute surveillance. Il est en effet obligatoire de passer par un tour-opĂ©rateur nord corĂ©en qui ne manquera pas de vous faire passer par un processus administratif trĂšs complexe afin de savoir si vous avez le bon profil » pour visiter » le pays. Si vous arrivez Ă  pouvoir aller en CorĂ©e du Nord, il ne faut pas vous leurrer, vous n’aurez sans doute pas la vision rĂ©elle de comment la population vit mais je pense que ça reste une trĂšs forte expĂ©rience du genre 1984 » le livre d’Orwell appliquĂ© Ă  la vie rĂ©elle avec la discipline, les secrets, le contrĂŽle permanent, etc. Une cĂ©rĂ©monie Arirang par Leef Smith Dans la campagne au nord de Pyongyang par Jensowagner J’espĂšre que cette liste vous aura plus et vous aura fait rĂȘver voire mĂȘme incitĂ© Ă  partir dans un de ces pays ! La suite pour dans plusieurs jours, n’hĂ©sitez pas Ă  vous inscrire Ă  la newsletter ou au flux RSS ! Et vous, avez-vous connu un pays que vous qualifieriez de trĂšs inhabituel ? UnmalhonnĂȘte homme trouve plus de bonheur que de justice, car il n'est chĂątiĂ© toutes les fois qu'il le mĂ©rite. Proverbe danois; Le dictionnaire des proverbes et adages danois (1757) Qui est malhonnĂȘte dans les petites choses est malhonnĂȘte aussi dans les grandes. Proverbe russe; Les proverbes et dictons russes (1822) La poule acquise de façon malhonnĂȘte ne pond pas. Comme il est de coutume, les BurkinabĂš, Ă  l’instar des autres peuples du monde, se prĂ©parent Ă  fĂȘter le passage Ă  l’annĂ©e nouvelle. Qui dit fĂȘte, surtout de fin d’annĂ©e, pense surtout Ă  son habillement. On a alors recours aux couturiers pour la circonstance. Mais parmi ceux-lĂ , il faut distinguer les honnĂȘtes couturiers et les moins honnĂȘtes. L’honnĂȘte couturier se fixe une date Ă  partir de laquelle il ne prend plus de commande. MĂȘme dĂ©bordĂ© et sachant qu’il ne pourra pas honorer le rendez-vous, le couturier malhonnĂȘte continue de rĂ©ceptionner les commandes mĂȘme la veille» de la fĂȘte. Ce dernier devra revoir sa copie. Et nous, les clients, pourquoi attendre la veille » de la fĂȘte pour penser Ă  son zangoli » ? Ne dit-on pas que les premiers sont toujours les mieux servis ? Issa SIGUIRE
Tout le pays et tous les fans de patinage artistique à travers le monde ont tremblé pour Kamila. Son talent réunit tous les éléments les

Temps de lecture 2 minutes de lecture La corruption est une forme de malhonnĂȘtetĂ© ou d'activitĂ© criminelle entreprise par une personne ou une organisation investie d'un poste d'autoritĂ©, souvent pour acquĂ©rir un avantage illicite ou un abus de pouvoir confiĂ© Ă  son profit privĂ©. La corruption peut inclure de nombreuses activitĂ©s, y compris les pots-de-vin et le dĂ©tournement de fonds, bien qu'elle puisse Ă©galement impliquer des pratiques qui sont lĂ©gales dans de nombreux pays. L'indice de perception de la corruption IPC est un indice qui classe les pays selon leur niveau perçu de corruption dans le secteur public, sur une Ă©chelle de 100 trĂšs propre Ă  0 trĂšs corrompu. Le CPI dĂ©finit gĂ©nĂ©ralement la corruption comme l'utilisation abusive de la puissance publique Ă  des fins les 10 pays les plus corrompus d'Afrique. RangPaysIndice de perception de la corruption IPC du du RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo21 Victor Mochere Victor Mochere est un blogueur, un influenceur des mĂ©dias sociaux et un netpreneur qui crĂ©e et commercialise du contenu numĂ©rique. Liens Posts

Pasbesoin des GJ pour savoir, depuis le temps et dans tous les domaines, que Macron est une crapule. Les GJ ne sont qu’un symptĂŽme, une Ă©ruption, pas toujours dĂ©fendable Ă©videmment, mais
Sentant la victoire lui glisser entre les doigts, Donald Trump s’est prĂ©sentĂ© devant les AmĂ©ricains, jeudi soir, pour fustiger le systĂšme Ă©lectoral des États-Unis, accuser les dĂ©mocrates de tenter de lui voler l’élection » et prĂ©venir qu’il en contesterait les rĂ©sultats jusqu’à la Cour suprĂȘme. Joe Biden, de son cĂŽtĂ©, venait d’appeler le pays Ă  rester calme. Cinq États ont continuĂ© d’éplucher leurs milliers de bulletins de vote, deux jours aprĂšs le jour du scrutin. Au fil des heures, jeudi, le scĂ©nario d’une victoire de Joe Biden est devenu de plus en plus probable. Le prĂ©sident a donc pris la parole pour la premiĂšre fois, depuis la soirĂ©e Ă©lectorale, pour lancer une enfilade d’allĂ©gations non fondĂ©es. Son allocution d’une quinzaine de minutes a mĂȘme cessĂ© d’ĂȘtre diffusĂ©e par certains rĂ©seaux amĂ©ricains. D’autres l’ont accompagnĂ©e d’un bandeau prĂ©cisant que Donald Trump Ă©tait en train de propager de fausses informations. Notre objectif est de dĂ©fendre l’intĂ©gritĂ© de l’élection. Nous ne permettrons pas que la corruption vole une Ă©lection si importante, ou toute Ă©lection. Et nous ne permettrons pas que quiconque muselle nos Ă©lecteurs et fabrique des rĂ©sultats », a scandĂ© le prĂ©sident des États-Unis, depuis la Maison-Blanche. Ils essaient de truquer une Ă©lection et nous ne pouvons pas le permettre. » Donald Trump a plaidĂ© que des bulletins de vote par anticipation acheminĂ©s aux bureaux de vote aprĂšs le scrutin de mardi Ă©taient illĂ©galement comptabilisĂ©s — ce que les États ont tous dĂ©menti. Il a allĂ©guĂ© que les observateurs Ă©lectoraux rĂ©publicains Ă©taient tenus Ă  l’écart des bureaux de dĂ©pouillement — ce qui a Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©menti par un de ces observateurs rĂ©publicains en Pennsylvanie interviewĂ© par Fox News. Le prĂ©sident a en outre avancĂ© que des bulletins avaient Ă©tĂ© dupliquĂ©s ou ajoutĂ©s en plein dĂ©pouillement — des allĂ©gations que personne n’a rapportĂ©es sur le terrain. Un systĂšme corrompu », a-t-il accusĂ©. Il s’agit du discours le plus malhonnĂȘte qu’il ait jamais livrĂ© », a rĂ©sumĂ© le journaliste responsable de la vĂ©rification des faits Ă  CNN, Daniel Dale. Le ton revanchard du prĂ©sident Ă©tait d’autant plus frappant que quelques minutes plus tĂŽt, son rival dĂ©mocrate Joe Biden venait d’inviter les AmĂ©ricains Ă  ĂȘtre patients. La dĂ©mocratie est parfois un peu compliquĂ©e. Parfois, elle nĂ©cessite un peu de patience. Mais cette patience a Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©e depuis plus de 240 ans avec un systĂšme de gouvernance qui fait l’envie du monde entier », a lancĂ© M. Biden au Delaware. Je demande Ă  tout le monde de rester calme. Le processus fonctionne. Le dĂ©pouillement est en train d’ĂȘtre terminĂ©. Et nous saurons trĂšs bientĂŽt [l’identitĂ© du prochain prĂ©sident]. » Mais Donald Trump a promis, avant mĂȘme qu’on ne connaisse l’issue du vote, qu’il se battrait jusqu’en Cour suprĂȘme pour en contester les rĂ©sultats. Nous croyons qu’il y aura beaucoup de litiges, parce que nous avons tellement de preuves. Cela va peut-ĂȘtre finir devant le plus haut tribunal du pays [
] parce que nous ne pouvons pas permettre qu’une Ă©lection soit volĂ©e comme cela. » Certains Ă©lus rĂ©publicains ont rapidement dĂ©plorĂ© la sortie de leur prĂ©sident sur Twitter. Si vous avez des inquiĂ©tudes lĂ©gitimes concernant de la fraude, prĂ©sentez des PREUVES et allez en cour. CESSEZ de propager de la dĂ©sinformation dĂ©mentie », a rĂ©agi le reprĂ©sentant au CongrĂšs Adam Kinzinger. La campagne Trump s’est justement tournĂ©e vers les tribunaux pour faire suspendre le dĂ©pouillement des votes au Nevada, en GĂ©orgie, en Pennsylvanie et au Michigan. La poursuite au Nevada a Ă©tĂ© annoncĂ©e publiquement par des reprĂ©sentants de l’équipe Trump jeudi, mais ces derniers ont refusĂ© de fournir des preuves aux journalistes sur le terrain. Les allĂ©gations ont aussitĂŽt Ă©tĂ© contredites par le responsable Ă©lectoral du comtĂ© visĂ©. Quant aux poursuites en GĂ©orgie, en Pennsylvanie et au Michigan, elles ont toutes Ă©tĂ© rejetĂ©es. En GĂ©orgie, les rĂ©publicains plaidaient que 50 votes reçus aprĂšs le jour du scrutin — ce qui les aurait rendus invalides — avaient Ă©tĂ© comptabilisĂ©s. La cour juge qu’il n’y a aucune preuve », a tranchĂ© le magistrat. L’allĂ©gation de la campagne Trump Ă©tait la mĂȘme en Pennsylvanie, oĂč les rĂ©publicains ont Ă©galement perdu. Au Michigan, la campagne plaidait que ses observateurs Ă©lectoraux n’avaient pas pu surveiller le dĂ©pouillement. La poursuite a Ă©tĂ© Ă©cartĂ©e. Le prĂ©sident a Ă©galement brandi ces allĂ©gations sur Twitter et allĂ©guĂ© une fois de plus la fraude Ă©lectorale » — ce qui lui a valu de voir ses gazouillis flanquĂ©s d’un avertissement du rĂ©seau social prĂ©venant qu’une partie du contenu Ă©tait trompeuse. Son fils, Donald Trump Jr., a renchĂ©ri sur Twitter que la meilleure chose pour l’avenir de l’AmĂ©rique serait que [Donald Trump] parte en guerre complĂšte contre cette Ă©lection pour dĂ©masquer toute la fraude, la tricherie ». Un gazouillis qui a lui aussi Ă©tĂ© signalĂ© par Twitter. Les courses se resserrent Plus de 48 heures aprĂšs la fermeture des bureaux de vote, les courses demeuraient si serrĂ©es dans cinq États clĂ©s qu’il Ă©tait toujours impossible d’en prĂ©dire le gagnant. C’est extrĂȘmement serrĂ© en Pennsylvanie. Il n’y a aucun doute. Et cela veut dire qu’il va falloir prendre plus de temps pour voir qui aura vraiment gagnĂ© », a fait valoir la secrĂ©taire d’État de la Pennsylvanie, Kathy Boockvar. Alors que Donald Trump y dĂ©tenait une avance de quelque 380 000 voix mardi, celle-ci avait fondu Ă  un peu moins de 22 400 voix jeudi soir. Idem en GĂ©orgie, oĂč l’écart est passĂ© de 18 000 voix d’avance pour Donald Trump jeudi matin Ă  moins de 1800 jeudi soir. Au Nevada, c’est l’avance de Joe Biden qui demeurait serrĂ©e, tout comme en Arizona. Le candidat dĂ©mocrate pourrait gagner l’élection prĂ©sidentielle s’il remporte l’État de Pennsylvanie, ou s’il conserve le Nevada et l’Arizona et qu’il dĂ©croche la GĂ©orgie. Donald Trump, en revanche, doit absolument remporter la Pennsylvanie, la GĂ©orgie et la Caroline du Nord — oĂč il est demeurĂ© le meneur. Mais il faudrait aussi qu’il reprenne l’Arizona ou le Nevada des mains des dĂ©mocrates s’il veut demeurer prĂ©sident. Ce reportage a Ă©tĂ© financĂ© grĂące au soutien du Fonds de journalisme international Transat — Le Devoir. À voir en vidĂ©o
Aucentre du conflit entre sa FĂ©dĂ©ration et les provinces galloises, le capitaine de la sĂ©lection, Sam Warburton, pourrait se retrouver sans club cette saison. J'en profite Ă©galement pour dire aux pvtistes de bien choisir leur colloc ne pas foncer sur la 1Ăšre venu. Il m'est arrivĂ© ce gros pĂ©pin. J'ai visitĂ© plusieurs colloc, dont une qui me plaisait Ă  Kennedy station assez loin du Downtown. Etant trĂšs enchantĂ© par la maison + chambre,.....tout inclus, laundry/dry, internet+cable gratuit, salle de bain neuve,....j'ai choisi cette colloc. La proprio me faisait visitĂ© et me disais qu'un nouveau colloc allait arriver ds les au dĂ©but de la semaine, et qu'il y avait actuellement une autre colloc qui est absente. Et qu'il fallait la rappeler vite car ça partait rĂšs vite ce type d'annonce sur craigslist. J'ai dc rappelĂ© aprĂšs qq jours de recherches infructueuses, acceptĂ©. Eh ben je regrette vachement mon choix, car en arrivant dans la colloc, je dĂ©couvre une dame agĂ©e parlant trĂšs mal anglais qui m'ouvre, puis une autre encore plus agĂ©e assise. Il s'agit en fait de la famille tante + grand-mĂšre, de la proprio. Elle me dit que sa famille est venue la voir. Alors naĂŻf que je suis je lui fait confiance et lui donne le first+last qu'elle me rĂ©clame. Et en posant qq question Ă  la grand-mĂšre trĂšs gentille par contre ou ptet naĂŻve aussi, je me rends compte que ce n'est pas une colloc, que la fille qui vit c'est la tante, que le colloc ne viendra jamais. C'est plutĂŽt une chambre vide que la proprio voulait louer. Je suis venu au canada pour amĂ©liorer mon anglais et visiter le pays en faisant des ptits boulots. Je m'imaginais monts et merveilles colloc pour pratiquer l'anglais,.... Du coup ce soir j'ai fait mes valises et je retourne jeudi Ă  la case dĂ©part Clarence Castle, car Ă  part sortir pour me balader, je n'ai pas l'occasion de bcp parler dans la maison, vu qu'il y a la grand-mĂšre et la tante qui ne parlent dĂ©jĂ  pas bien l'anglais baraguinent des mots en me faisant des gestes. ça peut paraĂźtre super c** et stupide, la situation dans laquelle je me trouve. Mais c'est pas Ă©vident quand c'est votre premier grand voyage, que vous venez de France et que vous aviez jusque lĂ  toujours vĂ©cu chez papa-maman. Bref je suis rĂ©aliste, je ne pense qu'elle voudra me rendre l'argent je vais qd mĂȘme nĂ©gocier, vu que j'ai payĂ© en cash $1200 de perdu qd mĂȘme. VoilĂ  voilĂ  c'Ă©tait juste pour prĂ©venir les nouveaux arrivĂ©s de faire trĂšs attention dans vos recherches de logements, et que mĂȘme si on vous dit qu'il faut se dĂ©pĂȘcher pour les . Maintenant je serais bcp + mĂ©fiant et moins stupideje serais mĂȘme prĂȘt Ă  faire 2 visites du mĂȘme logement, mais tout ça Ă  quel prix..... Bref si qqun par hasard Ă  une chambre dispo prĂšs du downtown, je suis suis toute ouĂŻe..... PS dsl pour la longueur du txt, l'organisation du txt, les fautes et le coup de dĂ©prime. Mais je suis un peu dans le mĂȘme Ă©tat que Lilou lors de son post sur le politiquement correct envers la proprio mais surtout envers moi-mĂȘme. [email protected] AprĂšsplusieurs annĂ©es de lutte, leur objectif est atteint. Alpoha CONDÉ est au pouvoir. Mais Ă  la surprise gĂ©nĂ©rale, c’est le mĂȘme Kassory FOFANA qui est promu Ă  un poste spĂ©cialement inventĂ© pour lui. Tandis que les militants et sympathisants R.P.G. vĂ©gĂštent dans la misĂšre, et sont traitĂ©s de plus malhonnĂȘtes du pays. Je
Thibault Le Texier 19 mars 2020 17h55 Merci pour ce texte. On pourrait lui ajouter, pour bien donner Ă  voir le cynisme obscĂšne de ces connards qui nous gouvernent, les quelques faits suivants liste trĂšs incomplĂšte 06/03 Macron "Il ne faut pas, sauf pour les populations fragiles, modifier les habitudes de sortie" 07/03 Macron incite les Français Ă  aller au théùtre 09/03 Macron se balade sur les Champs 10/03 Macron affirme que l’hĂŽpital est prĂ©parĂ© 11/03 Ndiaye critique le confinement italien 12/03 Veran incite Ă  envoyer les enfants Ă  l’école 12/03 Avis du Conseil scientifique COVID-19 parmi les "Mesures de protection Ă  l’échelle individuelle" "Renforcement des mesures barriĂšres pour se protĂ©ger soi-mĂȘme et protĂ©ger les autres, en s’assurant de la disponibilitĂ© des moyens type gels hydro-alcooliques et masques chirurgicaux pour les populations" 15/03 Veran "Portez un masque uniquement sur recommandation mĂ©dicale. Sauvez des vies, restez chez vous." Twitter 15/03 Les Ă©lections sont maintenues. 17/03 Ndiaye "Les Français ne pourront pas acheter de masque dans les pharmacies, car ce n’est pas nĂ©cessaire si l’on n’est pas malade" BFMTV 18/03 Un journaliste "Est-ce que c’est dangereux d’aller travailler dans des entreprises de plus de mille salariĂ©s ?" RĂ©ponse de M. Penicaud "Non" LCI 18/03 Bruno Le Maire "J’invite tous les salariĂ©s des entreprises qui sont encore ouvertes Ă  se rendre sur leur lieu de travail" BFMTV À suivre, malheureusement. lionel goutelle 19 mars 2020 18h49 un tĂ©moignage qui permettra de raisonner Ă  fortiori... ironie du sort, avant de lire FrĂ©dĂ©ric, je venais d’écrire ce tĂ©moignage pour Ruffin et son blog mais il recevra bien pire, c’est certain..... GĂ©nĂ©rositĂ© dans les mots, cynisme dans la pratique. . Bonjour. Je suis instit dans une Ă©cole marseillaise. N’ayant pas d’enfants sous mon toi mais une maman de 94 ans pratiquement aveugle et isolĂ©e et confinĂ©e chez elle, je n’ai pas le droit sinon en faisant jouer un droit de retrait ? Mais on sait nous culpabiliser moralement pour nous faire passer pour des salauds si on en fait usage de ne pas assurer une garderie pour les enfants des gens de la santĂ©. Et bientĂŽt peut ĂȘtre pour d’autres catĂ©gories. Car la gĂ©nĂ©rositĂ© de nos autoritĂ©s qui prennent bien soin de parler par vidĂ©o confĂ©rence de chez eux, c’est Ă  dire contrairement Ă  nous protĂ©gĂ©s est sans borne. Ce besoin de solidaritĂ© je le comprends, je l’approuve, et je veux bien y participer. A condition bien sĂ»r comme tous les salariĂ©s, du privĂ© ou du public d’ailleurs, mis dans l’obligation de travailler dans des conditions risquĂ©es que notre institution se soucie Ă  minima vivable de notre sĂ©curitĂ©. Or ce n’est pas du tout le cas. Et ce d’autant plus, que mon Ă©cole par exemple a Ă©tĂ© utilisĂ©e pour les Ă©lections et le matĂ©riel pas encore Ă©vacuĂ©. Nous n’avons reçus ni masques sans parler de leur valeur protectrice Dieu merci, nous avons trouvĂ© un lot de vieux masques, mais Ă  la durĂ©e de vie trĂšs courte ni gants, ni gel protecteur pour les mains. Et ne parlons mĂȘme pas de la dĂ©sinfection des batiments. Or nous avons Ă  faire Ă  un public les enfants qui ont d’énormes chances d’ĂȘtre des transmetteurs sains du virus et d’autant plus que leurs parents peuvent ĂȘtre des soignants eux-aussi non protĂ©gĂ©s parfois !! . Bref, on nous a envoyĂ© au feu de loin et en sachant qu’il y avait un risque Ă©levĂ© que nous soyons contaminĂ©s le recteur de l’acadĂ©mie Aix Marseille a reconnu dans un interview tĂ©lĂ©visĂ© qu’il s’attendait Ă  ce que des enseignants meurent...rire trĂšs jaune. La gĂ©nĂ©rositĂ© proclamĂ©e est trĂšs facile quand c’est les autres qu’on envoie au feu Ă  l’image des liquidateurs » de Tchernobyl. On nous a bien envoyĂ© au feu en connaissance de cause. Si on n’a pas peur d’appeler un chat un chat, il y a bien eu mise en danger de la vie d’autrui en connaissance de cause ». Et je ne comprends pas qu’une population plus exposĂ©e que d’autres n’est pas fait l’objet d’une obligation de protections minimales de la part de notre hiĂ©rarchie qui prend bien soin d’afficher un engagement risquĂ© qui n’est pas le sien, mais le notre, nous ceux d’en bas ». Bourdieu disait que c’est la petite noblesse qui a fait la rĂ©volution française contre la grande noblesse. Aujourd’hui, la grande noblesse d’état envoie la petite noblesse facteurs, infirmiĂšres, instits, policiers de base... au feu pour sa propagande Ă  elle. Elle devrait relire l’histoire.... En attendant, j’espĂšre que je me fais des idĂ©es sur mon Ă©tat de santĂ© bizarre. Mais il paraĂźt que pour consulter il faut ĂȘtre franchement atteint......puisqu’on manque de personnel, de lit...... Rage..... parra françois 19 mars 2020 19h02 Effectivement l’emploi du mot "connards" est une indulgence. Les "aristocrottes " au pouvoir, le verbe haut se sont ridiculisĂ©s, empĂȘtrĂ©s dans leurs dĂ©clarations Ă  gĂ©omĂ©trie si variable que l’on peut les qualifier de dĂ©clarations girouettes. Ils auraient pu au moins avoir la dĂ©cence d’éviter de nous sermonner aprĂšs nous avoir invitĂ©s Ă  exercer le rituel du culte qui leur est dĂ©diĂ©, le vote sacrĂ©. On s’est aussi permis de faire un brin d’humour "se saluer en se tamponnant le pied. Et si nous lancions aux prochaines Ă©lections, une nouvelle maniĂšre de saluer " les connards" en appliquant avec vigueur un de nos pieds sur leur fondement. Pascal 19 mars 2020 19h41 Jean-Eudes Maille 19 mars 2020 20h34 Commentaire rapide, d’un lecteur et amateur de Lordon et de sa prose fleurie, pour rappeler ceci, que les connards ca se fabrique, il y en aura toujours et pas des plus idiots. Aussi, par delĂ  l’hystrionisme inconsĂ©quent et le vide sidĂ©ral du Cabot qui nous sert de chef de l’état, la question centrale reste Institutionnelle. Avec un grand I. L’Institution comme mode d’organisation collective, celle qui a occupĂ© la vie intellectuelle et professionnelle du regrettĂ© Jean Oury. Notre organisation institutionnelle est trĂšs trĂšs malade. Et le fonctionnement vertical, pyramidal de pans entiers de notre sociĂ©tĂ© est une fabrique Ă  connard. Hirsh, Buzyn, les directions des agences rĂ©gionnales de santĂ©, les directions hospitaliĂšres , les cadres de santĂ©, les patrons, sont aveuglĂ©ments soumis Ă  cette maladie institutionnelle... qui est en soi un totalitarisme. C’est dans cette optique que, je crois, il faut tout rĂ©inventer.. Le socialisme ou le communisme que je pourrais revendiquer sans honte, l’intelligence elle-mĂȘme ne sont pas immunisĂ©es contre ce flĂ©au. Vous y faites parfois allusion.. on s’y mets ? amicalement Bruno Hubacher 19 mars 2020 20h40 Martin Hirsch, ancien prĂ©sident d’EmmaĂŒs France Batinova Julia 19 mars 