Letemps est Ă  l’économie. Mais toute Ă©conomie n’est pas bonne Ă  faire, Ă  commencer par celle d’une rĂ©flexion gĂ©nĂ©rale sur la diminution des dĂ©penses de l’État. Dans ce discours prononcĂ© devant l'AssemblĂ©e constituante en 1848, Victor Hugo fustige les rĂ©ductions du budget allouĂ© Ă  la culture. Il estime que l’ignorance est mĂšre du « mal moral Â» qui frappe

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DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres mots utiles Les solutions pour DE VICTOR HUGO de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 8 lettres et commence par la lettre S Qu'elles peuvent ĂȘtre les solutions possibles ? Liste des synonymes possibles pour Un don de Victor Hugo pas du tout sympathique» Un don pas sympathique du tout de Victor Hugo; PubliĂ© le 04 juin 2020 04 juin 2020 - Auteur loracle Rechercher. Un total de 21 rĂ©sultats a Ă©tĂ© affichĂ©. EGO. Accueil Rechercher. AUTRES RÉPONSES POSSIBLES. Jeudi 2 AoĂ»t 2018 LORME ... Un don de victor hugo pas du tout sympathique; AUTRES DÉFINITIONS. 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La vieille forteresse féroce » écrivait Victor Hugo sur le chùteau de Bourscheid, surplombe majestueusement la vallée de la Sûre sur un rocher de 150 mÚtres de haut. Victor Hugo passe par Bourscheid en 1865 et par Vianden en , 1865 et la quatriÚme fois en 1871 avec sa famille et ses accompagnateurs. Le chùteau de Vianden est la deuxiÚme
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Entre Hugo Boris et nous, c’est une sympathique histoire de naissances. Il y a huit ans, au moment oĂč La Semaine commençait Ă  gazouiller, il accouchait de son premier roman, un dialogue sensuel entre une sage-femme atteinte de la maladie de Beethoven et un professeur de piano. Alors tout jeune homme, il nous avait bluffĂ© par sa maturitĂ©, sa dĂ©licatesse et la tendresse sereine avec laquelle il couvait ce nouveau-nĂ© de papier. Deux ans plus tard, il devenait le premier laurĂ©at du prix de la Presse Hebdomadaire RĂ©gionale pour " La dĂ©lĂ©gation norvĂ©gienne ", un thriller glacial qui rĂ©ussissait l’exploit de transformer le lecteur en assassin. Pour ce conteur qui ne laisse jamais rien au hasard, chaque livre est l’occasion de changer de registre, d’explorer des formes narratives originales et d’affiner une Ă©criture de plus en plus incisive. Avec " Trois grands fauves ", il emprunte des chemins de traverse pour mettre en correspondance trois personnages n’ayant, a priori, guĂšre de points communs. Danton, Victor Hugo, Churchill, trois trompe-la-mort qui ont marquĂ© l’Histoire. Dans une langue que leur verve charismatique ne dĂ©mentirait pas, Hugo Boris les passe tour Ă  tour en revue, sous l’angle de leur gigantesque appĂ©tit de vivre, leur impĂ©tuositĂ© et cette maniĂšre unique aux grands de ce monde de se croire immortels, " au point de devenir monstrueux et de vampiriser leur entourage ". Ces trois fĂ©lidĂ©s mĂ©ritaient bien trois questions. Quelle mouche vous a piquĂ© de vous attaquer Ă  ces trois fauves ? Ce n’est pas une mouche, mais la faim qui m’a mordu. L’idĂ©e du livre m’est venue il y a treize ans, quand j’étais encore Ă©tudiant. Cela va vous paraĂźtre bizarre, mais la rĂ©alitĂ© l’est toujours. Je prenais des cours du soir dans la vallĂ©e de Chevreuse pour prĂ©parer le concours d’entrĂ©e Ă  l’école de cinĂ©ma Louis-LumiĂšre. Je n’avais pas eu le temps de dĂźner et j’ai commencĂ© Ă  faire une sorte de malaise hypoglycĂ©mique. Je me suis mis Ă  transpirer. Mes yeux furetaient Ă  droite et Ă  gauche. Mes mains se tordaient dans mes poches. Je n’écoutais plus le cours Ă©videmment et je me suis mis Ă  dĂ©lirer lĂ©gĂšrement. Je me suis demandĂ© quelle serait la plus grande ironie pour quelqu’un qui a faim, et j’ai imaginĂ© que j’étais en route pour l’échafaud. Que c’était cela, qui serait le plus ironique ĂȘtre bĂȘtement agitĂ© par la mĂ©canique de la faim alors que manger ne sert plus Ă  rien, et que ma tĂȘte serait bientĂŽt sĂ©parĂ©e du tronc. Puis je me suis demandĂ© quel personnage historique pourrait ĂȘtre le dĂ©positaire d’une telle faim, et j’ai pensĂ© Ă  Danton, homme d’appĂ©tit dans tous les sens du terme. Quel est le lien entre cet ouvrage et la 1Ăšre nouvelle que vous avez publiĂ©e dont le titre empruntait la cĂ©lĂšbre phrase de Danton " N’oublie pas de montrer ma tĂȘte au peuple " ? Il y a treize ans, je n’étais pas encore prĂȘt Ă  Ă©crire un roman. J’ai commencĂ© par composer une nouvelle sur Danton, qui a remportĂ© Ă  l’époque le prix du Jeune Ă©crivain. Je suis parti de ce premier texte, que j’ai complĂštement remaniĂ©, pour bĂątir Trois grands fauves. Vous semblez fascinĂ© par la bestialitĂ© de ces trois hommes ? Je suis troublĂ© par le fait que, dans nos sociĂ©tĂ©s Ă  haut degrĂ© technologique, nous restons des mammifĂšres. Je crois que cela se ressent dans tous mes livres, le fait que l’animal sommeille en nous, comme une eau dormante, et se rĂ©veille parfois pour faire craquer le masque de la civilisation. Alors, pourquoi Danton, Hugo et Churchill prĂ©cisĂ©ment ? Peut-ĂȘtre justement parce que je suis moi-mĂȘme dans le contrĂŽle, la mesure, tandis qu’eux sont dans la dĂ©mesure. Ce sont des hommes qui ont tout endurĂ©, tout osĂ©, et qui, forcĂ©ment, nous bousculent. Cet article est paru le 19 septembre dans l’hebdomadaire La Semaine n°440 Ă  Metz. Pour lire le journal dĂšs sa parution, abonnez-vous !
Gavroche (3/5 pour 2 avis) GĂ©rer mes listes. Cette BD raconte l'histoire de Gavroche, personnage du roman de Victor Hugo, "Les misĂ©rables", fils des ThĂ©nardier. Gavroche est un gosse des rues joyeux, toujours en train de chanter, qui est embarquĂ© dans l’insurrection rĂ©publicaine, Ă  Paris en juin 1832. 1816 - 1871 : De la chute du

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Paris 10 juin 1841. Je sors, mon vĂ©nĂ©rable ami, de la premiĂšre sĂ©ance particuliĂšre de l’AcadĂ©mie oĂč j’aie assistĂ©, et je trouve en rentrant votre lettre [9]. Je ne veux pas tarder un instant Ă  y rĂ©pondre. Elle me charme comme tout ce qui me vient de vous. Vous savez communiquer Ă  votre style l’émotion de votre cƓur.
