Lesapin de NoĂ«l a fait son apparition en GrĂšce en 1839. Dans l'Église orthodoxe,on n'utilise pas la crĂšche. Le jour de NoĂ«l, la famille se rend au cimetiĂšre, un prĂȘtre chante un psaume Ă  la mĂ©moire des disparus. Haut de page En Hollande (Vrolijk Kerstfeest) C'est Saint Nicolas (SinterKlaas), qui apporte leurs cadeaux aux enfants hollandais. Le 6
Prise en charge / Restitution Lieu de retour diffĂ©rent Restitution Date de retrait Date de restitution January 4, 2021 La pĂ©riode des fĂȘtes en CrĂšte est une merveilleuse combinaison de festivitĂ©s traditionnelles et d'authenticitĂ© non commerciale. Il y a un grand sens de la simplicitĂ© et de la puretĂ© dans toute la GrĂšce, les jours de NoĂ«l et du Nouvel An ne sont pas tant une question de cadeaux, mais bien plus de connexion avec la famille, les amis, la communautĂ© et la foi. Contrairement Ă  la pĂ©riode des fĂȘtes dans d’autres pays, elle ne prend pas fin non plus aprĂšs le jour de l’An. Partout en GrĂšce, c'est l'Épiphanie qui clĂŽt la pĂ©riode des fĂȘtes. L'Ă©piphanie est une fĂȘte religieuse extrĂȘmement importante. Et elle est cĂ©lĂ©brĂ©e de maniĂšre joyeuse et spectaculaire. C'est quelque chose qui vaut la peine d'ĂȘtre vĂ©cu de prĂšs, et surtout en CrĂšte. C'est le douziĂšme jour de NoĂ«l - comme dans la chanson. CĂ©rĂ©monie de bĂ©nĂ©diction des eaux - Épiphanie Un jour fĂ©riĂ© avec trois noms Ces belles vacances portent en fait trois noms "ThĂ©ophanie", qui signifie "Dieu brille", "Ta Fota", qui signifie simplement “Les lumiĂšres”, et bien sĂ»r “Épiphanie”. La fĂȘte est une cĂ©lĂ©bration du baptĂȘme de JĂ©sus dans le fleuve Jourdain. Plus prĂ©cisĂ©ment, elle commĂ©more la rĂ©vĂ©lation de Dieu. La Bible rapporte que, lorsque JĂ©sus s'est levĂ© de l'eau, les cieux se sont ouverts et le Saint-Esprit est venu Ă  JĂ©sus comme une colombe et s'est reposĂ© sur lui. La voix de Dieu est alors venue du ciel, disant "Ceci est mon Fils, le Bien-AimĂ©, dont je suis bien content". La "Theofania" fait Ă©galement rĂ©fĂ©rence au rĂ©vĂ©lation de la Sainte TrinitĂ© - la voix du PĂšre venant du ciel, du Fils et du Saint-Esprit comme une colombe. On l'appelle aussi “Ta Fota” - les “lumiĂšres”, car c'est le jour oĂč la lumiĂšre du Christ a illuminĂ© - Ă©clairĂ© - le monde. LumiĂšre et eau C'est une cĂ©lĂ©bration de la lumiĂšre. Mais c'est aussi une commĂ©moration du baptĂȘme de JĂ©sus par St. John. Alors que JĂ©sus a bĂ©ni les eaux du Jourdain, les prĂȘtres orthodoxes bĂ©nissent toutes les eaux. C'est en fait un Ă©vĂ©nement de 2 jours. Quand est l'Épiphanie? L'Ă©piphanie est cĂ©lĂ©brĂ©e le 6 janvier. Mais les cĂ©lĂ©brations commencent Ă  la veille de l'Épiphanie, le 5. Tout comme ils le font la veille de NoĂ«l et le jour du Nouvel An, les enfants viennent de maison en maison en chantant un chant spĂ©cial. Celui-ci annonce la bonne nouvelle du baptĂȘme du Christ. À l'Ă©glise, il y a un mikros agiasmos» des eaux - une bĂ©nĂ©diction plus petite, en prĂ©vision de la plus grande bĂ©nĂ©diction du lendemain. En prĂ©paration de l'Épiphanie, les prĂȘtres vont de maison en maison avec cette eau bĂ©nite, bĂ©nissant la maison et tous ceux qui s'y trouvent, et leur offrant la croix pour l'embrasser. Les dĂ©vots aussi jeĂ»nent en prĂ©paration de l'Épiphanie. Le jour de l'Épiphanie Janvier apporte les jours les plus froids de CrĂšte. Mais cela ne dissuade pas les fidĂšles. Il y a de la joie et de l'anticipation dans l'air alors que les gens partent pour l'Ă©glise. Avec eux, ils ont des bouteilles et des pots de chez eux. Il s'agit de collecter l'eau bĂ©nite qui sera plus tard distribuĂ©e dans de grands rĂ©cipients, et de la ramener chez eux. En prĂ©paration pour recevoir l'eau bĂ©nite, beaucoup ne boivent rien du tout afin que la premiĂšre eau qui touche leurs lĂšvres soit bĂ©nie. Maintenant, nous arrivons Ă  la partie la plus dramatique de la cĂ©lĂ©bration de l'Épiphanie - la bĂ©nĂ©diction rĂ©elle des eaux. L'Ă©piphanie est cĂ©lĂ©brĂ©e dans toutes les Ă©glises orthodoxes, oĂč qu'elles se trouvent. Mais les congrĂ©gations prĂšs d'un plan d'eau - une riviĂšre, un lac ou la mer - s'y rendront dans une joyeuse procession, dirigĂ©e par le prĂȘtre, les diacres, les enfants de chƓur - tous vĂȘtus de splendides et opulents vĂȘtements - et les fonctionnaires de l'Ă©glise portant des banderoles. Lorsque tous se seront rassemblĂ©s au bord de l’eau, le prĂȘtre bĂ©nira les eaux. Bien sĂ»r, en CrĂšte, ce sera dans de nombreux cas la mer. Dans ce cas, il y a des prĂ©parations spĂ©ciales et un spectacle extraordinaire. La congrĂ©gation ne se rassemblera pas sur un rivage peu profond, mais plutĂŽt sur un quai ou une promenade, oĂč l'eau est profonde. Parfois, un bateau attendra. Maintenant, les braves plongeurs - gĂ©nĂ©ralement des jeunes hommes, mais dans certaines congrĂ©gations il y a aussi des jeunes femmes - soit montent Ă  bord du bateau avec le prĂȘtre, soit se tiennent Ă  cĂŽtĂ© de lui au bord du port. La bĂ©nĂ©diction des eaux Souvent, le ciel sera brillant et le vent soufflera - c’est une journĂ©e dramatique et le temps coopĂšre gĂ©nĂ©ralement. L'anticipation grandit alors qu'un silence tombe sur la foule. Ensuite, le prĂȘtre jette la croix dans l'eau aussi loin qu'il le peut. Les nageurs plongent et une course s'ensuit dans les eaux glacĂ©es pour rĂ©cupĂ©rer la croix. Au moment oĂč la croix est rĂ©cupĂ©rĂ©e, le prĂȘtre lĂąche alors une colombe dans le ciel. Cela reprĂ©sente le Saint-Esprit, tel qu'il Ă©tait prĂ©sent lors du baptĂȘme du Christ. Recevoir la bĂ©nĂ©diction Ă  l'Ă©glise le jour de l'Épiphanie Celui qui rĂ©cupĂšre la croix reçoit une bĂ©nĂ©diction spĂ©ciale, censĂ©e porter chance tout au long de l'annĂ©e Ă  venir. AprĂšs le retour des courageux nageurs et une serviette dans l'air froid, la congrĂ©gation retourne Ă  l'Ă©glise. Une grande cuve d'eau bĂ©nite se trouve prĂšs de l'autel, avec une grande branche de basilic. L'Ă©glise se remplit de son doux parfum lorsque le prĂȘtre plonge la branche de basilic dans l'eau bĂ©nite. La congrĂ©gation s'aligne et le prĂȘtre bĂ©nit chacun d'eux Ă  son tour, faisant le signe de la croix sur leur front et leurs Ă©paules avec un lĂ©ger coup de basilic mouillĂ©, comme le virage pour embrasser la croix. Maintenant, tout le monde remplit des vases d'eau bĂ©nite. À la maison, chaque membre de la famille en boit, y compris bien sĂ»r les animaux. Ensuite, il est saupoudrĂ© dans les coins de la maison et mĂȘme donnĂ© aux plantes. CĂ©lĂ©bration de l'Épiphanie en CrĂšte Sur cette Ăźle de marins, l'Épiphanie est une fĂȘte particuliĂšrement importante. Les mers et les bateaux sont Ă©galement bĂ©nis. Selon la tradition, il est interdit de naviguer dans les jours prĂ©cĂ©dant l'Épiphanie, car on pense que la bĂ©nĂ©diction des eaux calmera les mers turbulentes de l'hiver, afin qu'elles puissent Ă  nouveau quitter le port pour naviguer sur des eaux plus calmes. Et il y a encore une autre raison de cĂ©lĂ©brer l'Épiphanie