Loin° 2017-86 du 27 janvier 2017, article 102-XIV : Ces dispositions sont applicables : 1° Aux établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre créés à compter du 1er janvier 2017, en application des I et III de l'article 35 de la loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République, ou dont le périmÚtre
Lorsque les travaux sont projetĂ©s dans un cƓur de parc national, la notice mentionnĂ©e Ă  l'article R. 431-8 indique Ă©galement les matĂ©riaux utilisĂ©s et les modalitĂ©s d'exĂ©cution des travaux et la demande comprend les piĂšces complĂ©mentaires mentionnĂ©es au II de l'article R. 331-19 du code de l'environnement. Dans les quinze jours qui suivent la rĂ©ception des exemplaires mentionnĂ©s Ă  l'article R. 423-13, s'il y a lieu, le directeur de l'Ă©tablissement public du parc national signale au maire les piĂšces manquantes au n° 2011-2020 du 29 dĂ©cembre 2011 art 30 Les dispositions de l'article R. 431-14-1 du code de l'urbanisme sont applicables dans sa rĂ©daction issue du prĂ©sent dĂ©cret aux dĂ©clarations prĂ©alables, aux demandes de permis de construire, aux demandes de permis d'amĂ©nager et aux demandes de permis de dĂ©molir dĂ©posĂ©es Ă  compter du 1er janvier 2012.
Codede la construction et de l'habitation, notamment les articles L. 111-7 Ă  L. 111-8-4 et les articles R. 111-18 Ă  R. 111 19-47 ArrĂȘtĂ© du 8 dĂ©cembre 2014 ArrĂštĂ© du 15 dĂ©cembre 2014: ArrĂȘtĂ© du 27 avril 2015: ArĂȘtĂ© du 1 aoĂčt 2006 (dĂ©pĂŽt pour instruction avant le 30 juin 2017: AretĂ© du 20 avril 2017 (dĂ©pĂŽt pour instruction aprĂšs le 1 juillet 2017); VU POUR ETRE ANNEXE A L
La part dĂ©partementale de la taxe d'amĂ©nagement est instituĂ©e par dĂ©libĂ©ration du conseil dĂ©partemental ou de l'AssemblĂ©e de Corse dans les conditions fixĂ©es au dixiĂšme alinĂ©a de l'article L. 331-2 en vue de financer 1° La politique de protection des espaces naturels sensibles prĂ©vue Ă  l'article L. 113-8 ainsi que les dĂ©penses a Pour l'acquisition, par voie amiable, par expropriation ou par exercice du droit de prĂ©emption mentionnĂ© Ă  l'article L. 215-4, de terrains ou ensembles de droits sociaux donnant vocation Ă  l'attribution en propriĂ©tĂ© ou en jouissance de terrains, ainsi que pour l'amĂ©nagement et l'entretien de tout espace naturel, boisĂ© ou non, appartenant au dĂ©partement, sous rĂ©serve de son ouverture au public dans les conditions prĂ©vues Ă  l'article L. 215-21 ;b Pour sa participation Ă  l'acquisition, Ă  l'amĂ©nagement et la gestion des terrains du Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres, pour sa participation Ă  l'acquisition de terrains par une commune ou par un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale compĂ©tent, ainsi qu'Ă  l'entretien des terrains acquis par l'une et l'autre de ces personnes publiques ou par l'agence des espaces verts de la rĂ©gion d'Ile-de-France dans l'exercice du droit de prĂ©emption, par dĂ©lĂ©gation ou par substitution, prĂ©vu aux articles L. 215-4 Ă  L. 215-8 ;c Pour l'amĂ©nagement et l'entretien d'espaces naturels, boisĂ©s ou non, appartenant aux collectivitĂ©s publiques ou Ă  leurs Ă©tablissements publics et ouverts au public, ou appartenant Ă  des propriĂ©taires privĂ©s Ă  la condition qu'ils aient fait l'objet d'une convention passĂ©e en application de l'article L. 113-6 ;d Pour l'amĂ©nagement et la gestion des parties naturelles de la zone dite des cinquante pas gĂ©omĂ©triques, dĂ©finie Ă  l'article L. 121-45 ;e Pour l'acquisition, l'amĂ©nagement et la gestion des sentiers figurant sur un plan dĂ©partemental des itinĂ©raires de promenade et de randonnĂ©e, Ă©tabli dans les conditions prĂ©vues Ă  l'article L. 361-1 du code de l'environnement, ainsi que des chemins et servitudes de halage et de marchepied des voies d'eau domaniales concĂ©dĂ©es qui ne sont pas ouvertes Ă  la circulation gĂ©nĂ©rale et pour l'acquisition, par voie amiable ou par exercice du droit de prĂ©emption mentionnĂ© Ă  l'article L. 215-4, l'amĂ©nagement et la gestion des chemins le long des autres cours d'eau et plans d'eau ;f Pour l'acquisition par un dĂ©partement, une commune, un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale ou le Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres, de bois et forĂȘts ou de droits sociaux donnant vocation Ă  l'attribution en propriĂ©tĂ© ou en jouissance de bois et forĂȘts, sous rĂ©serve de leur ouverture au public dans les conditions prĂ©vues Ă  l'article L. 215-21 ;g Pour l'acquisition, l'amĂ©nagement et la gestion des espaces, sites et itinĂ©raires figurant au plan dĂ©partemental des espaces, sites et itinĂ©raires relatifs aux sports de nature, Ă©tabli en application de l'article L. 311-3 du code du sport, sous rĂ©serve que l'amĂ©nagement ou la gestion envisagĂ©s maintiennent ou amĂ©liorent la qualitĂ© des sites, des paysages et des milieux naturels ;h Pour l'acquisition, la gestion et l'entretien des sites Natura 2000 dĂ©signĂ©s Ă  l'article L. 414-1 du code de l'environnement et des territoires classĂ©s en rĂ©serve naturelle au sens de l'article L. 332-1 du mĂȘme code ;i Pour les Ă©tudes et inventaires du patrimoine naturel nĂ©cessaires Ă  l'Ă©laboration et Ă  la mise en Ɠuvre de la politique de protection et de gestion des espaces naturels sensibles destinĂ©s Ă  ĂȘtre ouverts au public ;j Pour l'acquisition de sites destinĂ©s Ă  la prĂ©servation de la ressource en eau, leur amĂ©nagement et leur gestion ;k Pour les travaux contribuant Ă  la prĂ©servation ou Ă  la remise en bon Ă©tat des continuitĂ©s Ă©cologiques identifiĂ©es dans les schĂ©mas prĂ©vus Ă  l'article L. 371-3 du code de l'environnement ;l Pour l'acquisition de terrains nus, bĂątis ou amĂ©nagĂ©s et de gisements artificialisĂ©s en vue d'y rĂ©aliser des travaux de transformation et, le cas Ă©chĂ©ant, de dĂ©pollution, d'entretien et d'amĂ©nagement pour leur conversion en espaces naturels par un dĂ©partement, une commune, un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale ou un opĂ©rateur public, notamment le Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres, les Ă©tablissements publics fonciers ou l'agence des espaces verts de la rĂ©gion d'Île-de-France ;2° Les dĂ©penses des conseils d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement en application de l'article 8 de la loi n° 77-2 du 3 janvier 1977 sur l' part dĂ©partementale de la taxe est instituĂ©e dans toutes les communes du dĂ©partement et perçue sur la totalitĂ© du territoire du dĂ©partement. Le produit de la part dĂ©partementale de la taxe a le caractĂšre d'une recette de mĂ©tropole de Lyon est substituĂ©e au dĂ©partement du RhĂŽne pour l'application du prĂ©sent article aux autorisations d'urbanisme dĂ©livrĂ©es Ă  compter du 1er janvier 2017 dans le pĂ©rimĂštre de la mĂ©tropole de Lyon. Les produits perçus Ă  ce titre reviennent Ă  la mĂ©tropole de Lyon, en sus de ceux qui lui Ă©choient en vertu du 3° de l'article L. Ville de Paris est substituĂ©e au dĂ©partement de Paris pour l'application du prĂ©sent article aux autorisations d'urbanisme dĂ©livrĂ©es Ă  compter du 1er janvier 2019 sur le territoire de la Ville de Paris. Les produits perçus Ă  ce titre reviennent Ă  la Ville de Paris, en sus de ceux qui lui Ă©choient en vertu du 1° de l'article L. 331-2.
Lorsquela déclaration porte sur des travaux susceptibles de modifier l'état des éléments d'architecture et de décoration, immeubles par nature ou effets mobiliers attachés à perpétuelle demeure au sens des articles 524 et 525 du code civil, lorsque ces éléments, situés à l'extérieur ou à l'intérieur d'un immeuble, sont protégés par un plan de sauvegarde et de
PrĂ©cisant sa jurisprudence et rejoignant en cela notre analyse cf. bulletin du 02/09/2020 en faisant une application rigoriste de l’article L. 425-3 du code de l’urbanisme, le Conseil d’Etat juge que l’autoritĂ© compĂ©tente ne peut lĂ©galement dĂ©livrer le permis sans mentionner expressĂ©ment l’obligation de demander et d’obtenir une autorisation complĂ©mentaire avant l’ouverture au public et ce, alors mĂȘme que le contenu du dossier de demande de permis de construire tĂ©moignerait de la connaissance, par le pĂ©titionnaire, de cette obligation ». DĂšs lors, sont illĂ©gaux, tout Ă  la fois, le PC dĂ©livrĂ© de maniĂšre tacite sur un tel ERP et l’arrĂȘtĂ© qui ne mentionnerait pas expressĂ©ment l’obligation au sein du dispositif articulĂ©. I. Permis de construire et autorisation de travaux sur un ERP une simplification manquĂ©e A. Autorisation de travaux sur un ERP et permis de construire l’unicitĂ© de la demande Dans une volontĂ© de simplification des autorisations d’urbanisme, l’exĂ©cutif a souhaitĂ©, par une premiĂšre ordonnance du 8 dĂ©cembre 2005, que le permis de construire tienne lieu de l’autorisation exigĂ©e pour les travaux d’amĂ©nagement des ERP par l’article L. 111-8 du code de la construction et de l’habitation, dĂšs lors que le projet relĂšve de son champ d’application article L. 425-3 C. urb.. Prenant acte des difficultĂ©s pratiques rencontrĂ©es lorsque l’amĂ©nagement de l’ERP n’est pas connu lors du dĂ©pĂŽt du permis de construire valant dĂ©sormais autorisation unique, une seconde ordonnance du 22 dĂ©cembre 2011 est venue prĂ©ciser que la dĂ©livrance du permis de construire est possible, dans cette hypothĂšse, Ă  condition que le permis de construire indique qu’une autorisation complĂ©mentaire au titre de l’article L. 111-8 du code de la construction et de l’habitation devra ĂȘtre demandĂ©e et obtenue en ce qui concerne l’amĂ©nagement intĂ©rieur du bĂątiment ou de la partie de bĂątiment concernĂ©e avant son ouverture au public ». B. L’échec du deux-en-un » sur les ERP coquilles vides » La rĂ©daction actuelle de l’article L. 425-3 permet de tirer la conclusion suivante le PC autorise l’ERP mais ne peut valoir autorisation unique au titre de l’article L. 111-8 du CCH si l’amĂ©nagement de l’ERP sur lequel il porte n’est pas connu par le demandeur et a fortiori l’administration. Il faudra, dans ce cas de figure, dĂ©poser une autorisation ultĂ©rieure auprĂšs de l’autoritĂ© compĂ©tente pour les travaux relatifs Ă  l’amĂ©nagement de l’ERP. Le Conseil d’Etat avait dĂ©jĂ  jugĂ© clairement que l’arrĂȘtĂ© de PC doit mentionner au sein du dispositif articulĂ© l’obligation de demander et d’obtenir une autorisation complĂ©mentaire avant l’ouverture au public », malgrĂ© la prĂ©sence du volet ERP dans le dossier CE, 23 mai 2018, req. n° 405937, Tab. Leb.. Il vient prĂ©ciser avec rigueur qu’est tout aussi insuffisant le simple renvoi Ă  l’avis d’une commission annexĂ© Ă  l’arrĂȘtĂ©, laquelle faisait pourtant Ă©tat de l’obligation, pour le demandeur, de solliciter l’autorisation prĂ©vue par le code de la construction et de l’habitation » CE, 25 novembre 2020, n° 430754, Tab. Leb.. II. Comment sĂ©curiser les autorisations d’urbanisme Ă  cet Ă©gard ? A. IntĂ©grer au suivi de l’opĂ©ration un rĂ©tro-planning du dĂ©lai d’instruction du PC Puisque l’arrĂȘtĂ© de PC doit expressĂ©ment mentionner dans son dispositif l’obligation de demander et d’obtenir une autorisation complĂ©mentaire avant l’ouverture au public », le permis de construire portant sur un ERP coquille vide » ne peut donc ĂȘtre dĂ©livrĂ© de maniĂšre tacite, c’est-Ă -dire sans formalitĂ© de notification de l’arrĂȘtĂ© par l’autoritĂ© compĂ©tente Ă  l’échĂ©ance du dĂ©lai d’instruction. Les opĂ©rateurs gagneraient ainsi Ă  prĂ©voir un calendrier du dĂ©lai d’instruction – qui est en principe de 5 mois pour une telle demande art. R. 423-28 b C. urb. – afin de solliciter, au plus tard 15 jours avant l’échĂ©ance du dĂ©lai d’instruction, la prise d’un arrĂȘtĂ© comportant la mention expresse requise au sein du dispositif. Attention ! Lorsqu’une demande de piĂšces complĂ©mentaires a Ă©tĂ© notifiĂ©e au demandeur, le dĂ©lai d’instruction commence Ă  courir Ă  partir du moment oĂč le dossier de PC intĂšgre l’ensemble des Ă©lĂ©ments requis art. R. 423-38 et R. 423-39 du C. Urb., ce qui peut avoir pour effet de rallonger le calendrier fixĂ© Ă  compter de la date de dĂ©pĂŽt de la demande de PC. B. Solliciter un arrĂȘtĂ© de PC rectificatif ou un PC modificatif Compte tenu du caractĂšre illĂ©gal de l’arrĂȘtĂ© de PC portant sur un ERP coquille vide » qui omettrait de mentionner l’obligation de demander et d’obtenir une autorisation complĂ©mentaire avant l’ouverture au public » dans le dispositif articulĂ©, quelles solutions s’offrent au pĂ©titionnaire averti ? Les conclusions de Charles Touboul, rapporteur public de l’arrĂȘt du Conseil d’Etat CE, 23 mai 2018, req. n° 405937, prĂ©c., indiquent clairement que cette omission est rĂ©gularisable », Ă  la fois en application de l’arrĂȘt SCI La Fontaine de Villiers CE, 2 fĂ©vrier 2004, req. n° 238315, Tab. Leb., mais Ă©galement en cours d’instance, au titre de l’article L. 600-5-1 du C. Urb. Partant, dans une telle hypothĂšse, deux solutions se prĂ©sentent au titulaire -solliciter un arrĂȘtĂ© de PC rectificatif avant la fin du dĂ©lai d’instruction ; -dĂ©poser une demande de PC modificatif ayant pour objet d’inscrire la mention requise au sein du dispositif de l’arrĂȘtĂ©. Une derniĂšre solution consisterait Ă  s’en remettre Ă  la chance, mais elle ne devrait pas ĂȘtre privilĂ©giĂ©e. L’apport de l’arrĂȘt est d’aller au bout d’une logique jurisprudentielle rigoriste tenant compte des intĂ©rĂȘts de sĂ©curitĂ© des personnes En dĂ©duisant de ce simple renvoi Ă  l’avis de la commission communale d’accessibilitĂ© que le permis de construire attaquĂ© respectait les dispositions de l’article L. 425-3 du code de l’urbanisme, alors qu’il ne mentionnait pas qu’une telle autorisation complĂ©mentaire au titre de l’article L. 111-8 du code de la construction et de l’habitation devrait ĂȘtre demandĂ©e et obtenue pour l’amĂ©nagement intĂ©rieur de la partie de bĂątiment destinĂ©e Ă  accueillir un restaurant avant son ouverture au public, le tribunal a commis une erreur de droit » CE, 25 novembre 2020, n° 430754, Tab. Leb. RĂ©sumĂ© aux tables une telle obligation n’est pas satisfaite dans le cas oĂč l’arrĂȘtĂ© accordant le permis de construire se borne Ă  mentionner que son bĂ©nĂ©ficiaire devra respecter les prescriptions formulĂ©es par l’avis de la commission communale d’accessibilitĂ©, lequel fait Ă©tat de l’obligation, pour le demandeur, de solliciter l’autorisation prĂ©vue par le CCH ». Un permis de construire sur ERP coquille vide » n’est pas exemptĂ© du volet ERP PC39 et PC40 Bien que l’amĂ©nagement intĂ©rieur de l’ERP ne soit pas connu par le demandeur du PC, l’article R. 431-30 du C. Urb. reste applicable voir en ce sens CAA de Lyon, 23 fĂ©vrier 2016, n° 14LY01079, de sorte que le dossier de demande doit comporter les piĂšces suivantes piĂšces mentionnĂ©es aux articles R. 111-19-18 et R. 111-19-19 du CCH PC39 ; piĂšces mentionnĂ©es Ă  l’article R. 123-22 du CCH PC40. À propos Articles rĂ©cents Juriste. Intervient en droit de l'urbanisme. LeGuĂ©-de-Longroi est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee [Note 6], [14], [15], [16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne [Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes [17], [18].
ï»żConformĂ©ment aux dispositions de l'article 4 de la loi n° 77-2 du 3 janvier 1977 sur l'architecture, par dĂ©rogation Ă  l'article L. 431-1, ne sont pas tenues de recourir Ă  un architecte les personnes physiques ou exploitations agricoles et les coopĂ©ratives d'utilisation de matĂ©riel agricole qui dĂ©clarent vouloir Ă©difier ou modifier, pour elles-mĂȘmes, une construction de faible importance dont les caractĂ©ristiques, notamment la surface maximale de plancher, sont dĂ©terminĂ©es par dĂ©cret en Conseil d'Etat. Ces caractĂ©ristiques peuvent ĂȘtre diffĂ©rentes selon la destination des constructions. Pour les constructions Ă©difiĂ©es ou modifiĂ©es par les personnes physiques, Ă  l'exception des constructions Ă  usage agricole, la surface maximale de plancher dĂ©terminĂ©e par ce dĂ©cret ne peut ĂȘtre supĂ©rieure Ă  150 mĂštres recours Ă  l'architecte n'est pas non plus obligatoire pour les travaux soumis au permis de construire qui portent exclusivement sur l'amĂ©nagement et l'Ă©quipement des espaces intĂ©rieurs des constructions et des vitrines commerciales ou qui sont limitĂ©s Ă  des reprises n'entraĂźnant pas de modifications visibles de l' aux dispositions de l'article 5 de la loi n° 77-2 du 3 janvier 1977 sur l'architecture, les modĂšles types de construction et leurs variantes, industrialisĂ©es ou non, susceptibles d'utilisation rĂ©pĂ©tĂ©e, doivent, avant toute commercialisation, ĂȘtre Ă©tablis par un architecte dans les conditions prĂ©vues Ă  l'article 3 de ladite loi et ce quel que soit le maĂźtre d'ouvrage qui les utilise.
R431-8 du code de l’urbanisme. C) Les travaux, installations et amĂ©nagements autres que ceux exĂ©cutĂ©s sur des constructions existantes sont dispensĂ©s de toute formalitĂ© au titre de l’article R. 421-18 du code de l'urbanisme, Ă  l'exception : a) De ceux, mentionnĂ©s aux articles R. 421-19 Ă  R. 421-22, qui sont soumis Ă  permis d'amĂ©nager ; b) De ceux, mentionnĂ©s aux Code de l'urbanismeChronoLĂ©gi Article R*431-13 - Code de l'urbanisme »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou duVersion en vigueur depuis le 01 octobre 2007 Naviguer dans le sommaire du code Version en vigueur depuis le 01 octobre 2007 Lorsque le projet de construction porte sur une dĂ©pendance du domaine public, le dossier joint Ă  la demande de permis de construire comporte une piĂšce exprimant l'accord du gestionnaire du domaine pour engager la procĂ©dure d'autorisation d'occupation temporaire du domaine en haut de la page
ArticleR*431-3 Conformément aux articles 2 et 4-2 du décret n° 78-171 du 26 janvier 1978 : a) Les plans et documents des modÚles types et de leurs variantes définis à l'article 1er du
Les documents se rapportant aux autorisations individuelles d’urbanisme permis de construire avis n° 20175409, permis de dĂ©molir avis n° 20205024, permis de lotir avis n° 20164350, dĂ©claration prĂ©alable de travaux avis n° 20180659, permis d’amĂ©nager avis n° 20172638 produits ou reçus par l’administration sont communicables Ă  toute personne qui en fait la demande sur le fondement de l’article L. 311-1 du code des relations entre le public et l’administration. Lorsque le maire statue, au nom de la commune, par une dĂ©cision expresse favorable ou dĂ©favorable sur une demande d’autorisation individuelle d’urbanisme, celle-ci est alors communicable sur le fondement de l’article L. 2121-26 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales, aux termes duquel Toute personne physique ou morale a le droit de demander communication des procĂšs-verbaux du conseil municipal, des budgets et des comptes de la commune et des arrĂȘtĂ©s municipaux ». Ce droit d’accĂšs s’étend Ă  l’ensemble des piĂšces annexĂ©es Ă  ces actes Conseil d’État, Sect. 11 janvier 1978, req. n°04258. Dans cette hypothĂšse, la commission d’accĂšs aux documents administratifs estime que, s’agissant d’un arrĂȘtĂ© portant permis de construire, doivent ĂȘtre regardĂ©es comme annexĂ©es Ă  l’arrĂȘtĂ© les seules piĂšces qui doivent obligatoirement figurer dans le dossier soumis au maire, en application des articles R. 431-5 Ă  R. 431-34-1 du code de l’urbanisme. Les autres piĂšces, s’il en existe, relĂšvent du rĂ©gime du code des relations entre le public et l’administration exposĂ© ci-dessus. Ce droit d’accĂšs est ouvert Ă  toute personne, indĂ©pendamment de son statut ou des objectifs qu’elle poursuit. A quel moment les documents deviennent-ils communicables ? L’ensemble des documents en matiĂšre d’autorisations individuelles d’urbanisme deviennent communicables dĂšs qu’une dĂ©cision est intervenue et qu’ils ne revĂȘtent plus un caractĂšre prĂ©paratoire au sens du deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 311-2 du code des relations du code des relations entre le public et l’administration avis n° 20170438 que la dĂ©cision ait Ă©tĂ© prise de maniĂšre expresse ou tacite conseil n°20184739. Le fait de clore l’instruction d’une demande de permis de construire lorsque ce permis a fait l’objet d’un retrait Ă  titre gracieux, ou de classer sans suite une demande de permis de construire conseils n° 20023860 et 20212406 constitue une dĂ©cision administrative explicite ou implicite qui rend les documents – y compris le permis retirĂ© – communicables sans dĂ©lai. En vertu du principe de l’unitĂ© du dossier, le droit de communication s’applique Ă  tous les documents qu’il contient, qu’ils Ă©manent du pĂ©titionnaire ou aient Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s par l’administration, sous rĂ©serve que cette communication