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MickaelCorleone, Jamie Lannister ou Thomas Shelby sont autant d'exemples de personnages qui ne sont pas sympathiques, mais qui sont intĂ©ressants. Et s'il leur arrive quelque chose, le public est investi. Écrire un personnage sympathique, c'est courir le risque d'obtenir un archĂ©type du hĂ©ros parfait, une sorte de Superman
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Rencontreavec une personnalité des plus sympathiques. Rien ne prédestinait Samuel Le Bihan à la comédie. PlutÎt parti pour devenir peintre ou dessinateur, le charmeur de ses dames a fini par

16 mars 1831. La vie de Notre-Dame va prendre un nouveau dĂ©part. Qui doute du pouvoir de la littĂ©rature ? C’est Ă  un livre que l’on doit cette rĂ©volution culturelle quand Victor Hugo 1802-1885 publie Notre-Dame de Paris, il rend la cathĂ©drale aux Parisiens, aux fidĂšles et Ă  tous ceux qui, en ce XIXe siĂšcle, se prennent de passion pour les arts. Par la force du roman, une fiction va bouleverser l’ordre des choses et remettre l’édifice au cƓur de la Notre-Dame a toujours Ă©tĂ© au centre de la vie politique du pays, et le XIXe siĂšcle, inaugurĂ© par le sacre de NapolĂ©on, le prouve encore si nĂ©cessaire. Avec Victor Hugo, c’est le petit peuple de Paris qui s’y reconnaĂźt. Sur les traces de Quasimodo et de la belle Esmeralda, Notre-Dame de Paris participe de la re dĂ©couverte du patrimoine architectural. Tout autant que les pierres, c’est l’esprit français, les valeurs spirituelles et nationales qui sont magnifiĂ©es par la littĂ©rature et bientĂŽt transcrites Ă  nouveau dans la pierre par Viollet-le-Duc 1814-1879, artisan de l’immense chantier de restauration de la cathĂ©drale. Ainsi, l’édifice multisĂ©culaire entre dans la modernitĂ©, sans craindre la concurrence emblĂ©matique de la future tour du tempsSi Notre-Dame de Paris a jouĂ© un rĂŽle essentiel dans la rĂ©appropriation de la cathĂ©drale, il faut toutefois Ă©voquer l’air du temps » qui poussait Hugo Ă  cet Ă©blouissement. Chateaubriand, avec son GĂ©nie du christianisme publiĂ© en 1802, rĂ©habilite le Moyen Âge On aura beau bĂątir des temples grecs bien Ă©lĂ©gants, bien Ă©clairĂ©s, pour rassembler le bon peuple de Saint Louis, et lui faire adorer un Dieu mĂ©taphysique, il regrettera toujours ces Notre-Dame de Reims et de Paris, ces basiliques, toutes moussues, toutes remplies des gĂ©nĂ©rations des dĂ©cĂ©dĂ©s et des Ăąmes de ses pĂšres. »Victor Hugo jeune, lithographie couleur d’aprĂšs une peinture Ă  l’huile de Paul Gavarni, 1829. / Bridgeman Images Quand Hugo, la trentaine Ă  peine, a l’idĂ©e de ce grand roman, il ignore encore son retentissement. Il peine, d’ailleurs, Ă  s’y consacrer, faisant enrager son Ă©diteur François Gosselin qui devra patienter trois ans pour recevoir enfin le manuscrit. Hugo confesse son retard J’ai Ă©crit les trois ou quatre premiĂšres pages de Notre-Dame de Paris le 15 juillet 1830. La rĂ©volution de Juillet m’interrompit. » DĂ©cidĂ©ment, la politique n’est jamais loin de Notre-Dame
 Le 15 janvier 1831, le manuscrit est achevĂ©. En moins d’un amour de l’architectureDans la prĂ©face de la premiĂšre Ă©dition, le narrateur dĂ©voile sa source d’inspiration Il y a quelques annĂ©es qu’en visitant, ou, pour mieux dire, en furetant Notre-Dame, l’auteur de ce livre trouva, dans un recoin obscur de l’une des tours, ce mot gravĂ© Ă  la main sur le mur “’ANÁΓKH” 
 qui signifie “fatalitĂ©â€. Depuis, on a badigeonnĂ© ou grattĂ© je ne sais plus lequel ce mur, et l’inscription a disparu. Car c’est ainsi qu’on agit depuis tantĂŽt deux cents ans avec les merveilleuses Ă©glises du Moyen Âge. »Dans une note ajoutĂ©e Ă  l’édition dĂ©finitive », imprimĂ©e en octobre 1832, Victor Hugo revendique la portĂ©e politique du roman pour la dĂ©fense des Ă©difices historiques Inspirons, s’il est possible, Ă  la nation l’amour de l’architecture nationale. C’est lĂ , l’auteur le dĂ©clare, un des buts principaux de ce livre. »Notre-Dame Ă©ternelleLe succĂšs populaire du roman, initialement intitulĂ© Notre-Dame de Paris 1482, est immĂ©diat. La critique est plus
 critique, reprochant Ă  l’auteur la place donnĂ©e aux personnages de la cour des miracles. Pour Sainte-Beuve, il manque un jour cĂ©leste Ă  cette cathĂ©drale ; elle est comme Ă©clairĂ©e d’en bas par des soupiraux d’enfer ». Balzac est plus mordant Je viens de lire Notre-Dame 
, deux belles scĂšnes, trois mots, le tout invraisemblable, deux descriptions, la belle et la bĂȘte, et un dĂ©luge de mauvais goĂ»t – une fable sans possibilitĂ© et par-dessus tout un ouvrage ennuyeux, vide, plein de prĂ©tention architecturale –, voilĂ  oĂč nous mĂšne l’amour-propre excessif. »Quoi qu’en disent les esprits chagrins, Hugo a peut-ĂȘtre sauvĂ© Notre-Dame. Une impression que partage GĂ©rard de Nerval dans un court poĂšme 1 Notre-Dame est bien vieille on la verra peut-ĂȘtreEnterrer cependant Paris qu’elle a vu naĂźtre ;
Bien des hommes, de tous les pays de la terreViendront, pour contempler cette ruine austĂšre,RĂȘveurs, et relisant le livre de Victor — Alors ils croiront voir la vieille basilique,Toute ainsi qu’elle Ă©tait, puissante et magnifique,Se lever devant eux comme l’ombre d’un mort ! »Un grand plan de restaurationL’écrivain Prosper MĂ©rimĂ©e est aussi, depuis 1834, inspecteur gĂ©nĂ©ral des monuments historiques, un tout nouveau postĂ© créé en 1830, avec pour mission de constater l’existence et faire la description critique de tous les Ă©difices du royaume qui, soit par leur date, soit par le caractĂšre de leur architecture, soit par les Ă©vĂ©nements dont ils furent les tĂ©moins, mĂ©ritent l’attention de l’archĂ©ologue ». Notre-Dame n’échappe pas Ă  l’inspection. Et la cathĂ©drale va bĂ©nĂ©ficier d’un grand plan de restauration, confiĂ© en 1843 Ă  l’architecte EugĂšne celui-ci est d’abord un passionnĂ©. C’est Ă  Chartres – et non Ă  Paris – qu’il est frappĂ© d’éblouissement Cette lumiĂšre dorĂ©e et sombre qui au milieu de ces Ă©normes piliers change comme les couleurs de l’arc-en-ciel, cette voĂ»te perdue dans un brouillard jaunĂątre, ces grandes statues longues 