le jour marque la fin des mĂ©faits des “Kalikantzari”. Ces petits gobelins du folklore grec arriveraient Ă  NoĂ«l et disparaĂźtraient Ă  l'Épiphanie, lorsque la lumiĂšre de Dieu et les eaux bĂ©nies les repoussent sous terre. Certains attribuent mĂȘme la mer agitĂ©e Ă  leur mĂ©fait, mais on pense gĂ©nĂ©ralement qu'elles sont une nuisance domestique. En CrĂšte, l'Épiphanie est une triple cĂ©lĂ©bration. Le prĂȘtre jette la croix dans l'eau non pas une fois, mais trois fois - pour le PĂšre, le Fils et le Saint-Esprit. Trois nageurs auront alors la chance de recevoir une bĂ©nĂ©diction spĂ©ciale pour avoir rĂ©cupĂ©rĂ© la croix. Il est particuliĂšrement merveilleux de cĂ©lĂ©brer l’Épiphanie dans l’une des charmantes villes de CrĂšte, de voir la croix jetĂ©e dans les eaux du port vĂ©nitien de La CanĂ©e, par exemple. Profitez des vacances d'hiver en CrĂšte Le temps des fĂȘtes est un temps merveilleux pour visiter la CrĂšte. L'Ăźle est dotĂ©e d'un climat doux et vous pourrez profiter de nombreux jours de temps chaud en hiver et de beaucoup de soleil - parfait pour conduire et explorer l'Ăźle. Un autre grand avantage des vacances d'hiver en CrĂšte est que vous aurez l'Ăźle pour vous tout seul. Il y a trĂšs peu de touristes, et c'est le moment idĂ©al pour vraiment se connecter avec la culture authentique et les merveilleux habitants de CrĂšte. Vivre de premiĂšre main de beaux rituels comme l'Épiphanie ajoutera du sens Ă  vos voyages et vous donnera un sentiment de connexion avec cette Ăźle merveilleuse.
En1087, un groupe de chevaliers italiens, dĂ©guisĂ©s en marchands, ont volĂ© ses restes et les ont transportĂ©s Ă  Bari, oĂč ils sont toujours conservĂ©s et oĂč il est devenu le saint patron. Aujourd’hui, Saint-Nicolas est Ă©galement le saint patron de la Russie, de Moscou, de la GrĂšce, des enfants, des marins, des prisonniers, des boulangers et des commerçants.
Dans un dialogue avec les journalistes sur son vol de retour de GrĂšce, François a Ă©voquĂ© son voyage, axĂ© sur la question migratoire et la fraternitĂ© avec les orthodoxes. Il a aussi Ă©voquĂ© l'affaire de la dĂ©mission de l'archevĂȘque de Paris, Mgr Michel Aupetit, victime de bavardages». Vatican News Le document de l'UE sur NoĂ«l est un anachronisme» issu d'un laĂŻcisme Ă©dulcoré». C'est ce qu'a dĂ©clarĂ© le Pape François en rĂ©pondant aux questions des journalistes sur le vol de retour Ă  Rome, au terme de son voyage Ă  Chypre et en GrĂšce. Costandinos Tsindas CYBC SaintetĂ©, vos fortes observations sur le dialogue interreligieux Ă  Chypre et en GrĂšce ont suscitĂ© des attentes stimulantes au niveau international. On dit que s'excuser est la chose la plus difficile Ă  faire. Vous l'avez fait de maniĂšre spectaculaire. Mais que compte faire le Vatican pour rapprocher le christianisme catholique et orthodoxe? Un synode est-il prĂ©vu? Avec le patriarche ƓcumĂ©nique BartholomĂ©e, vous avez demandĂ© Ă  tous les chrĂ©tiens de cĂ©lĂ©brer en 2025 les 17 siĂšcles Ă©coulĂ©s depuis le premier synode ƓcumĂ©nique de NicĂ©e. Quelles sont les Ă©tapes Ă  suivre dans ce processus? Enfin, la question du document de l'Union EuropĂ©enne sur le NoĂ«l ... Merci. J'ai demandĂ© pardon devant HyĂ©ronymos, mon frĂšre, j'ai demandĂ© pardon pour toutes les divisions qu'il y a entre les chrĂ©tiens, mais surtout celles que nous avons causĂ©es, nous les catholiques. Je voulais demander pardon aussi en regardant la guerre d'indĂ©pendance lorsqu’une partie des catholiques s'est rangĂ©e du cĂŽtĂ© des gouvernements europĂ©ens, contre l'indĂ©pendance de la GrĂšce, alors qu’au contraire, dans les Ăźles, les catholiques ont soutenu l'indĂ©pendance et sont mĂȘme allĂ©s Ă  la guerre, certains ont donnĂ© leur vie pour leur pays. S'excuser pour le scandale de la division; au moins pour ce dont nous sommes coupables l'esprit d'autosuffisance. Nous nous taisons quand nous sentons que nous devons nous excuser. Ça me fait toujours du bien de penser que Dieu ne se fatigue jamais de pardonner, jamais. C'est nous qui sommes fatiguĂ©s de demander pardon. Et si nous ne demandons pas le pardon de Dieu, nous ne le demanderons guĂšre Ă  nos frĂšres et sƓurs il est plus difficile de demander le pardon d'un frĂšre que celui de Dieu, parce que nous savons que lĂ -haut Dieu dit oui, va, tu es pardonné». Au contraire, avec les frĂšres il y a la honte, l'humiliation. Dans le monde d'aujourd'hui, cette humiliation est nĂ©cessaire. Dans le monde d'aujourd'hui, l'attitude de l'humiliation est de demander le pardon. Tant de choses se passent dans le monde, tant de vies perdues, tant de guerres comment se fait-il que nous ne ne demandions pas pardon? Pour en revenir Ă  ce pour quoi je voulais demander pardon, la question des divisions, nous devons nous excuser au moins pour celles que nous avons causĂ©es. D'autres choses peuvent ĂȘtre demandĂ©es aux responsables, mais pour notre part, je m'excuse. Et aussi sur cet Ă©pisode de la guerre oĂč une partie des catholiques avait pris parti. Je demande pardon aussi pour le scandale du drame des migrants, pour le scandale de tant de vies noyĂ©es en mer. Question sur l'aspect synodal Oui, nous sommes un seul troupeau, c'est vrai, et faire cette division entre clergĂ© et laĂŻcs est une division fonctionnelle, de qualification, mais il y a une unitĂ©, un seul troupeau. Et la dynamique entre les diffĂ©rences au sein de l'Église est la synodalitĂ©. C'est-Ă -dire s'Ă©couter mutuellement et aller ensemble sin ods, ou marcher ensemble. C'est le sens de la synodalitĂ© vos Eglises orthodoxes, mĂȘme les Eglises catholiques orientales ont conservĂ© cela, alors que l'Eglise latine avait oubliĂ© le Synode, c'est saint Paul VI qui a restaurĂ© le chemin synodal, il y a 56 ans, et nous cheminons pour prendre l'habitude de la synodalitĂ©, pour marcher ensemble. Question sur NoĂ«l et l’Union EuropĂ©enne Vous faites rĂ©fĂ©rence au document de l'Union EuropĂ©enne sur NoĂ«l c'est un anachronisme. Dans l'histoire, beaucoup de dictatures ont essayĂ© de faire cela, pensez Ă  NapolĂ©on, pensez Ă  la dictature nazie, Ă  la dictature communiste, c'est une mode de laĂŻcitĂ© Ă©dulcorĂ©e, de l'eau distillĂ©e. C'est quelque chose qui n'a pas fonctionnĂ© au cours de l'histoire. Cela me fait penser Ă  une chose l'Union EuropĂ©enne, que je crois nĂ©cessaire, doit prendre en main les idĂ©aux des pĂšres fondateurs, qui Ă©taient des idĂ©aux d'unitĂ©, de grandeur. Et elle doit veiller Ă  ne pas ouvrir la voie Ă  une colonisation idĂ©ologique, car cela pourrait diviser les pays et faire Ă©chouer l'Union europĂ©enne, qui doit respecter chaque pays tel qu'il est structurĂ©, sa variĂ©tĂ©, et ne pas vouloir uniformiser. Je crois qu'elle ne le fera pas, elle n'a pas cette intention, mais elle doit faire attention, parce que parfois, on lance des projets comme ça, on ne sait pas quoi faire, on prend ce qui nous vient Ă  l'esprit... Non chaque pays a sa propre particularitĂ©, chaque pays