Une poussĂ©e de violence qui est intervenue ce samedi 9 juillet, vers 20h, dans un quartier informel de Saint-Laurent du Maroni. Lâauteur prĂ©sumĂ© dâune tentative dâhomicide Ă la hache, qui prendrait pour cadre un dĂ©saccord Ă lâissue dâun jeu dâargent, sâest rendu de lui-mĂȘme Ă la brigade de gendarmerie locale, avec son arme, ce dimanche matin. Le quartier informel Vampires » Ă Saint-Laurent du Maroni a Ă©tĂ© une nouvelle fois le théùtre dâune escalade dans la violence. Ce samedi 9 juillet, vers 20h, le dĂ©nouement dâun jeu dâargent aurait tournĂ© au fiasco, selon les premiers Ă©lĂ©ments de lâenquĂȘte. Un litige entre plusieurs personnes a Ă©clatĂ© Ă lâissue dâun de ces jeux associĂ©s Ă un intĂ©ressement financier. Les protagonistes en sont dans un premier temps venus aux mains. Un des joueurs impliquĂ©s dans la rixe a fini par dĂ©gainer une hache. Il aurait assĂ©nĂ© plusieurs coups Ă un homme ĂągĂ© dâune trentaine dâannĂ©es. Ce dernier a Ă©tĂ© griĂšvement blessĂ© Ă une jambe et aux deux bras. Le pronostic vital de la victime Ă©tait engagĂ© hier soir, mais son Ă©tat est dĂ©sormais stabilisĂ©, selon plusieurs sources. Quant Ă lâauteur prĂ©sumĂ© des faits, il sâest rendu de son plein grĂ© Ă la brigade de gendarmerie de Saint-Laurent ce dimanche matin et a Ă©tĂ© placĂ© en garde Ă vue. Il Ă©tait toujours en possession de son arme, quâil a remis aux enquĂȘteurs. La brigade de recherches de Saint-Laurent est chargĂ©e de lâenquĂȘte pour tentative dâhomicide » et aura Ă charge de faire la lumiĂšre sur les circonstances encore floues des Ă©vĂ©nements dâhier soir.
ï»żPourles fans castrais de Cali, le bonheur c'est samedi soir au théùtre municipal de Castres. En tout cas pour ceux qui s'y sont pris ĂAbacaHier soir, StĂ©phane Plaza a prĂ©sentĂ© sa toute nouvelle Ă©mission sur M6 mais rien ne s'est passĂ© comme la vie sentimentale de StĂ©phane Plaza fait beaucoup de bruits en ce moment. SoupçonnĂ© de ne pas assumer sa sexualitĂ©, l'animateur a finalement Ă©tĂ© contraint de prendre la parole de maniĂšre publique Ă ce sujet."Jâai toujours laissĂ© courir la rumeur et ça fait quinze ans quâon me pose la question. Jâai clarifiĂ© les choses car on pensait que je me cachais. Je vais Ă la Gay Pride, je suis pour le mariage pour tous, mais je reste hĂ©tĂ©rosexuel. Il nây a pas de revendication. Ăa sâest fait comme ça. AprĂšs, va-t-on me croire, câest une autre histoire !" a-t-il expliquĂ© dans les colonnes de TV fois ce point Ă©clairci, le fidĂšle acolyte de Karine Le marchand a pu se consacrer Ă un autre projet sa toute nouvelle Ă©mission baptisĂ©e Tout changer ou dĂ©mĂ©nager ? diffusĂ©e sur M6. Le concept est trĂšs simple. Des familles vont avoir le choix entre tout refaire dans leur demeure ou alors dĂ©mĂ©nager. Chaque famille va dĂ©finit le budget Ă consacrer au changement et les experts devront le respects. Pour cela, StĂ©phane Plaza va avoir l'aide d'Antoine Blandin et Sophie Ferjani. Dans le cas oĂč elles ne veulent pas rester, les familles vont devoir investir ce budget dans leur nouvel achat premier Ă©pisode a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ© ce vendredi 1er juillet 2022. Alors que les experts analysaient l'une des maisons de Tout changer ou dĂ©mĂ©nager ?, le problĂšme de poutre a Ă©tĂ© soulignĂ©... D'ailleurs, StĂ©phane Plaza a confirmĂ© qu'il fallait ĂȘtre vigilant puisqu'il se l'est prise en pleine figure devant les camĂ©ras. Un peu sonnĂ©, il a mis quelques instants avant