, tout cela me fait vibrer le cƓur et me plonge dans des pensĂ©es d’une douceur inexprimable. »Remettre la flĂšcheÀ peine s’est-il vu confier la basilique Sainte-Marie-Madeleine de VĂ©zelay que Viollet-le-Duc concourt pour la restauration de Notre-Dame de Paris avec la complicitĂ© de l’architecte confirmĂ© Jean-Baptiste Lassus. Tous deux proposent notamment de remettre la flĂšche, dĂ©posĂ©e en 1792 pour cause de vĂ©tustĂ©. Au 31 janvier 1843, ils prĂ©sentent leur Projet de restauration de Notre-Dame de Paris », Ă©voquant judicieusement ce qui prĂ©side Ă  leur intervention Dans un semblable travail, on ne saurait agir avec trop de prudence et de discrĂ©tion ; une restauration peut ĂȘtre plus dĂ©sastreuse pour un monument que les ravages des siĂšcles et des fureurs populaires. »Le chantier n’est pas de tout repos, souvent perturbĂ© par des questions budgĂ©taires. Il est vrai que les travaux sont nombreux en ce siĂšcle d’avĂšnement de l’industrie et de la ville. Le baron Haussmann redessine Paris, Ă©largit les voies, fait respirer la ville et dĂ©gage les perspectives. Ce qui n’empĂȘche pas le chantier de se poursuivre sur l’üle de la CitĂ© L’amour du Moyen Âge n’entame en rien le goĂ»t de Viollet-le-Duc pour le monde moderne, raconte AgnĂšs C. Poirier 2. Il voit l’architecture mĂ©diĂ©vale comme un socle de connaissances et de rĂ©flexions sur lesquelles fonder une vĂ©ritable architecture moderne. »Des gargouilles aux allures de chimĂšresUn emboĂźtement du contemporain et de l’ancien que Viollet-le-Duc se plaĂźt Ă  utiliser pour faire passer, sous couvert de nĂ©cessitĂ© structurelle, ses propres projections. L’exemple le plus frappant est constituĂ© par les gargouilles aux allures de chimĂšres qui doivent plus à
 Victor Hugo et son imaginaire qu’à l’hĂ©ritage du Moyen l’objet de mille attentions, Notre-Dame retrouve son rayonnement et sa dimension politique. Louis-NapolĂ©on y fait chanter un Te Deum le 1er janvier 1852 pour cĂ©lĂ©brer son accession Ă  la tĂȘte du Second Empire. Le 30 janvier 1853, le mariage de NapolĂ©on III et la comtesse espagnole EugĂ©nie de Montijo est cĂ©lĂ©brĂ© Ă  Notre-Dame. Pour le baptĂȘme de son fils, l’empereur commande quatre nouvelles cloches. Le clergĂ© a fait le voyage en masse on peut compter dans le chƓur de Notre-Dame jusqu’à quatre-vingt-cinq archevĂȘques et Ă©vĂȘques, devant un parterre de cinq mille invitĂ©s », rappelle AgnĂšs le baptĂȘme de l’hĂ©ritier est le signe de l’alliance de l’Église et de l’État qui perdure, c’est le peuple qui, dĂ©sormais, se reconnaĂźt dans Notre-Dame. Patrimoine national, cathĂ©drale de la culture, Notre-Dame est Ă  siĂšcle de la sauvegarde1802. Chateaubriand publie son GĂ©nie du mars 1831. Publication de Notre-Dame de Paris de Victor RĂ©volution de Juillet. Louis-Philippe est intronisĂ© roi des Français ».1834. Prosper MĂ©rimĂ©e est nommĂ© inspecteur gĂ©nĂ©ral des monuments DĂ©but du chantier de restauration de Notre-Dame par EugĂšne Viollet-le-Duc et Jean-Baptiste Lassus. Elle sera achevĂ©e en dĂ©cembre 1851. Coup d’État de Louis NapolĂ©on Bonaparte, proclamĂ© empereur sous le nom de NapolĂ©on III un an plus Mariage de NapolĂ©on III Ă  Le baron Haussmann redessine juillet 1870. DĂ©faite de la France contre la septembre 1870. Proclamation de la IIIe Les communards mettent le feu Ă  des chaises et bancs Ă  Notre-Dame. Incendie Ă©vitĂ© de justesse.
Toutesles feuilles immobiliÚres vous rassureront : il reste quelques places à prendre sur la bienheureuse circonscription de Lasne-Ohain, pour quelques poignées de millions. Et tout le monde vous le confirmera aussi bien : il faut avoir habité Lasne une fois dans sa vie. Une opinion de Eric de Bellefroid, chroniqueur.
Dans l’état oĂč sont aujourd’hui toutes ces questions profondes qui touchent aux racines mĂȘmes de la sociĂ©tĂ©, il semblait depuis longtemps Ă  l’auteur de ce drame qu’il pourrait y avoir utilitĂ© et grandeur Ă  dĂ©velopper sur le théùtre quelque chose de pareil Ă  l’idĂ©e que voici. Mettre en prĂ©sence, dans une action toute rĂ©sultante du cƓur, deux graves et douloureuses figures, la femme dans la sociĂ©tĂ©, la femme hors de la sociĂ©tĂ© ; c’est-Ă -dire, en deux types vivants, toutes les femmes, toute la femme. Montrer ces deux femmes, qui rĂ©sument tout en elles, gĂ©nĂ©reuses souvent, malheureuses toujours. DĂ©fendre l’une contre le despotisme, l’autre contre le mĂ©pris. Enseigner Ă  quelles Ă©preuves rĂ©siste la vertu de l’une, Ă  quelles larmes se lave la souillure de l’autre. Rendre la faute Ă  qui est la faute, c’est-Ă -dire Ă  l’homme, qui est fort, et au fait social, qui est absurde. Faire vaincre dans ces deux Ăąmes choisies les ressentiments de la femme par la piĂ©tĂ© de la fille, l’amour d’un amant par l’amour d’une mĂšre, la haine par le dĂ©vouement, la passion par le devoir. En regard de ces deux femmes ainsi faites poser deux hommes, le mari et l’amant, le souverain et le proscrit, et rĂ©sumer en eux par mille dĂ©veloppements secondaires toutes les relations rĂ©guliĂšres et irrĂ©guliĂšres que l’homme peut avoir avec la femme d’une part, et la sociĂ©tĂ© de l’autre. Et puis, au bas de ce groupe qui jouit, qui possĂšde et qui qui souffre, tantĂŽt sombre, tantĂŽt rayonnant, ne pas oublier l’envieux, ce tĂ©moin fatal, qui est toujours lĂ , que la providence aposte au bas de toutes les sociĂ©tĂ©s, de toutes les hiĂ©rarchies, de toutes les prospĂ©ritĂ©s, de toutes les passions humaines ; Ă©ternel ennemi de tout ce