est ouvert aux autres Union EuropĂ©enne, souverainetĂ© propre, souverainetĂ© des frĂšres qui respectent chaque pays et font attention Ă  ne pas ĂȘtre des vecteurs de colonisation idĂ©ologique. C'est pourquoi le document sur NoĂ«l est un anachronisme. Iliana Magra Kathimerini Saint PĂšre, merci pour votre visite en GrĂšce. Vous avez parlĂ©, dans le palais prĂ©sidentiel d'AthĂšnes, du fait que la dĂ©mocratie recule, notamment en Europe. Que diriez-vous Ă  ces dirigeants qui professent ĂȘtre de fervents chrĂ©tiens mais qui, en mĂȘme temps, promeuvent des valeurs et des politiques antidĂ©mocratiques? La dĂ©mocratie est un trĂ©sor, un trĂ©sor de civilisation, et elle doit ĂȘtre prĂ©servĂ©e, elle doit ĂȘtre gardĂ©e. Et non seulement gardĂ©e par une entitĂ© supĂ©rieure, mais gardĂ©e par les pays eux-mĂȘmes. Je vois deux dangers pour la dĂ©mocratie aujourd'hui l'un est celui du populisme, qui est ici et lĂ , et qui commence Ă  sortir ses griffes. Je pense Ă  un grand populisme du siĂšcle dernier, le nazisme, qui Ă©tait un populisme qui, en dĂ©fendant les valeurs nationales, comme il le disait, a rĂ©ussi Ă  annihiler la vie dĂ©mocratique, voire la vie elle-mĂȘme avec la mort des gens, en devenant une dictature sanglante. Aujourd'hui je dirai, parce que vous avez posĂ© la question des gouvernements de droite, faisons attention Ă  ce que les gouvernements, je ne dis pas de droite ou de gauche, je dis autre chose, faisons attention Ă  ce que les gouvernements ne glissent pas sur cette voie du populisme, des soi-disant "populismes" politiques, qui n'ont rien Ă  voir avec le popularisme, qui est la libre expression des peuples, qui se montrent avec leur identitĂ©, leur folklore, leurs valeurs, leur art.... Le populisme est une chose, le popularisme en est une autre. D'autre part, la dĂ©mocratie est affaiblie, elle entre dans une voie oĂč elle s'affaiblit lentement lorsque les valeurs nationales sont sacrifiĂ©es, sont diluĂ©es vers, disons un mot laid, mais je n'en trouve pas d'autre, vers un "empire", une sorte de gouvernement supranational, et c'est quelque chose qui devrait nous faire rĂ©flĂ©chir. Nous ne devons pas non plus tomber dans le populisme, oĂč le peuple - nous disons le peuple, mais ce n'est pas le peuple, mais une dictature de "nous et pas les autres" je pense au nazisme, ni tomber dans la dilution de nos identitĂ©s dans un gouvernement international. À ce sujet, il y a un roman Ă©crit en 1903 vous allez dire comme ce Pape est dĂ©modĂ© en littĂ©rature»! par Benson, un Ă©crivain anglais, Le MaĂźtre du monde, qui rĂȘve d'un futur dans lequel un gouvernement international, avec des mesures Ă©conomiques et politiques, gouverne tous les autres pays. Quand on a ce genre de gouvernement, explique-t-il, on perd la libertĂ© et on essaie d'atteindre l'Ă©galitĂ© entre tous; cela arrive quand il y a une superpuissance qui dicte un comportement Ă©conomique, culturel et social aux autres pays. L'affaiblissement de la dĂ©mocratie est causĂ© par le danger des populismes, qui ne sont pas des popularismes, et par le danger de ces rĂ©fĂ©rences aux puissances Ă©conomiques et culturelles internationales. Mais je ne suis pas un politicien professionnel je parle avec ce qui me vient Ă  l’esprit. Manuel Schwarz DPA La migration n'est pas seulement une question centrale en MĂ©diterranĂ©e. Elle concerne Ă©galement d'autres parties de l'Europe. Elle concerne l'Europe de l'Est. Pensons aux fils barbelĂ©s. Qu'attendez-vous de la Pologne, de la Russie, par exemple? Et d'autres pays comme l'Allemagne, de son nouveau gouvernement... Je dirai ceci Ă  propos des personnes qui empĂȘchent la migration ou ferment les frontiĂšres... Maintenant, il est Ă  la mode de faire des murs ou du fil barbelĂ© ou mĂȘme du fil avec des concertinas les Espagnols savent ce que cela signifie. Il est habituel de faire ces choses pour empĂȘcher l'accĂšs... La premiĂšre chose que je dirais est la suivante repensez Ă  l'Ă©poque oĂč vous Ă©tiez un migrant et qu'on ne vous laissait pas entrer. C'est vous qui vouliez vous Ă©chapper de votre pays et maintenant c'est vous qui voulez construire des murs. Parce que ceux qui construisent des murs perdent le sens de l'histoire, de leur propre histoire. De l'Ă©poque oĂč ils Ă©taient esclaves d'un autre pays. Ceux qui construisent des murs ont cette expĂ©rience, du moins une grande partie de celle-ci celle d'avoir Ă©tĂ© des esclaves. Et si une telle vague de migrants arrive, vous ne pouvez pas gouverner. Je dirais ceci chaque gouvernement doit dire clairement Je peux recevoir tant de...». Parce que les dirigeants savent combien de migrants ils peuvent recevoir. C'est leur droit. C'est vrai. Mais les migrants doivent ĂȘtre accueillis, accompagnĂ©s, promus et intĂ©grĂ©s. Si un gouvernement ne peut pas accueillir plus d'un certain nombre de personnes, il doit entamer un dialogue avec d'autres pays, qui prennent soin des autres, chacun. C'est pourquoi l'Union europĂ©enne est importante. Parce que cela peut crĂ©er une harmonie entre tous les gouvernements pour la distribution des migrants. Pensons Ă  Chypre, ou Ă  la GrĂšce. Ou mĂȘme Ă  Lampedusa, en Sicile. Les migrants arrivent et il n'y a pas d'harmonie entre tous les pays pour les envoyer ici, ou lĂ . Cette harmonie gĂ©nĂ©rale fait dĂ©faut. Je rĂ©pĂšte le dernier mot que j'ai dit intĂ©grer. IntĂ©grer. Parce que si vous n'intĂ©grez pas le migrant, ce migrant aura une citoyennetĂ© de ghetto. Je ne sais pas si je l'ai dit une fois dans l'avion. L'exemple qui m'a le plus frappĂ© est la tragĂ©die de Zaventem. Les garçons qui ont fait cette catastrophe Ă  l'aĂ©roport Ă©taient belges, mais enfants de migrants ghettoĂŻsĂ©s et non intĂ©grĂ©s. Si vous n'intĂ©grez pas un migrant Ă  l'Ă©ducation, au travail, aux soins, vous risquez d'avoir une guĂ©rilla, quelqu'un qui fait ensuite ces choses. Ce n'est pas facile d'accueillir les migrants, de rĂ©soudre le problĂšme des migrants, mais si nous ne rĂ©solvons pas le problĂšme des migrants, nous risquons de couler la civilisation, aujourd'hui, en Europe, dans l'Ă©tat actuel des choses. Pas seulement un naufrage en MĂ©diterranĂ©e. Non, notre civilisation. Laissez les reprĂ©sentants des gouvernements europĂ©ens se mettre d'accord. Pour moi, un modĂšle d'intĂ©gration, d'accueil, c'est la SuĂšde, qui a accueilli des migrants latino-amĂ©ricains fuyant les dictatures Chiliens, Argentins, BrĂ©siliens, Uruguayens et les a intĂ©grĂ©s. Aujourd'hui, Ă  AthĂšnes, je suis allĂ© dans un internat. J'ai regardĂ©. Et j'ai dit au traducteur, mais ici il y a une salade de cultures. Ils sont tous mĂ©langĂ©s. J'ai utilisĂ© une expression domestique. Il a rĂ©pondu C'est l'avenir de la GrĂšce.» IntĂ©gration. Grandir dans l'intĂ©gration. C'est important. Mais il y a un autre drame que je veux souligner. C'est lorsque les migrants, avant d'arriver, tombent entre les mains de trafiquants qui leur prennent tout l'argent qu'ils ont et