ne porte pas atteinte Ă  un secret protĂ©gĂ© par les articles L. 311-5 et L. 311-6 du code des relations du public avec l’administration. Quelles mentions faut-il occulter avant de communiquer ? Avant toute communication, les mentions Ă  occulter sont conseil n° 20181909 la date et le lieu de naissance du pĂ©titionnaire ; les coordonnĂ©es tĂ©lĂ©phoniques et l’adresse de messagerie Ă©lectronique du pĂ©titionnaire, qu’il s’agisse d’une personne morale ou d’une personne physique ; les coordonnĂ©es tĂ©lĂ©phoniques et l’adresse de messagerie Ă©lectronique de l’architecte ; le nom et les coordonnĂ©es adresse, tĂ©lĂ©phone et adresse de messagerie Ă©lectronique de la personne Ă  laquelle le pĂ©titionnaire souhaite que les courriers de l’administration autres que les dĂ©cisions soient adressĂ©s, sauf s’il s’agit de l’architecte, Ă  l’exception de ses coordonnĂ©es tĂ©lĂ©phoniques et de son adresse de messagerie Ă©lectronique ; le nom et les coordonnĂ©es adresse, tĂ©lĂ©phone et adresse de messagerie Ă©lectronique du propriĂ©taire ou du bĂ©nĂ©ficiaire du permis de construire qui doit s’acquitter de la participation pour voirie et rĂ©seaux, s’il est diffĂ©rent du pĂ©titionnaire ; la finalitĂ© du projet logement destinĂ© par exemple Ă  la vente ou Ă  la location. Quels sont les documents communicables ? En vertu du conseil n° 20181909, les documents communicables sont le nom et l’adresse du pĂ©titionnaire. Ces Ă©lĂ©ments pouvant s’avĂ©rer nĂ©cessaire Ă  une personne pour notifier son recours contentieux contre le permis de construire, en application de l’article R. 600-1 du code de l’urbanisme ; le nom et l’adresse de l’architecte ; l’objet du permis de construire ; la date d’autorisation et la dĂ©claration d’ouverture de chantier. Exemples de documents se rapportant aux autorisations individuelles d’urbanisme communicables La dĂ©claration attestant l’achĂšvement et la conformitĂ© des travaux DAACT conseil n° 20190813 ; Les avis prĂ©alables Ă©mis par les administrations dans le cadre de l’instruction d’un dossier d’urbanisme conseils n° 20182030 et 20191150 ; Un avant-projet dĂ©posĂ© par un architecte pour avis du maire conseil n° 20200997 ; Une contestation de conformitĂ© dĂ©livrĂ©e au nom de la commune conseil n ° 20185870 ; Les plans avis n° 20164944 ; Lorsque le maire envisage de procĂ©der au retrait d’un permis de construire, le courrier adressĂ© au pĂ©titionnaire dans le cadre de la procĂ©dure prĂ©alable contradictoire, prĂ©cisant les motifs de retrait et invitant l’intĂ©ressĂ© Ă  prĂ©senter ses observations, sous rĂ©serve de l’occultation Ă©ventuelle des mentions protĂ©gĂ©es par l’article L. 311-6 du code des relations entre le public et l’administration conseil n° 20192403. Le courrier invitant le pĂ©titionnaire Ă  dĂ©poser une demande de permis de construire modificatif, Ă  l’issue d’une visite de chantier, sous rĂ©serve que les observations formulĂ©es relĂšvent de constats objectifs avis n° 20213078 A l’inverse, quels sont les documents Ă  ne pas communiquer ? Le recours gracieux formĂ© par un tiers contre un permis de construire conseil n° 20190633 Les courriers de dĂ©nonciation conseil n° 20184843 Ces lettres relatives au non-respect des rĂšgles d’urbanisme ou Ă  la non-conformitĂ© Ă  un permis de construire sont des documents administratifs qui font apparaĂźtre le comportement de leurs auteurs, dont la divulgation est susceptible de leur porter prĂ©judice conformĂ©ment au 3° de l’article L. 311-6 du code des relations entre le public et l’administration. Ces dispositions font obstacle Ă  la communication de ces courriers Ă  tout tiers sauf Ă  ce que l’occultation des mentions identifiantes directement ou indirectement soit possible et sous rĂ©serve qu’elle ne prive pas de tout sens le document Les procĂšs-verbaux d’infraction aux rĂšgles d’urbanisme, Ă©laborĂ©s pour ĂȘtre transmis Ă  l’autoritĂ© judiciaire. Qu’ils donnent ou non lieu Ă  l’ouverture d’une instance, ces documents de nature judiciaire ne sont communicables que dans les formes et selon les modalitĂ©s propres Ă  la procĂ©dure pĂ©nale. La commission est incompĂ©tente pour Ă©mettre un avis sur leur communication conseil n° 20185870. Sous quel format peut-on obtenir les dossiers d’autorisations individuelles d’urbanisme ? En vertu de l’article L. 311-9 du code des relations entre le public et l’administration, l’accĂšs aux documents administratifs s’exerce, au choix du demandeur et dans la limite des possibilitĂ©s techniques de l’administration avis n° 20182167, soit par consultation gratuite sur place, soit par courrier Ă©lectronique et sans frais lorsque le document est disponible sous forme Ă©lectronique, soit, sous rĂ©serve que la reproduction ne nuise pas Ă  la conservation du document, par la dĂ©livrance d’une copie sur un support identique Ă  celui utilisĂ© par l’administration ou compatible avec celui-ci et aux frais du demandeur. Zoom sur les modalitĂ©s d’accĂšs aux documents administratifs Ces frais correspondent au coĂ»t de reproduction des documents et, le cas Ă©chĂ©ant, d’envoi de ceux-ci article R. 311-11 du CRPA. Ils sont calculĂ©s conformĂ©ment aux articles 2 et 3 de larrĂȘtĂ© conjoint du Premier ministre et du ministre du budget du 1er octobre 2001. L’intĂ©ressĂ© doit ĂȘtre avisĂ© du montant total des frais Ă  acquitter, dont le paiement prĂ©alable peut ĂȘtre exigĂ©. Si l’administration ne dispose pas des moyens de reproduction nĂ©cessaires pour satisfaire une demande de communication portant sur un volume important de documents, elle peut faire Ă©tablir un devis auprĂšs d’un prestataire de service extĂ©rieur. Il lui appartiendra alors d’adresser le devis de ce dernier au demandeur pour qu’il y donne suite, s’il y a lieu avis n° 20190917. L’absence de rĂ©gie de recettes ne fait pas obstacle Ă  la dĂ©livrance de copies au demandeur, l’administration n’étant pas tenue de facturer le montant de la reproduction des documents au demandeur avis n° 20073084 ou pouvant Ă©mettre un titre exĂ©cutoire avis n° 20135277. La Commission rappelle rĂ©guliĂšrement que les mesures d’affichage ne constituent pas une diffusion publique au sens du quatriĂšme alinĂ©a de l’article L. 311-2 du code des relations entre le public et l’administration, car elles sont le plus souvent temporaires et partielles et ne permettent pas au demandeur d’obtenir une copie du document affichĂ© conseil n° 20170522. Publication en ligne des autorisations individuelles d’urbanisme Le dĂ©cret n° 2018-1117 du 10 dĂ©cembre 2018, pris en application de la loi n° 2016-1321 du 7 octobre 2016 pour une RĂ©publique numĂ©rique et relatif aux catĂ©gories de documents administratifs pouvant ĂȘtre rendus publics sans faire l’objet d’un processus d’anonymisation, a insĂ©rĂ© dans le code des relations entre le public et l’administration un article D. 312-1-3 ainsi rĂ©digĂ© Les documents et informations mentionnĂ©s aux articles L. 312-1 ou L. 312-1-1 et qui sont communicables ou accessibles Ă  toute personne, sous rĂ©serve des articles L. 311-5 et L. 311-6 et d’autres dispositions lĂ©gislatives ou rĂ©glementaires en vigueur, peuvent ĂȘtre rendus publics sans avoir fait l’objet du traitement prĂ©vu au deuxiĂšme alinĂ©a de l’article lorsqu’ils relĂšvent de l’une des catĂ©gories suivantes 
 8° Les documents nĂ©cessaires Ă  l’information du public relatifs aux activitĂ©s soumises Ă  des formalitĂ©s prĂ©vues par des dispositions lĂ©gislatives ou rĂ©glementaires notamment, en matiĂšre d’urbanisme, d’occupation du domaine public et de protection des donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel ; 
 ». Ces dispositions rĂ©glementaires permettent donc de publier en ligne, sans avoir fait l’objet au prĂ©alable d’un traitement permettant de rendre impossible l’identification des personnes, les documents nĂ©cessaires Ă  l’information du public en matiĂšre d’urbanisme. En vertu de ces textes, la Commission considĂšre, en consĂ©quence, que lorsqu’ une administration publie en ligne des autorisations individuelles d’urbanisme, les nom et adresse du pĂ©titionnaire, qu’il s’agisse ou non d’une personne physique, et de l’architecte n’ont pas Ă  ĂȘtre prĂ©alablement occultĂ©s en application des dispositions des articles L. 312-1-2 et D. 312-1-3 du code des relations entre le public et l’administration conseil n° 20190051. RĂ©utilisation des informations publiques contenues dans les autorisations individuelles d’urbanisme Les informations publiques figurant dans des documents communiquĂ©s ou publiĂ©s par les administrations peuvent ĂȘtre utilisĂ©es par toute personne qui le souhaite Ă  d’autres fins que celles de la mission de service public, pour les besoins de laquelle les documents ont Ă©tĂ© produits ou reçus. Les limites et conditions de cette rĂ©utilisation sont dĂ©finies par le titre II du livre III du code des relations entre le public et l’administration. En application de l’article L. 321-2 de ce code, doivent ĂȘtre regardĂ©es comme des informations publiques, les informations contenues dans des documents administratifs communicables Ă  toute personne qui en ferait la demande sur le fondement de l’article L. 311-1 du code. Les informations contenues dans ces documents constituent des informations publiques, au sens de l’article du CRPA. Il en va ainsi des informations contenues dans les documents d’urbanisme ou en matiĂšre d’autorisation individuelles d’urbanisme. Dans ce cadre, l’article prĂ©voit que, sauf accord de l’administration, la rĂ©utilisation des informations publiques est soumise Ă  la condition que ces derniĂšres ne soient pas altĂ©rĂ©es, que leur sens ne soit pas dĂ©naturĂ© et que leurs sources et la date de leur derniĂšre mise Ă  jour soient mentionnĂ©es. Enfin, l’article prĂ©voit Ă©galement que la rĂ©utilisation d’informations publiques comportant des donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel est subordonnĂ©e au respect des dispositions de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative Ă  l’informatique, aux fichiers et aux libertĂ©s, laquelle s’applique aux traitements automatisĂ©s de donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel, ainsi qu’aux traitements non automatisĂ©s de donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel contenues ou appelĂ©es Ă  figurer dans des fichiers conseils n° 20184907 et 20192473.