qui est en haut ; changeant de forme selon le temps et le lieu, mais au fond toujours le mĂȘme ; espion Ă  Venise, eunuque Ă  Constantinople, pamphlĂ©taire Ă  Paris. Placer donc comme la providence le place, dans l’ombre, grinçant des dents Ă  tous les sourires, ce misĂ©rable intelligent et perdu qui ne peut que nuire, car toutes les portes que son amour trouve fermĂ©es, sa vengeance les trouve ouvertes. Enfin, au-dessus de ces trois hommes, entre ces deux femmes poser comme un lien, comme un symbole, comme un intercesseur, comme un conseiller, le dieu mort sur la croix. Clouer toute cette souffrance humaine au revers du crucifix. Puis, de tout ceci ainsi posĂ©, faire un drame ; pas tout Ă  fait royal, de peur que la possibilitĂ© de l’application ne disparĂ»t dans la grandeur des proportions ; pas tout Ă  fait bourgeois, de peur que la petitesse des personnages ne nuisĂźt Ă  l’ampleur de l’idĂ©e ; mais princier et domestique ; princier, parce qu’il faut que le drame soit grand ; domestique, parce qu’il faut que le drame soit vrai. MĂȘler dans cette Ɠuvre, pour satisfaire ce besoin de l’esprit qui veut toujours sentir le passĂ© dans le prĂ©sent et le prĂ©sent dans le passĂ©, Ă  l’élĂ©ment Ă©ternel l’élĂ©ment humain, Ă  l’élĂ©ment social, un Ă©lĂ©ment historique. Peindre, chemin faisant, Ă  l’occasion de cette idĂ©e, non seulement l’homme et la femme, non seulement ces deux femmes et ces trois hommes, mais tout un siĂšcle, tout un climat, toute une civilisation, tout un peuple. Dresser sur cette pensĂ©e, d’aprĂšs les donnĂ©es spĂ©ciales de l’histoire, une aventure tellement simple et vraie, si bien vivante, si bien palpitante, si bien rĂ©el, qu’aux yeux de la foule elle pĂ»t cacher l’idĂ©e elle-mĂȘme comme la chair cache l’os. VoilĂ  ce que l’auteur de ce drame a tentĂ© de faire. Il n’a qu’un regret, c’est c’est que cette pensĂ©e ne soit pas venue Ă  un meilleur que lui. Aujourd’hui, en prĂ©sence d’un succĂšs dĂ» Ă©videment Ă  cette pensĂ©e et qui a dĂ©passĂ© toutes ses espĂ©rances, il sent le besoin d’expliquer son idĂ©e entiĂšre Ă  cette foule sympathique et Ă©clairĂ©e qui s’amoncelle chaque soir devant son ivre avec une curiositĂ© pleine de responsabilitĂ© pour lui. On ne saurait trop le rĂ©duire, pour quiconque a mĂ©ditĂ© sur les besoins de la sociĂ©tĂ©, auxquels doivent toujours correspondre les tentatives de l’art, aujourd’hui plus que jamais le théùtre est un lieu d’enseignement. Le drame, comme l’auteur de cet ouvrage le voudrait faire, et comme le pourrait faire un homme de gĂ©nie, doit donner Ă  la foule une philosophie, aux idĂ©es une explication dĂ©sintĂ©ressĂ©e, aux Ăąmes altĂ©rĂ©es un breuvage, aux plaies secrĂštes un baume, Ă  chacun un conseil, Ă  tous une loi. Il va sans dire que les conditions de l’art doivent ĂȘtre d’abord et en tout remplies. La curiositĂ©, l’intĂ©rĂȘt, l’amusement, le rire, les larmes, l’observation perpĂ©tuelle de tout ce qui est nature, l’enveloppe merveilleuse du style, le drame doit avoir tout cela, sans quoi il ne serait pas le drame ; mais pour ĂȘtre complet, il faut qu’il ait aussi la volontĂ© d’enseigner, en mĂȘme temps qu’il a la volontĂ© de plaire. Laissez-vous charmer par le drame, mais que caleçon soit dedans, et qu’on puisse toujours l’y retrouver quand on voudra dissĂ©quer cette belle chose vivante, si ravissante, si poĂ©tique, si passionnĂ©e, si magnifiquement vĂȘtue d’or, de soie et de velours. Dans le plus beau drame, il doit toujours y avoir une idĂ©e sĂ©vĂšre, comme dans la plus belle femme il y a un squelette. L’auteur ne se dissimule, comme on voit, aucun des devoirs austĂšres du poĂšte dramatique. Il essaiera peut-ĂȘtre quelque jour, dans un ouvrage spĂ©cial, d’expliquer en dĂ©tail c qu’il a voulu faire dans chacun des divers drames qu’il a donnĂ©s depuis sept ans. En prĂ©sence d’une tĂąche aussi immense que celle du théùtre au dix-neuviĂšme siĂšcle, il sent son insuffisance profonde, mais il n’en persĂ©vĂ©rera pas moins dans l’Ɠuvre qu’il a commencĂ©e. Si peu de chose qu’il soit, comment reculerait-il, encouragĂ© qu’il est par l’adhĂ©sion des esprits d’élite, par l’applaudissement de la foule, par la loyale sympathie de tout ce qu’il y a aujourd’hui dans la critique d’hommes Ă©minents et Ă©coutĂ©s ? Il continuera donc fermement ; et, chaque fois qu’il croira nĂ©cessaire de faire bien voir Ă  tous, dans ses moindres dĂ©tails, une idĂ©e utile, une idĂ©e sociale, une idĂ©e humaine, il posera le théùtre dessus comme un verre grossissant. Au siĂšcle oĂč nous vivons, l’horizon de l’art est bien Ă©largi. Autrefois le poĂšte disait le public ; aujourd’hui le poĂšte dit le peuple. 7 mai 1835. PERSONNAGES ANGELO MALIPIERI, podesta. CATARINA BRAGADINI. LA TISBE. RODOLFO. HOMODEI. ANAFESTO GALEOFA. ORDELAFO. ORFEO. GABOARDO. REGINELLA. DAFNE. Un Page noir. Un Guetteur de nuit. Un Huissier. Le Doyen de Saint-Antoine de Padoue. L’ArchiprĂȘtre. Padoue, 1549. — Francisco Donato Ă©tant doge. ANGELO ACTE PREMIER. LA CLEF. Un jardin illuminĂ© pour une fĂȘte de nuit. À droite, un palais plein de musique et de lumiĂšre, avec une porte sur le jardin et une galerie en arcades au rez-de-chaussĂ©e, oĂč l’on voit circuler les gens de la fĂȘte. Vers la porte, un banc de pierre. À gauche, un autre banc sur lequel on distingue dans l’ombre un homme endormi. Au fond, au-dessus des arbres, la silhouette noire de Padoue au seiziĂšme siĂšcle, sur un ciel clair. Vers la fin de l’acte, le jour paraĂźt. ScĂšne PREMIÈRE. LA TISBE, riche costume de fĂȘte ; ANGELO MALIPIERl, la veste ducale, l’étole d’or ; HOMODEI, endormi, longue robe de laine brune fermĂ©e par devant, Haut-de-chausses rouge, une guitare Ă  cĂŽtĂ© de lui. LA TISBE. Oui, vous ĂȘtes le maĂźtre ici, monseigneur, vous ĂȘtes le magnifique podesta, vous avez droit de vie et de