les transportent sur des bateaux. Quand ils sont renvoyĂ©s, ces trafiquants les reprennent. Et il y a des films au DicastĂšre des Migrants qui montrent ce qui se passe dans les endroits oĂč ils vont quand ils sont renvoyĂ©s. De mĂȘme, nous ne pouvons pas nous contenter de les accueillir et de les laisser, mais nous devons les accompagner, les promouvoir pleinement; ainsi, si je renvoie un migrant, je dois l'accompagner, le promouvoir et l'intĂ©grer dans son pays, et non le laisser sur les cĂŽtes libyennes. C'est de la cruautĂ©. Si vous voulez en savoir plus, demandez au DicastĂšre des migrations qui dispose de ce film. Il existe Ă©galement un film de "Open arms" qui montre cette rĂ©alitĂ©. C'est douloureux. Mais nous risquons la civilisation. CĂ©cile Chambraud Le Monde Jeudi, Ă  notre arrivĂ©e, nous avons appris que vous aviez acceptĂ© la dĂ©mission de l'archevĂȘque de Paris, Mgr Michel Aupetit. Pourquoi une telle hĂąte? Et concernant le rapport SauvĂ© sur les abus l'Église avait une responsabilitĂ© institutionnelle et le phĂ©nomĂšne avait une dimension systĂ©mique. Que pensez-vous de cette dĂ©claration et que signifie-t-elle pour l'Église universelle? Je commence par la deuxiĂšme question. Quand on fait ces Ă©tudes, il faut ĂȘtre prudent avec les interprĂ©tations qui sont donnĂ©es dans le temps. Lorsque vous rĂ©alisez une Ă©tude sur une pĂ©riode aussi longue, vous risquez de confondre la façon de voir le problĂšme il y a 70 ans avec la façon de voir maintenant. Je voudrais juste dire ceci comme un principe une situation historique doit ĂȘtre interprĂ©tĂ©e avec l'hermĂ©neutique de l'Ă©poque, pas la nĂŽtre. Par exemple, l'esclavage. On dit que c'est une brutalitĂ©. Les abus d'il y a 70 ou 100 ans sont une brutalitĂ©. Mais la façon dont ils Ă©taient vĂ©cus n'est pas la mĂȘme qu'aujourd'hui par exemple, dans le cas des abus dans l'Église, l'attitude Ă©tait d'Ă©touffer l'affaire. Une attitude qui est malheureusement aussi utilisĂ©e dans un grand nombre de familles, dans les quartiers. Nous disons, non, ceci ne doit pas ĂȘtre couvert. Mais nous devons toujours interprĂ©ter avec l'hermĂ©neutique de l'Ă©poque, pas avec la nĂŽtre. Par exemple, la cĂ©lĂšbre Ă©tude d'Indianapolis a Ă©tĂ© invalidĂ©e Ă  cause de l'absence d'interprĂ©tation correcte certaines choses Ă©taient vraies, d'autres pas. Elles se mĂ©langeaient. La segmentation temporelle est utile. Concernant le rapport je ne l'ai pas lu, je n'ai pas entendu le commentaire des Ă©vĂȘques français. Les Ă©vĂȘques viendront me voir ce mois-ci et je leur demanderai de me l'expliquer. En ce qui concerne le cas Aupetit, je me demande ce qu'il a fait de si grave pour devoir dĂ©missionner? Que quelqu'un me rĂ©ponde, qu'a-t-il fait? Nous ne savons pas... un problĂšme de gouvernance ou autre chose... Et si nous ne connaissons pas l'accusation, nous ne pouvons pas condamner... Avant de rĂ©pondre, je dirai enquĂȘtez, parce que le risque existe de dire il a Ă©tĂ© condamnĂ©. Qui l'a condamnĂ©? L'opinion publique, les bavardages... on ne sait pas... Si vous savez pourquoi, dites-le, sinon je ne peux pas rĂ©pondre. Et vous ne le saurez pas parce que c'Ă©tait un Ă©cart de sa part, un Ă©cart envers le sixiĂšme commandement, mais pas total, des petites caresses et des massages qu'il faisait Ă  la secrĂ©taire. VoilĂ  l'accusation. C'est un pĂ©chĂ© mais ce n'est pas l’un des plus graves, parce que les pĂ©chĂ©s de la chair ne sont pas les plus graves. Les pĂ©chĂ©s les plus graves sont ceux qui ont le plus d'angĂ©lisme l'orgueil, la haine. Donc Aupetit est pĂ©cheur, tout comme moi – je ne sais pas, vous concernant... peut-ĂȘtre – comme Pierre, l'Ă©vĂȘque sur lequel JĂ©sus-Christ a fondĂ© l'Église. Comment se fait-il que la communautĂ© de l'Ă©poque ait acceptĂ© un Ă©vĂȘque pĂ©cheur, et ce, avec un pĂ©chĂ© aussi angĂ©lique que celui de renier le Christ! Parce que c'Ă©tait une Église normale, habituĂ©e Ă  se sentir toujours pĂ©cheresse. C'Ă©tait une Église humble. On voit que notre Église n'a pas l'habitude d'avoir un Ă©vĂȘque pĂ©cheur. On fait semblant de dire mon Ă©vĂȘque est un saint.... Non, tout comme ce bonnet rouge, nous sommes tous pĂ©cheurs. Mais quand les bavardages augmentent, augmentent, augmentent jusqu’à ruiner la renommĂ©e d'une personne, elle ne pourra pas gouverner. Non pas parce qu'elle a perdu sa renommĂ©e non pas Ă  cause de son pĂ©chĂ©, qui est un pĂ©chĂ© - comme celui de Pierre, comme le mien, comme le vĂŽtre, mais Ă  cause des bavardages des gens. C'est pourquoi j'ai acceptĂ© sa dĂ©mission, non pas sur l'autel de la vĂ©ritĂ© mais sur celui de l'hypocrisie. Vera Scherbakova Itar-Tass Vous avez vu les chefs des Églises orthodoxes et vous avez prononcĂ© de belles paroles sur la communion et la rĂ©unification quand rencontrerez-vous Kirill, quels projets communs avez-vous et quelles difficultĂ©s voyez-vous sur ce chemin? Une rencontre avec le Patriarche Kyrill est Ă  l'horizon pas trop lointain, je crois que la semaine prochaine Hilarion viendra me voir pour convenir d'une Ă©ventuelle rencontre. Le Patriarche doit voyager, peut-ĂȘtre en Finlande, et je suis toujours prĂȘt Ă  aller Ă  Moscou, pour dialoguer avec un frĂšre. Il n'y a pas de protocole pour dialoguer avec un frĂšre, un frĂšre orthodoxe qui s'appelle Kyrill, Crysostomos, Hieronymos, et quand nous nous rencontrons, nous ne dansons pas le menuet, nous nous disons des choses en face, mais comme des frĂšres. Et il est bon de voir des frĂšres se battre parce qu'ils appartiennent Ă  la mĂȘme mĂšre, la MĂšre Église, mais ils sont un peu divisĂ©s, certains Ă  cause de leur hĂ©ritage, d'autres Ă  cause de l'histoire qui les a divisĂ©s. Mais nous devons essayer d'aller ensemble, de travailler et de marcher dans l'unitĂ© et pour l'unitĂ©. Je suis reconnaissant Ă  HiĂ©ronymos, Crysostomos et tous les patriarches qui ont ce dĂ©sir de marcher ensemble. Le grand thĂ©ologien orthodoxe Zizioulas, qui Ă©tudie l'eschatologie, a plaisantĂ© un jour nous trouverons l'unitĂ© dans l'Eschaton la destinĂ©e finale du monde, ndr! Il y aura de l'unitĂ©. Mais c'est une façon de dire nous ne devons pas rester immobiles en attendant que les thĂ©ologiens se mettent d'accord. On dit qu'AthĂ©nagoras a dit Ă  Paul VI mettons tous les thĂ©ologiens sur une Ăźle pour discuter et nous irons ailleurs ensemble. Mais c'est une blague. Laissons les thĂ©ologiens continuer Ă  Ă©tudier car cela est bon pour nous et nous conduit Ă  une bonne comprĂ©hension de la recherche de l'unitĂ©. Mais en attendant, nous avançons ensemble, en priant ensemble, en faisant la charitĂ© ensemble. Je connais la SuĂšde, par exemple, qui a une Caritas luthĂ©rienne et catholique ensemble. Nous pouvons le faire en travaillant ensemble et en priant ensemble, le reste est du ressort des thĂ©ologiens, quand nous ne savons pas comment faire. Lestraditions de NoĂ«l ont Ă©voluĂ© et finalement, c’est le PĂšre NoĂ«l qui a remplacĂ© le rĂŽle de l’animal. 