de s'en scĂšne a fait rĂ©agir les internautes qui ont laissĂ© des messages tels que "Pauvre StĂ©phane jamais de chance avec les poutres", "VĂŽtre version câest mieux que celui des canadiens et des anglais" ou encore "J'adore l'idĂ©e de cette Ă©mission bravo Ă toute l'Ă©quipe c'Ă©tait super". EspĂ©rons qu'il ne finisse pas avec un bobo par maison si l'on veut le retrouver en un seul morceau...GZA voir Ă©galement Ă lire aussi Il faut avoir du caractĂšre sinon on se fait bouffer ! Une collaboratrice proche de StĂ©phane Plaza balance "C'est pire qu'Ă la tĂ©lĂ©", "Ăpuisant", collaboratrice de StĂ©phane Plaza sur M6, cette agente immobiliĂšre se lĂąche sur son compte ! En vidĂ©oSur le mĂȘme thĂšme Ces stars dont on parle En voir plus Hiersoir le kawa théùtre Ă©tait plein a craquĂ© pour la reprĂ©sentation de la piĂšce 12 hommes en colĂšre 87 entrĂ©es ont Ă©tĂ© vendus pour une recette total de 639 ⏠combien d'entrĂ©e Ă tarif rĂ©duit on Ă©tĂ© vendus sachant que la place Ă tarif rĂ©duit est a 5⏠et a tarif normal 8⏠merci . Suivre ce devoir. RĂ©solu. 11 commentaires pour ce devoir Little Bear
Avec ses 16 000 lits disponibles, le QuĂ©bec a lâune des plus faibles capacitĂ©s hospitaliĂšres des pays du G7. Jour aprĂšs jour, les hĂŽpitaux gĂšrent Ă©troitement les entrĂ©es et les sorties de patients dans une vĂ©ritable chasse aux lits dans lâespoir de soigner le plus de gens possible. Depuis quelques semaines, le Centre universitaire de santĂ© McGill CUSM est submergĂ© de patients au point de craindre de ne plus pouvoir remplir pleinement sa mission. Photos Martin Tremblay La Presse CongestionnĂ© dâun bord Ă lâautre » PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE LâinfirmiĂšre clinicienne ClĂ©lie Kelhetter a beau retourner la situation de tous les cĂŽtĂ©s il nây a pas dâautre solution. On va devoir annuler deux cas de chirurgies cardiaques et on met aussi en attente deux autres opĂ©rations », souffle-t-elle, rĂ©signĂ©e. En ce mercredi matin de juin, lâhĂŽpital Royal Victoria du CUSM est littĂ©ralement saturĂ©. PrĂšs de 10 % des patients nâont pourtant plus besoin dây ĂȘtre hospitalisĂ©s. Mais ils attendent une place en CHSLD, en rĂ©adaptation ou en soins Ă domicile. Le manque de lits dâhĂŽpitaux disponibles force les Ă©quipes Ă limiter le nombre de nouvelles admissions en restreignant les opĂ©rations. LâhĂŽpital Royal Victoria nâest pas le seul dans cette situation. En date du 17 juin, 12,3 % des patients hospitalisĂ©s au QuĂ©bec ne requĂ©raient plus de soins de centre hospitalier. Il sâagit du taux le plus Ă©levĂ© en deux ans et nettement plus haut que la cible de 8 % du gouvernement. Cette congestion se rĂ©percute Ă©galement aux urgences. Le taux dâoccupation Ă lâhĂŽpital Royal Victoria Ă©tait de 172 % lors du passage de La Presse. Conçues pour accueillir 33 patients, les urgences en soignent ce matin-lĂ 56. De ce nombre, 29 sont en attente dâune hospitalisation. Mais parce que les Ă©tages sont pleins, on garde ces patients aux urgences. Parfois trop longtemps 12 personnes sont sur leur civiĂšre depuis plus de 48 heures. Et une autre attend depuis 136 heures quâun lit se libĂšre en mĂ©decine interne. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Le Dr Frederic Dankoff, urgentologue et responsable des coordonnateurs mĂ©dicaux des urgences du CUSM Ă son bureau, le Dr Frederic Dankoff, urgentologue et responsable des coordonnateurs mĂ©dicaux des urgences du Centre universitaire de santĂ© McGill CUSM, vient de terminer son quart de travail de nuit. Il transfĂšre ses patients Ă son collĂšgue, lâurgentologue Martin LalibertĂ©. Ăa fait quelques semaines quâon est vraiment occupĂ©s », dit le Dr Dankoff. Parmi ses patients, une dame de 75 ans atteinte dâun cancer fait de lâanĂ©mie et est trĂšs faible. Elle attend dâĂȘtre hospitalisĂ©e. Un homme de 64 ans est violent et semble avoir besoin de soins psychiatriques, ce quâon nâoffre pas Ă lâhĂŽpital Royal Victoria. Une jeune patiente de 24 ans souffre dâune inflammation de son muscle cardiaque, possiblement des suites dâune infection Ă la COVID-19. 52 % Proportion des civiĂšres des urgences qui Ă©taient occupĂ©es par des patients en attente dâune hospitalisation Ă lâhĂŽpital Royal Victoria du CUSM, mercredi dernier Annulation dâopĂ©rations Dans une autre salle de lâhĂŽpital, ClĂ©lie Kelhetter tient sa rĂ©union quotidienne avec une dizaine dâautres chefs dâunitĂ© de lâĂ©tablissement. Ensemble, ils tentent de voir combien de lits se libĂ©reront aujourdâhui un peu partout dans lâhĂŽpital et donc combien dâopĂ©rations ils pourront autoriser. IdĂ©alement, lâhĂŽpital Royal Victoria doit effectuer chaque jour quatre opĂ©rations cardiaques complexes qui nĂ©cessitent ensuite une hospitalisation des patients aux soins intensifs. Centre universitaire, le CUSM opĂšre Ă©galement les cas les plus difficiles de cancers. On a aussi une transplantation de rein aujourdâhui⊠», note Mme Kelhetter. Ensemble, Mme Kelhetter et ses collĂšgues tentent de trouver des solutions pour opĂ©rer le plus de gens possible. On veut rattraper les retards causĂ©s par la pandĂ©mie », explique lâinfirmiĂšre clinicienne Matti McNicol, aussi gestionnaire de lits Ă lâhĂŽpital Royal Victoria. Aucune option nâest Ă©cartĂ©e. On utilise des lits de la salle de rĂ©veil. On demande Ă certains Ă©tages de tomber en surcapacitĂ© », câest-Ă -dire dâinstaller des patients en surplus lĂ oĂč lâon peut, comme dans le corridor. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE En ce mercredi de juin, le CUSM dĂ©borde de partout. Cela se rĂ©percute notamment aux urgences, dont le taux dâoccupation atteint 172 %. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Les civiĂšres encombrent les corridors. Une douzaine de patients sont alors sur leur civiĂšre depuis plus de 48 heures. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Infirmier au triage, Eduardo Martinez parle avec une patiente. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Le manque de personnel est criant. Cette journĂ©e-lĂ , les urgences du CUSM devront fonctionner avec 40 % dâemployĂ©s en moins. 1/4 Durant leur rĂ©union, Mme Kelhetter, Mme McNicol et leurs collĂšgues essayent aussi de rĂ©gler certains enjeux. Une patiente stabilisĂ©e attend par exemple depuis sept jours dâĂȘtre transfĂ©rĂ©e dans son hĂŽpital rĂ©gional pour la suite de sa convalescence. Mais lâĂ©tablissement en question tarde Ă lâaccueillir. La situation embĂȘte plusieurs intervenants puisque cette femme nâa plus besoin des soins tertiaires ou quaternaires que seuls les centres universitaires peuvent offrir. La tension est dâautant plus complexe Ă lâhĂŽpital Royal Victoria que les 30 lits de soins intensifs sont aussi tous occupĂ©s en ce mercredi. Et aucun ne se libĂ©rera pour la journĂ©e, les patients qui y sĂ©journent Ă©tant encore trop instables. Je suis congestionnĂ©e dâun bord Ă lâautre aujourdâhui⊠», constate Mme Kelhetter, qui doit se rĂ©signer Ă annuler quatre opĂ©rations. Et si une marge de manĆuvre se libĂšre, lâinfirmiĂšre devra jongler avec le dilemme suivant autoriser une opĂ©ration de plus ou donner le lit Ă un patient des urgences ? Infirmier-chef des urgences, BenoĂźt Cousineau indique que ce soir-lĂ , son dĂ©partement devra fonctionner avec 40 % de personnel manquant. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Le Dr Martin LalibertĂ©, urgentologue Câest une dure journĂ©e. Surtout quâon est occupĂ©s comme si on Ă©tait en hiver. BenoĂźt Cousineau, infirmier-chef des urgences Deux patients dans la mĂȘme salle de rĂ©animation Plus la matinĂ©e avance, et plus la situation devient tendue Ă lâhĂŽpital Royal Victoria. Un peu avant midi, le taux dâoccupation aux urgences est montĂ© Ă 187 %. Il nây a plus dâespace disponible dans le corridor pour placer des civiĂšres. La salle dâattente ambulatoire est bondĂ©e. Vers 11 h, plusieurs infirmiĂšres et mĂ©decins doivent mettre leurs tĂąches sur pause pour aller rĂ©animer un patient qui Ă©tait dĂ©jĂ sous surveillance pour des problĂšmes cardiaques. Le patient rĂ©animĂ©, les Ă©quipes reprennent leur routine. Lâassistante chef aux urgences, lâinfirmiĂšre clinicienne Isabelle Dupras, fixe son Ă©cran qui affiche les civiĂšres disponibles il nây en a pas. Les quatre salles de rĂ©animation sont dĂ©jĂ toutes occupĂ©es. Une par le patient rĂ©animĂ©. Les autres par des patients stables qui nâavaient pas dâautre place oĂč aller. Par manque dâoptions, Mme Dupras doit doubler une salle de rĂ©animation, en sĂ©parant deux civiĂšres par un simple paravent. PrĂ©sentant une Ă©norme lĂ©sion au pied causĂ©e par un cancer, un jeune patient tente de sây reposer, alors que sa voisine de chambre hurle en recevant un traitement. Un chirurgien accepterait-il dâopĂ©rer deux personnes dans la mĂȘme salle ? », demande le Dr LalibertĂ©, en constatant que deux patients partagent la mĂȘme salle de rĂ©animation. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Matti McNicol, infirmiĂšre clinicienne, et Isabelle Dupras, asassistante chef aux urgences Au dĂ©but du mois de juin, une soixantaine de chefs des urgences de la province ont Ă©crit une lettre aux autoritĂ©s, demandant que plutĂŽt que de fermer des lits dâhospitalisation cet Ă©tĂ©, on en ouvre plus. On ne peut rester silencieux devant la dĂ©tĂ©rioration fulgurante des services rendus dans nos urgences et la pression Ă laquelle nos Ă©quipes font face », a Ă©crit la Dre Marie-Maud Couture, reprĂ©sentante du Regroupement des chefs dâurgence du QuĂ©bec, dans une lettre obtenue par Radio-Canada. Mercredi, le ministre de la SantĂ©, Christian DubĂ©, a annoncĂ© que lâĂ©tĂ© sera difficile dans les hĂŽpitaux du QuĂ©bec. Six services des urgences seront fermĂ©s partiellement dans diffĂ©rentes rĂ©gions. Environ 60 000 employĂ©s sont absents, soit prĂšs de 8000 de plus que lâĂ©tĂ© dernier. Le fait que toutes les salles de rĂ©animation Ă©taient occupĂ©es mercredi matin dernier Ă lâhĂŽpital Royal Victoria dĂ©rangeait beaucoup le Dr LalibertĂ©. Car ces salles sont censĂ©es ĂȘtre vides pour pouvoir rĂ©animer un patient de lâhĂŽpital ou recevoir une ambulance. Une salle de rĂ©animation, câest ce qui fait la diffĂ©rence entre la vie et la mort », dit-il. Avec la collaboration de Pierre-AndrĂ© Normandin, La Presse Le CUSM, câest quoi ? PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE Le site Glen du CUSM, boulevard DĂ©carie Le Centre universitaire de