2020 20h59 M. Lordon,vous ĂȘtes Karl Krauss de notre Ă©poque ! Merci. Marcus 19 mars 2020 21h26 Merci pour ce rĂ©cap de la sĂ©quence trumpienne du gvt face Ă  la crise. Annie Martin 19 mars 2020 22h11 Merci pour ce texte dans lequel je trouve exprimĂ©e ma propre rĂ©volte. François 19 mars 2020 22h19 Facile de critiquer le passĂ© quand on connait le present François Lavergne 19 mars 2020 22h40 Merci pour cet article, traversons la crise, ensuite nous rĂ©glerons les comptes, les gilets jaunes, les eborgnes, les mutilĂ©s, les chĂŽmeurs, les Ă©tudiants, les cheminots, les Ă©goutiers, les soignants, les paysans, les lycĂ©ens, et tous ceux qui en ont en marre d’ĂȘtre pris pour des connards. F. P. 20 mars 2020 00h17 ... Ă  ceci prĂšs qu’aucun systĂšme de soins n’est en mesure de faire face Ă  une pandĂ©mie, ou faire front, par dĂ©finition du mot de pandĂ©mie. Cela dit, celle-ci survient en effet dans un contexte plus que dĂ©gradĂ©. Mais la responsabilitĂ© en incombe, ainsi d’ailleurs que vous le dites, Ă  plus d’une dĂ©cennie d’affaiblissement dĂ©libĂ©rĂ© des services publics, dont les services de santĂ©. Louer aujourd’hui, comme le font nos gouvernants, ceux qu’hier ils mĂ©prisaient, les Ă©lever au rang de hĂ©ros quand il n’était question que des premiers-de-cordĂ©e ou, symĂ©triquement, des gens-de-rien, est bien sĂ»r indĂ©cent, pour ne pas dire obscĂšne. J’y vois aussi, peut-ĂȘtre Ă  tort, un dĂ©sarroi, celui de ne plus savoir tout Ă  coup que penser. C’est trĂšs net chez les LREM privĂ©s d’élĂ©ments-de-langage, qu’ont-ils Ă  dire ? Rien, ils ne savent plus, eux qui n’ont jamais fait que rĂ©pĂ©ter ce qu’il leur Ă©tait enjoint de dire, les communicants ne communiquant plus. Le PR a dit lors de sa deuxiĂšme allocution Ă  la Nation, lundi, que toutes les consĂ©quences seront tirĂ©es de l’évĂ©nement. Qu’il le veuille ou non, elles le seront, elles ne pourront pas ne pas l’ĂȘtre personne n’oubliera rien, l’évĂ©nement Ă©tant trop grave. OĂč ça ira ? C’est-Ă -dire jusqu’oĂč ? C’est une question, dĂ©jĂ  posĂ©e, par vous en 2008 je me souviens avoir briĂšvement Ă©changĂ© avec vous Ă  ce moment-lĂ . Pour ma part, je ne l’entends avec aucun des accents de triomphe qui Ă©taient les vĂŽtres dans votre prĂ©cĂ©dent papier sur ce mĂȘme sujet je ne dirais pas de l’évĂ©nement qu’il me donne raison. Et non parce qu’il me donnerait tort, mais parce que la question n’est plus tout Ă  fait lĂ , me semble-t-il. Fred 20 mars 2020 00h39 Eh bien il semble aux dĂ©clarations rĂ©centes de PĂ©nicaud concernant les "dĂ©faitistes" du BTP syndicats patronaux quand mĂȘme, qui n’imaginent pas leurs salariĂ©s travailler sur des chantiers avec un masque chirurgical que si, le gouvernement joue l’immunitĂ© de groupe, et tant pis si ça va encore plus dĂ©border nos hĂŽpitaux et nous, personnel mĂ©dical et para-mĂ©dical qui allons finir par en crever aussi - avec des masques FFP1 et sans lunettes ça ne serait pas Ă©tonnant, en excluant les suicides. Des dizaines de milliers de vies sacrifiĂ©es en toute connaissance de cause, donc, les modĂšles ayant Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s. On a du mal Ă  rĂ©aliser tellement les gens sont dĂ©jĂ  Ă  bout. Tout ça au nom de la croissance, pour "jouer le jeu". Pour une petite touche insolite, l’anecdote qui va bien, on m’a rapportĂ© de premiĂšre main que dans un Ehpad privĂ© Ă  but lucratif de la rĂ©gion parisienne, les surblouses sont partagĂ©es entre professionnelles, l’une la passe Ă  l’autre, Ă©conomies obligent... je suis pas certain qu’ils gardent leurs rĂ©sidents/clients longtemps Ă  ce petit "jeu". Du coup je pense que "criminels" au sens littĂ©ral est plus adaptĂ©. Poulenc 20 mars 2020 00h58 Et merci Ă  tous les journalistes, les penseurs,les philosophes, les politiques ect.. qui n’ont pas relayĂ© l’appel des soignants du comitĂ© inter hĂŽpital " Aidez nous, n’allez pas voter" SENECAT CLOVIS 20 mars 2020 01h21 EntiĂšrement d’accord comme d’hab’. Juste une remarque par contre les contradictions Matin / Soir Blanquer/ Macron et Sybeth Ndiaye / Philippe en revanche sont logique dans le cadre d’une communication visant Ă  faire prendre conscience Ă  la population de l’effet catastrophique de la courbe exponentielle du nombre de cas sous-estimĂ© au demeurant car peu de tests effectuĂ©s, les gens se disant ainsi "Ah bas si ils ont changĂ© radicalement d’avis en 12H de temps c’est qu’ils ont des chiffres ou des Ă©lĂ©ments trĂšs grave depuis... Donc ça c’est logique en revanche pas de masques protecteur pour les mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste en campagne comme mon pĂšre c’est glaçant et la tĂ©lĂ©consultation c’est bien gentil mais les personnes ĂągĂ©es en SaĂŽne-et-Loire comment te dire ça va pas ĂȘtre Ă©vident, ils savent dĂ©jĂ  pas envoyer un e-mail ! Aucune infos en plus ! A Strasbourg au CHU c’est 24H/24 pour mon cousin avec des services entiers entiĂšrement dĂ©diĂ©s sans compter que tu as quand mĂȘme les autres patients habituels Ă©galement. De plus une pandĂ©mie de type grippale Ă©tait prĂ©visible c’est dans les tuyaux ça revient de maniĂšre cyclique 1918, 1957, 1968, 2020, etc... Donc il eu fallut un stock de masque FFP2on se moquait de Roselyne.... Par ailleurs ouais bordel 1 an de grĂšve manif’ avec les hospitaliers fallait qu’on fasse quoi pour alerter les gars qu’on s’immole devant le parlement ! On parle des lits et ventilateurs en RĂ©a mais c’est aussi du personnel formĂ© lĂ  ça se bricole pas en quinze jours merde ! StĂ©phanie 20 mars 2020 08h02 Merci. le robot internet est un connard il veut un texte d’au moins mots donc le voilĂ  rolande reinard 20 mars 2020 08h19 Bonjour, Pour la citation de Macron du 11 mars vous pourriez quand mĂȘme prĂ©ciser qu’il s’agit d’une allocution Ă  l’occasion d’un hommage aux victimes du terrorisme lorsque des gens se sont faits tuer par d’autres personnes parce qu’ils Ă©taient Ă  des terrasses de cafĂ©. Il faisait rĂ©fĂ©rence Ă  la dĂ©fense des libertĂ©s, d’un mode de vie et des droits de l’homme de façon gĂ©nĂ©rale, il n’encourageait spĂ©cifiquement pas les gens Ă  aller au cafĂ© dans le contexte d’alors. Ca n’a rien Ă  voir Fred 20 mars 2020 08h29 Ce n’est pas une boutade » Dans la sĂ©quence vidĂ©o, le journaliste commence par "CE N"EST PAS UNE BOUTADE" avant d’enchaĂźner sur "Philippe Poutou reprĂ©sente un parti dont le slogan a Ă©tĂ© longtemps NOS VIES VALENT PLUS QUE LEURS PROFITS. Et je trouve que ce que vivons en ce moment c’est la mise en Ɠuvre de ce principe"... Merci pour l’article, ça fait du bien de vous lire ! John MITCHELL 20 mars 2020 09h55 Merci beaucoup pour cette article. Yours John Gilles SĂ©bastien 20 mars 2020 10h14 La carte et le territoire Bonjour FrĂ©dĂ©ric, Bonjour Ă  tous, Pour abonder dans le sens de l’adoption jusque tard de l’adoption non formulĂ©e de la stratĂ©gie de l’immunitĂ© collective, je livre mon tĂ©moignage d’enseignant alsacien Ă  Colmar, aprĂšs la dĂ©ferlante covid liĂ©e au rassemblement mulhousien Ă©vangĂ©lique. Lundi 2 mars, l’information de 7 cas avĂ©rĂ©s Ă  ce rassemblement est dĂ©livrĂ©e par les autoritĂ©s nationales. Le mardi 3 mars, on recense au moins 3 professeurs et 2 Ă©lĂšves prĂ©sents Ă  ce rassemblement. L’un des professeurs, fait cours tout le lundi, sa femme, son beau-frĂšre, sa mĂšre, tous les 3 prĂ©sents aussi au rassemblement, sont dĂ©jĂ  clouĂ©s au lit avec tous les symptĂŽmes. Le mardi 3 mars, ce professeur, malade, joint le 15 et son mĂ©decin qui lui diagnostiquent le covid mais sans faire le test car "on a pas les moyens". Mardi 2 mars, un Ă©lĂšve prĂ©sent au rassemblement, est conduit devant la Proviseure qui l’invite Ă  rester chez lui. Elle reçoit des remontrances de sa hiĂ©rarchie car Ă  ce stade, sans symptĂŽme avĂ©rĂ©, on continue sa vie normale avec les gestes barriĂšres. L’autre Ă©lĂšve poursuivra donc tranquillement sa semaine de cours, comme les professeurs asymptomatiques... Vendredi 6 mars, devant l’explosion des cas, le PrĂ©fet annonce en dĂ©but d’aprĂšs-midi en confĂ©rence de presse, que tous les Ă©tablissements haut-rhinois frĂ©quentĂ©s par des participants au rassemblement seront fermĂ©s dĂšs lundi, selon une liste publiĂ©e dans les prochaines heures. Vers 17h, publication de ladite liste seuls les lycĂ©es de Mulhouse et environ seront fermĂ©s. Ben voyons, le covid ne prend pas le train, c’est bien connu. Je prĂ©cise que nous sommes un lycĂ©e pro et techno Ă  recrutement gĂ©ographique large. La fermeture sera dĂ©cidĂ©e dans la soirĂ©e par E. Philippe. Localement, des tĂ©moignages sont relayĂ©s quant Ă  la teneur des rĂ©unions qui se sont tenues entre les responsables locaux PrĂ©fet, ARS, etc. dans une semaines dĂ©cisive. La prioritĂ© Ă©tait de "prĂ©server la vie Ă©conomique et sociale". Rappelez vous les propos d’E. Macron, "les mesures strictes ne sont pas tenables dans la durĂ©e". La France agile je vous dis. RĂ©ponse ciblĂ©e au cas par cas on va faire. Aujourd’hui, vendredi 20 mars, je termine un covid que j’ai moi aussi contractĂ©, heureusement avec des symptĂŽmes bĂ©nins. Sans info sur l’ensemble, je sais dĂ©jĂ  que deux de mes Ă©lĂšves, et une collĂšgue sont aussi atteints. Un copain mĂ©decin rĂ©animateur Ă  Colmar m’a dit avoir refusĂ© 10 hospitalisations mercredi 18 mars. En rĂ©union ce jour lĂ , l’équipe a dĂ©cidĂ© de ne plus prendre de patient de 80 ans, en remplacement du critĂšre de l’ñge physiologique qui prĂ©valait les jours prĂ©cĂ©dents. Tout ce tableau, local et national, dessine un territoire dont je ne sais pas si elle forgera la carte que les français se feront du cours des Ă©vĂ©nements. La guerre je vous dis. 6 fois prononcĂ©e pour dĂ©clencher l’effet de souffle sur la flamme de la polĂ©mique. Et regardez on a fait mieux que ces irresponsables Trump et Jonhson... Alors, comment faire pour que dans les prochains mois les français se reprĂ©sentent les choses telles qu’elles sont, pour que la carte dĂ©crive vraiment le territoire ? lionel goutelle 20 mars 2020 10h40 doc la rhĂ©torique des destructeurs de l’état social voici la lettre adressĂ©e par le recteur de l’acadĂ©mie d’Aix Marseille aux enseignants pour qu’ils aillent sans protections garder une population Ă  haut risque de transmission du virus. Ce mĂȘme recteur a reconnu dans une interview tĂ©lĂ©visĂ©e sur FR3 rĂ©gionale "qu’il allait y avoir des morts chez les professeurs c’est une Ă©vidence". Il promet une "gratification" Ă  venir sans doute la plaque mortuaire "la patrie reconnaissante" et il cĂ©lĂšbre Ă  distance le courage de ces serviteurs de l’état que lui et ses copains Macronistes ont dĂ©truit avec ampleur et persĂ©vĂ©rance...... Mesdames, Messieurs, Chers personnels, Nous prenons tous la mesure de la crise sanitaire que nous vivons. La prioritĂ© absolue est de freiner la propagation de l’épidĂ©mie afin que les personnels de santĂ© puissent prendre en charge les malades dans les meilleures conditions possibles. Le PrĂ©sident de la RĂ©publique s’est donc adressĂ© Ă  nouveau Ă  la Nation et nous a demandĂ© de limiter au strict nĂ©cessaire nos dĂ©placements et nos contacts aux autres. Un dĂ©cret du 16 mars 2020 portant rĂ©glementation des dĂ©placements dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus covid-19 a Ă©tĂ© signĂ© en ce sens et en prĂ©cise les contours. Je vous demande donc en tout premier lieu de respecter strictement ces consignes. Il a aussi rappelĂ© l’immense travail qu’ont accompli et devront encore accomplir les personnels soignants qui vont ĂȘtre trĂšs fortement mobilisĂ©s. Pour leur permettre d’assurer leur mission de la façon la plus sereine possible, des mesures ont Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©es quant Ă  leur transport, leur hĂ©bergement et la garde de leurs enfants. En effet, dĂšs la semaine derniĂšre, a Ă©tĂ© annoncĂ© que les enfants de ces personnels seraient accueillis dans les Ă©tablissements scolaires. Je remercie trĂšs sincĂšrement celles et ceux qui se sont dĂ©jĂ  portĂ©s volontaires pour assurer la prise en charge des enfants des personnels soignants et qui sont aujourd’hui encore dans nos Ă©coles et Ă©tablissements scolaires pour leur permettre de prendre en charge nos malades. Je remercie Ă©galement tous les autres personnels qui assurent la continuitĂ© du service public d’éducation sous quelque forme que ce soit. Nous devons nous inscrire dans la durĂ©e et nous aurons besoin de toutes les forces vives en capacitĂ© de travailler. Ainsi, afin de pouvoir assurer cet accueil qui pourra ĂȘtre, selon les modalitĂ©s, une garderie et si possible, un temps scolaire durant tout le temps nĂ©cessaire, il est indispensable qu’un vivier de personnels volontaires puisse ĂȘtre d’ores et dĂ©jĂ  constituĂ© en complĂ©ment de ce qui a dĂ©jĂ  pu ĂȘtre fait. J’appelle aujourd’hui tous les personnels qui souhaitent se porter volontaire pour concourir Ă  l’accueil des enfants des personnels indispensables Ă  la gestion de la crise sanitaire Ă  se manifester, auprĂšs de leur directeur acadĂ©mique tant pour les personnels du 1er degrĂ©, que pour ceux du 2nd degrĂ© selon la procĂ©dure ci-dessous. Est-il Ă  prĂ©ciser que les heures ainsi consacrĂ©es seront gratifiĂ©es. L’impĂ©rieuse nĂ©cessitĂ© pour la sociĂ©tĂ© toute entiĂšre de disposer de sa capacitĂ© maximale Ă  assurer les soins qui nous sont et seront indispensables, justifie cet appel Ă  l’engagement, Ă  la solidaritĂ©, et Ă  la fraternitĂ© humaine auxquels nous sommes tous attachĂ©s. Les personnels de l’éducation nationale portent au quotidien les valeurs de l’engagement et de la citoyennetĂ© au regard des missions qu’ils ont choisi d’exercer au service des enfants de notre nation. Je sais que je peux compter sur la responsabilitĂ© individuelle et collective de tous les personnels et vous remercie sincĂšrement pour votre engagement au service de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Je compte sur chacun et chacune d’entre vous. Je souhaite enfin vous demander de prendre soin de vous, de vos proches et dans cette pĂ©riode si particuliĂšre je sais pouvoir compter sur votre solidaritĂ© dans toutes les situations qui pourraient se prĂ©senter. Bien Ă  vous, Bernard BEIGNIER luc 20 mars 2020 10h47 Les connards qui gouvernent le Venezuela Selon l’AFP, le Fonds monĂ©taire international FMI a rejetĂ© mardi une demande d’aide de 5 milliards de dollars rĂ©clamĂ©e par le prĂ©sident du Venezuela Nicolas Maduro afin de lutter contre l’épidĂ©mie de nouveau coronavirus dans son pays. Avec la crise que traverse le pays aux plus grandes rĂ©serves de pĂ©trole au monde, le systĂšme de santĂ© est Ă  genoux. Les hĂŽpitaux sont vĂ©tustes, mal Ă©quipĂ©s et parfois insalubres. Le systĂšme de santĂ© n’est absolument pas capable de faire face » en temps normal, a rĂ©cemment dit Ă  l’Agence France-presse AFP l’ancien ministre de la santĂ©, JosĂ© Felix Oletta. Serfati claude 20 mars 2020 10h47 Excellent. L’état d’urgence sanitaire vise d’abord pas seulement Ă  dissuader massivement les salariĂ©s qui travaillent encore y compris bientĂŽt ceux qui assurent les soins d’exiger une protection sanitaire au travail et ainsi de mettre "leur vie avant les profits des autres’. La France dispose de fortes ’compĂ©tences’ dans les technologies militaires. Les ventes d’armes prospĂšrent. Mais son industrie n’est plus capable de produire des biens de premiĂšre nĂ©cessitĂ© dont ceux de protection sanitaire gants, gels, masques. RĂ©sultat d’une mise en Ɠuvre gĂ©nĂ©ralisĂ©e depuis des annĂ©es de la prescription d’ "entreprises sans usines" appliquĂ©e par Tchuruk polytechnicien Ă  Alcatel dont il a accĂ©lĂ©rĂ© la liquidation . Depuis des dĂ©cennies, polarisation de l’industrie manufacturiĂšre mais aussi de la recherche-dĂ©veloppement sur la production d’armes, nuclĂ©aire et aĂ©ronautique et thĂ©orĂšme de Tchuruk "en France, on n’a pas d’usines, mais on a des idĂ©es ». L’armĂ©e est plus que jamais ’là’. . caroline gautier 20 mars 2020 11h00 C’est toujours un plaisir de lire Frederic Lordon. Mais pr aller un peu plus loin ds la contestation, je pense que les gouvernements liberaux que nous avons mis au pouvoir - parce qu’ils representent des valeurs qui quoi qu’on en pense sont celles d’une sociĂ©tĂ© livree Ă  la consommatin de masse - vouent un culte sans reserve Ă  la science, et plus encore Ă  la medecine moderne. Parce que le liberalisme ne supporte pas la fragilitĂ© inherente Ă  l’humain, et qu’il tente de nier Ă  tout prix ce qui ns affecte tous notre condition de simple mortel. Le liberalisame, le systeme et les gens qui le porte, nie la mort, la vieilesse, autant que la banqueroute ecologique. Alors face au risque lĂ©tal d’une pandemie qui regulerait la population des hominidĂ©s, evenement finalement tres banal Ă  l’echelle de l’humanitĂ©, le liberalisme brandit une arme, sa seule arme, soit disant capable d’eradiquer la maladie, et peut etre la mort. Trouver un vaccin, voilĂ  ce qui nous sauverait, et voilĂ  ce qui justifie les mesures de confinement. Un vaccin, des solutions medicales Ă  la mort et Ă  la maladie, voilĂ  ce qu’on attend. Et pour ce grĂąle, nous sommes prets Ă  sacrifier la vie sociale, l’equilibre psychologique, voire meme l’equilibre economique. Docteurs, soignants, heros modernes, sauvez nous de l’ineluctable ! Sacrifiez vous, nous paieront la note nous nationalisreons les entreprises pour nationaliser les pertes et les dettes... ! Mais le jeu en vaut il la chandelle ? Et la medecine reussira t elle Ă  nous sauver, Ă  sauver le liberalisme ? J’en doute. Bref... penser, reflechir, c’est tout ce qui nous reste pour sauvegarder ce qui fait de nous des humains. Bien Ă  vous, Caroline BA 20 mars 2020 11h27 Vendredi 20 mars 2020 Rachat d’actions le scandale financier qui couve aux États-Unis. American Airlines, United Airlines et Delta Air Lines ont ainsi estimĂ© que l’industrie avait besoin de 25 milliards de dollars de subventions et de 25 milliards de dollars de prĂȘts et allĂšgements fiscaux pour survivre. Elles rĂ©clament aussi un allĂšgement des charges jusqu’à au moins fin 2021, qui pourrait s’élever Ă  des dizaines de milliards de dollars. DĂšs lors, certaines voix s’élĂšvent dans les rangs des parlementaires amĂ©ricains pour souligner le comportement irresponsable des dirigeants de ces compagnies. Les quatre plus grosses compagnies Delta, American, Southwest et United ont collectivement dĂ©pensĂ© 39 milliards de dollars pour racheter leurs propres actions lors des cinq derniĂšres annĂ©es, selon S&P Dow Jones Indices, une sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine qui fournit des donnĂ©es financiĂšres. Ces opĂ©rations ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es Ă  partir de leur trĂ©sorerie, celle qui manque cruellement aujourd’hui. “Nous avons dit au CongrĂšs que tout financement destinĂ© Ă  l’industrie aĂ©ronautique devait ĂȘtre assorti de rĂšgles strictes", a dĂ©clarĂ© Sara Nelson, prĂ©sidente de l’Association of Flight Attendants, un syndicat de personnels navigants. “Il n’y aura pas d’argent public pour les bonus du P-DG, les rachats d’actions ou les dividendes”, a-t-elle prĂ©cisĂ©. ang 20 mars 2020 11h56 Rollande Reinar Quand un prĂ©sident dit aux gens de circuler en pleine Ă©pidĂ©mie, quel que soit le motif, c’est une connerie sans nom et cela a tout Ă  voir avec le propos. Thomas 20 mars 2020 13h10 Ha, la Conologie une science nouvelle qui devrait s’ériger ou s’auto-Ă©riger comme discipline universitaire en fait c’est l’application de la stratĂ©gie d’Esther Duflo aux pratiques gouvernementales "Tirer des expĂ©riences sociĂ©tales aux rĂ©sultats dĂ©sastreux quelques lignes directrices qui Ă©vitent de les rĂ©pĂ©ter". Quelques questions, pour la route Pourquoi la CorĂ©e du Sud a-t-elle Ă©tĂ© capable de dĂ©pister par PCR tous les passants en 7 minutes dans des "checkpoints" et ne confiner que les positifs ? rĂ©sultat dispositif de rĂ©duction de la flambĂ©e la plus efficace au monde, selon Johns Hopkins U Pourquoi faut il des mois pour crĂ©er un test de dĂ©tection des anticorps anti-SRAS-Cov2 ? Pourquoi ne pas utiliser le plasma des personnes guĂ©ries sans essai clinique c’est de la transfusion quand on sait que la protection contre ces types de virus est humorale ? Thomas, EpidĂ©miologiste atterrĂ© AnnieS 20 mars 2020 13h11 CommuniquĂ© de presse de la CGT Le PrĂ©sident de la RĂ©publique et l’ensemble de son gouvernement dĂ©clarent "nous sommes en guerre", et profitant ainsi de la panique de la population concernant l’épidĂ©mie du coronavirus, le gouvernement met en place une loi Ă©tat d’urgence sanitaire » donnant les pleins pouvoirs aux entreprises, exhortant les français Ă  aller travailler, tout en leur reprochant d’avoir un comportement irresponsable en ne respectant pas le confinement ! Nous ne devons pas risquer nos vies Ă  bosser. La prioritĂ© c’est notre santĂ© et non leurs profits ! Nous devons exiger l’urgence de protĂ©ger la santĂ© de chacune et chacun et d’arrĂȘter immĂ©diatement, par tous les moyens, toutes les activitĂ©s non essentielles. Vous trouverez ci-joint, le dernier communiquĂ© de la ConfĂ©dĂ©ration ainsi que des fiches pratiques Ă©laborĂ©es par le DLAJ CGT Droits, LibertĂ©s et Action Juridique La santĂ© des citoyens et du monde du travail d’abord ! La crise sanitaire extrĂȘmement grave que traverse le monde et, notamment, notre pays amĂšne Ă  prendre des mesures indiscutables pour protĂ©ger la santĂ© des citoyens. D’abord, il faut veiller Ă  ne pas surcharger des hĂŽpitaux – dĂ©jĂ  fortement fragilisĂ©s par des politiques d’austĂ©ritĂ© menĂ©es depuis des annĂ©es – en empĂȘchant la circulation du virus. C’est grĂące Ă  ce systĂšme de santĂ© et Ă  l’abnĂ©gation du personnel soignant que les vies de toutes et tous et, en particulier, des plus fragiles sont prĂ©servĂ©es. La CGT salue de nouveau tous les agents hospitaliers, des services et entreprises publiques qui, attachĂ©s Ă  leur mission et au service des citoyens, poursuivent leur travail dans des conditions extrĂȘmes. Elle salue Ă©galement tous les salariĂ©s du privĂ©, du commerce, des transports, de l’agroalimentaire, etc