2. Au Canada . Au Canada, on aspire aussi au titre de pays du PĂšre NoĂ«l. Chaque annĂ©e, un immense cortĂšge de plus de 2000 participants est organisĂ© dans les rues de Toronto. Une autre habitude bien vivace est l’organisation de concours du meilleur La GrĂšce est un pays festif et les traditions sont nombreuses. Afin de mieux les comprendre, nous vous proposons de faire un tour de quelques unes des traditions de NoĂ«l en GrĂšce et plus gĂ©nĂ©ralement des fĂȘtes de fin d’annĂ©e. Le soir de NoĂ«l en GrĂšce, c’est quand? Le soir du 24 dĂ©cembre marque la fin d’un jeĂ»ne de 40 jours. Les grecs font donc un bon repas le soir de NoĂ«l. NĂ©anmoins le rĂ©veillon est plutĂŽt cĂ©lĂ©brĂ© le 31 dĂ©cembre au soir Ă  minuit. Le PĂšre NoĂ«l est alors incarnĂ© par Saint Basile et l’on partage la Vassilopita et les cadeaux. Cette tradition remonte au 4Ăšme siĂšcle lorsque Saint Basile, alors Ă©vĂȘque de CĂ©sarĂ©e, sengagea dans un combat contre la famine. Il trouva un moyen de distribuer les piĂšces aux pauvres en les cachant dans une pita gĂąteau. Sapin ou bĂąteau de NoĂ«l © Sophie B. Traditionnellement, les Grecs dĂ©corent leurs maisons de bateaux au lieu du cĂ©lĂšbre sapin de NoĂ«l. A l’origine, les familles de marins exprimaient ainsi leur gratitude pour le retour en toute sĂ©curitĂ© du pĂšre et des fils de la maison, et cette tradition se poursuit aujourd’hui encore. Les Kalanta les chants de NoĂ«l La veille de NoĂ«l en GrĂšce les 24, 31 dĂ©cembre et 5 janvier, les enfants chantent des Kalanta. Ce sont des chants de NoĂ«l grecs. Les enfants sont accompagnĂ©s gĂ©nĂ©ralement d’un simple triangle ou d’une guitare et chantent soit dans la rue soit en de maison en maison. lorsque vous ouvrirez votre porte, les enfants vous demanderont Na ta poume? » Allons-nous les dire?. Votre rĂ©ponse sera alors Na ta pite » allez-y et dites-les. Afin de les rĂ©compenser, il est de bon ton de leur offrir quelques piĂšces ou chocolats. A AthĂšnes, de nombreuses chorales chantent dans les rues du centre ville, suivez le programme. L’epiphanie ou Theophania – le 6 janvier Le jour de l’épiphanie en GrĂšce, est appelĂ© Theophania. On cĂ©lĂšbre d’avantage le jour du baptĂšme de JĂ©sus par Saint Jean plutĂŽt que les rois mages. Ainsi, durant cette cĂ©lĂ©bration, le pope bĂ©nit les eaux de la mer ou de la riviĂšre et jette une croix dans l’eau. Les jeunes gens tĂ©mĂ©raires se jettent alors Ă  l’eau souvent trĂšs fraĂźche Ă  cette Ă©poque afin de rĂ©cupĂ©rer la croix. Celui qui la ramĂšne Ă  la surface est bĂ©ni par le pope et son exploit lui porte chance toute l’annĂ©e. Cette tradition s’appelle Ta Fota. Les Kallikatzaroi par Evi Sougari Kallikatzaroi sciant l’arbre de la terre, d’aprĂšs une oeuvre de ΟΕΔΒ 1961 Î‘ÎœÎ±ÎłÎœÎčÎș 4η Î”Î·ÎŒÎżÎčÎșÎżÏ [Public domain], via Wikimedia Commons Dans la mythologie populaire les Kallikatzaroi sont des sortes d’horribles gnomes qui rongent l’arbre sur lequel est posĂ© la Terre. Ils font ça tant et si bien qu’à la fin de l’annĂ©e il ne reste plus qu’une petite Ă©corce Ă  grignoter. Le monde est en danger, il risque fort de s’écrouler ! A NoĂ«l, les kallikatzaroi sont attirĂ©s par l’odeur des gĂąteaux et reviennent Ă  la surface. Ils en trouvent laissĂ©s Ă  leur intention devant les maisons et les dĂ©vorent. Ainsi contents et rassasiĂ©s, ils s’amusent Ă  semer la pagaille dans les villages. C’est la raison pour laquelle, il ne vaut mieux pas trop s’aventurer dans les rues le soir de NoĂ«l et rester en famille. En effet, le lendemain, les gens constatent les dĂ©gĂąts de la nuit prĂ©cĂ©dente jarre de vin ouverte, saucisses grignotĂ©s et objets volĂ©s ou renversĂ©s. AprĂšs avoir fait des bĂȘtises durant toute la pĂ©riode des fĂȘtes, le jour de l’épiphanie, ces affreux Kallikatzaroi retournent sous terre pour continuer leur oeuvre malfaisante. Mais voilĂ  que l’arbre de la terre a eu le temps de se reconstituer entre temps. Alors le monde est sauvĂ© ! 
.jusqu’à l’annĂ©e suivante. Les traditions culinaires de NoĂ«l MĂ©lomakarona By The original uploader was Kalambaki2 at English Wikipedia Transferred from to Commons. [CC BY-SA ], via Wikimedia Commons Diples By ManosHacker Own work [CC BY-SA ], via Wikimedia Commons KourabiĂ©dĂšs By weisserstier from Wien, Austria 20161113_Vanillekipferl_046 [CC BY via Wikimedia Commons Comme Ă  leur habitude, les grecs ont une grande tradition culinaire qui accompagne les fĂȘtes de NoĂ«l en GrĂšce, d’autant plus que NoĂ«l vient marquer la fin d’un jeĂ»ne de 40 jours. Les “gateaux” de NoĂ«l il en existe deux sortes les melomakarona, un biscuit au miel et noix, ainsi que les kourabiedes, des biscuits aux amandes, recouverts de sucre glace. Ils fleurissent dans toutes les boulangeries, mais le mieux est encore de les faire soit Christopsomo vient accompagner le repas de NoĂ«l. Il se prĂ©sente sous la forme d’un pain rond sur lequel est dessinĂ© une croix byzantine. À partir du mois de dĂ©cembre, on trouve ces gĂąteaux partout ! Le plus souvent, les familles les cuisinent ensemble, mais dans les grandes villes, les gens pressĂ©s peuvent les acheter dans n’importe quelle Vassilopita est dĂ©gustĂ©e le 31 au soir pour cĂ©lĂ©brer Saint Basile. Il s’agit dune sorte de brioche aromatisĂ©e Ă  la fleur d’oranger. Mais il existe de nombreuses variantes Ă  base d’amandes. A l’intĂ©rieur de la vassilopita, une piĂšce est cachĂ©e. Pour le partage, on rĂ©alise autant de parts qu’il y a de convives et l’on en ajoute quatre suplĂ©mentaires une pour le Christ, une pour la vierge Marie, une pour Saint Basile et une pour le pauvre. Celui qui dĂ©couvre la piĂšce aura chance et bonheur tout au long de l’annĂ©e. La grenade, signe de prospĂ©ritĂ© et fertilitĂ© Le jour du Nouvel An, la tradition est de jeter une grenade devant le seuil de sa porte, aprĂšs l’avoir prĂ©alablement fait bĂ©nir. La grenade est symbole de prospĂ©ritĂ© et de fertilitĂ© et elle porte bonheur. Vous en verrez d’ailleurs souvent dans les magasins de souvenirs. Sophie B. Infos Pratiques NoĂ«l en GrĂšce