mort, toute puissance, toute libertĂ©. Vous ĂȘtes envoyĂ© de Venise, et partout oĂč l’on vous voit il semble qu’on voit la face et la majestĂ© de cette rĂ©publique. Quand vous passez dans une rue, monseigneur, les fenĂȘtres se ferment, les passants s’esquivent, et tout le dedans des maisons tremble. HĂ©las ! ces pauvres padouans n’ont guĂšre l’attitude plus fiĂšre et plus rassurĂ©e devant vous que s’ils Ă©taient les gens de Constantinople, et vous le Turc. Oui, cela est ainsi. Ah ! j’ai Ă©tĂ© Ă  Brescia. C’est autre chose. Venise n’oserait pas traiter Brescia comme elle traite Padoue. Brescia se dĂ©fendrait. Quand le bras de Venise frappe, Brescia mord, Padoue lĂšche. C’est une honte. Eh bien, quoique vous soyez ici le maĂźtre de tout le monde, et que vous prĂ©tendiez ĂȘtre le mien, Ă©coutez-moi, monseigneur, je vais vous dire la vĂ©ritĂ©, moi. Pas sur les affaires d’état, n’ayez pas peur, mais sur les vĂŽtres. Eh bien, oui, je vous le dis, vous ĂȘtes un homme Ă©trange, je ne comprends rien Ă  vous, vous ĂȘtes amoureux de moi et vous ĂȘtes jaloux de votre femme ! ANGELO Je suis jaloux aussi de vous, madame. LA TISBE. Ah, mon Dieu ! vous n’avez pas besoin de me le dire. Et pourtant vous n’en avez pas le droit, car je ne vous appartiens pas. Je passe ici pour votre maĂźtresse, pour votre toute-puissante maĂźtresse, mais je ne la suis point, vous le savez bien. ANGELO Cette fĂȘte est magnifique, madame. LA TISBE. Ah ! je ne suis qu’une pauvre comĂ©dienne de théùtre, on me permet de donner des fĂȘtes aux sĂ©nateurs, je tĂąche d’amuser notre maĂźtre, mais cela ne me rĂ©ussit guĂšre aujourd’hui. Votre visage est plus sombre que mon masque n’est noir. J’ai beau prodiguer les lampes et les flambeaux, l’ombre reste sur votre front. Ce que je vous donne en musique, vous ne me le rendez pas en gaĂźtĂ©, monseigneur. — Allons, riez donc un peu. ANGELO. Oui, je ris. — Ne m’avez-vous pas dit que c’était votre frĂšre, ce jeune homme qui est arrivĂ© avec vous Ă  Padoue. LA TISBE. Oui. AprĂšs.? ANGELO. Vous lui avez parlĂ© tout Ă  l’heure. Quel est donc cet autre avec qui il Ă©tait ? LA TISBE. C’est son ami. Un vicentin nommĂ© Anatesto Galeofa. ANGELO. Et comment s’appelle-t-il, vofre frĂšre ? LA TISBE. Rodolfo, monseigneur, Rodolfo. Je vous ai dĂ©jĂ  expliquĂ© tout cela vingt lois. Est-ce que vous n’avez rien de plus gracieux Ă  me dire ? ANGELO. Pardon, Tisbe, je ne vous ferai plus de questions. Savez-vous que vous avez jouĂ© hier la Rosmonda d’une grĂące merveilleuse, que cette ville est bien heureuse de vous avoir, et que toute l’Italie qui vous admire, Tisbe, envie ces padouans que vous plaignez tant? Ah ! toute cette foule qui vous applaudit m’importune. Je meurs de jalousie quand je vous vois si belle pour tant de regards. Ah, Tisbe ! — Qu’est-ce donc que cet homme masquĂ© Ă  qui vous avez parlĂ© ce soir entre deux portes ? LA TISBE. Pardon, Tisbe, je ne vous ferai plus de questions. — C’est fort bien. Cet homme, monseigneur, c’est Virgilio Tasca. ANGELO. Mon lieutenant ? LA TISBE. Votre sbire. ANGELO. Et que lui vouliez-vous ? LA TISBE Vous seriez bien attrapĂ©, s’il ne me plaisait pas de vous le dire. ANGELO. Tisbe !... LA TISBE. Non, tenez, je suis bonne, voilĂ  l’histoire. Vous savez qui je suis, rien, une fille du peuple, une comĂ©dienne, une chose que vous caressez aujourd’hui et que vous briserez demain. Toujours en jouant. Eh bien ! si peu que je sois, j’ai eu une mĂšre. Savez-vous ce que c’est que d’avoir une mĂšre ? en avez-vous eu une, vous ? savez-vous ce que c’est que d’ĂȘtre enfant, pauvre enfant, faible, nu, misĂ©rable, affamĂ©, seul au monde, et de sentir que vous avez auprĂšs de vous, autour de vous, au-dessus de vous, marchant quand vous marchez, s’arrĂȘtant quand vous vous arrĂȘtez, souriant quand vous pleurez, une femme... — non, on ne sait pas encore que c’est une femme, — un ange qui est lĂ , qui vous regarde, qui vous apprend Ă  parler, qui vous apprend Ă  rire, qui vous apprend Ă  aimer ! qui rĂ©chauffe vos doigts dans ses mains, votre corps dans ses genoux, votre Ăąme dans son cƓur ! qui vous donne son lait quand vous ĂȘtes petit, son pain quand vous ĂȘtes grand, sa vie toujours ! Ă  qui vous dites ma mĂšre ! et qui vous dit mon enfant ! d’une maniĂšre si douce que ces deux mots-lĂ  rĂ©jouissent Dieu ! — Eh bien ! j’avais une mĂšre comme cela, moi. C’était une pauvre femme sans mari , qui chantait des chansons morlaques dans les places publiques de Brescia. J’allais avec elle. On nous jetait quelque monnaie. C’est ainsi que j’ai commencĂ©. Ma mĂšre se tenait d’habitude au pied de la statue de Gatta-Melata. Un jour, il paraĂźt que dans la chanson qu’elle chantait sans y rien comprendre il y avait quelque rime offensante pour la seigneurie de Venise, ce qui faisait rire autour de nous les gens d’un ambassadeur. Un sĂ©nateur passa. Il regarda, il entendit, et dit au capitaine-grand qui le suivait À la potence cette femme ! Dans l’état de Venise, c’est bientĂŽt fait. Ma mĂšre fut saisie sur-le-champ. Elle ne dit rien, Ă  quoi bon ? m’embrassa avec une grosse larme qui tomba sur mon front, prit son crucifix et se laissa garrotter. Je le vois encore, ce crucifix. En cuivre poli. Mon nom, Tishe, est grossiĂšrement Ă©crit au bas avec la pointe d’un stylet. Moi, j’avais seize ans alors, je regardais ces gens lier ma mĂšre, sans pouvoir parler, ni crier, ni pleurer, immobile, glacĂ©e, morte, comme dans un rĂȘve. La foule se taisait aussi. Mais il y avait avec le sĂ©nateur une jeune fille qu’il tenait par la main, sa fille sans doute, qui s’émut de pitiĂ© tout Ă  coup. Une belle jeune fille, monseigneur. La pauvre enfant ! elle se jeta aux pieds du sĂ©nateur, elle pleura tant, et des larmes si suppliantes et avec de si beaux yeux, qu’elle obtint la grĂące de