CrĂ©ationOrdonnance n°2013-638 du 18 juillet 2013 - art. 1. Sauf pour le requĂ©rant Ă  justifier de circonstances particuliĂšres, l'intĂ©rĂȘt pour agir contre un permis de construire, de dĂ©molir ou d'amĂ©nager s'apprĂ©cie Ă  la date d'affichage en mairie de

Vu la procĂ©dure suivante ProcĂ©dure contentieuse antĂ©rieure M. C... B... a demandĂ© au tribunal administratif de NĂźmes, dans l'instance n° 1702918, d'annuler l'arrĂȘtĂ© du 23 mars 2017 par lequel le maire de Vauvert a dĂ©livrĂ© un permis de construire Ă  M. A... D... en vue de l'extension d'un hangar agricole, ainsi que la dĂ©cision implicite de rejet de son recours gracieux. M. B... a Ă©galement demandĂ© au tribunal administratif de NĂźmes, dans l'instance n° 1702919, d'annuler l'arrĂȘtĂ© du 19 juillet 2017 par lequel le maire de Vauvert a dĂ©livrĂ© un permis de construire modificatif Ă  M. D.... Par un jugement nos 1702918, 1702919 du 16 avril 2019, le tribunal administratif de NĂźmes a fait droit Ă  ces demandes. ProcĂ©dure devant la cour Par une requĂȘte et un mĂ©moire enregistrĂ©s les 13 juin et 16 dĂ©cembre 2019, la commune de Vauvert, reprĂ©sentĂ©e par la SELARL Gil - Cros, demande Ă  la cour, dans le dernier Ă©tat de ses Ă©critures 1° d'annuler ce jugement du tribunal administratif de NĂźmes ; 2° de rejeter les demandes prĂ©sentĂ©es par M. B... devant le tribunal administratif de NĂźmes, le cas Ă©chĂ©ant en faisant application des dispositions de l'article L. 600-5-1 du code de l'urbanisme ; 3° de mettre Ă  la charge de M. B... la somme de 2 000 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. Elle soutient que - le jugement est irrĂ©gulier dĂšs lors que le tribunal n'a pas rĂ©pondu Ă  la fin de non-recevoir tirĂ©e du dĂ©faut d'intĂ©rĂȘt lĂ©gitime Ă  agir de M. B... ; - le jugement est irrĂ©gulier dĂšs lors que le tribunal s'est abstenu de rouvrir l'instruction ou, Ă  dĂ©faut, d'ordonner un supplĂ©ment d'instruction afin de s'assurer que la construction existante a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e avant la loi du 15 juin 1943 ; - le pĂ©titionnaire n'avait pas Ă  prĂ©senter une demande portant sur l'ensemble du bĂątiment dĂšs lors que la construction existante a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e avant 1943 et qu'en tout Ă©tat de cause, elle Ă©tait dispensĂ©e de permis de construire dĂšs lors qu'elle a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e avant 1963 ; - le dossier de demande de permis ne prĂ©sentait pas un caractĂšre insuffisant ; - le projet litigieux ne mĂ©connaĂźt pas les articles A 7 et N 7 du rĂšglement du plan local d'urbanisme ; - ce plan local d'urbanisme n'est pas illĂ©gal en tant qu'il institue un secteur Nd et le projet est conforme aux prescriptions du rĂšglement du plan d'occupation des sols antĂ©rieurement applicable ; - le projet litigieux ne mĂ©connaĂźt pas l'article L. 121-8 du code de l'urbanisme et, en tout Ă©tat de cause, il est nĂ©cessaire Ă  l'activitĂ© agricole au sens de l'article L. 121-10 du mĂȘme code ; - le permis modificatif dĂ©livrĂ© au pĂ©titionnaire ne modifie pas la conception gĂ©nĂ©rale de son projet d'extension et ne rendait pas nĂ©cessaire la dĂ©livrance d'un nouveau permis. Par des mĂ©moires en dĂ©fense enregistrĂ©s le 14 novembre 2019 et le 21 fĂ©vrier 2020, M. B..., reprĂ©sentĂ© par le cabinet Maillot Avocats et AssociĂ©s, conclut au rejet de la requĂȘte et Ă  ce que la somme de 2 000 euros soit mise Ă  la charge de la commune de Vauvert et de M. D... au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. Il soutient que les moyens invoquĂ©s par la commune de Vauvert ne sont pas fondĂ©s. Par un mĂ©moire enregistrĂ© le 25 mars 2020, M. D..., reprĂ©sentĂ© par le cabinet Fontaine et Floutier AssociĂ©s, demande Ă  la cour d'annuler le jugement du tribunal administratif de NĂźmes du 16 avril 2019, de rejeter les demandes prĂ©sentĂ©es par M. B... devant le tribunal administratif de NĂźmes et de mettre Ă  la charge de M. B... la somme de 2 160 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. Il soutient que - le jugement est irrĂ©gulier dĂšs lors que le tribunal n'a pas rĂ©pondu Ă  la fin de non-recevoir tirĂ©e du dĂ©faut d'intĂ©rĂȘt lĂ©gitime Ă  agir de M. B... ; - il n'avait pas Ă  prĂ©senter une demande portant sur l'ensemble du bĂątiment dĂšs lors que la construction existante a Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement Ă©difiĂ©e avant 1943 ; - son dossier de demande de permis de construire prĂ©sente un caractĂšre suffisant et aucune autre information ou piĂšce ne pouvait lui ĂȘtre demandĂ©e en vertu de l'article R. 431-4 du code de l'urbanisme ; - le projet litigieux ne mĂ©connaĂźt pas l'article L. 121-8 du code de l'urbanisme et entre, en tout Ă©tat de cause, dans le champ de l'article L. 121-10 du mĂȘme code dĂšs lors qu'il est nĂ©cessaire Ă  son activitĂ© agricole. Vu les autres piĂšces du dossier. Vu - le code de l'urbanisme ; - la loi du 15 juin 1943 d'urbanisme ; - l'ordonnance n° 45-2542 du 27 octobre 1945 ; - la loi n° 67-1253 du 30 dĂ©cembre 1967 ; - la loi n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 ; - le code de justice administrative. Par une dĂ©cision du 24 aoĂ»t 2021, la prĂ©sidente de la cour a dĂ©signĂ© M. Portail, prĂ©sident assesseur, pour statuer dans les conditions prĂ©vues Ă  l'article R. 222-26 du code de justice administrative. Les parties ont Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement averties du jour de l'audience. Ont Ă©tĂ© entendus au cours de l'audience publique - le rapport de M. Mouret, - les conclusions de M. Roux, rapporteur public, - les observations de Me Crespy, reprĂ©sentant la commune de Vauvert, celles de Me Granier, reprĂ©sentant M. D..., et celles de Me Coelo, reprĂ©sentant M. B.... ConsidĂ©rant ce qui suit 1. Le maire de Vauvert a, par un arrĂȘtĂ© du 23 mars 2017, dĂ©livrĂ© un permis de construire Ă  M. D... en vue de l'extension d'un hangar agricole sur un terrain situĂ© route de Franquevaux. Ce dernier, qui a dĂ©posĂ© une demande de permis de construire modificatif afin notamment de prĂ©ciser les limites de l'unitĂ© fonciĂšre constituant le terrain d'assiette du projet, s'est vu accorder le permis modificatif sollicitĂ© le 19 juillet 2017. Par un jugement du 16 avril 2019, dont la commune de Vauvert relĂšve appel, le tribunal administratif de NĂźmes a annulĂ©, Ă  la demande de M. B..., les arrĂȘtĂ©s des 23 mars et 19 juillet 2017, ainsi que la dĂ©cision implicite rejetant le recours gracieux formĂ© contre le permis initial. Sur le bien-fondĂ© du jugement attaquĂ© En ce qui concerne le motif d'annulation retenu par les premiers juges 2. Pour annuler le permis de construire initial du 23 mars 2017 et la dĂ©cision implicite rejetant le recours gracieux formĂ© Ă  son encontre par M. B..., les premiers juges se sont fondĂ©s sur un unique motif tirĂ© de ce que, la rĂ©gularitĂ© de l'Ă©dification de la construction existante n'Ă©tant pas Ă©tablie au regard des seules piĂšces produites devant eux avant la clĂŽture de l'instruction, la demande de permis de construire de M. D... aurait dĂ» porter sur l'ensemble de la construction. Ils ont Ă©galement annulĂ©, par voie de consĂ©quence, le permis de construire modificatif du 19 juillet 2017. 3. Lorsqu'une construction a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e sans autorisation en mĂ©connaissance des prescriptions lĂ©gales alors applicables, il appartient au propriĂ©taire qui envisage d'y faire de nouveaux travaux de prĂ©senter une demande d'autorisation d'urbanisme portant sur l'ensemble du bĂątiment. De mĂȘme, lorsqu'une construction a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e sans respecter la dĂ©claration prĂ©alable dĂ©posĂ©e ou le permis de construire obtenu ou a fait l'objet de transformations sans les autorisations d'urbanisme requises, il appartient au propriĂ©taire qui envisage d'y faire de nouveaux travaux de prĂ©senter une demande d'autorisation d'urbanisme portant sur l'ensemble des Ă©lĂ©ments de la construction qui ont eu ou auront pour effet de modifier le bĂątiment tel qu'il avait Ă©tĂ© initialement approuvĂ©. Il en va ainsi mĂȘme dans le cas oĂč les Ă©lĂ©ments de construction rĂ©sultant de ces travaux ne prennent pas directement appui sur une partie de l'Ă©difice rĂ©alisĂ©e sans autorisation. Dans l'hypothĂšse oĂč l'autoritĂ© administrative est saisie d'une demande qui ne satisfait pas Ă  cette exigence, elle doit inviter son auteur Ă  prĂ©senter une demande portant sur l'ensemble des Ă©lĂ©ments devant ĂȘtre soumis Ă  son autorisation. Cette invitation, qui a pour seul objet d'informer le pĂ©titionnaire de la procĂ©dure Ă  suivre s'il entend poursuivre son projet, n'a pas Ă  prĂ©cĂ©der le refus que l'administration doit opposer Ă  une demande portant sur les seuls nouveaux travaux envisagĂ©s. 4. Il ressort des piĂšces produites par la commune de Vauvert, et notamment du rapprochement de l'acte translatif de propriĂ©tĂ© datant de 1920, de l'attestation notariĂ©e Ă©tablie en 1970 ainsi que de l'extrait de plan cadastral portant la mention " plan rĂ©visĂ© pour 1938 ", que le bĂątiment existant concernĂ© par le projet d'extension du pĂ©titionnaire a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© antĂ©rieurement Ă  la loi du 15 juin 1943 instaurant le permis de construire, laquelle a Ă©tĂ© reprise pour l'essentiel par l'ordonnance du 27 octobre 1945 relative au permis de construire. La commune appelante produit, en outre, une attestation d'une habitante de Vauvert nĂ©e en 1929, laquelle indique, sans contredit sĂ©rieux, avoir vĂ©cu avec ses parents au sein du mas situĂ© sur le terrain d'assiette du projet au cours de la pĂ©riode de 1944 Ă  1958, avant de prĂ©ciser que son pĂšre Ă©tait employĂ© par l'ancien propriĂ©taire des lieux en qualitĂ© d'ouvrier agricole et que les bĂątiments n'ont pas Ă©tĂ© modifiĂ©s depuis 1944. Dans ces conditions, et au regard des caractĂ©ristiques propres du bĂątiment existant en cause telles qu'elles ressortent des photographies jointes au procĂšs-verbal de constat d'huissier Ă©tabli le 17 avril 2019 et produit par M. B..., ainsi que des indications fournies par le pĂ©titionnaire dans la notice descriptive du projet, la commune de Vauvert est fondĂ©e Ă  soutenir que, le bĂątiment existant devant ĂȘtre regardĂ© comme ayant Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement Ă©difiĂ© avant la loi du 15 juin 1943, la demande de permis de construire de M. D... n'avait pas Ă  porter sur l'ensemble des Ă©lĂ©ments de la construction dont le projet prĂ©voit l'extension. Par suite, c'est Ă  tort que le tribunal administratif de NĂźmes s'est fondĂ© sur le motif mentionnĂ© au point 2 pour annuler l'arrĂȘtĂ© du 23 mars 2017 et la dĂ©cision implicite rejetant le recours gracieux formĂ© Ă  son encontre, ainsi que, par voie de consĂ©quence, l'arrĂȘtĂ© du 19 juillet 2017. 5. Il appartient Ă  la cour, saisie de l'ensemble du litige par l'effet dĂ©volutif de l'appel, d'examiner les autres moyens invoquĂ©s par M. B.... En ce qui concerne les autres moyens invoquĂ©s par M. B... Ă  l'encontre des permis initial et modificatif 6. En premier lieu, l'autoritĂ© administrative saisie d'une demande de permis de construire peut relever les inexactitudes entachant les Ă©lĂ©ments du dossier de demande relatifs au terrain d'assiette du projet, notamment sa surface ou l'emplacement de ses limites sĂ©paratives, et, de façon plus gĂ©nĂ©rale, relatifs Ă  l'environnement du projet de construction, pour apprĂ©cier si ce dernier respecte les rĂšgles d'urbanisme qui s'imposent Ă  lui. En revanche, le permis de construire n'ayant d'autre objet que d'autoriser la construction conforme aux plans et indications fournis par le pĂ©titionnaire, elle n'a Ă  vĂ©rifier ni l'exactitude des dĂ©clarations du demandeur relatives Ă  la consistance du projet Ă  moins qu'elles ne soient contredites par les autres Ă©lĂ©ments du dossier joint Ă  la demande tels que limitativement dĂ©finis par les dispositions des articles R. 431-4 et suivants du code de l'urbanisme, ni l'intention du demandeur de les respecter, sauf en prĂ©sence d'Ă©lĂ©ments Ă©tablissant l'existence d'une fraude Ă  la date Ă  laquelle l'administration se prononce sur la demande d'autorisation. 7. Il ressort des piĂšces du dossier que le pĂ©titionnaire a indiquĂ©, dans la notice descriptive jointe Ă  sa demande de permis initial, que l'extension projetĂ©e prenait appui sur un bĂątiment datant du XXĂšme siĂšcle, et qu'il a prĂ©cisĂ©, dans la notice descriptive jointe Ă  sa demande de permis modificatif, que le bĂątiment en cause a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© antĂ©rieurement Ă  la loi du 15 juin 1943 Ă©voquĂ©e ci-dessus. Si M. B... soutient que les dossiers de demande de permis de construire initial et modificatif n'ont pas mis l'autoritĂ© d'urbanisme Ă  mĂȘme d'apprĂ©cier la rĂ©gularitĂ© de l'Ă©dification du bĂątiment existant dans l'ensemble de ses composantes et qu'ils prĂ©sentaient dĂšs lors un caractĂšre insuffisant, il ne se prĂ©vaut toutefois de la mĂ©connaissance d'aucune disposition du code de l'urbanisme relative Ă  la composition du dossier de demande de permis de construire. Il suit de lĂ  que ce moyen doit ĂȘtre Ă©cartĂ©. 