santĂ© McGill regroupe plusieurs Ă©tablissements. LâhĂŽpital Royal Victoria et lâHĂŽpital de MontrĂ©al pour enfants sont regroupĂ©s depuis 2015 sur le site Glen, boulevard DĂ©carie Ă MontrĂ©al, avec le Centre du cancer des CĂšdres, lâInstitut thoracique de MontrĂ©al et lâInstitut de recherche du CUSM. LâhĂŽpital de Lachine, lâHĂŽpital gĂ©nĂ©ral de MontrĂ©al et lâInstitut-hĂŽpital neurologique de MontrĂ©al font aussi partie du CUSM. Le CUSM veut protĂ©ger ses soins de pointe PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Lâurgentologue Martin LalibertĂ© au chevet de GaĂ©tan Faubert, 80 ans, qui souffre dâun cancer du poumon Sur sa civiĂšre aux urgences de lâhĂŽpital Royal Victoria du CUSM, GaĂ©tan Faubert respire avec peine. Lâhomme de 80 ans a eu une annĂ©e difficile. En janvier, il a perdu sa femme aux mains du cancer. En fĂ©vrier, câĂ©tait Ă son tour de se faire diagnostiquer un cancer du poumon. Les enfants trouvent ça dur », dit-il. Ă son chevet, lâurgentologue Martin LalibertĂ© lâexamine. Il lui explique quâil devra subir une rĂ©sonnance magnĂ©tique pour comprendre dâoĂč viennent les derniers symptĂŽmes qui viennent dâapparaĂźtre et qui ont amenĂ© M. Faubert aux urgences. Le Dr LalibertĂ© craint quâune nouvelle tumeur ne soit en train dâĂ©craser la moelle Ă©piniĂšre du patient. M. Faubert, qui a vendu des hĂŽtels et des motels durant sa vie, Ă©coute attentivement son mĂ©decin tout en ne cachant pas sa douleur. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Comme M. Faubert, 30 % des patients qui se prĂ©sentent aux urgences du Centre universitaire de santĂ© McGill CUSM y sont traitĂ©s pour le cancer. Le centre universitaire administre plus de 75 000 traitements par annĂ©e contre cette maladie. PDG du CUSM, le Dr Pierre Gfeller explique que son Ă©tablissement, comme les trois autres centres universitaires de la province, a comme mission dâoffrir des soins tertiaires et quaternaires » Ă des patients. On parle de transplantations, de cas cardiaques complexes ou de traitements du cancer. Les patients dirigĂ©s vers le CUSM proviennent de sept rĂ©gions administratives, dont le centre et lâouest de MontrĂ©al, lâOutaouais, lâAbitibi-TĂ©miscamingue et le Nunavik. Mais en plus de devoir accomplir sa mission de pointe, le CUSM accueille chaque annĂ©e beaucoup de patients qui nâont pas nĂ©cessairement besoin de soins avancĂ©s, constate le Dr FrĂ©dĂ©ric Dankoff, urgentologue et responsable des coordonnateurs mĂ©dicaux des urgences du CUSM. Ce dernier indique que lorsque le CUSM a dĂ©mĂ©nagĂ© au campus Glen, en 2015, lâĂ©tablissement a perdu 100 lits dâhospitalisation. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE On sâĂ©tait fait dire quâon ne recevrait pratiquement que des cas tertiaires et quaternaires. La rĂ©alitĂ©, câest quâon fait encore beaucoup de soins communautaires. Le Dr FrĂ©dĂ©ric Dankoff, urgentologue et responsable des coordonnateurs mĂ©dicaux des urgences du CUSM Un systĂšme pas Ă double sens » Contrairement aux CISSS et aux CIUSSS qui gĂšrent lâensemble des soins offerts sur leur territoire, le CUSM ne contrĂŽle pas lâaccĂšs de ses patients aux CHSLD, aux centres de rĂ©adaptation ou aux soins Ă domicile. Quand un patient en fin de soins actifs occupe trop longtemps un lit au CUSM, lâĂ©tablissement doit se contenter de faire pression sur ses partenaires pour accĂ©lĂ©rer le transfert. Le Dr Gfeller ne veut surtout pas blĂąmer ses collĂšgues les CISSS et les CIUSSS sont