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Les autres friandises de NoĂ«l sont le gĂąteau au miel de saint Nicolas, le Glintwein Vin d'Ă©vĂȘque, le pain de NoĂ«l Christbrot, les bretzels de toutes formes, et les brioches de NoĂ«l Christstollen. Haut de page Aux Antilles JwaĂŻeu Nouel,Jjwaye Nowel,JĂ©nwĂšl. Aux Ăźles, NoĂ«l prend des allures crĂ©oles et françaises comme ses habitants et le tronc des palmiers s'enrubanne de petites lumiĂšres blanches. La Messe de Minuit est de tradition et, au retour, le cĂ©lĂšbre Ti-Punch est dĂ©trĂŽnĂ© en cette occasion par le "Schrrubb". À St-Barths, ce cocktail est composĂ© de rhum blanc, de citron, de sirop de sucre, parfumĂ© aux saveurs des Ăźles - cannelle,muscade, girofle et thĂ© du charpentier. En Guadeloupe, ce sont des Ă©corces d'agrumes qui donnent au rhum blanc leurs parfums. AprĂšs avoir savourĂ© le rhum Ă  petites gorgĂ©es, on apporte sur la table la grande soupiĂšre de soupe aux pois d'angole agrĂ©mentĂ©e de quelques morceaux de viande salĂ©e qui apporte un fumet incontestable de fĂȘtes. Puis viennent les plats de rĂ©sistance qualifiĂ©s "pur porc". Le cochon s'est transformĂ© en boudin, pĂątĂ© et ragoĂ»t. Le jambon est aussi de la fĂȘte et a pris, avant de cuire, son coup de l'Ă©trier. Il sent le bon vieux rhum et le sucre de canne. Ici, comme partout ailleurs, c'est la fĂȘte des enfants et l'invitation Ă  la gourmandise. Par tradition, Ă  St-Barths, on retrouve les "tchek", des galettes faites de noix de coco rĂąpĂ©e qu'on mĂ©lange Ă  du sucre de canne moulu type cassonade et qu'on parfume Ă  la cannelle en poudre. Mais le clou de la fĂȘte demeure le "pĂŽne", un pain composĂ© de patates douces, de giraumon potiron local, de sucre, de vanille, de raisins, de cannelle, le tout enduit de bon beurre et dorĂ© au four. En Guadeloupe, la farandole des douceurs prĂ©voit un blanc-manger au lait de coco, un quatre-quarts, des chadecs confits, ces pamplemousses gĂ©ants Ă  l'Ă©corce encore verte,et des fruits-pays. Haut de page En Autriche Fröhliche Weihnachten NoĂ«l est la fĂȘte familiale la plus importante de l'annĂ©e. La fĂȘte dĂ©bute le 1er dĂ©cembre avec la couronne de l'Avent. Pendant tout le mois de dĂ©cembre, les alentours de l'HĂŽtel de Ville de Vienne, la capitale, sont en fĂȘte. Les arbres du parc sont recouverts de parures fantastiques au milieu d'un dĂ©cor de conte de fĂ©e. Toujours dans ce parc, se dĂ©roule le fameux marchĂ© de l'enfant JĂ©sus. C'est un marchĂ© de NoĂ«l. Les enfants y dĂ©gustent des marrons chauds,font du patinage sur la patinoire de l'HĂŽtel de ville, dĂ©guisĂ©s en animaux ou en personnage de conte de fĂ©e. Ils peuvent Ă©galement traverser le parc en prenant un petit train. Avant de partir, ils inscrivent leurs souhaits sur un tableau, qui est parait-il, consultĂ© par le PĂšre NoĂ«l et le Petit JĂ©sus. Sur toutes les places des villes et villages se dresse un sapin. Le 24 dĂ©cembre, les rues de certaines villes sont envahies par les enfants, souvent accompagnĂ©s de leurs grands-parents, pendant que les parents dĂ©corent le sapin cachĂ© jusqu'Ă  ce jour dans un grenier ou une cave. Le 24 dĂ©cembre au soir,cinĂ©mas, restaurants et théùtres ferment leurs portes car tout le monde doit participer Ă  la fĂȘte. Haut de page En Belgique Zalige Kertfeest Saint-Nicolas vient le 6 dĂ©cembre avec son Ăąne chargĂ© de jouets. PrĂšs de la cheminĂ©e,les enfants dĂ©posent un navet et une carotte pour l'Ăąne. Pour la Saint-Nicolas, les enfants se rĂ©galent de petits gĂąteaux traditionnels Ă  la cannelle,appelĂ©s speculoos, et qu'on façonne en forme de saint-Nicolas. Comme la boisson nationale est la biĂšre il en existe plus de mille sortes!, on brasse une biĂšre spĂ©ciale la biĂšre de NoĂ«l. Les plats traditionnels belges pour le repas de NoĂ«l sont le boudin blanc truffĂ©, l'oie aux chĂątaignes, le foie gras, la dinde truffĂ©e. En Belgique 2 Joyeux NoĂ«l - djoyeus NoyĂ© A l'approche de NoĂ«l, la tradition veut qu'on se rĂ©gale en Wallonie de "tripes Ă  l'djotte", aussi appelĂ©es "vettes tripes" ou boudin vert parce qu'elles sont Ă  base de chou vert. Pour les rĂ©ussir, il faut une mĂȘme part de lĂ©gumes et de viande de porc, de prĂ©fĂ©rence des bas morceaux, additionnĂ©e de sel, de poivre, de clous de girofle et de noix de la rĂ©gion de Nivelles, tous les enfants savent que le Petit JĂ©sus lui-mĂȘme dĂ©pose, au pied de leur lit, les savoureux cougnous de NoĂ«l, dont la pĂąte est façonnĂ©e jusqu'Ă  ce qu'elle prenne la forme d'un corps Ă  deux tĂȘtes .A Andenne, on prĂ©pare les "trairies", sĂ©rie de cinq cougnous de taille dĂ©croissante,que l'on dĂ©guste traditionnellement, aprĂšs la Messe de LiĂšge, on prĂ©pare "la boukĂšte", cette dĂ©licieuse crĂȘpe Ă  la farine de sarrasin, frite Ă  la poĂȘle avec du beurre,agrĂ©mentĂ©e de raisins de Corinthe ou de ronds de pommes et servie saupoudrĂ©e de sucre fin ou de cassonade. On l'accompagne d'un bon vin chaud et, dans le pays de Herve, on l'agrĂ©mente du cĂ©lĂšbre sirop qui fait l'honneur de la rĂ©gion. Haut de page Au Danemark GlĂŠdelig Jul Tout le mois de dĂ©cembre participe Ă  la fĂȘte. Les rues sont illuminĂ©es et dĂ©corĂ©es de guirlandes et de branches de sapin. Les enfants Ă©crivent de nombreuses cartes Ă  leurs amis et Ă  leur famille. Des timbres sont spĂ©cialement Ă©mis pour NoĂ«l. Un des plus beau a Ă©tĂ© dessinĂ© par la Reine elle-mĂȘme. Dans chaque maison, une couronne garnie de quatre bougies est suspendue au plafond. La maison est dĂ©corĂ©e de branches de sapin, de petits anges, de lutins et d'Ă©toiles en paille. Les enfants font eux-mĂȘmes de nombreuses dĂ©corations qu'ils accrochent dans le sapin. On va en famille couper le sapin de NoĂ«l dans la forĂȘt. Le dĂźner de NoĂ«l commence vers 18 H. A la fin du repas, on sert du riz au lait oĂč se cache une amande entiĂšre. celui qui la trouve reçoit en cadeau un petit cochon porte bonheur en pĂąte d'amande. AprĂšs le diner le papa va seul dans la piĂšce oĂč se dresse le sapin de NoĂ«l dĂ©corĂ© de guirlandes faites de petits drapeaux danois, de bougies et de petits coeurs rouges et blancs. Le papa allume une Ă  une les bougies pendant que la famille attend avec impatience derriĂšre la porte. Puis toute la famille entre et fait un cercle autour de l'arbre en se tenant par la main. Chacun Ă  son tour choisit un chant de NoĂ«l que tous entonnent en faisant une ronde. Haut de page En Espagne Feliz Navidad En Espagne, on appelle le jour du 24 dĂ©cembre le jour de la Noche Buena », qui est trĂšs important. Le jour du 25 dĂ©cembre est moins important que le jour de la Noche Buena ». Cependant ni la veille, ni le lendemain de NoĂ«l ne sont fĂ©riĂ©s en Espagne. La messe de minuit est appelĂ©e la messe du coq. Dans certaines rĂ©gions, la bĂ»che de NoĂ«l, choisi le 13 dĂ©cembre fĂȘte de sainte Lucie, est couverte d'une couverture les jours qui prĂ©cĂ©dent NoĂ«l. A NoĂ«l, les enfants dansent autour de la bĂ»che en tapant dessus avec un bĂąton pour que la bĂ»che leur apporte des friandises. Le menu est presque toujours le mĂȘme agneau rĂŽti, dinde et fruits de mer. Le plus typique, pendant tous ces jours de fĂȘte,ce sont les confiseries le "Turron" est une espĂšce de nougat. Le jour des cadeaux est le jour des Rois, le 6 janvier ce sont surtout les Rois Mages venus d’Orient qui apportent les cadeaux. Ce sont eux qui ont apportĂ© Ă  JĂ©sus l’or, l’encens et la myrrhe. L’Espagne est le seul pays latin oĂč le PĂšre NoĂ«l ne s'est pas encore imposĂ©. Haut de page En Estonie HĂ€id JĂ”ule. Le mot yuletide jouletide vient du mot scandinave yule » et n’a pas de rapport avec la chrĂ©tientĂ© qui n’a atteint la Baltique que bien plus tard. Il Ă©voque les saisons qui tournent, l’annĂ©e qui recommence. Autrefois, Ă  cette occasion, on nettoyait la maison de fond en combles et on prĂ©parait de bons petits plats. Des couronnes en