8. En deuxiĂšme lieu, aux termes de l'article L. 600-12 du code de l'urbanisme, dans sa rĂ©daction issue de la loi du 23 novembre 2018 portant Ă©volution du logement, de l'amĂ©nagement et du numĂ©rique " Sous rĂ©serve de l'application des articles L. 600-12-1 et L. 442-14, l'annulation ou la dĂ©claration d'illĂ©galitĂ© d'un ... plan local d'urbanisme ... a pour effet de remettre en vigueur ... le plan local d'urbanisme, le document d'urbanisme en tenant lieu ou la carte communale immĂ©diatement antĂ©rieur ". Selon l'article L. 600-12-1 du mĂȘme code, créé par cette mĂȘme loi et immĂ©diatement applicable aux instances en cours " L'annulation ou la dĂ©claration d'illĂ©galitĂ© ... d'un plan local d'urbanisme ... sont par elles-mĂȘmes sans incidence sur les dĂ©cisions relatives Ă  l'utilisation du sol ou Ă  l'occupation des sols rĂ©gies par le prĂ©sent code dĂ©livrĂ©es antĂ©rieurement Ă  leur prononcĂ© dĂšs lors que ces annulations ou dĂ©clarations d'illĂ©galitĂ© reposent sur un motif Ă©tranger aux rĂšgles d'urbanisme applicables au projet ... ". 9. Il rĂ©sulte de l'article L. 600-12-1 du code de l'urbanisme que l'annulation ou la dĂ©claration d'illĂ©galitĂ© d'un document local d'urbanisme n'entraĂźne pas l'illĂ©galitĂ© des autorisations d'urbanisme dĂ©livrĂ©es lorsque cette annulation ou dĂ©claration d'illĂ©galitĂ© repose sur un motif Ă©tranger aux rĂšgles d'urbanisme applicables au projet en cause. Il appartient au juge, saisi d'un moyen tirĂ© de l'illĂ©galitĂ© du document local d'urbanisme Ă  l'appui d'un recours contre une autorisation d'urbanisme, de vĂ©rifier d'abord si l'un au moins des motifs d'illĂ©galitĂ© du document local d'urbanisme est en rapport direct avec les rĂšgles applicables Ă  l'autorisation d'urbanisme. Un vice de lĂ©galitĂ© externe est Ă©tranger Ă  ces rĂšgles, sauf s'il a Ă©tĂ© de nature Ă  exercer une influence directe sur des rĂšgles d'urbanisme applicables au projet. En revanche, sauf s'il concerne des rĂšgles qui ne sont pas applicables au projet, un vice de lĂ©galitĂ© interne ne leur est pas Ă©tranger. 10. En outre, lorsqu'un motif d'illĂ©galitĂ© non Ă©tranger aux rĂšgles d'urbanisme applicables au projet est susceptible de conduire Ă  remettre en vigueur tout ou partie du document local d'urbanisme immĂ©diatement antĂ©rieur, le moyen tirĂ© de l'exception d'illĂ©galitĂ© du document local d'urbanisme Ă  l'appui d'un recours en annulation d'une autorisation d'urbanisme ne peut ĂȘtre utilement soulevĂ© que si le requĂ©rant soutient Ă©galement que cette autorisation mĂ©connaĂźt les dispositions pertinentes ainsi remises en vigueur. Cette rĂšgle s'applique que le document ait Ă©tĂ© illĂ©gal dĂšs l'origine ou que son illĂ©galitĂ© rĂ©sulte de circonstances de fait ou de droit postĂ©rieures. 11. M. B... soutient que le plan local d'urbanisme de Vauvert est, Ă  la date de l'approbation de sa premiĂšre rĂ©vision par une dĂ©libĂ©ration du 1er mars 2010, illĂ©gal en tant qu'il institue, au sein de la zone agricole, un micro-secteur Nd. 12. D'une part, il est constant que le terrain d'assiette du projet est classĂ© en partie en secteur Nd de la zone N et, pour la partie restante, en secteur Ak de la zone A du plan local d'urbanisme de Vauvert rĂ©visĂ©. Il ressort des piĂšces du dossier que le bĂątiment existant concernĂ© par le projet litigieux est entiĂšrement implantĂ© dans la partie du terrain d'assiette incluse dans le secteur Nd et que l'extension projetĂ©e doit ĂȘtre implantĂ©e Ă  cheval sur les secteurs Nd et Ak. Dans ces conditions, le vice de lĂ©galitĂ© interne Ă©voquĂ© au point prĂ©cĂ©dent ne concerne des rĂšgles applicables au projet litigieux qu'en tant qu'il est dirigĂ© contre la partie de l'extension litigieuse ayant vocation Ă  ĂȘtre implantĂ©e dans le secteur Nd. 13. D'autre part, s'agissant de la partie du projet litigieux implantĂ©e dans le secteur Nd du plan local d'urbanisme de Vauvert, classement dont l'illĂ©galitĂ© est invoquĂ©e par la voie de l'exception, M. B... soutient Ă©galement que l'extension projetĂ©e mĂ©connaĂźt les dispositions des articles NC 1 et NC 7 du rĂšglement du plan d'occupation des sols antĂ©rieurement applicable sur le territoire de cette commune. Toutefois, il ressort des piĂšces du dossier, et en particulier des indications figurant dans le formulaire normalisĂ© de demande, que l'extension projetĂ©e entraĂźne, dans sa totalitĂ©, une augmentation lĂ©gĂšrement supĂ©rieure Ă  30 % de la surface de plancher du bĂątiment agricole existant. DĂšs lors, cette extension, dont la majeure partie a au demeurant vocation Ă  ĂȘtre implantĂ©e dans la partie du terrain d'assiette classĂ©e en secteur Ak, doit ĂȘtre regardĂ©e comme une " extension mesurĂ©e " de ce bĂątiment agricole au sens de l'ancien article NC 1 du rĂšglement du plan d'occupation des sols de Vauvert. En outre, il ressort du plan de masse du projet que l'extension litigieuse doit ĂȘtre implantĂ©e, en tout point, Ă  au moins 5 mĂštres de la limite sĂ©parative la plus proche, conformĂ©ment aux exigences de l'ancien article NC 7 du rĂšglement de ce plan d'occupation des sols. Par suite, en admettant mĂȘme que le plan local d'urbanisme de Vauvert ait Ă©tĂ© illĂ©gal Ă  la date de l'approbation de sa premiĂšre rĂ©vision, en tant notamment qu'il inclut une partie du terrain d'assiette du projet du pĂ©titionnaire dans un secteur Nd, le moyen tirĂ© de l'exception d'illĂ©galitĂ© de ce document local d'urbanisme ne peut, en tout Ă©tat de cause, qu'ĂȘtre Ă©cartĂ©. 14. En troisiĂšme lieu, aux termes de l'article A 7 du rĂšglement du plan local d'urbanisme de Vauvert, applicable notamment au secteur Ak de la zone A " A moins que le bĂątiment Ă  construire ne jouxte la limite sĂ©parative, la distance comptĂ©e horizontalement de tout point de ce bĂątiment au point de la limite sĂ©parative qui en est le plus rapprochĂ© doit ĂȘtre au moins Ă©gale Ă  la moitiĂ© de la diffĂ©rence d'altitude entre ces deux points, sans pouvoir ĂȘtre infĂ©rieure Ă  5 mĂštres ... ". L'article N 7 du mĂȘme rĂšglement, applicable notamment au secteur Nd de la zone N, dispose " ... / Les bĂątiments Ă  construire devront ĂȘtre Ă©difiĂ©s de telle maniĂšre que la distance, comptĂ©e horizontalement de tout point de ce bĂątiment Ă  la limite sĂ©parative qui en est le plus rapprochĂ©, soit au moins Ă©gale Ă  la moitiĂ© de la diffĂ©rence d'altitude entre ces deux points, sans pouvoir ĂȘtre infĂ©rieure Ă  4 mĂštres ". 15. Lorsqu'une construction existante n'est pas conforme Ă  une ou plusieurs dispositions d'un plan local d'urbanisme rĂ©guliĂšrement approuvĂ©, un permis de construire ne peut ĂȘtre lĂ©galement dĂ©livrĂ© pour la modification de cette construction, sous rĂ©serve de dispositions de ce plan spĂ©cialement applicables Ă  la modification des immeubles existants, que si les travaux envisagĂ©s rendent l'immeuble plus conforme aux dispositions rĂ©glementaires mĂ©connues ou s'ils sont Ă©trangers Ă  ces dispositions. 16. Ainsi qu'il a Ă©tĂ© dit prĂ©cĂ©demment, la construction existante concernĂ©e par le projet d'extension en litige est intĂ©gralement implantĂ©e dans le secteur Nd du plan local d'urbanisme de Vauvert. A supposer mĂȘme que cette construction ancienne, Ă©difiĂ©e avant l'approbation de ce plan local d'urbanisme, puisse ĂȘtre regardĂ©e comme ne respectant pas les dispositions citĂ©es ci-dessus de l'article N 7 du rĂšglement de ce plan, il ressort des piĂšces du dossier, et notamment du plan de masse joint Ă  la demande de permis de construire de M. B..., que l'extension projetĂ©e doit ĂȘtre implantĂ©e, Ă  cheval sur les secteurs Nd et Ak, Ă  au moins cinq mĂštres de la limite sĂ©parative la plus proche et qu'elle respecte ainsi, en tout point, les dispositions des articles N 7 et A 7 du rĂšglement du plan local d'urbanisme. Par suite, et en tout Ă©tat de cause, les travaux litigieux sont sans effet sur le respect des rĂšgles Ă©dictĂ©es par ces dispositions. 17. En quatriĂšme lieu, aux termes de l'article L. 121-8 du code de l'urbanisme, dans sa rĂ©daction alors en vigueur " L'extension de l'urbanisation se rĂ©alise soit en continuitĂ© avec les agglomĂ©rations et villages existants, soit en hameaux nouveaux intĂ©grĂ©s Ă  l'environnement ". Si, en adoptant le I de l'article L. 146-4 du code de l'urbanisme, repris en substance Ă  l'article L. 121-8 du mĂȘme code, le lĂ©gislateur a entendu interdire en principe toute opĂ©ration de construction isolĂ©e dans les communes du littoral, le simple agrandissement d'une construction existante ne peut ĂȘtre regardĂ© comme une extension de l'urbanisation au sens de ces dispositions. 18. Il ressort des piĂšces du dossier que le projet litigieux consiste en la rĂ©alisation d'une extension, d'une surface de plancher de 188,30 mĂštres carrĂ©s, d'une construction existante, rĂ©guliĂšrement Ă©difiĂ©e ainsi qu'il a Ă©tĂ© dit, d'une surface initiale avant travaux de 670 mĂštres carrĂ©s. L'extension projetĂ©e, qui prĂ©sente ainsi un caractĂšre mesurĂ©, ne saurait ĂȘtre regardĂ©e comme une extension de l'urbanisation au sens de l'article L. 121-8 du code de l'urbanisme. Par suite, M. B... n'est pas fondĂ© Ă  soutenir que ces dispositions ont Ă©tĂ© mĂ©connues. 19. En cinquiĂšme lieu, il ressort des piĂšces du dossier que la demande de permis de construire modificatif porte, selon les indications du formulaire normalisĂ© de demande renseignĂ© par le pĂ©titionnaire, sur " l'identification cadastrale " des parcelles incluses dans le terrain d'assiette, ainsi que sur l'identification des Ă©lĂ©ments relatifs au " fonctionnement du bĂątiment existant et de l'extension ". Les modifications ainsi projetĂ©es Ă©tant sans influence sur la conception gĂ©nĂ©rale du projet initial, l'arrĂȘtĂ© litigieux du 19 juillet 2017 doit ĂȘtre regardĂ©, non comme un nouveau permis de construire, mais comme un permis de construire modificatif. Par suite, M. B... n'est pas fondĂ© Ă  soutenir que les modifications autorisĂ©es par l'arrĂȘtĂ© du 19 juillet 2017 ne pouvaient pas lĂ©galement faire l'objet d'un permis modificatif et que le pĂ©titionnaire aurait dĂ» dĂ©poser une nouvelle demande de permis de construire. 20. En sixiĂšme et dernier lieu, eu Ă©gard Ă  l'objet, rappelĂ© au point prĂ©cĂ©dent, des modifications autorisĂ©es par l'arrĂȘtĂ© du 19 juillet 2017, M. B... ne peut utilement invoquer, Ă  l'encontre de ce permis de construire modificatif, les mĂȘmes moyens que ceux dirigĂ©s contre le permis de construire initial, dĂšs lors que ces moyens concernent des aspects du projet qui n'ont pas Ă©tĂ© modifiĂ©s par cet arrĂȘtĂ©. 21. Il rĂ©sulte de tout ce qui prĂ©cĂšde que la commune de Vauvert est fondĂ©e Ă  soutenir que c'est Ă  tort que, par le jugement attaquĂ©, le tribunal administratif de NĂźmes a annulĂ© les arrĂȘtĂ©s du maire de Vauvert des 23 mars et 19 juillet 2017, ainsi que la dĂ©cision implicite rejetant le recours gracieux formĂ© contre le premier d'entre eux. Par suite, il y a lieu d'annuler ce jugement, sans qu'il soit besoin d'examiner sa rĂ©gularitĂ©, et de rejeter les demandes de premiĂšre instance de M. B... sans qu'il soit besoin d'examiner leur recevabilitĂ©. Sur les frais liĂ©s au litige 22. Dans les circonstances de l'espĂšce, il n'y a lieu de faire droit Ă  aucune des demandes des parties fondĂ©es sur les dispositions de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. D É C I D E Article 1er Le jugement du tribunal administratif de NĂźmes du 16 avril 2019 est annulĂ©. Article 2 Les demandes prĂ©sentĂ©es par M. B... devant le tribunal administratif de NĂźmes et le surplus de ses conclusions d'appel sont rejetĂ©s. Article 3 Les demandes de la commune de Vauvert et de M. D... fondĂ©es sur les dispositions de l'article L. 761-1 du code de justice administrative sont rejetĂ©es. Article 4 Le prĂ©sent arrĂȘt sera notifiĂ© Ă  la commune de Vauvert, Ă  M. C... B... et Ă  M. A... D.... Copie en sera transmise au procureur de la RĂ©publique prĂšs le tribunal judiciaire de NĂźmes. DĂ©libĂ©rĂ© aprĂšs l'audience du 15 mars 2022, Ă  laquelle siĂ©geaient - M. Portail, prĂ©sident par intĂ©rim, prĂ©sidant la formation de jugement en application de l'article R. 222-26 du code de justice administrative, - Mme Carassic, premiĂšre conseillĂšre, - M. Mouret, premier conseiller. Rendu public par mise Ă  disposition au greffe le 29 mars 2022. 2 N° 19MA02687

Telleest l’idĂ©e du permis valant division instituĂ© par l’article R. 431-24 du Code de l’Urbanisme ou du permis appelant une division primaire rĂ©sultant de l’article R.442-1 (a) du Code de l’Urbanisme. Ces deux formes de divisions permettent d’obtenir, avant toute modification parcellaire, l’autorisation de construire.