 des secteurs oĂč la crise montre Ă  quel point leur travail est nĂ©cessaire. MAIS TOUT N’EST PAS ACCEPTABLE ! Le ministre de l’Économie le disait ce matin Quand la maison brĂ»le, on ne compte pas les litres d’eau pour Ă©teindre l’incendie ». Or, beaucoup trop d’entreprises Ă  l’heure actuelle refusent de suspendre leurs activitĂ©s alors que celles-ci ne sont pas indispensables Ă  la vie de la nation – et continuent Ă  faire travailler des salariĂ©s, sous-traitants, intĂ©rimaires, sans mĂȘme respecter les prĂ©cautions Ă©lĂ©mentaires. Ce n’est pas possible. On ne peut pas d’un cĂŽtĂ© Ă©couter les discours des scientifiques, chercheurs, mĂ©decins qui appellent Ă  une vĂ©ritable mobilisation citoyenne pour sauver des vies, dĂ©clarer l’état de guerre, comme l’a fait le PrĂ©sident Macron et accepter que des entreprises ne contribuent pas Ă  ce nĂ©cessaire effort de solidaritĂ© nationale. Le PrĂ©sident et le Premier Ministre n’ont pas tenu un discours assez clair vis-Ă -vis des entreprises qui ne sont pas vitales Ă  notre fonctionnement et, dĂ©jĂ , le patronat, Medef en tĂȘte, tente de s’inscrire dans cette brĂšche. Ce n’est pas acceptable ! La construction d’un bateau, d’une voiture, d’une maison
 ne peuvent-ils donc pas ĂȘtre dĂ©calĂ©s dans le temps ? Cela nĂ©cessite-t-il de faire courir des risques au personnel soignant et Ă  toutes celles et ceux qui ne pourront ĂȘtre pris en charge de maniĂšre optimum ? La CGT demande solennellement que les organisations syndicales et patronales ainsi que le gouvernement listent ensemble les entreprises essentielles Ă  la continuitĂ© de notre vie, que celles-ci s’engagent Ă  protĂ©ger leurs salariĂ©s, tant par la fourniture d’équipements individuels que par la mise en place de mesures collectives, et que les autres diffĂšrent toutes leurs activitĂ©s avec paiement des salariĂ©s. Les employeurs refusant de respecter les consignes de sĂ©curitĂ© auraient une lourde responsabilitĂ© sur la santĂ© de leurs salariĂ©s et la propagation du virus. Elle refuse Ă©galement que soient renforcĂ©es des dĂ©rogations gĂ©nĂ©ralisĂ©es au code du travail en matiĂšre d’horaires de travail, de repos hebdomadaires, de prises de congĂ©s. La conscience professionnelle et le sens de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral suffisent Ă  l’engagement du monde du travail. Par contre, les milliards d’euros annoncĂ©s pour soutenir l’économie doivent ĂȘtre utilisĂ©s de façon plus Ă©quitable, d’abord Ă  la protection urgente des travailleurs et des travailleuses les plus impliquĂ©s dans cette crise. Ils doivent aussi servir Ă  un financement intĂ©gral du chĂŽmage partiel car les rĂšgles n’ont pas changĂ© en la matiĂšre sauf pour les entreprises qui seront remboursĂ©es, elles, Ă  100%. Certains grands groupes financiers ont les moyens de contribuer Ă  cette solidaritĂ© nationale. La CGT continue Ă  ĂȘtre prĂ©sente et disponible Ă  tous les niveaux pour la dĂ©fense des intĂ©rĂȘts et de la santĂ© du monde du travail. Montreuil, le 19 mars 2020 Jerome ARFI 20 mars 2020 13h54 "Collaboration", remords tardifs et sciences apolitiques
 VoilĂ  tout ce qu’inspire l’autoreniement de Mme Busyn et la prise de conscience, partielle et tardive, de l’infamie de sa "collaboration" au sens 1940-44 au gouvernement Macron Ă  un autoproclamĂ© "chercheur" sic en "sciences politiques" re-sic stipendiĂ© par Sciences Po’, c’est-Ă -dire par l’argent public – politique = 0 % ; psychologie de salon = 100 % par un certain Bruno CautrĂšs, de Sciences Po – USPC. Citation, au hasard "En politique Ă©motions et raison vont de pair La seconde rĂ©action est moins instinctive et choquĂ©e. Elle prend davantage appui sur les sciences sociales, notamment la sociologie politique des Ă©motions. Ce courant de recherche a dĂ©veloppĂ© la thĂšse d’un citoyen sentimental », proposĂ©e au dĂ©but des annĂ©es 2000 par le spĂ©cialiste amĂ©ricain de psychologie politique, George Marcus. Dans ses travaux, George Marcus montre que notre cerveau prend appui simultanĂ©ment sur la raison » et les Ă©motions pour penser la politique." Sans commentaire. Cimage 20 mars 2020 14h12 Et entretemps PĂ©nicaud demande de "challenger" les entreprises qui veulent fermer Fred, quand tu Ă©cris la clique Macron-Buzyn-Blanquer-PĂ©nicaud », je ne sais pas si c’est le hasard que tu termine le quatuor par PĂ©nicaud », mais ça tombe plutĂŽt bien car c’en est bien le goĂ»t, c’est bien elle le vrai visage de ce gouvernement, la PĂ©nicaud. Il y a dans le visage de cette femme quelque chose - son sourire figĂ©, son air Ă©ternellement narquois -, qui parle presque plus que sa politique et ses actes, qu’il faudrait bien dĂ©finir, quelque chose de monstrueux, une sorte de jouissance indĂ©fectible, Ă©crasante, de l’arrogance. Et comme toujours, bien qu’évident, le monstre, il est toujours trĂšs difficile, voire monstrueux, de le dĂ©finir. Je pensais comme ça Ă  brule-pourpoints Ă  la notion de gouvernement mercenaire ». Ce n’est pas un concept Ă©videmment mais en tant que notion elle peut ĂȘtre constitutive politiquement. A qui mieux cette notion peut-elle s’appliquer qu’à ce gouvernement lĂ  ?... Et mĂȘme pas besoin d’en rajouter dans l’analyse ou la dĂ©finition, le terme parle de lui mĂȘme. Et le visage de PĂ©nicaud devient le sarcasme incarnĂ© du mercenaire. Merci Fred ! christine 20 mars 2020 14h17 Merci pour ce texte j’espĂšre qu’aprĂšs cette Guerre comme dirai notre roi.. tous ceux qui ne sont pas des connards, et nous sommes des millions, agirons ensemble pour faire remettre les services publics en haut de la pyramide ! SORHAITS šPierre 20 mars 2020 15h13 Pourquoi n’entend t-on pas certains mĂ©decins reprendre crument Ă  la tĂ©lĂ©vision ces propos qui reflĂštent l’incompĂ©tence de nos dirigeants politiques , anciens autant qu’actuels ? Heureusement pour son peuple , la maladie guette aussi le nanti qui jusque - lĂ  somnolait sur son siĂšge confortable de SĂ©nateur , de Parlementaire ou de Ministre , les obligeant soudain Ă  s’intĂ©resser au Coronavirus . Qui va au final payer ces nouveaux chĂŽmeurs , les aides aux entreprises au bord de la faillite , les nationalisations dommage de na pas en profiter pour nationaliser et rendre gratuites nos autoroutes comme Air France ? Comme quoi il restait beaucoup de sous dans les caisses , largement assez pour conserver le systĂšme de retraite . François PECOSTE 20 mars 2020 15h18 Merci de le dire. Merci de rappeler ce qui a Ă©tĂ© dit depuis des dĂ©cennies, les cris d’alarme inouĂŻs au sens Ă©tymologique, et in fine cette gouvernance de comptables qui est la marque de notre libĂ©ralisme. EspĂ©rons qu’un jour des comptes justement leur seront demandĂ©s, mais je n’en suis mĂȘme pas sĂ»r... juan 20 mars 2020 16h17 le meilleur article que je lis depuis longtemps suis bluffe Bravo !!! Aba Dablam 20 mars 2020 17h04 Merci pour la virtuositĂ©, FrĂ©dĂ©ric Lordon, on sent le GAC encore trĂšs actif. Ce qui me frappe actuellement, c’est la maniĂšre dont les abuseurs utilisent trĂšs classiquement leurs souffre-douleurs comme boucliers humains pour protĂ©ger leur propre rĂ©putation. AprĂšs avoir confinĂ© le personnel mĂ©dical dans un rĂŽle d’exĂ©cutant immature poliquement et Ă©conomiquement, il le montre en exemple et en martyr pour tenir en respect une populace de moins en moins docile. Les Français sont supposĂ©ment les vrais responsables du malheur des mĂ©decins et C’est aussi une technique brutale autoritaire qui ramĂšne toute casuistique dans l’instantanĂ©, interdisant toute analyse rĂ©trospective. Pour ma part j’avoue qu’entre le dirigisme chinois, l’improvisation anglosaxonne, ou le berlusconisme, je faisais assez confiance dans les capacitĂ©s des organisations sanitaires françaises ; entre French Doctors et Institut Pasteur, il me semblait y avoir Ă  la fois de la compĂ©tence et de l’initiative. C’était sousestimer les dĂ©gĂąts du rouleau compresseur libĂ©ral qui a mis cet ensemble au garde-Ă -vous, dans l’attente du prochain rationnement, de la prochaine coupe, des mutations discrĂ©tionnaires, etc. Mon autre prĂ©occupation du moment, ce sont les risques de profilage ethnique quand il y aura "triage". Des enquĂȘtes ont dĂ©jĂ  montrĂ© que le 15 ne traitait pas toujours les blancs ou les noirs de la mĂȘme maniĂšre. Les consignes de confinement ne sont pas applicables de la mĂȘme maniĂšre selon les communautĂ©s, leurs habitats, leur mode de vie femme de mĂ©nage dans des bureaux...livreur..., les couvertures de santĂ© ne sont pas les mĂȘmes pour tout le monde, si la chance d’avoir une rĂ©animation dĂ©pend de toutes les chances sanitaires prĂ©cĂ©dentes, on va vers un dĂ©terminisme social extrĂȘme qui ne sera jamais mesurĂ© puisque la France se targue d’ĂȘtre au dessus des Ă©pouvantables statistiques ethniques - pour une fois "Ă©pouvantable" sera un terme trĂšs appropriĂ©. Andre Guelfucci 20 mars 2020 17h16 AndrĂ© Guelfucci A l’évidence nos gouvernants ont manquĂ©s Ă  leur plus Ă©lĂ©mentaire devoir. Ils n’ont pas su prĂ©voir . ne dit-on pas gouverner c’est prĂ©voir ? Alors que nous avions tant d’exemple le bon 1/la Chine qui dĂšs les premiers prĂ©mices de la pandĂ©mie dĂ©but dĂ©cembre a pratiquĂ© le confinement total le mauvais 2/ l’Italie qui a versĂ© dans le laxisme. Mais voyons qui a Ă©lu nos gouvernants ? N’appartient il pas au peuple d’ouvrir les yeux et de penser avec sa cervelle ? _ Cassius36 20 mars 2020 17h31 Proposition d’Appel pour la rĂ©daction de "Cahiers pour les jours d’aprĂšs" Le PrĂ©sident l’a dit Nous gagnerons, mais cette pĂ©riode nous aura beaucoup appris. Beaucoup de certitudes, de convictions seront balayĂ©es, seront remises en cause. Beaucoup de choses que nous pensions impossibles adviennent sic . 
 le jour d’aprĂšs, quand nous aurons gagnĂ©, ce ne sera pas un retour aux jours d’avant ». Et si nous rĂ©pondions "Chiche ! Nous allons recenser toutes les aspirations au changement, toutes les propositions de changements, que la crise gĂ©nĂ©rĂ©e par l’épidĂ©mie aura suscitĂ©es. Nous allons les classer, les analyser, les hiĂ©rarchiser et les faire remonter au PrĂ©sident, au Gouvernement, aux Parlementaires, Ă  toutes les institutions et corps constituĂ©s du pays." Mais nous allons surtout les faire circuler au sein de la population du pays tout entier pour qu’elle s’en empare et organise elle-mĂȘme les changement auxquels elle aspire. C’est pourquoi nous pourrions lancer un appel, et demander Ă  tous de le faire circuler tout autour de soi tel un bon et utile virus, aussi efficacement et rapidement que l’a fait le mĂ©chant Covid-19 "Connectez vous ICI et exprimez-vous librement, mais surtout dĂ©posez les propositions concrĂštes qui vous tiennent Ă  coeur, des plus modestes aux plus ambitieuses !" Des propositions qui, en tous cas changeraient vraiment votre vie au quotidien et celles de vos enfants, qui tiendraient enfin compte de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral et pas de celui des 1% qui nous dirigent et qui dĂ©cident de tout, en se moquant bien d’un Parlement qui ne sert plus qu’à changer des virgules dans les textes de loi dictĂ©s au gouvernement par leur petite minoritĂ© d’ultra-riches. Pas besoin de se casser la tĂȘte on Ă©crit ce qui vient Ă  l’esprit, comme ça vient. Ne surtout pas se sentir illĂ©gitime, ignorant, impuissant et se comparer aux crĂąnes d’oeuf de l’ENA, de l’Inspection des Finances et de Polytechnique qui nous gouvernent ...avec la rĂ©ussite que l’on sait. C’est comme cela qu’ont Ă©tĂ© rĂ©digĂ©s les Cahiers de DolĂ©ances avant le dĂ©but de notre RĂ©volution Française. Mais ce pourraient ĂȘtre plutĂŽt, cette fois-ci, les "Cahiers pour les jours d’aprĂšs", parce que des Cahiers de DolĂ©ances s’adressent Ă  quelqu’un ou quelques uns dont on attend quelque chose alors que dĂ©sormais, par prĂ©caution, il nous semble, 231 ans aprĂšs, que c’est A NOUS TOUS de faire nous-mĂȘmes ce que nous avons Ă  faire pour que ça change comme NOUS le souhaitons. De ce fait les propositions pourront aussi concerner les moyens Ă  se donner pour mettre en oeuvre le processus de changement, sans l’attendre une fois de plus "d’en haut". Souvenons-nous de ce qu’avait Ă©crit, il y a cinq siĂšcles, Etienne de LA BOETIE "Ils ne sont grands que parce que nous sommes Ă  genoux". Jeremy 20 mars 2020 17h40 Il m’est presque toujours jouissif de lire du Lordon. Je ne parlerai pas ici des articles et livres qui me font Ă©crire "presque". J’ai simplement envie de dire ici qu’il n’y a pas que les cyniques connards qui nous gouvernent qui croient Ă  "l’immunitĂ© de groupe". Je ne parle pas spĂ©cifiquement du Covid19 dont je connais trop peu. Sans doute nos scientifiques dĂ©ifiĂ©s en connaissent trop peu aussi, sans parler des connards sus-citĂ©s. Il semblerait pourtant que ce virus, bien qu’assez contagieux et mortel, reste assez inoffensif au regard de la proportion de la population mondiale ou nationale de personnes gravement malade ou mortes. On est bien obligĂ© de relativiser. On n’arrĂȘtera ni la maladie en gĂ©nĂ©ral ni la mort - mĂȘme prĂ©maturĂ©e. Vouloir le faire relĂšve du complexe de supĂ©rioritĂ© de l’ĂȘtre humain. Certes, on me dira qu’il est facile de dire cela tant que je n’ai pas Ă©tĂ© touchĂ© de prĂšs par la mort prĂ©maturĂ©e due Ă  la maladie. Dirais-je la mĂȘme chose lorsque ce sera moi, ma femme ou mes enfants qui seront touchĂ©s ? Cette question que j’anticipe ressemble Ă  une question semblable que l’on pose aux opposants Ă  la peine de mort penserez-vous la mĂȘme chose lorsque ce sera votre enfant qui sera assassinĂ© ou violĂ© ? Est-ce un argument ? Je relativise, donc, mĂȘme si les symptĂŽmes grippaux que je ressens me font peur et oui, nul n’est Ă  l’abri de paradoxes. En Grande-Bretagne on peste conte BOJO qui tarderait Ă  mettre en place des "mesures draconniennes" semblables Ă  celles d’autres connards ça fait du bien ! sans se rendre compte que les autres connards ont eux aussi tardĂ©. Mais s’ils avait rĂ©ellement voulu sauver chaque citoyen de leur pays du virus, n’aurait-il pas fallu fermer les frontiĂšres dĂšs le premier cas du virus en Chine ? Bien Ă©videmment, on aurait Ă©tĂ© nombreux moi y compris Ă  hurler Ă  l’autoritarisme. Je penche du cĂŽtĂ© de l’anarchisme c’est lĂ  que je diffĂšre de Lordon et du rejet des frontiĂšres non, je ne suis pas universaliste, ne confondons pas tout !. Mais, si le danger est aussi grand qu’on mĂȘme Lordon nous le dit, alors, il faut en tirer les consĂ©quences. Aujourd’hui, on crie Ă  l’autoritarisme parce-qu’on nous confine. Alors, qu’est-ce qu’une frontiĂšre ? Notons qu’on rechigne beaucoup moins Ă  limiter l’entrĂ©e des rĂ©fugiĂ©s qu’à empĂȘcher le libre mouvement des citoyens honnĂȘtes. Évidemment, il eut mieux valu prĂ©venir. Et pas seulement en matiĂšre de santĂ© comme l’a Ă©crit un autre lecteur, mĂȘme les meilleurs systĂšmes ont des limites. Je pense aux causes des apparitions de nouveaux virus - voir l’article de Sonia Shah sur les causes Ă©cologiques. BA 20 mars 2020 19h14 Vendredi 20 mars 2020 Italie 627 morts supplĂ©mentaires en 24 heures, 4032 morts en tout. 5986 personnes contaminĂ©es supplĂ©mentaires en 24 heures, 47 021 personnes contaminĂ©es en tout. 18h10 627 personnes sont dĂ©cĂ©dĂ©es en un jour en Italie, c’est un nouveau record dans la progression de l’épidĂ©mie. R. D. 20 mars 2020 20h28 Nos Ă©lites et leurs supplĂ©tifs tĂ©lĂ©travaillent. Mais ils dĂ©couvrent ce faisant qu’ils ont besoin de moi, le gueux, le celui qui n’est rien, pour leur fournir l’essentiel de ce qui leur est absolument nĂ©cessaire pour tĂ©lĂ©travailler dans des conditions supportables. De l’électricitĂ©, du rĂ©seau de tĂ©lĂ©communication, de l’eau, de la nourriture, de la livraison de tout ce que l’on n’a pas pu dĂ©matĂ©rialiser, du nettoyage, de l’évacuation de leurs dĂ©chets etc. D’un peu de soin aussi, Ă©ventuellement, si le tĂ©lĂ©travail n’a pas suffit Ă  les protĂ©ger. Ils dĂ©couvrent que le premier de cordĂ©e a un besoin vital de tous ceux qui le suivent, mĂȘme et peut-ĂȘtre surtout, en cas de "crise", du dernier. Alors Bruno a eu une idĂ©e Bruno, dans le village, c’est le Schtroumpf futĂ©. VoilĂ  qu’il invite mon employeur Ă  me verser une prime. Une belle prime. Une prime de 1000 EUROS. Vous vous rendez compte ? C’est formidable
 je serais un petit peu moins rien avec 1000 euros. "Alors mon brave, vous avez eu votre belle prime ? Madame et les enfants vont bien ? Tant mieux, tant mieux