paille Ă©taient tressĂ©es pour ĂȘtre accrochĂ©es au plafond. Des croix Ă©taient mises aux portes pour se protĂ©ger des mauvais esprits. Autour du 19 Ăšme siĂšcle,les habitants payaient des jeunes gens qui se dĂ©guisaient avec des cornes de cerf et une peau de mouton pour qu’ils sonnent aux portes et donnent la bonne parole. MĂ©lange de modernitĂ©, de tradition sĂ©culaire et de religion,aujourd’hui, la saison de NoĂ«l en Estonie commence avec l’avent oĂč les gens achĂštent des calendriers et des bougies. Le repas traditionnel de NoĂ«l est le porc avec de la choucroute,des pommes de terre, de la tĂȘte de cochon, du boudin blanc, du boudin noir, des salades de pommes de terres et de betteraves. Les desserts sont le pain d’épices et les biscuits de noĂ«l appelĂ©s pipparkogid une spĂ©cialitĂ© Ă  base de grains de poivre, de cannelle, de poudre de cacao. On boit de la biĂšre. Haut de page Aux Etats Unis Merry Christmas NoĂ«l est une grande fĂȘte populaire aux Etats Unis. Les Ă©trangers qui sont venus s'installer dans ce pays ont tous apportĂ© leurs traditions. Toute la famille participe Ă  la dĂ©coration de la maison. On suspend des grandes chaussettes prĂšs de la cheminĂ©e. On expose les cartes de NoĂ«l sur les murs. On prĂ©pare des guirlandes de pop corn. On accroche dans le sapin des petites cannes en sucre rouge etblanc. La boite aux lettres est pleine de cartes de NoĂ«l envoyĂ©es par les amis et la famille. Les maisons et les arbres sont dĂ©corĂ©es avec des guirlandes Ă©lectriques. Aux Etats Unis, le PĂšre NoĂ«l tout habillĂ© de rouge s'appelle Santa Claus. La dinde que l'on consomme dans de nombreux pays Ă  NoĂ«l,a Ă©tĂ© dĂ©couverte par les conquĂ©rants espagnols aux Etats Unis. C'est donc ici un plat traditionnel Ă  l'honneur pour le "Christmas dinner" le 25 dĂ©cembre, mais Ă©galement pour Thanksgiving » quelques semaines auparavant. Beaucoup de familles dĂ©gustent alors pour le repas de NoĂ«l une belle piĂšce de bƓuf comme plat principal. A la Maison Blanche, on dĂ©guste le "GĂąteau du PrĂ©sident", une recette vieille de plus de 2 siĂšcles, une tradition qui remonte Ă  Abraham Lincoln et qu'on ne retrouve nulle part ailleurs. Si les habitudes culinaires, sont plus que variĂ©es, en revanche,d'est en ouest, la maĂźtresse de maison prĂ©pare, dans un grand bol de verre, le traditionnel Egg Nog, ce breuvage riche et Ă©pais parfumĂ© au rhum, parfois rehaussĂ© de cannelle ou de muscade que l'on offre dans de petites tasses de verre en signe de bienvenue Ă  tous les invitĂ©s. Dans les grands hĂŽtels, dans le hall d'entrĂ©e, le Egg Nog trĂŽne sur une nappe blanche prĂšs du sapin illuminĂ© et rempli de sa chaleur le cƓur de tous les clients. Haut de page En France Joyeux NoĂ«l Plusieurs jours avant NoĂ«l, les villes et les villages de France prennent un air de fĂȘte. On dĂ©core la façade des mairies. On dresse un immense sapin sur les grandes places. Les rues principales et les arbres sont recouverts de guirlandes lumineuses. Les grands magasins font de trĂšs belles vitrines ou certains mettent en scĂšne des automates. Les enfants se font photographier en compagnie du PĂšre NoĂ«l. Les Ă©coles maternelles dĂ©corent leurs classes. Le 24 au soir les familles font un dĂźner de rĂ©veillon composĂ© de mets savoureux tels que des huĂźtres et du foie gras. Les plus pratiquants vont ensuite en famille Ă  la messe de minuit. Le PĂšre NoĂ«l vient du ciel en traĂźneau pour dĂ©poser les cadeaux pendant la nuit et les enfants les dĂ©couvrent le matin de NoĂ«l au pied du sapin. Le jour de NoĂ«l, ils se rassemblent en famille autour de la table de NoĂ«l. Le repas de NoĂ«l est souvent composĂ© d'une dinde ou d'un chapon rĂŽti et se termine par une bĂ»che glacĂ©e. En Provence, dans certaines Ă©glises du bord de la mer, Ă  la fin de la messe de minuit, une procession de pĂȘcheurs et de poissonniers dĂ©posent au pied de l'hĂŽtel un panier rempli de poissons, en signe d'affection et de reconnaissance envers le petit JĂ©sus. La tradition veut que le repas du rĂ©veillon se termine par treize desserts qui symbolisent le Christ et les douze apĂŽtres. Ces desserts rassemblent tous les fruits et les confiseries de la rĂ©gion. Haut de page En GrĂšce Eftihismena Christougenna Pour les Grecs, NoĂ«l est moins important que les fĂȘtes de PĂąques. C'est saint Basile qui apporte des cadeaux aux enfants le 1er janvier, car il n'y a pas de PĂšre NoĂ«l. Le 25 dĂ©cembre, au retour de l’église, toute la famille mange du miel, des fruits secs et le Christopsomo » littĂ©ralement le pain du Christ » sorte de galette aux noix que la maĂźtresse de maison a prĂ©parĂ© la veille et oĂč elle a pris soin de laisser l’empreinte de sa main symbole de la marque des doigts du christ, preuve qu'il est nĂ©. Traditionnellement, chaque maison s'ornait d'une maquette de bateau en bois dĂ©corĂ©e d'une guirlande lumineuse ou de petites bougies. Le bateau est l'emblĂšme traditionnel de NoĂ«l en Grec. Le sapin de NoĂ«l a fait son apparition en GrĂšce en 1839. Dans l'Église orthodoxe,on n'utilise pas la crĂšche. Le jour de NoĂ«l, la famille se rend au cimetiĂšre, un prĂȘtre chante un psaume Ă  la mĂ©moire des disparus. Haut de page En Hollande Vrolijk Kerstfeest C'est Saint Nicolas SinterKlaas, qui apporte leurs cadeaux aux enfants hollandais. Le 6 dĂ©cembre, sur un bateau venu d'Espagne, il accoste Ă  Amsterdam. Pierre Le Noir l'accompagne. DĂšs qu'il a mis pied Ă  terre, saint Nicolas enfourche son cheval, Pierre Le Noir prend la bride, et, en tĂȘte d'une longue procession, ils partent Ă  la rencontre de la Reine. Pierre Le Noir possĂšde un registre oĂč sont comptĂ©es toutes les actions bonnes ou mauvaises de l'annĂ©e. Les enfants sages reçoivent des cadeaux, les garnements des coups de martinet. Parfois aussi, le Saint prĂ©fĂšre arriver par les toits. Aussi les enfants hollandais n’oublient-ils pas de poser leurs souliers devant la cheminĂ©e et de les remplir de foin ou de carottes pour le cheval de Saint-Nicolas ! Il peut arriver que le Saint cache les cadeaux. C’est alors aux enfants de suivre sa piste pour les retrouver. Heureusement, la route est jalonnĂ©e de petits poĂšmes qui leur fournissent des indices. Ce soir-lĂ , aprĂšs avoir dĂ©couvert le trĂ©sor, on mange en famille le "gĂąteau de lettres". Il peut s'agir d'un gros gĂąteau Ă  l'initiale de la famille, ou de petits gĂąteaux Ă  l'initiale de chacun ! Haut de page En Irlande Merry Christmas En Irlande, les fĂȘtes de NoĂ«l commencent 12 jours avant NoĂ«l. On appelle cette pĂ©riode "little Christmas", c'est-Ă -dire "petit NoĂ«l". Une bougie est dĂ©posĂ©e sur le rebord de la fenĂȘtre le jour de NoĂ«l. Avant de partir pour l’église, on laisse un verre de whisky pour le PĂšre NoĂ«l et des carottes pour les rennes ! Le jour de NoĂ«l, on ouvre les cadeaux et on participe au traditionnel dĂ©jeuner. Le lendemain, le 26 dĂ©cembre, est encore un jour de fĂȘte c'est "Stephen's days". De nombreux