ma mĂšre. Oui, monseigneur. Quand ma mĂšre fut dĂ©liĂ©e, elle prit son crucifix, — ma mĂšre, — et le donna Ă  la belle enfant en lui disant Madame, gardez ce crucifix, il vous portera bonheur. Depuis ce temps, ma mĂšre est morte, sainte femme ; moi je suis devenue riche, et je voudrais revoir cette enfant, cet ange qui a sauvĂ© ma mĂšre. Qui sait ? elle est femme maintenant, et par consĂ©quent malheureuse. Elle a peut-ĂȘtre besoin de moi Ă  son tour. Dans toutes les villes oĂč je vais, je fais venir le sbire, le barigel, l’homme de police, je lui conte l’aventure, et Ă  celui qui trouvera la femme que je cherche je donnerai dix mille sequins d’or. VoilĂ  pourquoi j’ai parlĂ© tout Ă  l’heure entre deux portes Ă  votre barigel Virgilio Tasca. Êtes-vous content ? ANGELO. Dix mille sequins d’or ! Mais que donnerez-vous Ă  la femme elle-mĂȘme, quand vous la retrouverez ? LA TISBE. Ma vie, si elle veut. ANGELO. Mais Ă  quoi la reconnaĂźtrez-vous ? LA TISBE. Au crucifix de ma mĂšre. ANGELO. Bah ! elle l’aura perdu. LA TISBE. Oh non ! on ne perd pas ce qu’on a gagnĂ© ainsi. ANGELO, apercevant Homodei. Madame ! madame ! il y a un homme lĂ  ! savez-vous qu’il y a un homme lĂ  ? qu’est-ce que c’est que cet homme ? LA TISBE, Ă©clatant de rire. HĂ©, mon Dieu ! oui, je sais qu’il y a un homme lĂ , et qui dort, encore ! et d’un bon sommeil ! N’allez-vous pas vous effaroucher aussi de celui-lĂ  ? c’est mon pauvre Homodei. ANGELO. Homodei ! qu’est-ce que c’est que cela, Homodei ? LA TISBE. Cela, Homodei, c’est un homme, monseigneur, comme ceci, la Tisbe, c’est une femme. Homodei, monseigneur, c’est un joueur de guitare que monsieur le primicier de Saint-Marc, qui est fort de mes amis, m’a adressĂ© derniĂšrement avec une lettre, que je vous montrerai, vilain jaloux ! et mĂȘme Ă  la lettre Ă©tait joint un prĂ©sent. ANGELO. Comment ? LA TISBE Oh ! un vrai prĂ©sent vĂ©nitien. Une boĂźte qui contient simplement deux flacons, un blanc, l’autre noir. Dans le blanc, il y a un narcotique trĂšs puissant qui endort pour douze heures d’un sommeil pareil Ă  la mort ; dans le noir, il y a du poison, de ce terrible poison que Malaspina fit prendre au pape dans une pilule d’aloĂšs, vous savez ? Monsieur le primicier m’écrit que cela peut servir dans l’occasion. Une galanterie, comme vous voyez. Du reste, le rĂ©vĂ©rend primicier me prĂ©vient que le pauvre homme, porteur de la lettre et du prĂ©sent, est idiot. Il est ici, et vous auriez dĂ» le voir, depuis quinze jours, mangeant Ă  l’office, couchant dans le premier coin venu, Ă  sa mode, jouant et chantant en attendant qu’il s’en aille Ă  Vicence. Il vient de Venise. HĂ©las ! ma mĂšre a errĂ© ainsi. Je le garderai tant qu’il voudra. Il a quelque temps Ă©gayĂ© la compagnie ce soir. Notre fĂȘte ne l’amuse pas, il dort. C’est aussi simple que cela. ANGELO. Vous me rĂ©pondez de cet homme ? LA TISBE. Allons, vous voulez rire ! La belle occasion pour prendre cet air effarĂ© ! un joueur de guitare, un idiot, un homme qui dort ! Ah ça, monsieur le podesta, mais qu’est-ce que vous avez donc ? Vous passez votre vie Ă  faire des questions sur celui-ci, sur celui-lĂ . Vous prenez ombrage de tout. Est-ce jalousie, ou est-ce peur ? ANGELO. L’une et l’autre. LA TISBE. Jalousie, je le comprends, vous vous croyez obligĂ© de surveiller deux femmes. Mais peur ! vous le maĂźtre, vous qui faites peur Ă  tout le monde, au contraire ! ANGELO. PremiĂšre raison pour trembler. Se rapprochant d’elle et parlant bas. — Écoutez, Tisbe. Oui, vous l’avez dit, oui, je puis tout ici ; je suis seigneur, despote et souverain de cette ville; je suis le podesta que Venise met sur Padoue, la griffe du tigre sur la brebis. Oui, tout-puissant ; mais, tout absolu que je suis, au-dessus de moi, voyez-vous, Tisbe, il y a une chose grande et terrible et pleine de tĂ©nĂšbres ; il y a Venise. Et savez-vous ce que c’est que Venise, pauvre Tisbe ? Venise, je vais vous le dire, c’est l’inquisition d’état, c’est le conseil des Dix. Oh ! le conseil des Dix ! parlons-en bas, Tisbe, car il est peut-ĂȘtre lĂ  quelque part qui nous Ă©coute. Des hommes que pas un de nous ne connaĂźt, et qui nous connaissent tous. Des hommes qui ne sont visibles dans aucune cĂ©rĂ©monie, et qui sont visibles dans tous les Ă©chafauds. Des hommes qui ont dans leurs mains toutes les tĂȘtes, la vĂŽtre, la mienne, celle du doge, et qui n’ont ni simarre, ni Ă©tole, ni couronne, rien qui les dĂ©signe aux yeux, rien qui puisse vous faire dire celui-ci en est ! un signe mystĂ©rieux sous leurs robes, tout au plus, des agents partout, des sbires partout, des bourreaux partout. Des hommes qui ne montrent jamais au peuple de Venise d’autres visages que ces mornes bouches de bronze toujours ouvertes sous les porches de Saint-Marc, bouches fatales que la foule croit muettes et qui parlent cependant d’une façon bien haute et bien terrible, car elles disent Ă  tout passant dĂ©noncez ! — Une fois dĂ©noncĂ©, on est pris. Une fois pris, tout est dit. À Venise, tout se fait secrĂštement, mystĂ©rieusement, sĂ»rement. CondamnĂ©, exĂ©cutĂ© ; rien Ă  voir, rien Ă  dire ; pas un cri possible, pas un regard utile ; le patient a un bĂąillon, le bourreau un masque. Que vous parlais-je d’échafauds tout Ă  l’heure ? je me trompais. À Venise, on ne meurt pas sur l’échafaud, on disparaĂźt. Il manque tout Ă  coup un homme dans une famille. Qu’est-il devenu ? les plombs, les puits, le canal Orfano le savent. Quelquefois on entend quelque chose tomber dans l’eau la nuit. Passez vite alors ! Du reste, bals, festins, flambeaux, musiques, gondoles, théùtres, carnaval de cinq mois, voilĂ  Venise. Vous, Tisbe, ma belle comĂ©dienne, vous ne connaissez que ce cĂŽtĂ©-lĂ  ; moi, sĂ©nateur, je connais l’autre. Voyez-vous, dans tout palais, dans celui du doge, dans