 Et surtout n’oubliez pas d’aller travailler, le pays a besoin de vous". Mais bon, ne rĂȘvons pas, mon employeur va faire la grimace. Ben oui quoi, son chiffre d’affaires se casse la gueule Ă  une vitesse qu’il croyait exclue par les lois de la physique. BientĂŽt il va se demander combien de vies il est en train de sacrifier en se dĂ©menant ainsi pour sauver les meubles. Et mĂȘme s’il va pouvoir le supporter ; ça va coincer pour la prime. Mais moi le gueux je m’en fiche un peu. Car je crois que la rage m’aura Ă©touffĂ© bien avant que le covid19 n’y parvienne. Pierre Tisseur 20 mars 2020 20h40 On a pas encore tout vu, il va falloir ĂȘtre vigilant Ă  l’utilisation que va faire ce gouvernement de la crise. Pour rebondir sur le dernier message que j’approuve, on peut dire que pour vaincre ce virus si contagieux, il n’y aura que l’immunitĂ© d’un grand nombre. Elle sera obtenu seulement par trois voies vaccination, immunitĂ© naturelle par contamination sans traitement et le meilleur immunitĂ© naturelle par contamination avec traitement curatif en prenant soins des plus faibles confinement restreint aux plus fragiles. Il faut ĂȘtre vigilant, qu’un gros effort soit fait pour aller vers la troisiĂšme solution. Elle permettrait de desserrer assez vite l’étau du confinement et donnerait lieu Ă  une prise de conscience du comportement profondĂ©ment dĂ©connant du systĂšme. Mais voila, un connard reste un connard car ce n’est pas une insulte mais un fait, le maintient des Ă©lections en est une preuve rapide Ă  exhiber. L’état d’urgence sanitaire pour casser le code du travail, une si petite chose en ces temps. En plus un vaccin cela prend du temps et cela peut rapporter gros, alors un traitement pas trop cher avec un produit ancien dont on connait les effets secondaires, cela risque d’ĂȘtre moyen. Bon il faudrait aussi que le reste du monde soit aussi lent Ă  rĂ©agir, il faut espĂ©rer que non et aussi que l’on trouve une molĂ©cule ou association de produits efficaces dans la pharmacopĂ©e actuelle. Non M. n’a pas changĂ©, il a mĂȘme l’air ragaillardi mais pas quand mĂȘme aussi joyeux que le prĂ©fet de Paris . Il n’est pas devenu trotskiste avec le covid19, il est avant tout super opportuniste et passait ces jours ou il savait a chercher a tirer profit de cette situation imprĂ©vue il y a encore 5 mois. Il n’a pas du mettre longtemps Ă  comprendre mais il s’est fait un peu plaisir en attendant. Il est fort Ă  parier qu’il ne va pas prendre les bonnes dĂ©cisions pour le plus grand nombre et que l’attente d’un vaccin permettrait d’habituer le plus grand nombre Ă  l’inacceptable, Ă  savoir la privation de libertĂ©s on est actuellement moins libre que sous l’occupation allemande ; la casse sociale+++, le recul extrĂȘme du niveau de dĂ©mocratie et la glorification de l’autoritĂ© avec une part d’arbitraire pour faire plus mal au citoyen lambda pourquoi faire un jogging seul de 10kms dans un lieu dĂ©sert est interdit ???. Il faut donc ĂȘtre vigilant du font de nos lieux de confinement Ă  la maniĂšre dont cette crise sera menĂ©e et de la rĂ©cupĂ©ration qui pourrait en ĂȘtre faite. en passant 20 mars 2020 21h41 Ce matin sur France Inter, question de LĂ©a SalamĂ© Ă  Sylvain Tesson l’invitĂ© de 8h20 "est ce que cette crise n’est pas une grande page blanche ou chacun projette ses marottes ? les souverainistes vont y voire l’éloge de la nation, les dĂ©croissant vont y voire l’éloge de la dĂ©croissance, les anti-mondialisation vont tout de suite emmĂštre une critique de la mondialisation. Est-ce qu’il n’y a pas une folie de la sur-interprĂ©tation ? Qui est particuliĂšre dans notre temps on sur-interprĂšte tout, et si ce n’était qu’une catastrophe sanitaire et rien d’autre ?" De toute Ă©vidence tout le monde n’est pas d’accord avec votre analyse. La rĂ©ponse de l’invitĂ© est tout Ă  fait dĂ©licieuse d’ironie "Oui, on peut dire ça, on peut dire ça, mais d’abord c’est pas trĂšs nouveau ... faut relire, c’est merveilleux, la fable de La Fontaine sur la peste, les animaux malades de la peste les animaux malades de la peste tout Ă  coup sont effarĂ©s parce que le flĂ©au leur tombe dessus et ils vont commencer Ă  faire un procĂšs. [hesitation] et vous savez c’est finalement le plus d’innocent d’entre eux l’ñne, qui s’est contentĂ© de brouter un carrĂ© d’herbe et qui va recevoir tous les procĂšs que lui font la sociĂ©tĂ©. Et il vrai, vous avez raison, les flĂ©aux, les Ă©pidĂ©mies rĂ©vĂšlent les mauvais penchants de l’homme ..." Pour information voici le texte de la fable en question Un mal qui rĂ©pand la terreur, Mal que le Ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La Peste puisqu’il faut l’appeler par son nom Capable d’enrichir en un jour l’AchĂ©ron, Faisait aux animaux la guerre. Ils ne mouraient pas tous, mais tous Ă©taient frappĂ©s On n’en voyait point d’occupĂ©s A chercher le soutien d’une mourante vie ; Nul mets n’excitait leur envie ; Ni Loups ni Renards n’épiaient La douce et l’innocente proie. Les Tourterelles se fuyaient Plus d’amour, partant plus de joie. Le Lion tint conseil, et dit Mes chers amis, Je crois que le Ciel a permis Pour nos pĂ©chĂ©s cette infortune ; Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du cĂ©leste courroux, Peut-ĂȘtre il obtiendra la guĂ©rison commune. L’histoire nous apprend qu’en de tels accidents On fait de pareils dĂ©vouements Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence L’état de notre conscience. Pour moi, satisfaisant mes appĂ©tits gloutons J’ai dĂ©vorĂ© force moutons. Que m’avaient-ils fait ? Nulle offense MĂȘme il m’est arrivĂ© quelquefois de manger Le Berger. Je me dĂ©vouerai donc, s’il le faut ; mais je pense Qu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi Car on doit souhaiter selon toute justice Que le plus coupable pĂ©risse. ‱ Sire, dit le Renard, vous ĂȘtes trop bon Roi ; Vos scrupules font voir trop de dĂ©licatesse ; Et bien, manger moutons, canaille, sotte espĂšce, Est-ce un pĂ©chĂ© ? Non, non. Vous leur fĂźtes Seigneur En les croquant beaucoup d’honneur. Et quant au Berger l’on peut dire Qu’il Ă©tait digne de tous maux, Etant de ces gens-lĂ  qui sur les animaux Se font un chimĂ©rique empire. Ainsi dit le Renard, et flatteurs d’applaudir. On n’osa trop approfondir Du Tigre, ni de l’Ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses. Tous les gens querelleurs, jusqu’aux simples mĂątins, Au dire de chacun, Ă©taient de petits saints. L’Ane vint Ă  son tour et dit J’ai souvenance Qu’en un prĂ© de Moines passant, La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et je pense Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce prĂ© la largeur de ma langue. Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net. A ces mots on cria haro sur le baudet. Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue Qu’il fallait dĂ©vouer ce maudit animal, Ce pelĂ©, ce galeux, d’oĂč venait tout leur mal. Sa peccadille fut jugĂ©e un cas pendable. Manger l’herbe d’autrui ! quel crime abominable ! Rien que la mort n’était capable D’expier son forfait on le lui fit bien voir. Selon que vous serez puissant ou misĂ©rable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. il ne l’a pas relu depuis longtemps la fable, ou alors c’est un sous-marin trotskiste. GĂ©rard de MÉO 20 mars 2020 22h10 Va-t-on enfin appeler un chat un chat en les traitant d’assassins ? Bracam 21 mars 2020 00h08 Les connards qui nous gouvernent » et ceux que nous voudrions ne pas ĂȘtre A François 19 mars 22h19, la question de la critique telle que vous pensez possible de l’évoquer est problĂ©matique. Vous estimez qu’il serait est, selon vos rares termes facile de critiquer le passĂ©. Eh bien il se trouve qu’il est Ă  la fois incroyablement proche, que les risques dont il portait les germes mille fois dĂ©noncĂ©s se rĂ©vĂšlent parfaitement exacts. Il n’y a lĂ  aucune divination a posteriori dont on pourrait rire, tant le dĂ©sastre du jour Ă©tait annoncĂ©, et nous ne parlons Ă  l’instant que de celui-ci. Une ligne pour contrer la rĂ©flexion de Lordon ne suffit pas non plus Ă  valider l’opinion dont vous ĂȘtes l’auteur, d’autant moins que vous ne sauriez vous prĂ©valoir de la connaissance du prĂ©sent pour seulement en parler, vu la complexitĂ© de ce qu’il est incontestablement et de l’impossibilitĂ© dans laquelle votre propos lacunaire nous met de la trouver pertinente. Je nous souhaite, Ă  vous aussi, de parvenir Ă  mieux envisager ce prĂ©sent que nous connaissons plus mal que le passĂ© rĂ©cent dont il dĂ©coule, en espĂ©rant Ă  la fois en tirer de vraies leçons mais surtout la force nĂ©cessaire pour aujourd’hui, et pour demain. unemmerdeur 21 mars 2020 00h25 aprĂšs un rapide calcul et je suis pas Ă©conomiste , alors peut ĂȘtre me suis je trompĂ© .Chaque adulte devrait toucher par an aprĂšs impĂŽts , 37142 euro , si la production Ă©tait rĂ©partie Ă©quitablement ! Je vous laisse deviner si c’était le cas la crĂ©ation de richesse qu’ induirait un tel pactole a la disposition de tous ! Alors si l’économie Ă©tait la vraie motivation de ces connards , le covid et meme la peste seraient anĂ©antie ! Non ? ramecourt 21 mars 2020 07h57 Monsieur Lordon, devrais-je mĂȘme dire FrĂ©dĂ©ric tant le plaisir que j’ai eu Ă  vous lire m’a comblĂ© ce matin, MERCI et BRAVO pour ce trĂšs trĂšs bon article, comme on en lit parfois. Excellent. bravo ! Vincent BourrĂ© Jean-Luc 21 mars 2020 09h07 Exactement mon analyse de la situation nationale et mondiale sans ĂȘtre pourtant spĂ©cialiste ou politicien, juste mon regard de citoyen conscient et clairvoyant. Ce monde ultra-liberaliste et corrompu doit changer et radicalement pour un avenir trĂšs sombre sans ce virage, !! Gillebert 21 mars 2020 09h51 La rĂ©action de M. Lordon n’est-elle pas la symĂ©trique de celle qu’il attaque ? Mettre tout sur le capitalisme nĂ©olibĂ©ral c’est bien rĂ©ducteur mais aisĂ© pour la critique. Jean-Louis Fourcaud 21 mars 2020 09h55 Je ne suis ni un soutien ni un adorateur de ceux qui nous gouverne actuellement, bien au contraire ! Et on peut Ă©videmment souligner les contradictions, les lĂ©gĂšretĂ©s, les insuffisances de nos gouvernants dans la gestion de la crise du coronavirus, mais quand mĂȘme, un peu d’humilitĂ© oĂč sont les dĂ©clarations aux mĂȘmes dates plus clairvoyantes des "connards" qui critiquent les "connards" qui nous gouvernent ? Estival Christine 21 mars 2020 10h19 En effet, des signes comme cet article m’incline Ă  penser qu’on commence Ă  chercher un bouc Ă©missaire Ă  cette pandĂ©mie et que certains l’on trouvĂ© ! Dans toutes les pandĂ©mies qui sont arrivĂ©es en Europe occidentale et donc en France, depuis le V Ăšme siĂšcle, les boucs Ă©missaires Ă©taient dĂ©signĂ©s par les puissants rois, Vatican, empereurs, parlements..., fĂŒhrer et c’était Ă  tous les coups, les juifs et les gitans. Aujourd’hui, en dĂ©mocratie plus ou moins aboutie c’est le pouvoir ? Maintenant ? Qui sont les meilleurs messagers de la nouvelle ?!.... Il faudrait raison garder. Commentaire modĂ©rĂ© » pour un article qui ne fait pas dans la modĂ©ration. Julien A. 21 mars 2020 11h10 Merci. Merci de mettre des mots sur notre rage. P. Scalbert 21 mars 2020 11h28 Bonjour Le Monde Diplomatique. comme toujours on peut vous faire confiance pour nous rappeler toutes les culpabilitĂ©s, responsabilitĂ©s, les on aurait pu faire, mais » , l’adulation des systĂšmes qui n’existent plus , la critique de ceux qui existent . Vous ĂȘtes - comme un bon pourcentage des français un Cassandre exemplaire Comme une sangsue, vous existez grĂące au malheur. A mort nos gouvernements. Nous sommes un groupe social - pourquoi sommes-nous devenus Ă©goĂŻstes ? C’est la faute du gouvernement .Pourquoi sommes nous malheureux ? C’est Ă  cause du gouvernement .Pourquoi ne croyons- nous plus en la science Ă  cause du gouvernement Pourquoi ne suivons-nous pas des consignes Ă  cause du gouvernement. Pourquoi le Covid-19 ? À couse du gouvernement français, bien sĂ»r. Est-ce que vous vous demandez quelles sont nos responsabilitĂ©s personnelles ? Par exemple Cela fait plus de 30 ans que des gens irresponsables de tendance retour vers la nature » refusent de vacciner leurs enfants appauvrissant nos capacitĂ©s immunitaires en tant que groupe - mais si on avait une progression catastrophique des maladies dĂ©jĂ  Ă©radiquĂ©es » personne n’oserait attaquer ces irresponsables- lĂ , mais vous, vous vous retourneriez contre le gouvernement pour dire qu’ils auraient dĂ» lĂ©gifĂ©rer pour obliger Ă  vacciner les enfants . Si notre systĂšme hospitalier - que selon vous disparaĂźt comme une peau de chagrin - Ă©tait florissant et avait des hĂŽpitaux gratuits et immenses avec des Ă©quipements disponibles Ă  l’infini et avec des industries qu’infatigablement auraient produit des gants et du gel hydroalcoolique et des masques qui auraient Ă©tĂ© mis dans des entrepĂŽts innombrables, depuis des annĂ©es en prĂ©paration pour les pestes Ă  venir - ce n’est pas sĂ»r qu’on aurait eu les moyens de traiter les milliers des malades qui tombent comme des blessĂ©s d’une guerre sans contrĂŽle . Puis, on aurait du recevoir les malades d’autres pays aussi - mais l’aurions-nous fait ? Partager ?? Et oĂč est le français ordinaire moyen, qui Ă©coute les instructions donnĂ©es par le gouvernement ? Il se promĂšne avec sa famille dans la rue, il ne respecte pas son prochain. Les jeunes dĂ©jĂ  malades avec le virus français de la dĂ©sobĂ©issance avant que le Covid-19 ne prenne sa place , se vantent comme un torĂ©ador qui affronte et nargue le toro, dans l’ignorance de leur vulnĂ©rabilitĂ©. et oĂč ĂȘtes-vous pour lui rappeler sa responsabilitĂ© ? Si le gouvernement français - qui n’est pas constituĂ© d’une seule personne, a pris des dĂ©cisions quand ils ont fait - Comment revenir en arriĂšre ? Est-ce que vous- vous mĂȘme - l’auteur de cet article aviez dĂ©jĂ  un avis sur ce qui allait venir il y a un mois ? Pourquoi vous n’utilisez pas votre encre pour faire comprendre Ă  nos concitoyens qu’ils ont le pouvoir de faire quelque chose pour la santĂ© du groupe » aussi ? Pourquoi alimenter la frustration et la haine de nos institutions qui sont dĂ©jĂ  bien atteintes par l’anarchie croissante ? Ce n’est pas le moment d’agir pour une cohĂ©sion sociale ? Pour l’éveil de notre civisme qui semble en hibernation depuis longtemps ? Ce n’est pas maintenant le moment grave de l’histoire oĂč nous, français , devrions ĂȘtre meilleurs ? Nous avons de la chance parce notre ennemi est le mĂȘme partout dans le monde et nous devons ĂȘtre heureux que nous ne sommes pas en guerre avec nos voisins europĂ©ens, mais malheureusement nous sommes en guerre tout de n’est pas parce que vous utilisez vos jurons pour attirer l’attention des haineux en attente sortir de leur silence avec le coup bas , que vous allez faire du bien Ă  notre sociĂ©tĂ©. Je voudrais dire beaucoup plus, mais j’ai peur que mon opinion ne soit pas publiĂ©e. À vrai dire cela ne me surprendrait pas de votre journal ... je vous souhaite une bonne journĂ©e et si vous survivez la crise peut-ĂȘtre allez-vous voir qu’elle a Ă©tĂ© menĂ©e au mieux possible malgrĂ© la mauvaise volontĂ© des français qui prĂ©fĂšrent mourir plutĂŽt que cĂ©der Ă  la raison. _ Suzanne 21 mars 2020 11h39 Merci merci merci pour cette rĂ©flexion si pertinente ! Depuis quelques jours je passe pour une irresponsable Ă©goĂŻste connarde ? connasse ? quand malgrĂ© le confinement je tente de faire quelques kilomĂštres Ă  vĂ©lo sur les routes de campagne dĂ©sertes autour de chez moi, moi qui ai par ailleurs participĂ© Ă  toutes les manifs contre la contre reforme des retraites, et dĂ©noncĂ© depuis longtemps la misĂšre de l’hĂŽpital public et de la recherche publique, et les ravages du capitalisme. Non, quand je continue Ă  sortir Ă  vĂ©lo, comme toujours, pour profiter du grand air et faire de l’exercice, je ne fais pas partie des "connards". Merci et encore merci. 21 mars 2020 11h50 Est-ce le moment Potemkine ? DerriĂšre mon Ă©cran, et confinĂ©e depuis une semaine, je ne perçois pas la rĂ©alitĂ© dans son entiĂšretĂ©. Je vois seulement l’image de la rĂ©pression s’installer dans un contexte kafkaĂŻen ‱ mesures d’autorisation de sortie auto-dĂ©claratives, punissables si non conformes, dont les mĂ©dias se font l’écho permanent, chiens de garde aux ordres ; ‱ localement, des habitants se font les relais miliciens en dĂ©nonciateurs zĂ©lĂ©s de tout ce qui bouge. Mais que fait la police ?!... s’insurgent-ils dans un Ă©lan qu’ils annoncent civique ... pour sauver des vies. Tout cela parce que l’hĂŽpital public, dĂ©jĂ  exsangue, ne peut pas absorber la suractivitĂ© liĂ©e au Covid-19. Pour l’instant on parle de moins de 5000 cas hospitalisĂ©s sur le territoire. RamenĂ©s Ă  68 millions de personnes vivant sur le territoire national, cela laisse pantois ! On est encore loin d’une crise majeure sanitaire. Mais est-ce dicible aujourd’hui face Ă  hallali gĂ©nĂ©ral oĂč seuls les actes de soutien sans consĂ©quence sont mis en avant applaudissements et lumignons Ă  20 h pour les personnels hospitaliers. D’ailleurs on n’entend rien pour ceux qui font aussi tourner la boutique en permettant l’approvisionnement en eau, Ă©lectricitĂ© et ramassant nos ordures contaminĂ©es ?... Pour en revenir aux personnes contaminĂ©es, les cas sont pour l’instant inĂ©galement rĂ©partis beaucoup dans l’est et le nord, rĂ©gions dĂ©jĂ  sinistrĂ©es Ă©conomiquement depuis une trentaine d’annĂ©es avec une baisse des services publics et qui ont fait l’objet d’un tas d’études sociologiques parce que votant massivement front national ! Et pendant ce temps, les hĂŽpitaux et cliniques privĂ©es se tiennent sur le pied de guerre mais ne sont toujours pas Ă  ce jour sur le front pour reprendre un discours martial trĂšs en vogue en ce moment ! Y aura-t-il Ă©mergence d’une conscience collective ? À lire Emmanuel Todd et sa "Lutte des classes au XXIĂš siĂšcle", on peut s’interroger. On peut juste espĂ©rer l’accĂ©lĂ©ration d’une prise de conscience que ce moment d’arrĂȘt peut permettre ?... Propapoulis 21 mars 2020 12h17 A vomir ce texte ! InsensĂ© que le Diplo mette cela en ligne
 en tĂȘte de gondole de leur site ! Facile de tirer sur les ambulances du passĂ© quand on connait le prĂ©sent comme le dit l’un des commentaires. Le genre de texte qui dirait que c’est un scandale car le gouvernement n’a pas commandĂ© 67 millions de bouĂ©es si un tsunami dĂ©ferlait sur les cĂŽtes françaises ! Trop facile... L’hĂŽpital va mal, c’est vrai, je m’occupe d’ailleurs des agents en souffrance qui sont Ă©puisĂ©s par le rythme. Mais Ă  cĂŽtĂ© de cela, l’AP-HP met des centaines de milliers d’euros dans des traitements chimio, immuno qui coĂ»tent une fortune, car ce sont des essais cliniques, des semaines d’hospitalisation
 pour tenter de sauver un ami de 45 ans qui a un cancer extrĂȘmement rare et virulent. Donc votre blabla idĂ©ologique est une soupe pseudo-intellectuelle qui ne tient pas, nous ne sommes pas aux USA comme vous le pensez ! CĂ©dric 21 mars 2020 12h19 À l’assemblĂ©e Nationale, dans l’hĂ©micycle ou en commission, il est intĂ©ressant de voir les visages des membres de la majoritĂ© et du Gouvernement lorsque s’exprime des voix contraires. On y lit beaucoup de choses du dĂ©dain, de la suffisance et de l’agacement face Ă  des empĂȘcheurs de tourner en rond. AveuglĂ©s, ignares ou cyniques, ils semblent se considĂ©rer comme les uniques sachants. Ils prĂ©tendent nous faire croire je m’interroge sur le fait qu’ils soient autoconvaincus que leur politique est celle de la raison et du rĂ©alisme et qu’une fois cela posĂ©, "circulez, il n’y a rien Ă  voir". Le drame, c’est que qu’elle qu’en soit la raison, ils paraissent incapables de se remettre en question. On est loin du sens des responsabilitĂ©s. Pierre Devesa 21 mars 2020 12h52 Pour aller dans le sens "connards" et surtout "inaptes", un fait hilarant le 12 mars Ă  20h, discours "c’est la guerre" du prĂ©sident, et Ă  21h30 parution du Bulletin officiel de l’Education Nationale n°11 qui nous explique les gestes barriĂšre, les mesures de prĂ©vention, la prise en charge des premiers cas etc. bref Ă  mille lieues de la fermeture des Ă©coles. Heureusement qu’on prĂ©pare mieux notre classe qu’eux leur maniĂšre de gouverner mais j’aurais prĂ©fĂ©rĂ© qu’ils soient au moins aussi bons... Dr B. SIGG, psychiatre des hopitaux honoraire 21 mars 2020 13h24 Les connards qui nous gouvernent » et nous censurent Bravo Lordon ! On est assoiffĂ©s de vĂ©ritĂ©/prĂ©cision alors qu’on nous saoule de recommandations sans justification comprĂ©hensible. Que le peuple soit enfin considĂ©rĂ© adulte et qu’on en Ă©coute les reprĂ©sentants qualifiĂ©s. PS d’accord avec le message signĂ© "Luc" le FMI est un organisme pro-capitaliste, autoritaire , malfaisant pour les peuples. JC 21 mars 2020 13h26 Cela fait longtemps que je vous lis Ă  travers vos livres, vos articles ou votre blog. Je partage largement ce que vous Ă©crivez y compris vos rĂ©flexions de "vivre sans". Je lis, en ce moment, l’ouvrage d’Emmanuel Todd, les luttes de classes en France au XXI siĂšcle. J’entends que nos gouvernants sont des connards, des imbĂ©ciles et des psychopathes. C’est probablement vrai. Mais cela ne fait pas un tout. Dans la crise actuelle, ce gouvernement profite de l’état de sidĂ©ration de la population pour remettre en cause des acquis sociaux comme les congĂ©s payĂ©s, le temps de travail etc... Soyons sĂ»r que la remise en cause des libertĂ©s politiques et civiles est pour bientĂŽt. Macron n’est que le produit final de cet agenda. L’agenda, avouĂ© par certains membres du patronat, est la remise en cause des acquis du conseil national de la rĂ©sistance puis comme l’avait dit Denis Kessler, la remise en cause des acquis de 1789. Les objectifs sont tout autant politiques qu’économiques. La domination Ă©conomique a Ă©tĂ© la justification de la prise du pouvoir politique, la dĂ©mocratie les a servi, elle ne leur sert plus Ă  rien, ils n’en ont plus besoin. Ce sont peut ĂȘtre des connards, des imbĂ©ciles etc..., mais ce sont aussi des ennemis qui nous font la guerre. Et lorsque l’article 16 va ĂȘtre mis en Ɠuvre car il le sera, les insultes justifiĂ©es seront insuffisantes. Un crĂ©tin avec les pouvoirs de la VĂšme est un crĂ©tin dangereux. Je comprends qu’il soit difficile d’envisager le recours Ă  la violence, mais je crains que nous n’aurons pas le choix, ou alors nous serons soumis, Ă  genou, comme les gamins de Mantes. Ces gens tout connards qu’ils sont savent oĂč ils veulent