Vous devez fournir quatre dossiers complets constituĂ©s chacun d’un exemplaire du formulaire de demande accompagnĂ© des piĂšces nĂ©cessaires Ă  l’instruction de votre permis, parmi celles Ă©numĂ©rĂ©es ci-dessous [art. b du code de l’urbanisme]. Des exemplaires supplĂ©mentaires du dossier complet sont parfois nĂ©cessaires si vos travaux sont situĂ©s dans un secteur protĂ©gĂ© monument historique, site, rĂ©serve naturelle, parc national,
1 ou si des travaux de surĂ©lĂ©vation d’une construction achevĂ©e depuis plus de 2 ans font l’objet d’une demande de dĂ©rogation Ă  des rĂšgles de construction [art. du code de la construction et de l’habitation]. Cinq exemplaires supplĂ©mentaires des piĂšces PC1, PC2 et PC3, en plus de ceux fournis dans chaque dossier, sont demandĂ©s afin d’ĂȘtre envoyĂ©s Ă  d’autres services pour consultation et avis [art A. 431-9 du code de l’urbanisme]. 2 PiĂšces Ă  joindre selon la nature ou la situation du projet PiĂšce Nombre d’exemplaires Ă  fournir Si votre projet porte sur des travaux nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation d’une opĂ©ration de restauration immobiliĂšre ou Ă  l’intĂ©-rieur d’un immeuble inscrit au titre des monuments historiques q PC9. Un document graphique faisant apparaĂźtre l’état initial et l’état futur de chacune des parties du bĂątiment faisant l’objet des travaux. [Art. R. 431-11 du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet se situe sur le domaine public ou en surplomb du domaine public q PC10. L’accord du gestionnaire du domaine pour engager la procĂ©dure d’autorisation d’occupation temporaire du domaine public [Art. R. 431-13 du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet porte sur des travaux nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation d’une opĂ©ration de restauration immobiliĂšre ou sur un immeuble inscrit au titre des monuments historiques, sur un immeuble situĂ© dans le pĂ©rimĂštre d’un site patrimonial remarquable ou abords des monuments historiques ou dans un coeur de parc national q PC10-1. Une notice complĂ©mentaire indiquant les matĂ©riaux utilisĂ©s et les modalitĂ©s d’exĂ©cution des travaux [Art. R. 431-14 et R. 431-14-1 du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier 1 Se renseigner auprĂšs de la mairie 2Cette piĂšce n’est pas exigĂ©e si votre projet se situe dans un pĂ©rimĂštre ayant fait l’objet d’un permis d’amĂ©nager Cochez les cases correspondant aux piĂšces jointes Ă  votre demande et reportez le numĂ©ro correspondant sur la piĂšce jointe Pour toute prĂ©cision sur le contenu exact des piĂšces Ă  joindre Ă  votre demande, vous pouvez vous rĂ©fĂ©rer Ă  la liste dĂ©taillĂ©e qui vous a Ă©tĂ© fournie avec le formulaire de demande et vous renseigner auprĂšs de la mairie ou du service dĂ©partemental de l’Etat chargĂ© de l’urbanisme 11/18 MINISTÈRE CHARGÉ DE L’URBANISME 2/3 Si votre projet se situe dans un coeur de parc national q PC10-2. Le dossier prĂ©vu au II de l’article R. 331-19 du code de l’environnement [Art. R. 431-14-1 du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet est soumis Ă  l’obligation de rĂ©aliser une Ă©tude d’impact q PC11. L’étude d’impact ou la dĂ©cision de dispense d’une telle Ă©tude [Art. R. 431-16 a du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier q PC11-1. L’étude d’impact actualisĂ©e ainsi que les avis de l’autoritĂ© environnementale, des collectivitĂ©s territoriales et leurs groupements intĂ©ressĂ©s par le projet [Art. R. 431-16 b du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet est susceptible d’affecter de maniĂšre significative un site Natura 2000 q PC11-2. Le dossier d’évaluation des incidences prĂ©vu Ă  l’art. R. 414-23 du code de l’environnement ou l’étude d’impact en tenant lieu [Art. R. 431-16 c du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet est accompagnĂ© de la rĂ©alisation ou de la rĂ©habilitation d’une installation d’assainissement non collec-tif q PC11-3. L’attestation de conformitĂ© du projet d’installation [Art. R. 431-16 d du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet est tenu de respecter les rĂšgles parasismiques et paracycloniques q PC12. L’attestation d’un contrĂŽleur technique [Art. R. 431-16 e du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet se situe dans une zone oĂč un plan de prĂ©vention des risques impose la rĂ©alisation d’une Ă©tude q PC13. L’attestation de l’architecte ou de l’expert certifiant que l’étude a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e et que le projet la prend en compte [Art. R. 431-16 f du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet nĂ©cessite un agrĂ©ment q PC14. La copie de l’agrĂ©ment [Art. R. 431-16 g du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet se situe en commune littorale dans un espace remarquable ou dans un milieu Ă  prĂ©server q PC15. Une notice prĂ©cisant l’activitĂ© Ă©conomique qui doit ĂȘtre exercĂ©e dans le bĂątiment [Art. R. 431-16 h du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet nĂ©cessite une Ă©tude de sĂ©curitĂ© publique q PC16. L’étude de sĂ©curitĂ© [Art. R. 431-16 i du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet est tenu de respecter la rĂ©glementation thermique q PC 16-1. Le formulaire attestant la prise en compte de la rĂ©glementation thermique et, le cas Ă©chĂ©ant, la rĂ©alisation de l’étude de faisabilitĂ© relative aux approvisionnements en Ă©nergie, prĂ©vu par les articles R. 111-20-1 et R. 111-20-2 du code de la construction et de l’habitation [Art. R. 431-16 j du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet est situĂ© Ă  proximitĂ© d’une canalisation de transport dans une zone de dangers q PC 16-2. L’analyse de compatibilitĂ© du projet avec la canalisation du point de vue de la sĂ©curitĂ© des personnes, prĂ©vue Ă  l’art. R. 555-31 du code de l’environnement [Art. R. 431-16 k du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet porte sur la construction d’un bĂątiment comportant un lieu sĂ©curisĂ© auquel ont accĂšs les vĂ©hicules de transport de fonds en vue de leur chargement ou dĂ©chargement q PC 16-3. Le rĂ©cĂ©pissĂ© de transmission du dossier Ă  la commission dĂ©partementale de la sĂ©curitĂ© des transports de fonds [Art. R. 431-16 l du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet fait l’objet d’une concertation q PC16-4. Le bilan de la concertation et le document conclusif [Art. R. 431-16 m du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet se situe sur un terrain ayant accueilli une installation classĂ©e mise Ă  l’arrĂȘt dĂ©finitif et rĂ©guliĂšrement rĂ©habilitĂ©e pour permettre l’usage dĂ©fini dans les conditions prĂ©vues aux articles L. 512-6-1, L. 512-7-6 et L. 512-12-1 du code de l’environnement, et lorsqu’un usage diffĂ©rent est envisagĂ© q PC 16-5. Une attestation Ă©tablie par un bureau d’études certifiĂ© dans le domaine des sites et sols polluĂ©s, ou Ă©quivalent, garantissant que les mesures de gestion de la pollution au regard du nouvel usage du terrain projetĂ© ont Ă©tĂ© prise en compte dans la conception du projet. [Art. R. 431-16 n du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier 12/18 3/3 Si votre projet se situe dans un secteur d’information sur les sols, et si la construction projetĂ©e n’est pas dans le pĂ©rimĂštre d’un lotissement autorisĂ© ayant dĂ©jĂ  fait l’objet d’une demande comportant une attestation garantissant la rĂ©alisation d’une Ă©tude des sols q PC 16-6. Une attestation Ă©tablie par un bureau d’études certifiĂ© dans le domaine des sites et sols polluĂ©s, ou Ă©quivalent, garantissant que les mesures de gestion de la pollution au regard du nouvel usage du terrain projetĂ© ont Ă©tĂ© prise en compte dans la conception du projet. [Art. o du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet dĂ©roge Ă  certaines rĂšgles de construction et met en Ɠuvre une solution d’effet Ă©quivalent q PC 16-7. L’attestation montrant le caractĂšre Ă©quivalent des rĂ©sultats obtenus par les moyens mis en Ɠuvre, ainsi que leur caractĂšre innovant [Art. 5 de l’ordonnance n° 2018-937 du 30 octobre 2018 visant Ă  faciliter la rĂ©alisation de projets de construction et Ă  favoriser l’innovation] 1 exemplaire par dossier Si votre projet porte sur des constructions situĂ©es dans un emplacement rĂ©servĂ© Ă  la rĂ©alisation d’un programme de logements par le plan local d’urbanisme ou le document en tenant lieu [Art. L. 151-41 4° du code de l’urbanisme] ou dans un secteur dĂ©limitĂ© par le plan local d’urbanisme ou le document d’urbanisme en tenant lieu dans lesquels, en cas de rĂ©alisation d’un programme de logement, une partie de ce programme doit ĂȘtre affectĂ©e Ă  des catĂ©gories de logements locatifs sociaux [Art. L. 151-15 du code de l’urbanisme] q PC17. Un tableau indiquant la surface de plancher des logements créés correspondant aux catĂ©gories de logements dont la construction sur le terrain est imposĂ©e par le plan local d’urbanisme ou le document d’urbanisme en tenant lieu [Art. R. 431-16-1 du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet porte sur des constructions situĂ©es dans un secteur dĂ©limitĂ© par le plan local d’urbanisme ou le document en tenant lieu dans lequel les programmes de logements doivent comporter une proportion de logements d’une taille minimale [Art. L. 151-14 du code de l’urbanisme] q PC17-1. Un tableau indiquant la proportion de logements de la taille minimale imposĂ©e par le plan local d’urbanisme ou par le document en tenant lieu [Art. R. 431-16-2 du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet porte sur la construction d’un immeuble collectif de plus de douze logements ou de plus de 800mÂČ de surface de plancher, situĂ©e dans une commune faisant l’objet d’un arrĂȘtĂ© de carence en logements sociaux, et en l’absence de dĂ©rogation prĂ©fectorale q PC 17-2 Un tableau indiquant le nombre de logements familiaux et la part de ces logements familiaux correspondant Ă  des logements locatifs sociaux dĂ©finis Ă  l’article L. 302-5 du code de la construction et de l’habitation hors logements financĂ©s avec un prĂȘt locatif social [Art. R. 431-16-3 du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si vous demandez un dĂ©passement de COS coefficient d’occupation des sols en cas de POS ou une majoration du volume constructible en cas de PLU, justifiĂ© par la construction de logements sociaux q PC18. La dĂ©limitation de cette partie des constructions [Art. R. 431-17 a du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier q PC19. La mention de la surface de plancher correspondante [Art. R. 431-17 b du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier q PC20. L’estimation sommaire du coĂ»t foncier qui lui sera imputĂ© [Art. R. 431-17 c du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier q PC21. Dans les communes de la mĂ©tropole, l’engagement du demandeur de conclure la convention prĂ©vue au 3° de l’article du code de la construction et de l’habitation. [Art. R. 431-17 