le mien, Ă  l’insu de celui qui l’habite, il y a un couloir secret, perpĂ©tuel trahisseur de toutes les salles, de toutes les chambres, de toutes les alcĂŽves ; un corridor tĂ©nĂ©breux dont d’autres que vous connaissent les portes et qu’on sent serpenter autour de soi sans savoir au juste oĂč il est ; une sape mystĂ©rieuse oĂč vont et viennent sans cesse des hommes inconnus qui font quelque chose. Et les vengeances personnelles qui se mĂȘlent Ă  tout cela et qui cheminent dans cette ombre ! Souvent la nuit je me dresse sur mon sĂ©ant, j’écoute, et j’entends des pas dans mon mur. VoilĂ  sous quelle pression je vis, Tisbe. Je suis sur Padoue, mais ceci est sur moi. J’ai mission de dompter Padoue. Il m’est ordonnĂ© d’ĂȘtre terrible. Je ne suis despote qu’à condition d’ĂȘtre tyran. Ne me demandez jamais la grĂące de qui que ce soit, Ă  moi qui ne sais rien vous refuser, vous me perdriez. Tout m’est permis pour punir, rien pour pardonner. Oui, c’est ainsi. Tyran de Padoue, esclave de Venise. Je suis bien surveillĂ©, allez. Oh ! le conseil des Dix ! Mettez un ouvrier seul dans une cave et faites-lui faire une serrure ; avant que la serrure soit finie, le conseil des Dix en a la clef dans sa poche. Madame ! madame ! le valet qui me sert m’espionne, l’ami qui me salue m’espionne, le prĂȘtre qui me confesse m’espionne, la femme qui me dit je t’aime, — oui, Tisbe, — m’espionne ! LA TISBE. Ah ! monsieur ! ANGELO. Vous ne m’avez jamais dit que vous m’aimiez. Je ne parle pas de vous, Tisbe. Oui, je vous le rĂ©pĂšte, tout ce qui me regarde est un Ɠil du conseil des Dix, tout ce qui m’écoute est une oreille du conseil des Dix, tout ce qui me touche est une main du conseil des Dix. Main redoutable, qui tĂąte longtemps d’abord et qui saisit ensuite brusquement ! Oh ! magnifique podesta que je suis, je ne suis pas sĂ»r de ne pas voir demain apparaĂźtre subitement dans ma chambre un misĂ©rable sbire qui me dira de le suivre, et qui ne sera qu’un misĂ©rable sbire, et que je suivrai ! OĂč ? dans quelque lieu profond d’oĂč il ressortira sans moi. Madame, ĂȘtre de Venise, c’est pendre Ă  un fil. C’est une sombre et sĂ©vĂšre condition que la mienne, madame, d’ĂȘtre lĂ , penchĂ© sur cette fournaise ardente que vous nommez Padoue, le visage toujours couvert d’un masque, faisant ma besogne de tyran, entourĂ© de chances, de prĂ©cautions, de terreurs, redoutant sans cesse quelque explosion, et tremblant Ă  chaque instant d’ĂȘtre tuĂ© roide par mon Ɠuvre comme l’alchimiste par son poison ! — Plaignez-moi, et ne me demandez pas pourquoi je tremble, madame ! LA TISBE. Ah, Dieu ! affreuse position que la vĂŽtre, en effet. ANGELO. Oui, je suis l’outil avec lequel un peuple torture un autre peuple. Ces outils-lĂ  s’usent vite et se cassent souvent, Tisbe. Ah ! je suis malheureux. Il n’y a pour moi qu’une chose douce au monde, c’est vous. Pourtant je sens bien que vous ne m’aimez pas. Vous n’en aimez pas un autre, au moins ? LA TISBE. Non, non, calmez-vous. ANGELO. Vous me dites mal ce non-lĂ . LA TISBE. Ma foi ! je vous le dis comme je peux. ANGELO. Ah ! ne soyez pas Ă  moi, j’y consens ; mais ne soyez pas Ă  un autre ! Tisbe ! Que je n’apprenne jamais qu’un autre
 La Tisbe. Si vous croyez que vous ĂȘtes beau quand vous me regardez comme cela ! ANGELO. Ah ! Tisbe, quand m’aimerez-vous ? LA TISBE. Quand tout le monde ici vous aimera. ANGELO. HĂ©las ! — C’est Ă©gal, restez Ă  Padoue. Je ne veux pas que vous quittiez Padoue, entendez-vous ? Si vous vous en alliez, ma vie s’en irait. — Mon Dieu ! voici qu’on vient Ă  nous. Il y a longtemps dĂ©jĂ  qu’on peut nous voir parler ensemble ; cela pourrait donner des soupçons Ă  Venise. Je vous laisse. S’arrĂȘtant et montrant Homodei. — Vous me rĂ©pondez de cet homme ? LA TISBE. Comme d’un enfant qui dormirait lĂ . ANGELO. C’est votre frĂšre qui vient. Je vous laisse avec lui. Il sort. ScĂšne II. LA TISBE ; RODOLFO, vĂȘtu de noir, sĂ©vĂšre, une plume noire au chapeau ; HOMODEI, toujours endormi. LA TISBE. Ah ! c’est Rodolfo ! ah ! c’est Rodolfo ! Viens, je t’aime, toi ! Se tournant vers le cĂŽtĂ© par oĂč Angelo est sorti. — Non, tyran imbĂ©cile ! ce n’est pas mon frĂšre, c’est mon amant ! — Viens, Rodolfo, mon brave soldat, mon noble proscrit, mon gĂ©nĂ©reux homme ! Regarde-moi bien en face. Tu es beau, je t’aime ! RODOLFO. Tisbe
 TISBE. Pourquoi as-tu voulu venir Ă  Padoue ? Tu vois bien, nous voilĂ  pris au piĂšge. Nous ne pouvons plus en sortir maintenant. Dans ta position, partout tu es obligĂ© de te faire passer pour mon frĂšre. Ce podesta s’est Ă©pris de ta pauvre Tisbe ; il nous tient ; il ne veut pas nous lĂącher. Et puis je tremble sans cesse qu’il ne dĂ©couvre qui tu es. Ah ! quel supplice ! Oh ! n’importe, il n’aura rien de moi, ce tyran ! Tu en es bien sĂ»r, n’est-ce pas, Rodolfo ? Je veux pourtant que tu t’inquiĂštes de cela ; je veux que tu sois jaloux de moi, d’abord. RODOLFO. Vous ĂȘtes une noble et charmante femme. LA TISBE. Oh ! c’est que je suis jalouse de toi, moi, vois-tu ! mais jalouse ! Cet Angelo Malipieri, ce vĂ©nitien, qui me parlait de jalousie aussi, lui, qui s’imagine ĂȘtre jaloux, cet homme, et qui mĂȘle toutes sortes d’autres choses Ă  cela. Ah ! quand on est jaloux, monseigneur, on ne voit pas Venise, on ne voit pas le conseil des Dix, on ne voit pas les sbires, les espions, le canal Orfano ; on n’a qu’une chose devant les yeux, sa jalousie. Moi, Rodolfo, je ne puis te voir parler Ă  d’autres femmes, leur parler seulement, cela me fait mal. Quel droit ont-elles Ă  des paroles de toi ? Oh ! une rivale ! ne me donne jamais une rivale ! je la tuerais. Tiens, je t’aime ! Tu es le seul homme que j’aie jamais aimĂ©. Ma vie a Ă©tĂ© triste longtemps, elle rayonne maintenant. Tu es ma lumiĂšre. Ton amour, c’est un soleil qui s’est