aller, pas nous. Nous ne les arrĂȘterons pas avec des mots aussi insultants soient ils. Et, maintenant, vous, et ceux qui en sont conscient, devez le dire. Maintenant. Zlotzky 21 mars 2020 13h39 MĂȘme si je suis d’accord avec la teneur du texte je trouve assez malhonnĂȘte et manipulatoire d’évoquer le tweet de Macron du 11 mars qui se rĂ©fĂ©rait Ă  la commĂ©moration des attentats terroristes et notamment celui de la gare d’Atocha Ă  Madrid et donc sans aucun rapport avec le coronavirus. Un peu de rigueur svp, cela Ă©vitera de tomber dans les mĂȘmes travers que ceux que l’on combat. C’est une question d’éthique et de crĂ©dibilitĂ©. quist 21 mars 2020 14h48 Merci M. Lordon, je suis vos posts depuis celui Ă©crit sur la crise des subprimes qui m’avait bluffait par votre connaissance des mĂ©canismes financiers et votre capacitĂ© Ă  les expliquer simplement en nous montrant l’envers du dĂ©cors. Quelle ironiĂ© du sort, ce capitalisme mortifĂšre qui depuis les annĂ©es 80 avec Reagan s’emploie Ă  dĂ©truire le lien social symbolisĂ© par ses services publics doit maintenant s’en remettre Ă  l’hĂŽpital pour sauver son systĂšme. L’hĂŽpital sert Ă  sauver des vies et non Ă  gagner de l’argent, nos connards "criminels" bientĂŽt ? de dirigeants depuis 30 ans avaient oubliĂ© cette Ă©vidence. Cette myopie se paiera au prix du sang. Macron s’est trompĂ© de guerre et surtout d’ennemis . Ce n’est pas le covid-19 qu’il faut Ă©radiquer mais le capitalisme sauvage qui l’a créé par ses pillages des ressources. Mais comment un ancien banquier d’affaires peut il le comprendre.? Michel Valbert 21 mars 2020 15h48 A la lecture, on a la dĂ©sagrĂ©able impression que Lordon espĂšre la plus grande tragĂ©die possible afin de voir enfin chuter Macron. Pour reprendre ses termes, s’agit-il lĂ  d’un raisonnement dĂ©ontique » ou consĂ©quentialiste » ? Gilles Rotillon 21 mars 2020 16h08 Je lis toujours avec intĂ©rĂȘt les textes de FrĂ©dĂ©ric Lordon et ce dernier ne fait pas exception. J’en partage la plus grande partie et notamment la dĂ©nonciation des politiques et pas seulement ceux aujourd’hui en place qui nous ont mis dans cette situation destruction systĂ©matique de l’Etat providence. L’idĂ©e aussi que le covid 19 est un rĂ©vĂ©lateur de l’impasse oĂč nous emmĂšne le capitalisme financier. Il faut Ă  l’évidence se prĂ©parer Ă  rĂ©agir politiquement et dĂšs aujourd’hui deux tendances apparaissent. l’une est Ă©videmment le retour au business as usual une fois la crise sanitaire passĂ©e, d’autant plus forte que la rĂ©cession sera importante et les mesures prises en France, comme le confinement complet ne peuvent qu’y contribuer. On voit dĂ©jĂ  se profiler l’endettement de l’Etat, pour sortir de la rĂ©cession, suivie du chantage Ă  l’endettement public imposant une nouvelle politique de rigueur. LĂ  aussi, du business as usual oĂč les citoyens paient la facture. L’autre tendance, est celle consistant Ă  arguer de la crise sanitaire et des difficultĂ©s Ă  y faire face pour arrĂȘter la casse de l’Etat providence, en commençant par le systĂšme de santĂ©, mais aussi la recherche il y a au moins 20 ans que les travaux sur les virus Corona n’avancent que trĂšs peu par manque de financement et d’incitations pour que davantage de chercheurs s’y investissent et la production de mĂ©dicaments en fait toute l’industrie pharmaceutique. Nul doute que l’opinion publique risque d’adhĂ©rer en masse Ă  cette refonte nĂ©cessaire, que le pouvoir actuel, qui Ă©nonce que la santĂ© n’a pas de prix et doit ĂȘtre prĂ©servĂ©e quel qu’en soit le coĂ»t dit vouloir aussi, chiche, il faudra se rappeler de ce type de dĂ©clarations. C’est sur ce point que j’émettrais une rĂ©serve sur ce qu’écrit FrĂ©dĂ©ric Lordon dans son texte. A le lire, il semble qu’il s’attende Ă  de nombreuses pertes humaines il Ă©crit qu’elles vont arriver par wagons et cette circonstance ne peut que renforcer l’exigence d’un refonte du systĂšme public de santĂ© en fait davantage qu’une refonte, une vĂ©ritable transformation qui en fasse rĂ©ellement le systĂšme PUBLIC qu’il est de moins en moins. Mais il n’est pas du tout sĂ»r que le bilan final de cette crise sanitaire soit si terrible. Si on en croĂźt le professeur Raoult le nombre final de morts risque d’ĂȘtre statistiquement "normal". Je ne suis pas capable d’en juger du point de vue mĂ©dical, n’ayant aucune compĂ©tence sur le sujet, mais je fais a priori confiance Ă  ce professeur qui ne semble pas un illuminĂ© et dont les deux vidĂ©os que l’on peut voir dans le lien ci-dessus donne une image de sĂ©rieux et d’empathie. Et si c’est le cas, l’urgence de la refonte sera moins crĂ©dible, il peut mĂȘme ĂȘtre inaudible et permettre Ă  un discours du type "finalement ce n’était pas si grave" qui privilĂ©gie le retour aux affaires. Pourtant, mĂȘme si le professeur Raoult a raison quant au bilan final, l’exposĂ© qu’il fait sur la stratĂ©gie Ă  adopter dĂ©pistage systĂ©matique, alors que le message officiel est que ça ne sert Ă  rien, ce qui est bien pratique quand on n’a pas pris les mesures pour le rĂ©aliser au niveau nĂ©cessaire, puis confinement des cas positifs, plus traitement mĂ©dicamenteux de ces cas pour rĂ©duire la durĂ©e de portage du virus de 20 Ă  5-6 jours et sa critique de la solution choisie le confinement complet date du 19Ăšme siĂšcle et n’est pas digne d’une sociĂ©tĂ© dĂ©veloppĂ©e d’aujourd’hui, les corĂ©ens et les chinois ayant prouvĂ© que le dĂ©pistage systĂ©matique Ă©tait la solution montrent que le pouvoir actuel a Ă©tĂ© dans l’incapacitĂ© d’anticiper la crise, pour l’essentiel Ă  cause de sa gestion comptable de la santĂ© publique d’oĂč le manque de masques, de tests, de lits, .... Et mĂȘme si le bilan humain reste d’un ordre de grandeur statistiquement faible, il aurait Ă©tĂ© encore meilleur si les bonnes mesures avaient Ă©tĂ© prises Ă  temps avec un service public de santĂ© en "bonne santĂ©". Que le nombre de dĂ©cĂšs soit important ou pas, cela n’enlĂšve rien Ă  l’urgence de l’arrĂȘt de la casse sociale qui ne se fera que si une opinion majoritaire l’exige. BAHUAUD Marie 21 mars 2020 16h53 Bonjour Monsieur LORDON, Tout d’abord merci pour votre article. Je suis soignante en hĂŽpital psychiatrique, plus exactement psychologue. Je le prĂ©cise ici parce qu’il y a 2 jours en arriĂšre, le journal de 20h sur France 2 faisait tout d’un coup rĂ©fĂ©rence aux psychologues parmi les soignants face Ă  la crise... pour faire quoi me direz-vous... pour soutenir les soignants angoissĂ©s par leur mission actuelle !! Parce que les psychologues n’ont rien Ă  faire en ce moment auprĂšs des malades ? C’est tout de mĂȘme trĂšs intĂ©ressant d’observer comment on continue Ă  se moquer des soignants, en ignorant la diversitĂ© des professions, des fonctions et des inter-dĂ©pendances pluridisciplinaires. Je pense Ă  l’ASH qui nettoie nos services et vident nos et les poubelles, je pense Ă  la-e secrĂ©taire qui reçoit les appels des patients en ambulatoire et des familles qui ne peuvent plus visiter leurs proches hospitalisĂ©s, je pense aux agents des services techniques maintenance plomberie-Ă©lectricitĂ© etc, informatique, cuisine... qui assurent la rĂ©paration, le connexion numĂ©rique et la sĂ©curitĂ© du dossier patient informatisĂ©, les repas... je pense aux agents de la morgue de l’hĂŽpital qui se retrouvent Ă  gĂ©rer les cadavres contaminĂ©s, et j’en oublie... Non il n’y a pas que les mĂ©decins et les infirmiers qui travaillent Ă  l’hĂŽpital et sont exposĂ©s au COVID-19 et aux diminutions catastrophiques des moyens !! Aujourd’hui il manque des masques et du gel hydroalcoolique, et tout le monde s’émeut et crie au scandale... mais rien, pas un trĂ©molo lorsque la psychiatrie criait et refusait de s’alimenter pour la premiĂšre fois, en 2019, les soignants du Centre Hospitalier SpĂ©cialisĂ© de Saint Etienne du Rouvray 76 ont fait la grĂšve de la faim pour demander plus de moyens, mĂȘme pas plus de salaire, mais une augmentation du nombre de soignants pour ne plus ĂȘtre contraints Ă  attacher le patient, Ă  le placer en chambre d’isolement parce qu’il y a 18 malades Ă  s’occuper pour 3 infirmiers au mieux dans le service !! mais il faut dire maintenant "chambre d’apaisement" c’est plus moderne ! cela permet d’oublier que c’est un lieu de privation de libertĂ©. Notre gouvernement n’a de cesse d’attaquer les diffĂ©rentes professions du soin en dĂ©valorisant les salaires peu ou pas d’augmentation salariale, jour de carence en arrĂȘt maladie, diminution drastique des titularisations par absence de concours..., en diminuant les moyens allouĂ©s aux services, en nivelant vers le bas les formations, etc. Alors, aujourd’hui, le mot "connards" est gentil et surtout il ne rend pas compte justement de la responsabilitĂ© terrible Ă©voquĂ©e dans votre article. Nos gouvernants sont des assassins, des criminels nĂ©olibĂ©raux. Et comme aprĂšs une "guerre" terme de Monsieur MACRON, il devrait y avoir un tribunal pĂ©nal des crimes de guerre... alors quel nombre de morts sera acceptable pour notre sociĂ©tĂ© ? Marie BAHUAUD CHS de la Savoie Oliv’ 21 mars 2020 19h24 Toujours excellents, celui-çi est particulierement savoureux. MĂȘme si c’est dur d’avoir Ă  en arriver lĂ  pour constater Ă  quel point nous avions raison. Et voir les rares rageux rager dans le vide m’amuse toujours autant. Merci mon Fred, prend soin de toi, on a besoin de toi oui, c’est un peu interressĂ© ! eric 21 mars 2020 19h29 "Le mal est fait ?" La stratĂ©gie du confinement apparaĂźt comme le maquillage d’un manque flagrant de prĂ©voyance. Les raisons pour lesquelles l’option dĂ©pistage Ă  grande Ă©chelle/traitement n’est pas davantage considĂ©rĂ©e Ă  l’heure actuelle demeurent obscures. Le brillant rĂ©quisitoire de F. Lordon nous Ă©claire cependant peu sur les raisons de ce qui apparaĂźt de plus en plus comme la persistance dans une monumentale erreur. si on examine la stratĂ©gie corĂ©enne par rapport au Coronavirus et ses bons rĂ©sultats. parra françois 21 mars 2020 20h22 "facile de tirer sur les ambulances du passĂ© quand on connait le prĂ©sent " ! peut on lire. Certes mais par contre s’inspirer de ce qui s’est passĂ© dans un passĂ© rĂ©cent en Chine , en CorĂ©e pays confrontĂ©s Ă  la pandĂ©mie avant la France , pour mieux faire dans le prĂ©sent aurait Ă©tĂ© non seulement souhaitable, mais indispensable. C’est une insulte Ă  l’intelligence de ne pas l’avoir fait. Le problĂšme est de savoir pour quelles raisons ? ; complexe de supĂ©rioritĂ©, arrogance, intĂ©rĂȘts particuliers Ă  prĂ©server, ou tout simplement incompĂ©tence. Quelles que soient les raisons elles doivent dĂ©boucher sur des sanctions. A moins que "d’ĂȘtre "connard "ne soit une circonstance attĂ©nuante qui permette d’exonĂ©rer les i -rresponsables de leur i -rresponsabilitĂ© Bracam 21 mars 2020 23h26 Ceux-lĂ  mĂȘme qui... Les connards, qui aiment appeler un chat un chat, ont horreur qu’on les nomme par le mot qui les dĂ©signe a priori. Oui, connarde, il y a de mots qui font horreur, qui me font horreur surtout lorsqu’ils traduisent la rĂ©alitĂ©, ou la trahissent, c’est Ă  dire la rĂ©vĂšlent. Qu’il soit bien entendu qu’il est possible de sortir de cet Ă©tat, et que chacun d’entre nous en ce qu’il a de meilleur et/ou d’humain n’attend que cette possibilitĂ©, Ă  titre personnel Ă©tant prĂ©sumĂ© tel par nos "adversaires", ou parce que nous avons non seulement soif de justice mais aussi par gain de paix. Seulement, en cela l’Histoire nous instruit et l’expĂ©rience de vie, il n’est pas possible de pardonner Ă  qui ne demande pas pardon. Pardon pour ces rĂ©fĂ©rences religieuses qui ont un sens large depuis le temps, loin de moi l’envie de mener la rĂ©flexion sur ce terrain particuliĂšrement minĂ©... Les imbĂ©ciles, tentons de les nommer ainsi pour Ă©prouver leur rĂ©silience de connards, sont ces gens qui d’un licenciĂ© font un "mis en disponibilitĂ©" ou un bĂ©nĂ©ficiaire de plan de sauvegarde de l’emploi. Ce sont eux pour qui le flux tendu et le bilan financier Ă  3 mois nĂ©cessairement croissant et bĂ©nĂ©ficiaire s’applique Ă  tout et exige la mise Ă  sac du service public, qui ne peut que sombrer quand on lui applique les principes qui ont prĂ©cipitĂ© le monde dans la crise dont on parlait mĂ©chamment en agitant le masque de Greta il y a deux mois, Ă  savoir la disparition programmĂ©e de l’ĂȘtre humain. En voilĂ  encore un, du temps passĂ© dont nos esprits sidĂ©rĂ©s peinent pour certains Ă  seulement se souvenir. Je parle d’hier, pas de celui de la machine Ă  vapeur. Il faudrait pouvoir rĂ©pondre aux contradicteurs de Lordon. Dire Ă  certains combien leur aveuglement idĂ©ologique les rend plus coupables de complicitĂ© avec les dĂ©signĂ©s par lui en ce terme de connards qui les offusque tellement, tant ils semblent se savoir compris dans ce champ possible. Effectivement, l’heure des grands rassemblements civiques semble sonner Ă  les en croire, mais ils nous disent "en mĂȘme temps" de nous taire, de ravaler la critique que nous Ă©mettons depuis 1970 pour les plus avisĂ©s dont le Club de Rome fut le porte-voix un monde aux ressources finies ne peut prĂ©tendre Ă  la prĂ©dation constante d’une minable Ă©lite contre les peuples, ceux-lĂ  fussent-ils menĂ©s par les injonctions du marchĂ© et leurs instincts que ce marchĂ© crĂ©e matĂ©riellement. Il faudrait qu’ils comprennent que tout n’est pas question que d’affrontement d’idĂ©ologies, la mienne sans intĂ©rĂȘt, celle de Lordon n’ayant pour seule valeur que le constat de la guerre, celle que la classe des riches a gagnĂ©e. Vient un moment oĂč dans les grands crimes contre l’HumanitĂ© – on pourrait se rĂ©jouir que dans la mesure qui est celle de Lordon depuis des annĂ©es ce mot n’ait pas Ă©tĂ© imputĂ© Ă  chaque article –, un certain nombre d’individus finissent par ĂȘtre convoquĂ©s dans les tribunaux. Que les vrais criminels ne se leurrent pas et nous pas plus, leur sort appartient au futur dont pas grand monde ne peut prĂ©juger Ă  cette heure. Mais le peuple a soif de justice. Il en rĂ©clame le retour depuis plus d’une annĂ©e en France, il a Ă©prouvĂ© en rĂ©ponse mutilations et gazage. Les infirmiĂšres et les pompiers en ont subi leur part, l’auriez-vous oubliĂ© ! Alors les connards sont-ils devenus pardonnables du jour au lendemain, par la grĂące recouvrĂ©e du miracle improbable de leur conversion Ă  la rĂ©alitĂ© ? Certains ici s’inquiĂštent violemment, plus que Lordon mĂȘme, de ce que l’on imputerait au pouvoir la cause du dĂ©sastre, voire, disent-ils presque, comme si nous l’accusions d’avoir créé le virus. Sinistre dĂ©chĂ©ance de l’intelligence que pourtant nous ne devrions pas leur contester, sinistre dĂ©viance de l’usage qu’ils en font. Non, Lordon ne prĂ©tend pas que Macron a créé le virus, ni qu’il aurait agit en sous-main pour les Arnault-Niel-BollorĂ© que nous serions incapables de soupçonner du moindre mal de cet ordre. Seulement il faut savoir lire, lire Lordon, lire comme mĂȘme l’école, cet autre souffre-douleur du principe ultra-libĂ©ral libre et intimement faussĂ© ne parvient pas Ă  en inculquer le principe de fond. Mais quand on apprend que depuis 2011, Ă©pidĂ©mie du sras, la doctrine gouvernementale a consistĂ© Ă  supprimer les centaines de millions de masques de protection respiratoire de rĂ©serve Ă©tatique en prĂ©tendant que l’entreprise devenait responsable de constituer les stocks de sĂ©curitĂ©, quand les hĂŽpitaux criant de douleur ont Ă©tĂ© traitĂ©s avec le plus indigne mĂ©pris par le gazage Ă©conomique, quand le peuple a Ă©tĂ© matraquĂ© alors qu’il criait misĂšre, justice, Ă©galitĂ©, fraternitĂ©, alors que le voilĂ  mĂȘme sommĂ© de se taire pour cause de guerre bravo le terme, l’image, on a les psys communicants qu’on peut quand on mĂšne la populace Ă  la trique aprĂšs s’ĂȘtre pris un 49,3 dans la tĂȘte... Quand on apprend que le gouvernement instaure des mesures lĂ©gales possiblement nĂ©cessaires pour soulager les entreprises, des lois qui dĂ©truisent les droits sociaux comme les 5 ans passĂ© n’y parvenaient pas totalement sans en fixer le caractĂšre provisoire, le terme de connardes est particuliĂšrement doux, seules les pauvres oreilles sourdes des responsables et leurs collaboprateurs saignent. Ils semblent craindre de manquer de forces pour dĂ©fendre leur bastion demain des visionnaires, je prĂ©sume. Je souhaite remercier les commentateurs dont l’intelligence ici m’a fait du bien. Dire Ă  certains combien la pauvretĂ© de leur "argument" fait grandir la crainte. L’une dit modĂ©rer son propos contre un article qui en manquerait de modĂ©ration, comme si la rĂ©flexion sur les causes du dĂ©sastre et les responsabilitĂ©s qui le provoquent, annoncĂ©es de plus, devaient ĂȘtre glissĂ©es sous le tapis. Je comprends la raison du commentaire, mais certainement pas pseudo historicisme auquel il prĂ©tend se rĂ©fĂ©rer. L’autre, que je ne veux pas manquer, ne trouve pas mieux que de comprendre la critique de Lordon comme procĂ©dant de "... vos jurons pour attirer l’attention des haineux en attente sortir de leur silence avec le coup bas", oĂč l’on reconnaĂźt, triple dĂ©faite, la "foule haineuse" de Macron et toutes les c...es qu’il a dites et faites. Sinistre maniĂšre de fermer la boucle par les contempteurs instruits mais bornĂ©s d’un Lordon qui, s’il n’a pas annoncĂ© le covid-19 en dĂ©cembre, est pendu au signal d’alarme depuis bien plus longtemps sur les consĂ©quences qu’un grave incident ne peut que provoquer dans l’ultra-libĂ©ral mondialisĂ© adorĂ© par certains d’entre elles et eux qu’il faut un jour nommer. hassan 22 mars 2020 02h41 . »Il faut que France Inter passe en mode connards » pour que connards » puisse ĂȘtre dit — et reçu. On a bien compris qu’ici France Inter Ă©tait une mĂ©tonymie. La mĂ©tonymie du monopole epsilon-journaliste. Qu’on ne dessille que le nez sur l’obstacle. » J ai cesse de lire cet article a la lecture de ces trois phrases et me suis contentee ensuite de le parcourir...avec quelque degout. la situation est unique de notre vivant a tous. Chaque gouvernement fait ce qu il peut avec ce qu il sait des donnees scientifiques elles memes sujettes a controverse mais aussi avec leurs citoyens et l on sait tous qu on n impose pas de la meme façon une cohercition de quelque nature en chine en france ou en italie....alors oui buzyn s est trompee , oui , on a pas anticipe la fabrication intensifiee de gel et masques , oui martin hirsch n est pas ma tasse de the...mais quel rapport avec les rretraites et est ce bien le moment d accabler le gouvernement actuel de la politique de restriction de lits hospitaliers decidee il y a plus de 20ans...que la majorite des francais a appele de ses voeux afin de reduire les depenses publiques...et quand bien meme...le probleme ici n est pas un probleme de lit car c est le mode de contagion du virus qui provoquera dans les jours a venir un afflux massif unique de malades vers l hopital et les reas...aurait t on du entretenir a vide une reserve de milliers de lits de rea dans l attente dee ce virus qu aucun pays n a jamais imagine....soyons travailler ceux qui gouvernent, faisons nous aussi notre mea culpa en condamnant les multiples actes d’incivisme que cette crise met a jourla foule du parc montsouris l exode en campagne des citadins vers leurs residences secondaires le bois de boulogne bonde de familles a pique nique en debut de semaine...et j en passe des de tirer a boulet rouge sur des politiques que l on adore detester ... et prenons nous aussi notre part dans cette heure n est t elle pas a l union sacree plutot qu a l elaboration de ce genre de propos ...pedant partisan calomnieux inutilement provoquant ecrit de telle facon qu un pequin moyen peine a saisir le sens de certaines phrases ? Il sera toujours temps de tirer des enseignements de cette sordide affaire lorsque l orage sera derriĂšre nous...et puis franchement ...le monde diplo fustigeant nos gouvernements en raison d une menace sur notre territoire...mais le monde diplo s’ insurge t il donc des dengues endemiques aux antilles et en amerique du sud du palu ou de l ebola en afrique....cet article Me degoute. land 22 mars 2020 09h16 Merci pour ce texte. La deuxiĂšme catastrophe Ă  venir concernera tous les patients porteurs de pathologies chroniques cancers, maladies inflammatoires, diabĂ©tiques, insuffisants respiratoires et cardiaques ; etc.... L’impĂ©ritie de nos gouvernants, mĂȘlĂ©e au lean management, avec saturation permanente des lits d’hospitalisation et des plateaux techniques avant la crise entraĂźnera une perte de chance notable pour la suite. D’ores et dĂ©jĂ  toutes les activitĂ©s non urgentes sont dĂ©programmĂ©es consultations, intervention et nos sociĂ©tĂ©s savantes valident de facto une prise charge dĂ©gradĂ©e pour cancers, maladies inflammatoires... Sur le plan sanitaire, le masque n’y suffira malheureusement pas. Philippe GASSAN 22 mars 2020 10h20 consĂ©quentialisme/dĂ©ontique Merci M Lordon pour ce texte qui met en effet des mots sur notre rage. Merci aux commentaires quels qu’ils soient ils permettent de continuer la rĂ©flexion, de lire d’autres points de vue, de conforter ou interroger nos idĂ©es, de voir si nous sommes dans la rĂ©action ou la rĂ©flexion. Bref, merci. Mais j’ai aussi Ă©tĂ© particuliĂšrement intĂ©ressĂ© par un extrait du texte la distinction entre position "consĂ©quentialiste" et position "dĂ©ontique". Je m’explique et pose ma question, en m’excusant par avance de mon inculture ‱ Dans la note explicative on comprend bien la distinction entre les deux positions, et on devine la position morale de l’auteur. Mais une question me vient la position "consĂ©quentialiste" peut se targuer de permettre prendre une dĂ©cision, ce qui ne me semble pas le cas de l’autre. Peut-on la qualifier la premiĂšre de plus "pragmatique" ? Que propose la "dĂ©ontique" comme outil de prise de dĂ©cision ? Je comprends et partage par exemple l’idĂ©e de caractĂšre sacrĂ© d’une vie singuliĂšre, mais ça ne m’aide pas vraiment Ă  prendre une dĂ©cision. Seule la prĂ©vention avoir criĂ© "connards !" avant, avoir anticipĂ© les crises Ă  venir aurait consituĂ© une rĂ©ponse a priori dĂ©ontique. Mais une fois que la crise est lĂ , que fait-on ? ‱ Autre question je partage l’idĂ©e qui transparait dans les textes de M Lordon qu’à un moment donnĂ© il va falloir demander des comptes, et pas avec des gants. Il y a, il me semble, une idĂ©e de violence lĂ©gitime qui s’exprimerait Ă  l’égard notamment de tous ces "connards". Certains commentaires de ce texte en appelle clairement Ă  l’expression de cette violence. Mais qui dit violence dit dĂ©gĂąts... et il me semble que ni M Lordon ni les commentaires que j’ai lus n’aient de goĂ»t pour cela. Elle apparait comme une solution ultime, la derniĂšre face au monstre capitaliste. Dans ce cas ne serait ce pas adopter une position "consĂ©quentialiste" de rĂ©solution de la crise dans laquelle nous a placĂ© le capitalisme ? Merci pour vos Ă©ventuels points de vue sur ces questions, ou pour des renvois vers des lectures qui pourraient les Ă©clairer. Serge LAMACQ 22 mars 2020 10h54 Merci pour cet article si juste. Le capitalisme nĂ©olibĂ©ral tue et ce n’est pas fini. Quand les "connard" vont ils comprendre que le prochain virus dĂ©jĂ  connu "Le rĂ©chauffement climatique" va les transformer inĂ©vitablement en "criminels" ? Olivier 22 mars 2020 12h16 Haro sur le baudet ! Hier soir, une dame qui sortait du super-marchĂ© avec dix bouteilles de coca dans son caddy s’est fait publiquement humilier, Ă  la tĂ©lĂ©, par un gendarme, devant la france entiĂšre. Pourtant, elle n’était pas du genre Ă  propager le virus en Ă©cumant les aĂ©roports internationaux. Elle Ă©tait pour peu de chose dans la casse de l’hopital. Toujours la mĂȘme stratĂ©gie culpabiliser la populace pour faire oublier sa gestion criminelle. Comme pour les retraites, l’assurance chomage, le trou de la sĂ©cu, la pollution... Des goupils plutĂŽt. CĂ©dric 22 mars 2020 13h02 Une Ă©vidence ! De mon rang social prĂ©caire qui se paupĂ©rise lentement mais sĂ»rement ce que je viens de lire ne m’est qu’évidence. Je suis dĂ©connectĂ© du travail, de l’économie, de la finance n’en parlons pas !, de l’effort national car trop inaccessible du fait de mon rang social rendu par ma dĂ©connexion du travail, ... etc ; le cercle vicieux. Pourtant, dĂ©connectĂ©, je ne le suis pas de notre sociĂ©tĂ©, ou du moins de comment elle fonctionne, celle lĂ  mĂȘme qui tend Ă  me soumettre, me rĂ©duire, au contraire j’y suis pleinement connectĂ©. "Connards !" je le gueule Ă  chacune de leur prise de parole dans l’hĂ©micycle via LCP, dans les mĂ©dias en gĂ©nĂ©ral lors d’interviews ou d’annonces. J’ai votĂ© blanc parce que j’en ai marre de tous ces Connards, je ne mets plus les guillemets ce serait comme des lauriers sur leur tĂȘte qu’ils mĂ©riteraient presque de ne plus avoir sur les Ă©paules ; Bref, tous ces Connards, et je vais ĂȘtre inclusif, et toutes ces Connasses ne devraient mĂȘme pas Ă  avoir Ă  rĂ©flĂ©chir pour nous a l’aprĂšs mais Ă  nous de le faire, pour nous et pour eux. Nous savons pertinemment ce qu’il faut faire pour changer cette sociĂ©tĂ© dominĂ©e et dirigĂ©e par les Connards, minoritaires, somme toute, mais qui continuent inexorablement Ă  ĂȘtre voir Que ces Connasses et Connards continuent Ă  se regarder le nombril, pendant ce temps elles, ils ne regardent pas ailleurs, lĂ  ou nous sommes pour construire cet Ă©difice dont elles, ils ne pourront avoir accĂšs que par le simple fait qu’elles sont des femmes et qu’ils sont des hommes comme tout le monde, simplement MichelB 22 mars 2020 15h51 Simon 22 mars 2020 15h51 JMF 22 mars 2020 16h23 Quelle est la dĂ©finition de "premier de cordĂ©e" ? LAROUSSE "Groupe d’alpinistes reliĂ©s l’un Ă  l’autre par une mĂȘme corde pour faire une ascension. Le premier de cordĂ©e celui qui est en tĂȘte de la caravane d’alpinistes et marque la voie." WIKI "Alpiniste d’un ensemble reliĂ© qui grimpe avant les autres. " Je pourrai continuer Ă  citer diffĂ©rents dictionnaires ; le point commun entre toutes ces dĂ©finitions, c’est la notion de "reliĂ© Ă " Le 1er de cordĂ©e n’est pas un hĂ©ros, il prend mĂȘme moins de risques que les autres car si il fait une erreur, tout le reste du groupe pourra stopper sa chute. Il bĂ©nĂ©ficiera ainsi de la solidaritĂ© de tout le groupe. Dans cette expression, c’est le groupe qui est un hĂ©ros. Pourtant, M. Macron fait du 1er de cordĂ©e un hĂ©ros !!! Mais quelle erreur, aussi bien syntaxique que sĂ©mantique. Il exprime cependant une rĂ©alitĂ© franco-française le mĂ©pris de certains groupes sociaux-professionnels pour les petites gens, les sans-grades. Moi qui fait partie de la cordĂ©e, je suis fier, trĂšs fier, de ma place dans la sociĂ©tĂ©. Je ne cherche pas Ă  jouer aux premiers, on est toujours le dernier de quelqu’un d’autre. Mais je sais que les autres pourront compter sur moi si ils ont un problĂšme. Le BrĂ©silien 22 mars 2020 16h36 SincĂ©rement comment une intelligence et une plume comme la votre peuvent elles ĂȘtre de gĂČĂČĂŽche ? Peut ĂȘtre que vous ne vous retournez pas sur le siĂ©cle passĂ© ? un peu comme le petit cheval blanc de Paul Fort. Vous gagnĂŁtes tout de mĂȘme un admirateur chez les facistes, ce n’est pas rien. Pierre M 22 mars 2020 16h38 Ce qu’en disait la commission europĂ©enne en 2016 Si je puis me permettre une suggestion de lecture, les consignes de la commission europĂ©enne intitulĂ©s "Cost-containment policies in hospital expenditure in the european union" en lien ici On nous y explique trĂšs bien qu’il faut "augmenter la disponibilitĂ© des soins ambulatoires" dans le texte "increase the availability of outpatient care", c’est Ă  dire fermer des lits, "rĂ©duire les coĂ»ts opĂ©rationnels", "amĂ©liorer la rentabilitĂ© du secteur de la santĂ©", etc, etc... Ces connards dont vous parlez n’ont fait qu’appliquer des directives, quitte Ă  le faire contre leur peuple, ça ne sera donc pas de leur faute. Cela rappelle des heures bien sombres et pas si lointaines. BA 22 mars 2020 21h18 JĂ©sus Marie 22 mars 2020 21h52 Anna Prasnal 22 mars 2020 22h26 A la fin de ce triste Ă©pisode sanitaire, il y aura des comptes Ă  rendre ! Le Monde diplomatique, comme tous les journaux ou magazines est dirigĂ© politiquement ! Mais peu importe ! Je n’adhĂšre pas Ă  la politique de Mr Macron, mais je voudrais dĂ©fendre Mme Buzyn. En lisant d’autres magazines de tendances diverses, il s’avĂšre que ladite personne avait alertĂ© le gouvernement sur une probable Ă©pidĂ©mie mais elle n’a pas Ă©tait Ă©coutĂ©e. Je rappelle qu’elle est mĂ©decin et je pense qu’elle savait ce qu’elle rapportait ! Au lieu de cela, elle a Ă©tĂ© dĂ©barquĂ©e pour fourbir au postulat de la mairie de Paris, Ă  savoir, un challenge impossible ! Bravo au gouvernement ! Il se retrouve dans une impasse et Mme Buzyn, femme ĂŽ combien intelligente, rĂšglera ses comptes le moment voulu ! En attendant nous vivons une pĂ©riode dangereuse que d’aucun n’apprĂ©cie pas Ă  son juste malheur et cela n’est pas terminĂ©. DĂ©solĂ©e, en fait, non, il ne faut pas se fier Ă  un seul mĂ©dia pour se faire son opinion ! Ne soyons pas des moutons. frederic guillem 22 mars 2020 23h00 Merci Ă  Mr Lordon d’oser exprimer une opinion ne visant pas Ă  caresser les "gouvernants" dans le sens du poil...c’est pourtant, il me semble l’objectif majeur visĂ© par toute la clique de "stars" et autres aspirants Ă  le devenir de la presse mainstream que de flagorner a l’envi et permettre que la moindre question de fond un tant soit peu critique de l’establishment soit immĂ©diatement tuĂ©e dans l’oeuf. Ces employĂ©s zĂ©lĂ©s ne semblent ĂȘtre mus que par le mĂȘme Ă©go hypertrophiĂ© qui caractĂ©rise les Ă©lites qu’ils singent de tout leur pauvre cƓur. Dans un tel contexte, comment des politiciens, mis en place par l’oligarchie, bercĂ©s dans le confort douillet d’une presse aux ordres- la grande majoritĂ© des organes de presse Ă©tant aux mains des plus grosses fortunes- ne pĂ©cheraient ils pas par excĂšs confiance ? Ces bons petits soldats, qu’ils viennent d’emmaus ou d’ailleurs, pour la plupart imbus d’eux mĂȘmes, avides de pouvoir, de gloriole et dont le rĂŽle principal consiste Ă  servir de vitrine dĂ©mocratique au laminoir ultra libĂ©ral qui nous dirige, ces gens lĂ  donc, sont censĂ©s dĂ©velopper subitement des convictions, des scrupules ou une conscience qui les amĂšneraient Ă  privilĂ©gier le bien commun ou le bien ĂȘtre de la populace plutĂŽt que l’intĂ©rĂȘt SupĂ©rieur des magnats de l’industrie ou de la finance dont ils sont les serviles employĂ©s ?? Tous ces braves gens aux manettes qui ont menĂ© le monde dans l’état de pourrissement avancĂ© dans lequel il se trouve devraient ĂȘtre ceux par qui le salut arrivera ? Ce n’est pas la vergogne qui les empĂȘchera de se poser en tant que tel, c’est une certitude, mais si nous ne sommes pas capables au milieu du champs de ruine planĂ©taire, d’un effort de volontĂ©, d’imagination, d’altruisme et d’action suffisants pour envisager et amĂ©nager une autre maniĂšre de vivre et de partager les biens terrestres avec justesse et raison, alors, nous ne valons pas mieux qu’eux et hĂ©ritons des Ă©lites que nous mĂ©ritons. Nul doute que ces derniers veilleront Ă  prĂ©server nos libertĂ©s de produire ou de consommer et, ce faisant, nous guideront allĂšgrement au bout de la logique insensĂ©e du trĂšs clairement utopique systĂšme capitaliste. Ernesto 22 mars 2020 23h46 Nos vies valent mieux que leurs profits La crise sanitaire du coronavirus est un terrible rĂ©vĂ©lateur. Elle condamne irrĂ©mĂ©diablement les logiques Ă©conomiques, sociales, politiques menĂ©es depuis des dĂ©cennies au nom de la compĂ©titivitĂ©, du libre-Ă©change, de la concurrence libre et non faussĂ©e, des dogmes monĂ©taires, du coĂ»t du travail, de la soumission servile aux injonctions des marchĂ©s. Elle condamne Ă©galement sans appel tous ceux, qu’ils soient de la vraie droite Ă  la fausse gauche, qui les ont mises en oeuvre avec une constance, une dĂ©termination, un acharnement sans faille. Beaucoup de nos concitoyens, conditionnĂ©s par le catĂ©chisme nĂ©olibĂ©ral qui rĂšgne sans partage dans la parole et les actes gouvernementaux et ses relais mĂ©diatiques, rĂ©signĂ©s Ă  l’idĂ©e qu’il n’y a pas d’alternatives crĂ©dibles aux politiques menĂ©es depuis presque toujours, vont pourtant brusquement dĂ©couvrir que ce qui semblait impossible hier et aujourd’hui, peut ĂȘtre la rĂ©alitĂ© de demain. Ils prenaient pour argent comptant si on peut dire !, les affirmations de ceux qui les gouvernent. Ainsi d’un premier ministre, promis Ă  un bel avenir prĂ©sidentiel avant de fĂącheuses pĂ©ripĂ©ties judiciaires, dĂ©clarant sans rire "Je suis le 1er ministre d’un pays en faillite financiĂšre", autrement dit plus un sou dans la caisse ! Ils Ă©taient pour la plupart convaincus, sans doute Ă  cause d’une insuffisante culture Ă©conomique, qu’une banque ne peut prĂȘter que l’argent dĂ©posĂ© par ses clients Ă©pargnants, que donc les dĂ©pĂŽts font les crĂ©dits, alors que c’est l’inverse ! La crĂ©ation monĂ©taire ex nihilo et ses possibilitĂ©s insoupçonnĂ©es, surtout mais pas seulement en situation de crise majeure, vont leur apparaĂźtre en pleine lumiĂšre. Ils vont ainsi apprendre que la BCE n’a pas attendu la pandĂ©mie du coranovirus pour faire fonctionner ce que d’aucuns appellent avec une petite pointe pĂ©jorative, la planche Ă  billets. La BCE qui en thĂ©orie ne reçoit d’ordres de personne surtout pas des politiques !, remplit sa mission au service exclusif des marchĂ©s financiers stabilitĂ© de l’euro, maĂźtrise de l’inflation. Depuis des annĂ©es elle pratique le QE = le Quantitative Easing = politique d’assouplissement monĂ©taire pour assurer les liquiditĂ©s et faire baisser les tensions sur les marchĂ©s. La zone euro Ă©tant une des moins dynamiques en matiĂšre Ă©conomique au niveau mondial, la BCE tente, en dĂ©versant des ocĂ©ans de liquiditĂ©s sur les marchĂ©s, d’inverser la tendance en espĂ©rant ainsi que le "ruissellement" finira bien par atteindre l’économie rĂ©elle 2 500 milliards d’euros en quelques annĂ©es. Elle a d’ailleurs tellement baissĂ© son taux directeur, qu’elle prĂȘte maintenant aux banques commerciales et Ă  certains Etats par le biais de rachat de dettes souveraines sur le marchĂ© secondaire, Ă  taux nĂ©gatifs ! Les emprunteurs s’enrichissent en s’endettant ! La bonne madame Lagarde est prĂȘte Ă  tout pour sauver un systĂšme qui marche sur la tĂȘte ! A SUIVRE Ernesto 23 mars 2020 02h38 Nos vies valent mieux que leurs profits SUITE Seul problĂšme mais d’importance capitale, ces crĂ©dits sont accordĂ©s SANS AUCUNE SELECTIVITE. Ils pourraient si les statuts de la BCE le permettaient ! tout Ă  fait financer directement l’économie rĂ©elle en nourrissant des projets rĂ©pondant aux dĂ©fis et urgences incontournables du moment sauver l’hĂŽpital public, engager rĂ©ellement la lutte contre le rĂ©chauffement climatique, activer la transition Ă©nergĂ©tique, protĂ©ger la biodiversitĂ© menacĂ©e, Ă©radiquer la prĂ©caritĂ© et la pauvretĂ© endĂ©miques, dĂ©velopper la recherche, l’emploi qualifiĂ©, de bons niveaux de salaires, la protection sociale, des services publics de qualitĂ©... Au lieu de cela, ces sommes colossales s’investissent prioritairement dans la finance parasite et la spĂ©culation, faisant gonfler dĂ©mesurĂ©ment les bulles financiĂšres qui finissent toujours par Ă©clater en produisant des krachs et l’effondrement des bourses mondiales, nous en sommes lĂ  aujourd’hui. Seule diffĂ©rence mais qui est de taille avec la situation totalement inĂ©dite que nous vivons actuellement l’arrĂȘt presque total de l’économie mondiale, liĂ© au confinement des populations et la quasi paralysie du systĂšme productif, oblige Ă  diriger la manne issue de la crĂ©ation monĂ©taire en principe illimitĂ©e ce qui diffĂ©rencie une banque centrale des banques commerciales "ordinaires" directement vers l’économie rĂ©elle sous peine de crĂ©er un chaos Ă  l’échelle planĂ©taire dont on a peine Ă  mesurer toutes les implications. Car il faudra bien payer les salaires incluant les cotisations sociales, aider les entreprises Ă  faire face Ă  leurs obligations en matiĂšre de paiement des fournisseurs,rĂšglement d’impĂŽts, remboursements d’emprunts... On pourrait aussi parallĂšlement, en ces temps d’exception oĂč chaque euro rĂ©cupĂ©rĂ© compte, trouver lĂ©gitime d’opĂ©rer de radicales rĂ©visions de rentes de situations apparemment figĂ©es et difficiles Ă  remettre en cause. Je pense par exemple Ă  un rĂ©examen du partage des richesses, une remise Ă  l’ordre du jour de l’impĂŽt sur la fortune 3 milliards ce n’est pas rien quand les caisses sont soi-disant vides ! , une rĂ©pudiation de quelques dettes odieuses, une invitation Ă  quelques investisseurs dopĂ©s au risque Ă  prendre leurs pertes... Les français vont donc s’apercevoir qu’en cas de crise majeure, l’argument qu’on leur sert en situation normale chaque fois qu’ils revendiquent, "trop cher, trop de dĂ©pense publique, nous n’avons pas les moyens, il faut Ă©conomiser, rĂ©duire le coĂ»t du travail pour rester compĂ©titif..." ne tient plus, nĂ©cessitĂ© fait loi, quand la volontĂ© politique est lĂ  il y a toujours une solution. Et donc, logiquement,quand le tsunami sera passĂ©, devrait s’affirmer l’idĂ©e que puisqu’en cas de malheur on sait pouvoir trouver l’argent, Ă  fortiori, en situation redevenue normale et apaisĂ©e, la cinquiĂšme puissance mondiale devait sans problĂšme pouvoir financer Ă  hauteur des besoins les dĂ©penses utiles et nĂ©cessaires au bien commun. MAIS ATTENTION ! ceux qui ont lu "La stratĂ©gie du choc" de la journaliste et essayiste canadienne Naomi Klein, savent d’expĂ©rience que rien n’est jamais Ă©crit Ă  l’avance. L’histoire nous a appris Ă  maintes occasions que les traumatismes gĂ©nĂ©rĂ©s par des Ă©vĂ©nements hors du commun guerres, coup d’Etat, tsunami, crises financiĂšres, sanitaires..., plongent les populations dans un Ă©tat de sidĂ©ration et de paralysie qui les rend le plus souvent incapables de rĂ©agir et de s’opposer Ă  des menĂ©es rĂ©gressives, Ă  caractĂšre parfois fascistoĂŻdes, opĂ©rĂ©es par les forces dominantes qui profitent de l’occasion pour accentuer leur avantage et aggraver les situations. Comment comprendre par exemple, que, lors de l’examen vendredi Ă  l’AssemblĂ©e Nationale de la loi d’urgence coranovirus, les 51 amendements proposĂ©s par l’opposition aient tous Ă©tĂ© refusĂ©s ? La macronie pourrait-elle seule, avoir raison sur tout, ignorant avec mĂ©pris et arrogance les apports constructifs de ceux qui ne sont pas du clan ? C’est ça l’unitĂ© nationale, la solidaritĂ© responsable que semble appeler de ses vƓux le prĂ©sident ? Comment comprendre le refus de l’exĂ©cutif de borner dans le temps les dĂ©rogations prĂ©vues aux lois et rĂšglements qui protĂšgent les travailleurs en matiĂšre de temps de travail, de congĂ©s payĂ©s, afin d’assurer la continuitĂ© des productions essentielles ? Est-il raisonnable et acceptable pour le gouvernement de rester dans le flou, concernant la dĂ©finition prĂ©cise de ces mĂȘmes productions essentielles, en laissant, de fait, le soin pour le patronat et le MEDEF, d’arbitrer les conflits avec des salariĂ©s prĂ©occupĂ©s Ă  juste titre d’assurer leur propre sĂ©curitĂ© et de ne pas produire dans n’importe quelles conditions des biens dont l’utilitĂ© n’apparaĂźt pas indispensable dans ce contexte particulier ? La plus extrĂȘme vigilance s’impose donc compte tenu de ces signaux d’alerte. L’heure de rĂ©gler les comptes n’a pas encore sonnĂ©, mais elle viendra en son temps. Nous n’oublierons rien des responsabilitĂ©s et du bilan qu’il faudra assumer en en tirant toutes les consĂ©quences pour le futur. Pour l’heure, respectons strictement les consignes nous n’avons pas le choix !, prioritĂ© absolue aux malades et Ă  ceux qui les soignent avec un courage et un dĂ©vouement admirables qui forcent le respect. Exigeons sans attendre les milliards indispensables pour notre systĂšme de santĂ© en termes d’effectifs, de salaires, de formations, de moyens en outils de travail, de matĂ©riels de protection en nombre suffisant. Et n’oubliez pas ! le meilleur service Ă  rendre Ă  ceux celles qui sont en premiĂšre ligne et assument tous les risques, c’est de rester confinĂ© chez vous. Gardez le moral et portez vous bien ! LoĂŻc Desmots 23 mars 2020 04h32 Pour illustrer , je vous invite Ă  aller visiter le profil youtube de l’explorateur urbain AdcaZz Urbex. Il y fait Ă©tat de nombre d’hĂŽpitaux abandonnĂ©s avec leurs matĂ©riels. Images Ă  l’appui. C’est Ă©difiant. Des lieux Ă  rĂ©-ouvrir en ces temps de crise sanitaire ? certainement ! Merci encore FrĂ©dĂ©ric, c’est grĂące Ă  des gens comme toi que je sais que je ne suis pas fou. Cyril 23 mars 2020 07h11 ConfinĂ©s par des cons-finis » Ça doit ĂȘtre le confinement 