d du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si vous demandez un dĂ©passement de COS coefficient d’occupation des sols en cas de POS ou des rĂšgles de gabarit en cas de PLU, justifiant que vous faites preuve d’exemplaritĂ© Ă©nergĂ©tique ou environnementale q PC22. Un document prĂ©vu par l’article R. 111-21 du code de la construction et de l’habitation attestant que la construction fait preuve d’exemplaritĂ© Ă©nergĂ©tique ou d’exemplaritĂ© environnementale ou est Ă  Ă©nergie positive selon les critĂšres dĂ©finis par ces dispositions [Art. R. 431-18 du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier q PC23. Un document par lequel le demandeur s’engage Ă  installer des dispositifs conformes aux dispositions de l’arrĂȘtĂ© prĂ©vu au 2° de l’article R. 111-23 [Art. R. 431-18-1 du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet nĂ©cessite un dĂ©frichement q PC24. La copie de la lettre du prĂ©fet qui vous fait savoir que votre demande d’autorisation de dĂ©frichement est complĂšte, si le dĂ©frichement est ou non soumis Ă  reconnaissance de la situation et de l’état des terrains et si la demande doit ou non faire l’objet d’une enquĂȘte publique [Art. R. 431-19 du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet porte sur une installation classĂ©e pour la protection de l’environnement q PC25. Une justification du dĂ©pĂŽt de la demande d’enregistrement ou de dĂ©claration au titre de la lĂ©gislation relative aux Installations ClassĂ©es pour la Protection de l’Environnement [Art. R. 431-20 du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier 13/18 Si votre projet nĂ©cessite un permis de dĂ©molir q q PC26. La justification du dĂ©pĂŽt de la demandede permis de dĂ©molir [Art. R. 431-21 a du code de l’urbanisme] OU, si la demande de permis de construire vaut demande de permis de dĂ©molir PC27. Les piĂšces Ă  joindre Ă  une demande de permis de dĂ©molir, selon l’annexe ci-jointe [Art. R. 431-21 b du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet se situe dans un lotissement q PC28. Certificat indiquant la surface constructible attribuĂ©e Ă  votre lot [Art. R. 442-11 1er al. du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier q PC29. Certificat attestant l’achĂšvement des Ă©quipements desservant le lot [Art. R. 431-22-1a du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier q PC29-1. L’attestation de l’accord du lotisseur, en cas de subdivision de lot [Art. R. 431-22 -1b du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet se situe dans une zone d’amĂ©nagement concertĂ©e ZAC q PC30. La copie des dispositions du cahier des charges de cession de terrain approuvĂ© et publiĂ© dans les conditions de l’article qui indiquent le nombre de mÂČ constructibles sur la parcelle et, si elles existent, des dispositions du cahier des charges, qui fixent les prescriptions techniques, urbanistiques et architecturales imposĂ©es pour la durĂ©e de rĂ©alisation de la zone [Art. R. 431-23 a du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier q PC31. La convention entre la commune ou l’établissement public et vous qui fixe votre participation au coĂ»t des Ă©quipements de la zone [Art. R. 431-23 b du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet se situe dans une opĂ©ration d’intĂ©rĂȘt national OIN q PC 31-1. L’attestation de l’amĂ©nageur certifiant qu’il a rĂ©alisĂ© ou prendra en charge l’intĂ©gralitĂ© des travaux mentionnĂ©s Ă  l’article R. 331-5 du code de l’urbanisme [Art. R. 431-23-1 du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet se situe dans un pĂ©rimĂštre de projet urbain partenarial PUP q PC 31-2. L’extrait de la convention prĂ©cisant le lieu du projet urbain partenarial et la durĂ©e d’exonĂ©ration de la taxe d’amĂ©nagement [Art. R. 431-23-2 du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si le terrain d’assiette doit faire l’objet d’une division avant l’achĂšvement de l’ensemble du projet q PC32. Le plan de division du terrain [Art. R. 431-24 du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier q PC33. Le projet de constitution d’une association syndicale des futurs propriĂ©taires [Art. R. 431-24 du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si le projet est soumis Ă  la redevance bureaux q PC 33-1. Le formulaire de dĂ©claration de la redevance bureaux [Art. R. 431-25-2 du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si le terrain ne peut comporter les emplacements de stationnement imposĂ©s par le document d’urbanisme q q PC34. Le plan de situation du terrain sur lequel sont rĂ©alisĂ©es les aires de stationnement et le plan des constructions et amĂ©nagements correspondants [Art. R. 431-26 a du code de l’urbanisme] OU PC35. La promesse synallagmatique de concession ou d’acquisition [Art. R. 431-26 b du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet porte sur un Ă©quipement commercial dont la surface de vente est comprise entre 300 et 1 000 mÂČ dans une commune de moins de 20 000 habitants q PC36. Une notice prĂ©cisant la nature du commerce projetĂ© et la surface de vente [Art. R. 431-27-1 du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet est soumis Ă  une autorisation de crĂ©ation de salle de spectacle cinĂ©matographique q PC37. La copie de la lettre du prĂ©fet attestant que le dossier de demande est complet. [Art. R. 431-28 du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet porte sur un immeuble de grande hauteur IGH q PC38. Le rĂ©cĂ©pissĂ© de dĂ©pĂŽt en prĂ©fecture de la demande d’autorisation prĂ©vue Ă  l’article L. 122-1 du code de la construction et de l’habitation [Art. R. 431-29 du code de l’urbanisme] 3 exemplaires Si votre projet porte sur un Ă©tablissement recevant du public ERP q PC39. Le dossier spĂ©cifique permettant de vĂ©rifier la conformitĂ© du projet avec les rĂšgles d’accessibilitĂ© aux personnes handicapĂ©es prĂ©vu aux articles R. 111-19-17 a du code de la construction et de l’habitation [Art. R. 431-30 a du code de l’urbanisme] 3 exemplaires du dossier spĂ©cifique 14/18 q PC40. Le dossier spĂ©cifique permettant de vĂ©rifier la conformitĂ© du projet avec les rĂšgles de sĂ©curitĂ© prĂ©vu par l’article R. 111-19-17 b du code de la construction et de l’habitation [Art. R. 431-30 b du code de l’urbanisme] 3 exemplaires du dossier spĂ©cifique Si vous demandez une dĂ©rogation Ă  une ou plusieurs rĂšgles du plan local d’urbanisme ou du document en tenant lieu pour rĂ©aliser des travaux nĂ©cessaires Ă  l’accessibilitĂ© des personnes handicapĂ©es Ă  un logement existant q PC40-1. Une note prĂ©cisant la nature des travaux pour lesquels une dĂ©rogation est sollicitĂ©e et justifiant que ces travaux sont nĂ©cessaires pour permettre l’accessibilitĂ© du logement Ă  des personnes handicapĂ©es [Art. R. 431-31 du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si vous demandez une dĂ©rogation aux rĂšgles constructives mentionnĂ©es Ă  l’article L. 111-4-1 du code de la construction et de l’habitation, pour la crĂ©ation ou l’agrandissement de logements par surĂ©lĂ©vation d’un immeuble achevĂ© depuis plus de 2 ans q PC 40-2. Une demande de dĂ©rogation comprenant les prĂ©cisions et les justifications dĂ©finies Ă  l’article R. 111-1-2 du code de la construction et de l’habitation [Art. R. 431-31-1 du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si vous demandez une ou plusieurs dĂ©rogations aux rĂšgles constructives au titre de l’article L. 151-29-1, L. 152-5 et L. 152-6 du code de l’urbanisme q PC40-3. Une note prĂ©cisant la nature de la ou des dĂ©rogations demandĂ©es justifiant du respect des objectifs et des conditions fixĂ©es aux articles L . 151-29-1, L. 152-5 et L. 152-6 du code de l’urbanisme pour chacune des dĂ©rogations demandĂ©es. [Art. R. 431-31-2 du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet est subordonnĂ© Ă  une servitude dite de cours communes » q PC41. Une copie du contrat ou de la dĂ©cision judiciaire relatif Ă  l’institution de ces servitudes [Art. R. 431-32 du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet est subordonnĂ© Ă  un transfert des possibilitĂ©s de construction q PC42. Une copie du contrat ayant procĂ©dĂ© au transfert de possibilitĂ© de construction rĂ©sultant du COS [Art. R. 431-33 du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet est soumis Ă  une autorisation d’exploitation commerciale q PC43. Le dossier d’autorisation d’exploitation commerciale [Art. R. 431-33-1 du code de l’urbanisme] 1 exemplaire par dossier Si votre projet se situe dans une zone rĂ©glementĂ©e s’agissant de travaux conduisant Ă  la crĂ©ation de locaux Ă  usage d’habitation dans un immeuble existant q PC44. Le dossier de demande d’autorisation de travaux [Art. du code de la construction et de l’habitation et arrĂȘtĂ© du 8 dĂ©cembre 2016 relatif aux modalitĂ©s de constitution du dossier de demande d’autorisation de travaux conduisant Ă  la crĂ©ation de locaux Ă  usage d’habitation dans un immeuble existant] ANNEXE Bordereau de dĂ©pĂŽt des piĂšces jointes
lorsquela demande de permis de construire porte sur une opération de construction d'immeuble collectif de plus de douze logements ou de plus de huit cents mÚtres carrés de
CE 24 fĂ©vrier 2016 Commune de Pia, req. n° 383079 CE 9 mars 2016 Association des propriĂ©taires riverains du chemin du Collet Redon et req. n° 376042 Deux arrĂȘts rĂ©cents prĂ©cisent, en cas de lotissement, comment les rĂšgles du plan local d’urbanisme doivent ĂȘtre appliquĂ©es, d’une part, au stade amont du permis d’amĂ©nager ou de la dĂ©claration prĂ©alable visant Ă  autoriser le lotissement et, d’autre part, au stade aval du permis de construire ou de la dĂ©claration prĂ©alable visant Ă  autoriser une construction au sein du lotissement. 