eux aussi surchargĂ©s. Mais le Dr Dankoff tĂ©moigne dâun certain inconfort quand un Ă©tablissement tarde Ă reprendre un patient. Car le CUSM, lui, ne peut refuser les nombreux cas complexes qui lui sont envoyĂ©s. Le systĂšme nâest pas Ă double sens », rĂ©sume le Dr Dankoff. Mercredi dernier, 65 patients Ă©taient en fin de soins actifs au CUSM et attendaient de retourner en CHSLD, en rĂ©adaptation ou Ă la maison avec des soins Ă domicile sur un total de 700 lits en incluant lâHĂŽpital gĂ©nĂ©ral de MontrĂ©al, lâhĂŽpital de Lachine et lâInstitut neurologique de MontrĂ©al. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Le Dr Pierre Gfeller, PDG du CUSM Selon le Dr Gfeller, le QuĂ©bec est mĂ»r pour une discussion sur les rĂŽles et responsabilitĂ©s des composantes du rĂ©seau ». Tant en ce qui concerne les autoritĂ©s que la population. Parmi les Ă©lĂ©ments Ă corriger, le Dr Dankoff note que les ambulances dâUrgences-santĂ© amĂšnent rĂ©guliĂšrement au CUSM des patients qui auraient surtout besoin de soins en gĂ©riatrie ou en mĂ©decine familiale. Ces patients seraient mieux soignĂ©s ailleurs, dit-il. Mais je nâai pas vraiment de rĂšgles pour les envoyer ailleurs. » Le Dr Dankoff se dĂ©fend de ne pas vouloir aider la communautĂ© ». Mais quand ma salle dâattente des urgences est pleine de patients en chimiothĂ©rapie, ce nâest pas normal⊠Parce que ces patients ne peuvent aller ailleurs. Le Dr FrĂ©dĂ©ric Dankoff Au ministĂšre de la SantĂ© et des Services sociaux MSSS, on confirme quâune proportion des patients » qui se prĂ©sentent dans les centres tertiaires ne requiĂšrent pas le niveau de soins de ces centres ». Les raisons sont nombreuses habitude du patient, patient qui a faussement lâimpression quâil sera mieux soignĂ© dans un centre surspĂ©cialisĂ©, etc. », indique la porte-parole, Marie-Claude Lacasse. Celle-ci indique que plusieurs actions sont dĂ©ployĂ©es pour rĂ©server le plus possible les plateaux techniques des centres tertiaires Ă la bonne clientĂšle. LâĂ©quipe STAT visite actuellement les urgences en difficultĂ© du rĂ©seau pour amĂ©liorer leur situation et offrir une meilleure couverture locale. On offre aussi le plus possible aux patients des solutions de rechange aux urgences, comme des cliniques dâaccĂšs rapide. Un Ă©tĂ© difficile » Ă venir PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE M. Faubert et le Dr LalibertĂ© Avec les pĂ©nuries de personnel qui touchent tout le rĂ©seau de la santĂ© quĂ©bĂ©cois, le Dr Gfeller le reconnaĂźt lâĂ©tĂ© va ĂȘtre difficile ». Mais Ă moyen terme, il croit que les changements quâapportera le Plan santĂ© du gouvernement, qui prĂ©voient notamment le dĂ©veloppement dâune premiĂšre ligne plus forte, porteront leurs fruits. AprĂšs avoir terminĂ© dâexaminer M. Faubert, le Dr LalibertĂ© note pour sa part quâil ne faut pas oublier que derriĂšre toutes ces statistiques dâoccupation des hĂŽpitaux, il y a des humains ». Des humains qui ont des histoires, qui souffrent et qui ont besoin de soins », dit-il.
Lemenu en semaine est plus quâabordable: entrĂ©e-plat ou plat-dessert Ă 15,50âŹ, la totale Ă 19,50 ⏠et le service en salle est attentionnĂ© et dĂ©licat gracieux, tout comme le sentiment qui nous porte jusquâĂ la sortie. Aujourdâhui, Cuisine du MarchĂ© -3 rue Letord 75018 Paris. TĂ©l : 09 50 14 84 53.
Cétait un joli soir de 14 Juillet sur Paris (tant qu'à faire autant qu'il y ait plein de monde pour avoir la honte) je regardais le feu d'artificepztOtC.