, je sens monter la colĂšre. Mais qu’ont-elles faits, nos zĂ©lites » auto-proclamĂ©es et arrogantes plĂ©onasme, nos grands sachants-tout, nos reprĂ©sentants-Ă©lus », ceux qui nous disent la main sur le cƓur et des trĂ©molos dans la voix qu’ils ne pensent qu’à notre bien-ĂȘtre et notre avenir, et qui prĂ©tendent ĂȘtre Ă  notre service ? Était-ce tellement impensable, particuliĂšrement pour ces dĂ©fenseurs de la libre circulation de tout, que le coronavirus, ayant fait surface en Chine fin 2019, arrive assez vite en Europe ? Qu’ont fait nos zĂ©lites » pour prĂ©parer le pays Ă  l’arrivĂ©e du virus ? AprĂšs avoir mĂ©thodiquement dĂ©moli les services publics, et particuliĂšrement la mĂ©decine et l’hĂŽpital pour les transformer en banales marchandises Ă  rentabiliser, avec dans les hĂŽpitaux des beds-managers » vendant des sĂ©jours, ils ont juste oubliĂ© » de commander des masques, du gel hydro-alcoolique, des tests de dĂ©pistage permettant de savoir qui est porteur du virus, pour n’isoler que ces personnes porteuses. Le dĂ©pistage massif, les CorĂ©ens l’ont fait avec succĂšs, la propagation du virus en CorĂ©e a Ă©tĂ© trĂšs vite maĂźtrisĂ©e, sans confinement gĂ©nĂ©ral. Gouverner, c’est prĂ©voir, parait-il
 Moyennant quoi, grĂące Ă  ces cons-finis », il n’y a plus d’autre solution que de confiner tout le monde, dans l’espoir de maĂźtriser la propagation. Et l’illusionniste Ă©lysĂ©en, qui prĂ©tend maintenant que tout ne doit pas ĂȘtre marchandisĂ©, qui peut le croire alors que tous ses actes ont Ă©tĂ© jusqu’ici dirigĂ©s dans la direction inverse. Mais il y a aussi plus grave. Comme on n’a pas voulu faire des tests Ă  grande Ă©chelle comme en CorĂ©e pour isoler les porteurs du virus, la courbe des contaminĂ©s monte en flĂšche de façon exponentielle, les hĂŽpitaux seront bientĂŽt tous dĂ©bordĂ©s, manquants de lits et de respirateurs et avec des soignants malades, puisqu’ils sont envoyĂ©s au combat sans protections. Et que dire du choix que devront faire les soignants entre deux malades, pour savoir auquel attribuer un respirateur ? On peut dĂ©jĂ  parier, qu’il ne faudra pas dĂ©passer un certain Ăąge, pour avoir une chance d’ĂȘtre intubĂ© 
, et de pouvoir survivre. MĂ©decine de catastrophe pour pays du tiers monde ! Pour rĂ©sumer cette situation en une courte phrase la France de Macron, c’est plus de LBD pour rĂ©primer, moins de respirateurs pour soigner ! Ça dit tout sur les prioritĂ©s des gens au pouvoir. Il ne faudra pas oublier tout cela et demander des comptes, calmement et fermement, lorsque la crise sera passĂ©e. La justice est lĂ  pour cela, et il est sain pour ce qui reste de dĂ©mocratie, que les dĂ©cideurs aient des comptes Ă  rendre. Le mouvement s’engage d’ailleurs dĂ©jĂ , un collectif de mĂ©decins a portĂ© plainte. Et en attendant, gardons yeux et oreilles grands ouverts, et notre cerveau en veille permanente pour penser par nous-mĂȘmes et ne pas se laisser imposer l’enfumage habituel. Concernant les traitements possibles, nous avons en France un Ă©minent spĂ©cialiste en virologie, considĂ©rĂ© par ses pairs comme le meilleur de sa discipline au niveau mondial, le Professeur Didier Raoult. Il dirige Ă  Marseille une unitĂ© de recherche sur les maladies infectieuses. Il a testĂ© dans son unitĂ© chloroquine et hydroxy-chloroquine, molĂ©cules de base de mĂ©dicaments anti-paludĂ©en trĂšs connus Nivaquine, Plaquenil, que les mĂ©decins chinois disent avoir utilisĂ© avec succĂšs contre le coronavirus. Le Pr. Raoult a fait des premiers tests dans son unitĂ©, qui semblent confirmer ce que les mĂ©decins chinois ont Ă©crit sur l’intĂ©rĂȘt de la chloroquine. Avec ce type de traitement, le Pr. Raoult constate que la charge virale des malades traitĂ©s baisse notablement, contrairement Ă  la charge virale du groupe tĂ©moin qui n’a pas reçu le traitement. La communautĂ© mĂ©dicale française parait sceptique, certains parlant d’effets secondaires Ă©ventuels Ă  Ă©tudier, alors que ces molĂ©cules sont administrĂ©es depuis longtemps et sur de longues durĂ©es contre le paludisme. Il y a d’ailleurs, Ă  ma connaissance, relativement peu de cas de coronavirus en Afrique, continent oĂč du fait du paludisme, de nombreuses personnes prennent ce type de traitement. Hasard ? Il semble que seul le Pr. Bleibtreu de la PitiĂ©-SalpĂ©triĂšre ait dĂ©cidĂ© d’utiliser Ă©galement la chloroquine. Lutte d’égos, ou intĂ©rĂȘts financiers des labos ? La chloroquine est tombĂ©e depuis longtemps dans le domaine public et ne coĂ»te presque rien, un vrai scandale pour le capitalisme. Pendant ce temps, des gens meurent ... Cyril daniel convertini 23 mars 2020 08h35 Tout simplement MERCI pour avoir si bien rĂ©sumĂ©... eve 23 mars 2020 10h26 Quand l’état est dĂ©ficient, le citoyen reprend ses droits...-... Les notions d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, d’intĂ©rĂȘt des citoyens, d’intĂ©rĂȘt du pays son exergue de ce gouvernement. Nous devrions reprendre possessions de nos institutions, une Ă  une ? Des actions on dĂ©jĂ  commencĂ© en ce sens. Les mĂ©decins font fi de l’avis de ce gouvernement et utilisent le mĂ©dicament. Et si canal + choisissait le bien commun et diffusait gratuitement malgrĂ© l’interdiction du groupuscule CSA ? Et si les agents de pole emploi dĂ©cidaient de ne pas respecter les consignes ? ...N’avons nous pas comme limites que celle et de l’intĂ©rĂȘt de tous, le bien commun et de notre imagination ? 
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 bob 23 mars 2020 13h21 Jean Michel 23 mars 2020 15h42 Bravo pour votre article. Vous ecrivez avec une telle verite et une telle analyse ! Cela me rassure enormement quand je lis votre article car je n’appercois que je ne suis pas seul a penser comme cela. Heureusement qu’il y a encore des gens qui savent penser. Bravo encore ! Citoyen 23 mars 2020 16h01 Les criminels qui nous gouvernent » Ce n’est peut-ĂȘtre pas le bon moment de "polĂ©miquer", mais l’article est un chouia redondant. mais il y a de l’effort. Quant au mot connards, je suis d’accord avec certaines rĂ©actions qui prĂ©fĂšrent parler de criminels. Connard peut ĂȘtre Ă©quivoque, parfois mĂȘme sympa. Qui sait si bientĂŽt on ne dira pas autre chose. » Ă©crit Lordon. Et bien nous y sommes, le moment est lĂ . Criminel est sans appel. Toute personne ayant accĂšs aux mĂ©diats, merdiquessurtout et autres, doit employer ce mot de la maniĂšre la plus redondante possible pour dĂ©signer tous ceux qui ont minimisĂ© la catastrophe en cours. Les politiques d’abord, puis les mĂ©decins affidĂ©s, les journalistes et mĂ©dias de propagande, puis tous ceux qui ont servi de caisses de rĂ©sonance. Il faut commencer Ă  rĂ©clamer le jugement de tous ceux lĂ  Ă  travers toutes sortes de comitĂ©s, locaux, nationaux... Cela aidera Ă  les mettre Ă  poil, rappeler ou faire prendre conscience de ce qu’ils sont rĂ©ellement. Il ne faut pas leur laisser le moindre espace pour les prochaines Ă©lections. La dĂ©nonciation de tous ceux qui ont trompĂ© dans ce crime doit ĂȘtre gĂ©nĂ©ralisĂ©e, personnalisĂ©e. Il faut donner des noms. S’il est vrai qu’une pandĂ©mie n’est pas une guerre, le crime de tous ces responsables procĂšde d’une guerre de classes menĂ©e sciemment, et depuis longtemps. Alors le devoir de chaque opposant Ă  ce crime est de se ranger du cĂŽtĂ© de la dĂ©nonciation. Et ne laissons pas aux seuls politiques l’initiative de le faire, ils risquent de tromper dans des arrangements Ă©lectoralistes. Cette guerre sociale est trop sĂ©rieuse pour qu’elle leur soit confiĂ©e. C’est le moment de se poser en citoyen entier. Cygne 23 mars 2020 20h02 Bonjour, Ce phénomène, qui est biologique quant à son origine, révèle une limite fondamentale au capitalisme, limite indépassable et qu’aucun régime économique ou politique ne peut dépasser je veux parler de l’impossibilité pour ce régime économique d’imposer une mainmise absolue sur la vie et le vivant en général. Car le capitalisme prend effectivement la vie en otage, en tant que celle-ci, dans son principe premier et essentiel à tout le reste, est une affirmation de soi et de sa reproduction dans l’existence. Or cette reproduction n’est possible, en terre capitaliste, que par l’inscription de son existence dans la logique du marché du travail, de la consommation, avec toutes les contraintes structurelles et les inégalités fondamentales que cette inscription implique. C’est dans ce saisissement fondamental de la vie en sa base matérielle concrète que le capital peut alors imposer ses conditions et dresser le vivant pour en faire ce dont il a besoin une bête laborieuse et hédoniste en même temps. Les logiques de captations sont telles, et les initiatives sur la perpétuation de son pouvoir dans le futur sont ainsi déterminées que le capitalisme a un besoin fou de certitude et d’assurance sur le présent et l’avenir. Le capitalisme est la négation même de l’évènement, du Nouveau en tant que tel et de sa part de contingence irréductible. Ainsi les "marchés financiers ont horreur de l’incertitude", dit-on souvent, et le désir de l’investisseur à un inflexible besoin de stabilité besoin relativement universel dans notre quotidien, mais désir légitime seulement chez l’investisseur, ce qui justifiera la flexibilisation la plus totale du travail en vue de satisfaire ce désir de sécurisation absolue à l’Ɠuvre chez l’investisseur. Dans cette perspective d’emprise sur le vivant, le capital s’affirme comme une rationalité calculante et organisationnelle totalitaire la vie devient un stock d’enérgie disponible offert à la rationaité managériale et à la stimulation publicitaire du désir. Elle doit être fonctionnelle et répondre au critère de la rentabilité extraction du maximum d’énergie productive avec le minimum d’investissement, et captation de la libido en lui indiquant la voie de ses plaisirs autorisés dans le circuit de consommation. Pour cela, la vie politique doit être stable et sans conflictualité réelle capable de contester la moindre parcelle de vie au désir de l’investisseur on se dotera alors de systèmes politiques sur mesure, avec un périmètre bien défini qui oscille entre le même et le même ; la vie sociale doit se régler sur les impératifs du capital ; le temps et l’espace, deux dimensions fondamentales du vivant, seront eux-mêmes configurés pour canaliser la vie dans ses moindres recoins le Paris Haussmanien, c’est la ville bourgeoise typique, avec la nécessité d’en finir avec ces ruelles sinueuses difficilement contrôlables et trop peu circulantes... on construira alors de grands boulevards où la foule pourra s’entasser et se rendre en masse au travail, faire circuler plus rapidement les marchandises, tout en se faisant facilement coincer par la cavalerie en cas d’insurrection. C’est la forme même de la vie que le capital prend en otage par tous les bouts, au point d’en faire une civilisation. Avec un but précis éradiquer toute création réelle, toute plasticité existentielle, et s’assurer d’une disponibilité pleine et entière de tout le vivant, qui devra ainsi devenir pré-visible, pré-dictible, sans évènement aucun et sans ouverture quelconque vers une différence significative dans la forme de vie des hommes. C’est ce que nos chers gouvernants nomment "moderniser", "rationaliser", "gérer", etc. Ainsi le capitalisme forme un monde à son image et à sa ressemblance, c’est-à-dire sans surprise, sans évènement, sans différence et surtout très frigorifiant dans sa logique de l’égoïsme "rationnel" et calculant tout ce qui est les eaux glaciales dont parlait Marx. Ce virus vient contrarier cette pulsion de sécurisation de la vie et du réel dans son ensemble. Cette volonté de certitude, de domestication de la vie pour les besoins de stabilité du désir de l’investisseur, toujours conservateur au sens premier du terme, vient de voler en éclat en quelques semaines. Ainsi les investisseurs s’affolent, car quelque chose leur résiste la vie et ses phénoménes d’incertitudes qui lui sont propres. La base vitale toujours présupposée par le Capital se dérobe sous ses pieds, de sorte que le désir de l’inverstisseur prend vaguement conscience de son illusion fondamentale et consubstatielle à tous les pouvoirs la base réelle de son pouvoir ne lui appartient pas, et qu’il est totalement dépendant d’un élément qu’il ne peut maîtriser complètement. Ainsi l’appareil productif, qui suppose la domestication du vivant, est massivement enrayé d’un coup. La contingence et l’imprévisible fait irruption dans la planétaire planification du réel que le capitalisme impose aux hommes. Et c’est bien cela, le caillou dans la chaussure de Macron et de nos gouvernants ils ne voulaient pas de ce confinement et n’en veulent toujours pas au fond d’eux. On voit différents sons de cloches apparaître. Il faut se confiner mais aller travailler massivement, n’est-ce pas ? Le confinement est la mesure obligatoire pour ne pas sauter immédiatement aprés la crise ils pourront dire qu’ils ont vraiment tout essayé. Mais au même moment ils s’empressent de compenser cette mesure et de l’annuler en partie dans les faits par les les mesures concernant les 35 heures, les congés payés qui vont devenir pour beaucoup un confinement, les milliards censés stabiliser l’instabilité fondamentale introduite par ce virus, etc. Et puis, évidemment, la mesure immédiate concernant le droit de retrait, dont on se doute qu’ils feront tout pour le rendre quasiment impossible... car dans ces conditions, le droit de retrait n’est rien d’autre que la puissance de la vie qui, en dernier recours, refuse de se plier et de jouer le rôle de stock d’énergie disponible et fluide offert à l’exploitation du capital, et ce au nom de la conservation de cette même vie que les salariés estiment menacée. Puisse cet événement malheureux ouvrir les yeux à tous sur cette dépendance radicale du capital à l’égard de la vie, et qu’il ne faut pas plus de deux semaines pour faire éclater bien des cadres qui semblaient naturels et nécessaires à nos existences. Le capital est une partie de la nature, et sa puissance est limitée. C’est devant cette finitude qu’il se retrouve aujourd’hui, et les balbutiements de Macron, tout comme sa réaction grossièrement guerrière, ne sont que l’expression de ce vertige toujours nié en temps ordinaire et toujours révélé en temps extra-ordinaire. Si Macron veut nous mobiliser par une rhétorique guerrière, c’est tout simplement que c’est tout ce qui lui reste pour discipliner ce qui peut encore l’être et maintenir les énergies disponibles et prêtes à l’emploi le plus tôt possible. Mais cette logique guerrière n’est que le symptôme du frisson qui l’effleure devant cette béance qui vient de s’ouvrir brutalement. Que cette brêche ouverte puisse servir de leçon, et que la prochaine soit un évènement politique et non plus un virus biologique, voilà ce qui reste à voir dans les temps qui approchent. Pour l’instant le Medef prend l’initiative, clairement. SM 24 mars 2020 13h50 Camarades du blog de M. Lordon, Ă  l’occasion du triste incendie de Notre-Dame, les compĂ©titeurs du CAC40 ont rivalisĂ© de gĂ©nĂ©rositĂ© pour contribuer Ă  la reconstruction de la cathĂ©drale 100 millions ici, 200 millions lĂ . Bravo Messieurs. Mais que ne mettez-vous aujourd’hui la main Ă  la poche, puisant dans les rĂ©serves de votre immense compassion, pour venir en aide Ă  la France, aux Françaises et aux Français qui aujourd’hui, sans masque et sans peur, exposent leur vie pour protĂ©ger la notre ?! Sortez vos sous, Messieurs les capitaines d’entreprise, pour combattre l’incendie ! Nous sommes en guerre, n’est-ce pas ?, alimentez l’effort, soutenez nos combattants, puisez un peu dans vos millions de millions pour aider les hospitaliers, les caissiĂšres, les conducteurs routiers, les pompiers, les flics, oui mĂȘme les flics, et tous ceux qui chaque matin se lĂšvent pour Ă©riger les digues qui nous protĂšgent du feu. Camarades, exigeons des puissants, des pleins-de-fric, des exploiteurs du peuple des travailleurs qu’il lui rendre un peu, oh, par tout, un peu seulement de ce qu’ils lui ont volĂ© ! Songeons Ă  tous ceux qui chaque jour putain, chaque jour ! continuent d’aller au charbon, s’occuper des autres pendant que la France est Ă  l’arrĂȘt, suspendue au progrĂšs du mal et Ă  l’incurie du gouvernement. Camarades, qu’ils rendent l’argent, qu’ils le partagent un peu avec ceux qui souffrent au boulot pour nous. sm ps j’en suis pas des "lĂšve-tĂŽt-qui-se-battent-pour-les-autres" ! Nicholas Sowels 24 mars 2020 15h39 Monsieur Lordon, Vous avez tout Ă  fait raison ! La semaine derniĂšre vous avez annoncĂ© que le coronkrach sera bien pire que la crise financiĂšre de 2007-2008. Cette semaine, vous annoncĂ© que nous sommes dirigĂ©s par des "connards" comme c’est toujours le cas d’ailleurs. EspĂ©rons simplement que l’effondrement de l’Europe et la sociĂ©tĂ© libĂ©rales, que vous critiquĂ©es depuis tant d’annĂ©es, et le retranchement dans les Ă©tats-nations que nous vivons en grande vitesse se solderont par la paix et la bonne humeur. D’autres "connards" sont dĂ©jĂ  Ă  l’oeuvre Trump, Johnson, Orban, Putin, etc. etc. et d’autres "connards" encore vont se rĂ©jouir des retranchements que nous vivons, peut-ĂȘtre avec l’idĂ©e maline de purger les peuples purs de leurs impuretĂ©s. Bien cordialement, Nell 24 mars 2020 22h53 Cher FrĂ©dĂ©ric Lordon. Merci. Cette fois, il fallait que je l’écrive, que je vous l’écrive. Parce que la situation dĂ©passe le besoin que je ressens habituellement de prendre le temps de rĂ©flĂ©chir, elle m’oppresse. Elle m’empĂȘche de respirer, comme les gilets jaunes suffoquaient dĂ©jĂ . Je dois bien reconnaĂźtre que je percevais et soutenais leur rĂ©volte d’un point du vue politique, mais que je ne la ressentais pas Ă©motionnellement. Et je ne m’en rends compte que maintenant. Et comme c’est dur. Alors vos mots, c’est de la catharsis grand luxe. Mais que faire, sans des piques, pour qu’advienne le Grand Soir au XXIe siĂšcle ? La seule mĂ©tode que le passĂ© nous enseigne, c’est de couper des tĂȘtes. Sans trop de nuances. AprĂšs la victoire de Macron je me suis sentie profondĂ©ment dĂ©munie. Au fond, bien plus qu’avec n’importe quel autre rĂ©sultat du scrutin. Je me suis dit que ce cadet Roussel Ă©tait le reflet trĂšs exact de la classe dominante et que rien ne semblait pouvoir se mettre en travers de ses ambitions mortifĂšres. Et que c’était moi qui n’avais rien compris au sens de l’Histoire. Les gilets jaunes m’ont permis de survivre. De m’y remettre. Mais ce sont bien les actes de violence face au symboles du capitalisme qui leur ont donnĂ© de la visibilitĂ©, du grain Ă  moudre pour faire naĂźtre, dans l’inconscient collectif, cette Ă©trange solidaritĂ© entre CSP. Alors, comment faire sans la violence ? Parfois je vous en veux de ne faire qu’écrire. Parfois je vous en veux trĂšs personnellement j’ai du mal Ă  distinguer l’homme de son Ɠuvre de ne pas entrer dans le jeu politique, alors que vous sonnez si juste. Mais c’est peut-ĂȘtre la condition pour sonner juste. Ne pas faire de politique. En tout cas, vous savez comme personne me faire ressentir la rage de classe. ANTON 25 mars 2020 03h09 Monsieur Lordon, un immense merci pour ce billet, quel plaisir de ne pas se sentir seul face a ces "Connards" . jean-marc MOREL 25 mars 2020 11h09 A belle-ile en mer, un site web regroupe beaucoup des Ă©changes entre habitants, rĂ©sidents et vacanciers. Quelqu’un vient de diffuser ce texte de Lordon . Le modĂ©rateur un ami digne et honnĂȘte, humaniste loin des rĂ©acs annonce la censure de ce message considĂ©rĂ© "politique" . Pour moi, frĂ©deric met donc bien le doigt sur la plaie, en s’opposant frontalement au consensus tentĂ© par l’idĂ©ologie dominante ...de la classe dominante Philippe Laval 25 mars 2020 13h38 Merci merci ! FrĂ©dĂ©ric Lordon ! ça libĂšre ! ça m’a inspirĂ© un slam que je vous partage... Debout les gens C’est pas trop tard Nos gouvernants Sont des connards On les savait cyniques Tout pour moi, et qu’moi qui nique On les savait nuisibles mauvais L’fongicide c’est risible Ă  cĂŽtĂ© On les savait cupides branchĂ©s tout Ă  l’ego Touche pas aux miettes de mon gĂąteau On les savait dangereux