levĂ© sur moi. Les autres hommes m’avaient glacĂ©e. Que ne t’ai-je connu il y a dix ans ! il me semble que toutes les parties de mon cƓur qui sont mortes de froid vivraient encore. Quelle joie de pouvoir ĂȘtre seuls un instant et parler ! Quelle folie d’ĂȘtre venus Ă  Padoue ! Nous vivons dans une telle contrainte ! Mon Rodolfo ! Oui, pardieu ! c’est mon amant ! ah bien oui ! mon frĂšre ! Tiens, je suis folle de joie quand je te parle Ă  mon aise ; tu vois bien que je suis folle ! M’aimes-tu ? RODOLFO. Qui ne vous aimerait pas, Tisbe ? TISBE. Si vous me dites encore vous, je me fĂącherai. Ô mon Dieu ! il faut pourtant que j’aille me montrer un peu Ă  mes conviĂ©s. Dis-moi, depuis quelque temps je te trouve l’air triste. N’est-ce pas, tu n’es pas triste ? RODOLFO. Non, Tisbe. LA TISBE. Tu n’es pas souffrant ? RODOLFO. Non. LA TISBE. Tu n’es pas jaloux ? RODOLFO. Non. LA TISBE. Si ! je veux que tu sois jaloux ! Ou bien c’est que tu ne m’aimes pas ! Allons, pas de tristesse. Ah çà, au fait, moi je tremble toujours, tu n’es pas inquiet ? personne ici ne sait que tu n’es pas mon frĂšre ? RODOLFO. Personne, exceptĂ© Anafesto. LA TISBE. Ton ami. Oh ! celui-lĂ  est sĂ»r. Entre Anafesto Galeofa. — Le voici prĂ©cisĂ©ment. Je vais te confier Ă  lui pour quelques instants. Riant. — Monsieur Anafesto, ayez soin qu’il ne parle Ă  aucune femme. ANAFESTO, souriant Soyez tranquille, madame. La Tisbe sort. ScĂšne III. RODOLFO, ANAFESTO GALEOFA, HOMODEI, toujours endormi. ANAFESTO, la regardant sortir. Oh ! charmante ! — Rodolfo, tu es heureux ; elle t’aime. RODOLFO. Anafesto, je ne suis pas heureux ; je ne l’aime pas. ANAFESTO. Comment ! que dis-tu ? RODOLFO, apercevant Homodei. Qu’est-ce que c’est que cet homme qui dort lĂ  ? 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Tisbe ! Du secours ! MisĂ©rable que je suis ! LA TISBE. Non. Tout secours est inutile. Je le sens bien. Merci. Ah ! livre-toi Ă  la joie comme si je n’étais pas lĂ . Je ne veux pas te gĂȘner. Je sais bien que tu dois ĂȘtre content. J’ai trompĂ© le podesta. J’ai donnĂ© un narcotique au lieu d’un poison. Tout le monde l’a crue morte. Elle n’était qu’endormie. Il y a lĂ  des chevaux tout prĂȘts. Des habits d’homme pour elle. Partez tout de suite. En trois heures, vous serez hors de l’état de Venise. Soyez heureux. Elle est dĂ©liĂ©e. Morte pour le podesta. Vivante pour toi. Trouves-tu cela bien arrangĂ© ainsi ? RODOLFO. Catarina !
 Tisbe !
 Il tombe Ă  genoux, l’Ɠil fixĂ© sur la Tisbe expirante. LA TISBE, d’une voix qui va s’éteignant. Je vais mourir, moi. Tu penseras Ă  moi quelquefois, n’est-ce pas ? et tu diras Eh bien, aprĂšs tout, c’était une bonne fille, cette pauvre Tisbe. Oh ! cela me fera tressaillir dans mon tombeau ! Adieu ! Madame, permettez-moi de lui dire encore une fois mon Rodolfo ! Adieu, mon Rodolfo ! Partez vite Ă  prĂ©sent. Je meurs. Vivez. Je te bĂ©nis ! Elle meurt.

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Retour aux restaurants La brasserie de la place Envoyer Ă  un ami via On ne peut pas ouvrir Place Victor Hugo sans avoir une pensĂ©e pour l’écrivain. A son Ă©poque, les brasseries Ă©taient des lieux hauts en couleur, oĂč se croisaient du petit matin aux derniĂšres lueurs de la nuit le livreur, le fĂȘtard, les touristes, les Ă©tudiants et les voisins. La Brasserie Victor Hugo vit au rythme de la ville et de tous ses habitants, leur offrant - de l’expresso au comptoir au dernier cocktail du soir, en passant par le dĂ©jeuner de famille ou le plat du jour sur le pouce - un endroit accueillant et rĂ©confortant. En un mot, vivant ! Aujourd’hui, Brasserie Victor Hugo veut renouer avec cet esprit de partage et de convivialitĂ©, en y ajoutant juste une pointe de modernitĂ© et d’originalitĂ©. Cette brasserie propose un repas typiquement parisien avec des croque-monsieur, des tartares, suprĂȘme de volaille ou encore des huitres et fruits de mer. Bien Ă©videmment, la carte comporte aussi des salades et petites entrĂ©es lĂ©gĂšres pour ceux qui ont une petite faim. La gĂ©nĂ©rositĂ© des assiettes ainsi qu'un service fort sympathique sont au rendez-vous dans la Brasserie Victor Hugo. Pour un petit-dĂ©jeuner / cafĂ© tĂŽt le matin ou un diner entre amis, cette brasserie convient parfaitement. Avis de la rĂ©dac sur Brasserie Victor Hugo La Brasserie Victor Hugo est situĂ©e sur la place Victor Hugo dans le 16Ăšme arrondissement. A notre arrivĂ©e, nous dĂ©couvrons une brasserie classique avec un cadre rĂ©tro/vintage avec une terrasse chauffĂ©e idĂ©al pour l'automne et l'hiver. L'endroit est assez chic mais l'ambiance reste tout de mĂȘme dĂ©tendue. La carte propose un choix variĂ© d’entrĂ©es et de plats avec en plus une suggestion de fruits de mer. Pour commencer, nous optons pour la “parma”, une tarte aux tomates fraĂźches avec burrata, pousses d'Ă©pinard et jambon de Parme ainsi que le sashimi de thon au basilic et citron vert. C'est un coup de cƓur pour ce dernier et son assaisonnement asiatique, trĂšs frais et lĂ©gĂšrement acidulĂ© ! Pour les plats principaux, nous nous rĂ©galons du tartare de bƓuf aller/retour servi avec des frites fraĂźches et de la sucrine un bon classique ! ainsi que des macaronis aux girolles trĂšs appĂ©tissantes, ce dernier est lui aussi un coup de cƓur ! Pour finir, nous craquons pour la fameuse mousse au chocolat Toblerone VH ainsi que le Saint-Marcellin de la mĂšre Richard. Les portions sont copieuses ce qui fait de La Brasserie Victor Hugo un lieu idĂ©al pour un repas rĂ©confortant ! Le service et l'accueil sont dignes d'une brasserie avec un service le 01/10/2021 par India Coordonnees & plan d'acces Avis sur le restaurant Brasserie Victor Hugo Donner votre avis DĂ©couvrez les nouveaux restaurants du quartier
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