1 L’application des rĂšgles du PLU au stade du lotissement Selon l’article L. 442-1 du code de l’urbanisme, le lotissement constitue la division en propriĂ©tĂ© ou en jouissance d’une unitĂ© fonciĂšre en vue de l’implantation de bĂątiments 1 Dans sa rĂ©daction en vigueur, il Ă©nonce que Constitue un lotissement la division en propriĂ©tĂ© ou en jouissance d’une unitĂ© fonciĂšre ou de plusieurs unitĂ©s fonciĂšres contiguĂ«s ayant pour objet de crĂ©er un ou plusieurs lots destinĂ©s Ă  ĂȘtre bĂątis ». Et, dans sa rĂ©daction en vigueur du 1er octobre 2007 au 1er mars 2012 Constitue un lotissement l’opĂ©ration d’amĂ©nagement qui a pour objet ou qui, sur une pĂ©riode de moins de dix ans, a eu pour effet la division, qu’elle soit en propriĂ©tĂ© ou en jouissance, qu’elle rĂ©sulte de mutations Ă  titre gratuit ou onĂ©reux, de partage ou de locations, d’une ou de plusieurs propriĂ©tĂ©s fonciĂšres en vue de l’implantation de bĂątiments ».. En fonction de leurs caractĂ©ristiques, les lotissements sont soumis Ă  permis d’amĂ©nager ou Ă  dĂ©claration prĂ©alable, et la question peut se poser de savoir si, pour accorder un permis d’amĂ©nager ou ne pas s’opposer Ă  une dĂ©claration prĂ©alable, l’autoritĂ© compĂ©tente ne doit confronter le projet de lotissement qu’aux rĂšgles rĂ©gissant spĂ©cifiquement les lotissements ou si elle peut ou doit le confronter Ă  celles relatives Ă  l’implantation des constructions, en prenant alors en considĂ©ration les constructions dont le lotissement a vocation Ă  permettre la rĂ©alisation. Prenant acte du double objet du lotissement, expressĂ©ment qualifiĂ© d’opĂ©ration d’amĂ©nagement ayant pour but l’implantation de constructions, le Conseil d’Etat opte, par son arrĂȘt Commune de Pia du 24 fĂ©vrier 2016, pour la seconde hypothĂšse, en jugeant qu’il rĂ©sulte [des dispositions du code de l’urbanisme] que les lotissements, qui constituent des opĂ©rations d’amĂ©nagement ayant pour but l’implantation de constructions, doivent respecter les rĂšgles tendant Ă  la maĂźtrise de l’occupation des sols Ă©dictĂ©es par le code de l’urbanisme ou les documents locaux d’urbanisme, mĂȘme s’ils n’ont pour objet ou pour effet, Ă  un stade oĂč il n’existe pas encore de projet concret de construction, que de permettre le dĂ©tachement d’un lot d’une unitĂ© fonciĂšre ; qu’il appartient, en consĂ©quence, Ă  l’autoritĂ© compĂ©tente de refuser le permis d’amĂ©nager sollicitĂ© ou de s’opposer Ă  la dĂ©claration prĂ©alable notamment lorsque, compte tenu de ses caractĂ©ristiques telles qu’elles ressortent des piĂšces du dossier qui lui est soumis, un projet de lotissement permet l’implantation de constructions dont la compatibilitĂ© avec les rĂšgles d’urbanisme ne pourra ĂȘtre ultĂ©rieurement assurĂ©e lors de la dĂ©livrance des autorisations d’urbanisme requises ». Les dispositions dont il dĂ©duit cette solution Ă©noncent aussi bien que le rĂšglement et ses documents graphiques sont opposables Ă  toute personne publique ou privĂ©e pour la crĂ©ation de lotissements ou que le permis d’amĂ©nager ne peut ĂȘtre accordĂ© que si les travaux projetĂ©s sont conformes aux dispositions lĂ©gislatives et rĂ©glementaires relatives Ă  l’utilisation des sols, Ă  l’implantation, la destination, la nature, l’architecture, les dimensions, l’assainissement des constructions et Ă  l’amĂ©nagement de leurs abords, ou encore que l’autoritĂ© compĂ©tente peut modifier les documents du lotissement, et notamment le rĂšglement et le cahier des charges, pour les mettre en concordance avec un plan local d’urbanisme postĂ©rieur. En rĂ©alitĂ©, le Conseil d’Etat avait dĂ©jĂ  jugĂ©, en 2014, que les lotissements doivent respecter les rĂšgles tendant Ă  la maĂźtrise de l’occupation des sols Ă©dictĂ©es par le code de l’urbanisme ou les documents locaux d’urbanisme, mĂȘme s’ils n’ont pour objet ou pour effet, Ă  un stade oĂč il n’existe pas encore de projet concret de construction, que de permettre le dĂ©tachement d’un lot d’une unitĂ© fonciĂšre [et] qu’il appartient Ă  l’autoritĂ© compĂ©tente, dans tous les cas, de s’opposer Ă  une dĂ©claration prĂ©alable portant sur un lotissement situĂ© dans un secteur que ces rĂšgles rendent inconstructible » 2 CE 1 dĂ©cembre 2014 M. Piersanti, req. n° 367134-367160 Rec. CE T. p. 902.. L’apport de sa dĂ©cision de 2016 est de prĂ©ciser que l’autoritĂ© compĂ©tente ne pourra que se fonder sur les caractĂ©ristiques du lotissement telles qu’elles ressortent des piĂšces du dossier qui lui est soumis » le fichage de l’arrĂȘt aux Tables du Recueil Lebon des arrĂȘts du Conseil d’Etat prĂ©cisant que le respect des rĂšgles d’urbanisme tendant Ă  la maĂźtrise de l’occupation des sols n’existe que dans la mesure permise par la description du projet des futures constructions dans le dossier de demande ». Cette rĂšgle consacrĂ©e, le Conseil d’Etat est conduit, au cas d’espĂšce, Ă  approuver l’annulation, sur dĂ©fĂ©rĂ© prĂ©fectoral, d’un permis d’amĂ©nager dont le dossier de demande comportait un rĂšglement du lotissement prĂ©voyant la rĂ©alisation en une seule tranche de travaux de 124 lots rĂ©servĂ©e Ă  l’habitation individuelle, un tel permis mĂ©connaissant les dispositions du rĂšglement du PLU de la commune qui imposaient aux programmes comportant au moins trois logements de prĂ©voir un quota minimal de 30 % de logements sociaux en application du 16° de l’article L. 123-1-5 alors en vigueur du code de l’urbanisme 3 Devenu l’article L. 151-15 du code de l’urbanisme Ă  la suite de la recodification de son livre Ier.. 2 L’application des rĂšgles du PLU au stade de la construction situĂ©e dans le lotissement Au stade aval de la rĂ©alisation, par les acquĂ©reurs de lots, des constructions, la question peut Ă©galement se poser de la façon dont il convient de confronter les projets de construction faisant l’objet d’une demande de permis de construire aux rĂšgles du PLU et, notamment, s’il y a lieu de tenir compte de ce qu’ils sont situĂ©s dans un lotissement, en prenant en considĂ©ration l’assiette de l’ensemble du lotissement ou s’il faut s’en tenir Ă  celle du lot concernĂ© cette question se posant Ă©galement dans le cas des permis de construire valant division 4 Article R. 431-24 du code de l’urbanisme.. A cette question, le code de l’urbanisme a apportĂ©, sinon deux rĂ©ponses, du moins une rĂ©ponse unique avec deux rĂ©dactions successives diffĂ©rentes, selon que l’on confronte les rĂšgles Ă  l’ensemble du projet ou l’ensemble du projet Ă  la totalitĂ© des rĂšgles â–ș Dans sa rĂ©daction en vigueur du 1er octobre 2007 au 1er mars 2012, son article R. 123-10-1 Ă©nonçait ainsi que Dans le cas d’un lotissement ou dans celui de la construction, sur un mĂȘme terrain, de plusieurs bĂątiments dont le terrain d’assiette doit faire l’objet d’une division en propriĂ©tĂ© ou en jouissance, les rĂšgles Ă©dictĂ©es par le plan local d’urbanisme sont apprĂ©ciĂ©es au regard de l’ensemble du projet, sauf si le rĂšglement de ce plan s’y oppose » ; â–ș Dans sa rĂ©daction en vigueur du 1er mars 2012 au 1er janvier 2016, son article R. 123-10-1 Ă©nonçait ensuite que Dans le cas d’un lotissement ou dans celui de la construction, sur une unitĂ© fonciĂšre ou sur plusieurs unitĂ©s fonciĂšres contiguĂ«s, de plusieurs bĂątiments dont le terrain d’assiette doit faire l’objet d’une division en propriĂ©tĂ© ou en jouissance, l’ensemble du projet est apprĂ©ciĂ© au regard de la totalitĂ© des rĂšgles Ă©dictĂ©es par le plan local d’urbanisme, sauf si le rĂšglement de ce plan s’y oppose ». Et cette rĂ©daction est dĂ©sormais reprise, depuis le 1er janvier 2016, au troisiĂšme alinĂ©a de son article R. 151-21 5 Les deux premiers alinĂ©as de cet article R. 151-21 permettent, dans le mĂȘme ordre d’idĂ©es, au rĂšglement du PLU de dĂ©limiter, dans les zones A et AU, des secteurs dans lesquels les projets de constructions situĂ©s sur plusieurs unitĂ©s fonciĂšres contiguĂ«s qui font l’objet d’une demande de permis de construire ou d’amĂ©nager conjointe sont apprĂ©ciĂ©s comme un projet d’ensemble et auxquels il est fait application de rĂšgles alternatives Ă©dictĂ©es Ă  leur bĂ©nĂ©fice par le plan local d’urbanisme.. Sur le fondement de la premiĂšre rĂ©daction, le Conseil d’Etat a eu l’occasion de juger qu’il rĂ©sultait de ces dispositions, applicables notamment aux permis de construire, que si les rĂšgles d’un plan local d’urbanisme relatives Ă  l’implantation des constructions par rapport aux limites sĂ©paratives s’appliquent Ă  l’ensemble des constructions d’un lotissement dans leurs relations avec les parcelles situĂ©es Ă  l’extĂ©rieur du pĂ©rimĂštre de ce lotissement, elles ne sont pas, sauf prescription contraire du plan, applicables Ă  l’implantation des constructions Ă  l’intĂ©rieur de ce pĂ©rimĂštre » 6 CE 9 avril 2015 Commune de Tassin-la-Demi-Lune, req. n° 372011 BJDU 4/2015, p. 260, concl. Decout-Paolini, obs. – Voir Ă©galement CAA Paris 6 juin 2014 SCI Suchet Montmorency, req. n° 12PA03899, point 43.. Ainsi que le relĂšve le commentateur de cet arrĂȘt l’article R. 123-10-1 conduit Ă  instruire l’autorisation de lotir, sous quelque forme que ce soit, Ă  l’échelle de l’unitĂ© fonciĂšre d’origine » et, en aval, Tout se passe comme si, du point de vue de l’instruction des permis de construire, la division n’avait pas Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e. L’article R. 123-10-1 poursuit donc ses effets au-delĂ  de l’autorisation de lotir, en modifiant les conditions de l’instruction des permis de construire sur les lots du lotissement, ceux-ci pouvant, isolĂ©ment, ne pas avoir les caractĂ©ristiques des terrains constructibles ». Le mĂ©canisme de l’article R. 123-10-1 ne jouant toutefois que sauf prescription contraire du plan, une telle prescription contraire a Ă©tĂ© Ă  cet Ă©gard identifiĂ©e par une cour administrative d’appel dans un document d’urbanisme qui contenait, en matiĂšre de distance par rapport aux limites sĂ©paratives, des dispositions gĂ©nĂ©rales mais Ă©galement des dispositions spĂ©cifiquement applicables aux lotissements, ce document devant ĂȘtre regardĂ© comme ayant entendu Ă©carter, pour ces derniers, l’application de l’article R. 123-10-1 et donc la rĂšgle qui en aurait rĂ©sultĂ© 7 CAA Nancy 22 janvier 2015 M. B
A
et Mme D
F..., req. n° 14NC00889.. La question de ce que peut ĂȘtre une prescription contraire du plan d’urbanisme est prĂ©cisĂ©ment l’objet de l’arrĂȘt Association des propriĂ©taires riverains du chemin du Collet Redon et rendu par le Conseil d’Etat le 9 mars 2016, cette fois-ci dans un autre domaine que les rĂšgles relatives aux distances par rapport aux limites sĂ©paratives. Par cet arrĂȘt, il juge en effet, sur le fondement de la premiĂšre rĂ©daction de l’article R. 123-10-1, qu’une rĂšgle de superficie minimale des terrains Ă  construire prĂ©vue en secteur non desservi par un rĂ©seau collectif d’assainissement est destinĂ©e Ă  permettre le bon fonctionnement du systĂšme d’assainissement non collectif propre Ă  chacune des constructions et que, eu Ă©gard Ă  son objet, une telle rĂšgle doit ĂȘtre regardĂ©e comme Ă©tant au nombre de celles qui s’opposent Ă  l’apprĂ©ciation d’ensemble prĂ©vue par les dispositions de l’article R. 123-10-1 du code de l’urbanisme. Il en dĂ©duit en consĂ©quence que, pour apprĂ©cier si cette rĂšgle est respectĂ©e par un projet de construction, la superficie Ă  prendre en compte ne peut ĂȘtre celle antĂ©rieure Ă  la division fonciĂšre autrement dit, ne peut ĂȘtre la superficie de l’ensemble du lotissement. Il consacre ce faisant une solution dĂ©jĂ  retenue par la cour administrative d’appel de Nancy 8 CAA Nancy 24 mars 2014 SociĂ©tĂ© Neolia, req. n° 13NC01609.. On constate donc, au final, que si l’arrĂȘt du 24 fĂ©vrier 2016 peut conduire Ă  interdire les lotissements permettant l’implantation de constructions dont la compatibilitĂ© avec les rĂšgles d’urbanisme ne pourra ĂȘtre ultĂ©rieurement assurĂ©e lors de la dĂ©livrance des autorisations d’urbanisme requises, celui du 9 mars rappelle que, pour certaines de ces rĂšgles, le jeu de l’article R. 123-10-1 pourra le cas Ă©chĂ©ant accroĂźtre cette compatibilitĂ©. References VvGVRzx.
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  • article l 431 3 du code de l urbanisme