MĂ©chant requin teigneux On les savait ! ... Pas tout Ă  fait. On les croyait fortiche Du pouvoir et d’l’artiche Dans l’panier d’crabe impitoyable Pas d’place pour l’crĂ©tin On les croyait malin ! Que dalle Peau d’balle Debout les gens C’est pas trop tard Nos dirigeants Sont des connards Heureusement qu’la vie d’en bas, la vie d’ici, s’dĂ©courage pas Qu’l’intelligent c’est toi c’est moi C’est n’importe qui, mais pas de l’ENA, ça va ! Fonctionnent avec des objectifs Des rĂ©sultats comme obsession Si on laisse faire ces maladifs Ils les atteignent les cons Les cons d’école sup Les cracks du bitcoin Les premiers d’la monnaie Les starters Ă  toute heure Les champions de la classe Les vainqueurs de la place Manipulateurs de la masse publique PrĂ©dateurs politiques Winners numĂ©riques Pompeurs de fric sans foi Faiseurs de loi pour soi Chacun pour moi, Dieu pour les autres Rhaaa Heureusement qu’la vie d’en bas, la vie d’ici, s’dĂ©courage pas Qu’l’intelligent c’est toi c’est moi C’est n’importe qui, mais HEC, assez ! Debout les gens C’est pas trop tard Nos tout-puissants Sont des connards Leur QI sert Ă  quoi ? Leur sert d’kiki ou quoi ? Le cas du QI qui fait l’kĂ©kĂ© qui cocufie le plus con qu’lui, non ! C’est cuit sinon Le QI non, le cul oui Le cul c’est du corps Et la peau, c’est d’l’apport De sensible perceptible Qui sait de c’qu’il ressent Et il le sent Qu’c’est l’enfer sans les autres Bon sang Pas b’soin d’apĂŽtre L’gĂ©nie humain est collectif C’est l’anonyme que j’kiffe Heureusement qu’la vie d’en bas D’ici d’en bas Merci Lubat s’dĂ©courage pas Que l’dissident c’est toi c’est moi C’est n’importe qui, qui n’s’y croit pas Qui nous rend tous intelligent Debout les gens C’est pas trop tard Nos dominants Sont des connards DonnĂ©s gagnants Sans qu’y ait d’bataille Cul dans la graisse cuillĂšre argent Élite et Versailles Sont toujours devant Et ils s’pĂštent plus haut Montent sur leurs Ă©gos Et Ergo sum qu’ils clament Les v’la partis dans la rĂ©clame Les fiers salauds font la leçon Y s’ébouriffent comme des dindons Face aux pigeons qui s’en battent l’Ɠil Qui prennent la vie comme on picore Des restes des miettes que l’on accueille Comme bouts d’bonheurs Ă  partager... Mais les gros cons pĂ©rorent Sur leurs mĂ©rites, et sur leurs bites Qu’est la plus grosse Qui peut s’enfiler la planĂšte, Et la faire jouir et la chauffer La surchauffer Ă  en crever La baiser en s’en foutant En faisant ban d’incontinents Immondes Ă  la dĂ©rive Qui laissent inonder tout’ les rives Des continents Debout les gens C’est pas trop tard Nos tĂȘtes de gland Sont des toquards Et ils pissent comme je pleure Sur les manques d’humilitĂ© Sur l’oubli des humiliĂ©es Sur la nature piĂ©tinĂ©e Mais Merdre La planĂšte mouille Éponge Ă  faire jouir on la presse Ça presse, ça pressent l’or Ça sent l’orgasme dans tous les ports Et le puissant se marre Et les p’tits trinquent... Dans la campagne L’humiditĂ© guette l’humus gagne Ça mycose ça mucus ça fond Et ça vous lĂšche de sel Les pieds autrefois PlantĂ©s dans la terre. Debout les gens J’suis furibard Prenons les d’vants C’est pas trop tard Triquards z’ouvriers p’tite tĂȘte ou professeur Z’ĂȘtes beaux les gens en jaune et en couleur Black de Clermont Beurs d’Avignon breton immigrĂ©s urbains dĂ©racinĂ©s Z’ĂȘtes fort les gens en gilets en dĂ©filĂ© Petites mains bĂ©nĂ©voles militants volontaires engagĂ©s Z’ĂȘtes bon les gens en solidaritĂ© C’est pas fini il y a les femmes il y a des femmes Il y a toutes les femmes faites du bruit ! Faites du bruit pour leur flamme ! Debout l’amie c’est pas trop tard Ouvre ta pogne sers toi dt’a langue Et soit tu cognes soit tu harangues Faut foutre le waĂŻ et la bagarre Faut empĂȘcher ces cons ces cĂ©sars ces nĂ©rons Ces bouffis ces bouffons suicidaires incendiaires Mettons plutĂŽt des champions de l’école buissonniĂšre ! Debout c’est pas trop tard Pour inventer demain Faut licencier tous ces connards RĂ©inventer l’genre humain J’m’arrĂȘte lĂ , j’vous aime Ça s’ra pas la lutte finale Hein... Mais chantez la quand mĂȘme Frank 25 mars 2020 20h18 Je partage pour l’essentiel le contenu de votre article, M. Lordon, et vous remercie au passage du travail que vous abattez. Vous n’en ĂȘtes peut-ĂȘtre pas conscient, mais sachez que vos thĂšses sont trĂšs rĂ©pandues au sein de la population, surtout parmi les indĂ©cis et autre ex-"apolitiques", les déçus du capitalisme nĂ©o-libĂ©ral, qui se rĂȘvaient en "winner", "requins", etc., et se dĂ©couvrent dupĂ©s, fragilisĂ©s, et nus, comme l’a si admirablement bien montrĂ© Todd dans son livre ’La lutte des classes en France au 21Ăšme siĂšcle". Dans l’état de stupeur gĂ©nĂ©rale qui s’abat en ce moment sur les consciences, je recommande la lecture de "StratĂ©gie du choc" de Naomi Klein. On y dĂ©couvrira comment, une fois de plus, le Capital profitera du dĂ©sarmement affectif et de la panique gĂ©nĂ©rale pour approfondir encore sa prĂ©dation sur le corps social. A peine le confinement commencĂ©, les premiĂšres mesures de lutte de classe commencent Ă  poindre, dans les ordonnances "travail" du premier ministre, que des dĂ©putĂ©s LREM suggĂšrent opportunĂ©ment d’ailleurs d’inscrire dans la Loi ordinaire. Un cercle s’est formĂ©, et je n’en vois pas l’issue les politiques nĂ©olibĂ©rales crĂ©ent des situations de crises et de choc, lesquelles situations conduisent Ă  l’affermissement des politiques nĂ©olibĂ©rales, ainsi de suite. Une fois de plus, la crise du coronavirus en fera la dĂ©monstration. La responsabilitĂ© des mesures d’austĂ©ritĂ© dans l’ampleur de cette catastrophe n’est plus Ă  dĂ©montrer, notamment sur les coupes budgĂ©taires dans la SantĂ© ; mais par un retournement de circonstance extraordinaire mais finalement assez rĂ©current depuis les annĂ©es 70, cette catastrophe dĂ©bouchera sur plus d’austĂ©ritĂ© budgĂ©taire, moins de service public, un pouvoir politique encore plus autoritaire, un saccage des acquis sociaux et des intĂ©rĂȘts des travailleurs, etc., et tout ceci face Ă  une population sidĂ©rĂ©e et Ă©tourdie, qui mettra quelques mois voire plusieurs annĂ©es Ă  comprendre ce qui s’est passĂ©. Le peuple est absent, abasourdi par la magnitude du choc ; plus besoin de dĂ©cret ou d’ordonnance pour dĂ©finir les rĂšgles de confinement un simple tweet du ministre de la santĂ© suffit, et ça fonctionne ; C’est auprĂšs des Ă©ditorialistes BFM que les gens prennent dĂ©sormais leurs instructions. Le modĂšle Ă  suivre, ces temps derniers, c’est celui de la Chine et les gens le demandent avec insistance. Et comment ne pas les comprendre, lorsqu’on sait, avec Spinoza, que notre condition quasi-insurmontable est la servitude passionnelle, le primat des affects les plus forts, etc. Et quoi de plus fort ces jours-ci, que le spectacle des cercueils "Italiens" dĂ©filant sur nos Ă©crans, le point quotidien de M. Salomon, etc.
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DĂ©linquance, terrorisme, crise politique, homicides... pour des raisons de sĂ©curitĂ©, ces pays du monde entier sont fortement dĂ©conseillĂ©s aux touristes. Voici ceux qui figurent en tĂȘte des sondages...1/ Le Salvador Les habitants de ce petit pays, le plus petit d'AmĂ©rique centrale, vivent dans un climat d'insĂ©curitĂ© permanent. Salvador affiche d'ailleurs l'un des taux d'homicides les plus Ă©levĂ©s dans le monde 6650 en 2015. Gangs, trafics de drogue, violence incessante entre policiers et dĂ©linquants... tel est le quotidien de ses habitants, et les touristes sont invitĂ©s Ă  ĂȘtre prudents aussi bien dans les zones touristiques que les transports en commun. 2/ Le Venezuela La plupart des sondages classent le Venezuela dans le top 3 des pays du monde les moins sĂ»rs pour les touristes, de moins en moins nombreux Ă  rĂ©server un vol Paris – Caracas. Et c'est bien dommage car c'est un pays aux paysages riches et variĂ©s affichant une rare beautĂ©. Crise Ă©conomique et conflit politique associĂ©s Ă  un taux de dĂ©linquance et de criminalitĂ© ultra Ă©levĂ© ainsi que des autoritĂ©s impuissantes ou corrompues, voilĂ  ce qui explique un tel niveau d'insĂ©curitĂ© dans ce pays d'AmĂ©rique du Sud. Pas moins de 3946 meurtres y ont Ă©tĂ©s enregistrĂ©s en 2015, soit 11 par jour, des chiffres effrayants et rebutants. ville de caracas© humberto2806 / 123RF 3/ Le Liberia MĂȘme si le pays rĂ©duit au fil des annĂ©es son taux d'insĂ©curitĂ©, il est tout de mĂȘme dĂ©conseillĂ© de prendre un vol vers le LibĂ©ria. Sauf raison impĂ©rative, comme l'indique le site du MinistĂšre des Affaires EtrangĂšres, le pays d'Afrique de l'Ouest est Ă  Ă©viter. Les habitants vivent constamment dans la peur dĂšs lors qu'ils mettent le nez dehors et il est par ailleurs dĂ©conseillĂ© aux femmes de se balader seules la nuit en dehors du centre-ville. 4/ Afrique du Sud Autre pays oĂč l'insĂ©curitĂ© rĂšgne l'Afrique du Sud. Bien que les zones touristiques soient relativement Ă©pargnĂ©es, ce qui a le mĂ©rite de rassurer les voyageurs fraĂźchement dĂ©barquĂ©s d'un vol vers l'Afrique du Sud, les locaux et les touristes sont confrontĂ©s Ă  des violences en tout genre vols et agressions Ă  l'arme Ă  feu, viols, voitures pillĂ©es, meurtres... particuliĂšrement dans les quartiers pauvres et les quartiers immeubles de johannesburg© demerzel21 / 123RF 5/ Le Soudan du Sud Partir au Soudan du Sud est fortement dĂ©conseillĂ© aux voyageurs en raison d'un climat gĂ©nĂ©ral d'insĂ©curitĂ© et des conflits politiques permanents ayant conduit Ă  une guerre civile. De multiples agressions violentes sont recensĂ©es, notamment dans la capitale Djouba ainsi que sur les axes routiers, ce qui en fait un pays dangereux, Ă  Ă©viter dans la mesure du possible. 6/ La RĂ©publique Dominicaine MalgrĂ© ses paysages de cartes postales, la RĂ©publique Dominicaine, aussi Ă©tonnant que cela puisse paraĂźtre, fait partie des pays les plus dangereux du monde. Et pour cause un taux de dĂ©linquance Ă©levĂ©. À Saint Domingue, la capitale et dans les petits villages, les locaux ne sont pas rassurĂ©s face au nombre croissant d'agressions. Si vous prenez un vol Paris - Punta Cana vous vous rendrez compte que les militaires, policiers et mĂȘme les gardiens de banque sont armĂ©s partout oĂč vous irez. Si ce n'est que pour dissuader, cela reflĂšte tout de mĂȘme une insĂ©curitĂ© constante. 7/ La Bolivie Le trafic de stupĂ©fiants est monnaie courante en Bolivie et les habitants vivent sous tension. C'est l'une des raisons pour lesquelles ce pays d'AmĂ©rique du Sud figure sur la liste des pays Ă  Ă©viter. Par ailleurs, de nombreuses attaques de chiens porteurs de la rage sont Ă©galement recensĂ©es depuis le dĂ©but de l'annĂ©e 2017. La prudence est donc de mise pour les voyageurs ayant dĂ©cidĂ© d'embarquer sur un vol vers la Bolivie, pour aller sillonner ses paysages grandioses Ă  l'image du salar d'Ulyuni, ce dĂ©sert de sel unique au salé Uyuni en Bolivie© xura / 123RF 8/ Le Gabon Lorsqu'on prend un vol vers le Gabon, c'est bien souvent pour visiter ses magnifiques parcs nationaux, cependant il faut faire preuve de vigilance dĂšs l'arrivĂ©e car le pays est enclin Ă  une insĂ©curitĂ© permanente due Ă  une crise sociopolitique. C'est ce qui explique sa prĂ©sence au sein de ce classement. 9/ La Mauritanie Si la Mauritanie se classe parmi les pays du monde les moins sĂ»rs, c'est en grande partie en raison de la menace terroriste qui pĂšse sur les pays d'Afrique de l'Ouest. Les risques d'infiltrations de terroristes notamment Ă  la frontiĂšre avec le Mali sont Ă©levĂ©s laissant les habitants vivre dans l'insĂ©curitĂ© constante. L'Irak et la Syrie sont Ă©galement Ă  Ă©viter pour ces raisons. 10/ L'Argentine La capitale Buenos Aires et les grandes villes d'Argentine sont elles aussi touchĂ©es par l'insĂ©curitĂ©. Aussi bien les quartiers pauvres que les zones rĂ©sidentielles et touristiques sont concernĂ©es, trafic de drogue et agressions de plus en plus violentes sont lĂ©gion. La violence routiĂšre est Ă©galement croissante dans le pays. La vigilance des touristes ayant prĂ©vu un vol vers l'Argentine est donc recommandĂ©e.
LInde devrait devenir le pays le plus peuplé du monde d'ici 2023, selon l'ONU. Wibbitz Top Des Histoires En Français. 3:31 . Découvrez le top 5 des pays les plus peuplés au monde en 2021. Allo Trends World. 0:11. Top 10 des pays les plus peuplés au monde-CnhQA-Janhudsondisarmgiang. 0:31. Top 10 des pays les plus peuplés au monde-CnhQA-aAiFI.
Quelques jours avant le soulĂšvement des bonzes, Guy Delisle publiait ses Chroniques birmanes. Un portrait sensible et engagĂ© de la la diffĂ©rence des prĂ©cĂ©dents ouvrages, Shenzhen et Pyongyang, Chroniques birmanes est Ă  la fois plus intimiste et plus engagĂ© sur le terrain politique. Comment s'explique cette Ă©volution?Dans Shenzhen, la Chine n'Ă©tait que la toile de fond de mon histoire, alors que dans Pyongyang dĂ©jĂ , la ville - marquĂ©e par l'omniprĂ©sence de la dictature - Ă©tait un personnage en soi. Je m'Ă©tais beaucoup documentĂ© avant de partir, actualisant, vĂ©rifiant mes connaissances sur place. Avec Chroniques birmanes, j'ai voulu accentuer le cĂŽtĂ© politique, incluant des Ă©lĂ©ments journalistiques. Car Ă  la diffĂ©rence de la CorĂ©e du Nord, nous recevions en Birmanie des informations de l'extĂ©rieur. TV5, la BBC, et bien que censurĂ©s, quelques dĂ©finiriez-vous ces Chroniques, qui empruntent finalement autant aux carnets de voyage, au roman autobio-graphique, qu'au reportage ou au documentaire?C'est un rĂ©cit de voyage. Sur ce type de sujet, Ă  dĂ©faut de savoir comment agir, il me semble que l'important est dans un premier temps d'ĂȘtre au courant de ce qui se passe. C'est dans cet esprit que j'ai voulu offrir un tĂ©moignage de ce que j'avais vu, vĂ©cu. Je l'ai construit un peu comme un reportage, diluĂ© dans un album dont les sĂ©quences mĂ©langent les petites histoires d'un papa en poussette et la grande Histoire - celle de la politique et de la diplomatie - Ă  travers par exemple l'image de la rĂ©sistante Ang Sang Suu Kyi. Pour autant, Ă©tant restĂ© la plupart du temps Ă  Rangoun, je n'ai pas vu les atrocitĂ©s auxquelles d'autres, humanitaires notamment, ont assistĂ© dans la ?zone interdite? et dans le Nord du personnage de Tintin apparaĂźt au dĂ©tour d'une page. Est-ce un simple clin d'oeil, ou vous ĂȘtes-vous senti une Ăąme de ?reporter? quand vous Ă©tiez sur place?Je ne suis pas un aventurier, qui rechercherait le grand spectaculaire. Mais j'aime sortir de chez moi l'aventure peut se trouver au coin de la rue. Je veux rapporter des petites histoires, qui mettent l'accent sur des Ă©lĂ©ments exotiques, cocasses, drĂŽles ou surrĂ©alistes. Pour cette raison, dessiner les temples de Bagan par exemple m'intĂ©ressait avec votre compagne - administratrice pour MSF -, vous avez Ă©voluĂ© dans le petit monde des expatriĂ©s avec lequel vous n'ĂȘtes pas tendre...Certains vivent dans une bulle, en total dĂ©calage avec la sociĂ©tĂ© birmane et le pays. Ils forment une micro-sociĂ©tĂ© qui vit isolĂ©e, repliĂ©e dans une Europe importĂ©e. Les deux rĂ©alitĂ©s ne se touchent pas. Et puis il y des paradoxes difficiles Ă  comprendre, comme ces personnes qui travaillent dans l'humanitaire, se disent ?de gauche?... et emploient des nounous 7j./7 sans penser qu'elles aussi ont des enfants ou exploitent des domestiques au prĂ©texte qu'ils les ?payent bien?.C'est dans ce monde que gravitent les humanitaires, les diplomates et les reprĂ©sentants des organisations internationales . Votre discours se fait parfois acerbe lorsque vous abordez les questions de la prĂ©sence et de l'action humanitaires et il faut dire que j'Ă©tais en permanence au coeur du dĂ©bat sur la prĂ©sence occidentale... celle de Total comme de MSF. Les ONG les plus structurĂ©es et sĂ©rieuses respectent un code d'Ă©thique, et essayent de rester dans un questionnement permanent par rapport Ă  leurs missions et leurs objectifs. Tout le monde est conscient que la prĂ©sence d'ONG dans un pays change la donne politique. Il est par exemple essentiel de se poser la question de savoir si une aide apportĂ©e Ă  la population n'entrave pas, dans une certaine mesure, le dĂ©veloppement Ă©conomique d'un pays voire ne freine ou empĂȘche sa dĂ©mocratisation, en cautionnant indirectement un rĂ©gime n'ai pas trop chargĂ©, mais il y a quand mĂȘme des trucs bizarres, dans certaines ONG anglophones notamment. Il y a aussi celles qui ne se posent pas de question, si ce n'est celle de savoir ce qu'ils feront si leur financement est coupĂ©. Il y a donc une diffĂ©rence Ă©norme entre MSF, financĂ©s Ă  90% sur fonds propres, et des micros-structures travaillant parfois sur de petites missions assez floues. L'exemple de l'Arche de ZoĂ© illustre de maniĂšre inquiĂ©tante les dĂ©rives un artiste "engagĂ©"?Lorsque j'Ă©cris, j'utilise habituellement les notes que j'ai prises pendant mon sĂ©jour. Or pour ce livre, j'ai commencĂ© Ă  travailler sur place, Ă  Rangoun. Initialement, le livre Ă©tait plus axĂ© sur ma vie personnelle, la paternitĂ©, la famille... Mes vellĂ©itĂ©s Ă©taient avant tout d'illustrer les aspects les plus drĂŽles et d'insister sur le confort de l'occidental. Au fil des semaines, les Ă©lĂ©ments politiques se sont mĂȘlĂ©s Ă  ceux de la vie quotidienne, et la terreur imposĂ©e par la junte s'est progressivement mĂ©langĂ©e au rĂ©cit de la vie des Birmans que je cĂŽtoyais. Le contenu plus politique s'est donc imposĂ© au fur et Ă  mesure de mon travail. Par ailleurs, je jouis d'une libertĂ© Ă©norme. Si un journaliste se doit d'ĂȘtre objectif, j'ai moi la possibilitĂ© d'ĂȘtre subjectif, sans ĂȘtre malhonnĂȘte bien regard portez-vous sur les Ă©vĂ©nements de septembre dernier?D'aprĂšs ce que je sais, la rĂ©sistance continue malgrĂ© les arrestations perpĂ©trĂ©es par les aprĂšs avoir fait peur Ă  la population pour les dissuader de rejoindre les bonzes, les autoritĂ©s relĂąchent les prisonniers au fur et Ă  mesure. De leur cĂŽtĂ©, les moines continuent de refuser les offrandes des militaires, et les sacs de riz s'entassent devant certaines pagodes. D'aprĂšs ce que j'ai lu sur le site de la BBC, une centaine de moines ont encore manifestĂ© Ă  la les bonzes n'ont-ils pas rĂ©ussi Ă  fĂ©dĂ©rer une vĂ©ritable rĂ©volution?Les Birmans vivent dans un climat de suspicion et de peur permanente, voire de terreur. Mais Ă  force, la rĂ©signation s'est installĂ©e. Ceux qui sont nĂ©s sous la dictature ne connaissent rien d'autre. Pour eux, c'est comme ça...Croyez-vous qu'une vraie rĂ©volution dĂ©mocratique soit possible sans un soutien fort de l'extĂ©rieur?Le sort de la Birmanie n'intĂ©resse pas grand monde. En Asie, des pays comme la Chine, la Russie ou la ThaĂŻlande veillent Ă  ne pas tuer la poule aux oeufs d'or, fermant les yeux sur le totalitarisme du rĂ©gime. L'Association des nations du sud-est asiatique Asean vient ainsi de renoncer Ă  sanctionner les gĂ©nĂ©raux birmans alors qu'elle s'Ă©tait dite ?rĂ©vulsĂ©e? par la violence des mĂȘmes forces birmanes... Et la ThaĂŻlande s'est elle engagĂ©e dans un projet de construction de barrage en collaboration avec la Birmanie. Quant aux puissances occidentales, elles ne semblent pas prĂȘtes Ă  aller plus loin que les sanctions dĂ©jĂ  fait qu'Ang Sang Suu Kyi ait pu rĂ©diger une dĂ©claration, rencontrer des partisans de la Ligue Nationale pour la dĂ©mocratie puis un mĂ©diateur de la junte vous semblent-ils ĂȘtre de vĂ©ritables signes positifs?Si l'on considĂšre que rien n'a vĂ©ritablement bougĂ© positivement depuis la rĂ©pression en 1988 et les Ă©lections confisquĂ©es de 1990, tout signe, mĂȘme minime, de relĂąchement de l'Ă©tau militaire est bon Ă  prendre. Ceci dit, la personnalitĂ©-mĂȘme d'Ang Sang Suu Kyi ne fait pas l'unanimitĂ©. Lors de prĂ©cĂ©dents contacts, elle a affichĂ© sa volontĂ© de voir les ONG soumises au gouvernement. MĂȘme si elle incarne la rĂ©sistance Ă  Than Shwe, qu'elle a refusĂ© de rencontrer, son attitude varie mĂȘme avec les Occidentaux, selon qu'ils sont diplomates ou membres d' est la prochaine Ă©tape du Delisle voyageur l'Asie encore, ou une autre dictature?Je vais repartir cet Ă©tĂ© accompagner ma femme dans une autre mission, nous ne savons pas encore oĂč. J'aimerais bien aller au Turkmenistan. Le rapport de ce peuple au culte de l'image m'attire Birmanes, 263 p. Delcourt, collection Shampooing, 16,50?Source
tMzJ.
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