Irlandais assistent Ă  des courses de chevaux et font des paris, tandis que d'autres chantent dans les rues. À la campagne, de jeunes garçons,les "wren boys", habillĂ©s avec de vieux vĂȘtements, chantent et font de la musique. Ils vont ainsi de maison en maison rĂ©clamer quelques piĂšces de monnaie. Haut de page En Italie Buon Natale La fĂȘte de NoĂ«l dure 3 jours, du 24 au 26 dĂ©cembre. La crĂšche est originaire d'Italie. Comme reproduction de l'Ă©table, elle est apparue en Italie dans les Ă©glises au XV° siĂšcle. Les crĂšches familiales se sont dĂ©veloppĂ© au XVII° et XVIII°,particuliĂšrement avec les crĂšches napolitaines trĂšs raffinĂ©es. Selon la tradition, les familles italiennes l'installent neuf jours avant la naissance du Christ. Le sapin de NoĂ«l se fait le 08 dĂ©cembre par tradition un jour fĂ©riĂ© en Italie Les traditions de NoĂ«l varient d'une rĂ©gion Ă  l'autre. Dans certaines rĂ©gions du nord de l'Italie, c'est le PĂšre NoĂ«l, "Babo Natale" ou le Petit JĂ©sus, "Gesu Bambino" qui apportent les cadeaux le 25 c'est Sainte Lucie, le 13 dĂ©cembre. À Rome et en Italie du sud, c'est "la Befana" qui apporte les jouets le jour des Rois, pendant la nuit de l'Épiphanie . La Befana est une sorciĂšre ĂągĂ©e, mais trĂšs gentille. Elle se dĂ©place sur son balai et passe par les cheminĂ©es pour distribuer les cadeaux. On voit souvent l'image de la Befana, par exemple aux fenĂȘtres des maisons pendant le temps de NoĂ«l. Bien sĂ»r, pas de NoĂ«l sans le traditionnel "Panettone". Ce gĂąteau aurait vu le jour vers 1490 Ă  Milan, mais bien vite on l'adopta dans toute l'Italie. Les Italiens dĂ©gustent aussi le Pandoro dont la popularitĂ© suit de prĂšs celle du Panettone, il est d'origine plus rĂ©cente. Haut de page Au Japon Meri Kurisumasu Ce n’est pas NoĂ«l que l’on fĂȘte mais le Nouvel An, autour d’un repas fort en symboles et en rituels. Il est invariablement servi dans la maison du chef de la famille. Chaque aliment est spĂ©cialement choisi parce qu'il reprĂ©sente un symbole de fĂ©licitĂ©. Il existe de nombreuses variantes dans le rituel dĂ©pendant des rĂ©gions. Par contre les produits culinaires utilisĂ©s tous les jours dans la cuisine prennent ici un caractĂšre sacrĂ© et symbolique. Ainsi, le mirin, un vin de riz doux utilisĂ© autant comme breuvage que dans la cuisine traditionnelle est parfumĂ© de poivre et d'Ă©pices et offert Ă  chaque visiteur dans un jeu de trois tasses. Le Mochi, une fĂȘte, une offrande et une gourmandise Le plus important des mets est sans contredit le mochi, un riz gluant bouilli, puis pilĂ© avec un mortier ou un maillet de bois pour faire des gĂąteaux traditionnellement servis le Jour de l'An. Ceci donne lieu Ă  la fĂȘte du pilage du mochi chaque annĂ©e le troisiĂšme dimanche de dĂ©cembre depuis 1959. Au Japon, les dieux prennent une large part dans les cĂ©rĂ©monies et, pour mettre la nouvelle annĂ©e sous de bons auspices, on confectionne des mochi arrondis, un petit placĂ© sur un plus grand dĂ©corĂ©s avec des urajiro fougĂšres, des homards symboliques pour faire un kagamimochi, une sorte de plat rituel offert aux dieux du foyer chaque Jour de l'An. Le 11 janvier, les gĂąteaux sont partagĂ©s entre les membres de la famille. Manger du kagamimochi est une façon de demander la protection des dieux. Le menu du repas de Nouvel An disposĂ© avec art dans des boĂźtes gigognes Ă  quatre Ă©tages, on y retrouve du kombu, du homard, des haricots mame, des tranches de kamaboko un pain de poisson, du tai et des dai dai oranges japonaises dont le nom signifie gĂ©nĂ©ration aprĂšs gĂ©nĂ©ration, des feuilles de chrysanthĂšmes la fleur impĂ©riale, des chĂątaignes, des carpes symbole d'un esprit indomptable, des urajiro des fougĂšres porte- bonheur qui, par leur blancheur sur la face interne de leur feuille symbolisent la puretĂ© d'intention, des mochi. Haut de page En NorvĂšge God Jul La fĂȘte prĂ© chrĂ©tienne de Jul Cette fĂȘte Jul, Jol, Yule avait lieu dans les pays nordiques et saxons Yule le jour du solstice d'hivers le 24 dĂ©cembre. Elle cĂ©lĂ©brait la naissance du dieu soleil de l'enfant soleil nĂ© de la dĂ©esse. Le nom de Yule signifie roue c'est la roue de l'annĂ©e qui tourne une fois de plus vers le printemps. Elle Ă©tait le dĂ©but d'une pĂ©riode de 12 nuits, du 24 dĂ©cembre au 8 janvier et elle symbolisait la nuit hivernale, les nuits les plus longues de l'annĂ©e, durant la quelle se prĂ©pare le renouveau de la lumiĂšre et de la vĂ©gĂ©tation. C'Ă©tait Ă  la fois une fĂȘte du soleil et de la fĂ©conditĂ©. Ce monde de la nuit Ă©tait aussi un moment ou les dĂ©funts Ă©taient honorĂ©s. Pour la fĂȘte du Jul, on apportait dans la maison une bĂ»che de chĂȘne qui reprĂ©sentait le feu sacrĂ©. On plantait aussi un sapin devant la maison. Le sapin toujours vert symbolisait le triomphe de la nature sur l'hivers. Le mot jul», d'origine prĂ© chrĂ©tienne est devenu le nom de la fĂȘte chrĂ©tienne de NoĂ«l. Pour le dĂźner de NoĂ«l, on laisse une place vide Ă  la table du repas pour les Ăąmes des dĂ©funts de la famille. Une fois le repas savourĂ©,l'arbre de NoĂ«l est allumĂ©. Puis on se lĂšve, tout le monde se donne la main. Toute la famille danse et chante des chansons de NoĂ«l et on tourne autour du sapin. On forme deux cercles autour du sapin. DĂšs que tout le monde chante, le premier cercle tourne vers la droite et le second vers la gauche. Quand le chant s'arrĂȘte tout le monde change de cercle et on recommence avec un autre chant. Haut de page En Pologne WesoƂych Úwiąt La veille de NoĂ«l, les enfants attendent avec impatience l'apparition de la premiĂšre Ă©toile dans le ciel ce moment marque en effet le dĂ©but du repas et de la fĂȘte. Pour la prĂ©paration de la table de NoĂ«l, on glisse de la paille sous la nappe pour rappeler que JĂ©sus est nĂ© dans une Ă©table. On laisse Ă©galement toujours une place libre au cas oĂč un invitĂ© arriverait. Selon la tradition, la pĂ©riode de NoĂ«l commence le 24 dĂ©cembre et se termine le 6 janvier, le jour de la fĂȘte des Rois. La veille de NoĂ«l, des groupes d'enfants dĂ©guisĂ©s en Rois mages, en diables, en anges et en bergers vont de porte en porte rĂ©clamer des piĂšces de monnaie et des gĂąteaux. Pendant cette pĂ©riode, les Polonais aiment se promener en traĂźneau Ă  travers la campagne toute blanche. Ils organisent aussi des pique-niques autour de grands feux. Haut de page Au PortugalFeliz Natal Il n'y a pas encore beaucoup de sapins de NoĂ«l au Portugal. S'il n'y a pas de sapin, il y a un bois de NoĂ«l. C'est un arbre que le notable de chaque village offre aux jeunes gens. Ceux-ci doivent le couper et le ramener dans un char, trĂšs dĂ©corĂ© que tirent des bƓufs. On le bĂ©nit sur le parvis de l'Ă©glise et on y met le feu le 24 dĂ©cembre pour qu'il brĂ»le durant la nuit. On fait brĂ»ler la bĂ»che de NoĂ«l dans la cheminĂ©e. On la fait aussi brĂ»ler dans les cimetiĂšres parce que de vieilles croyances disent que les Ăąmes des morts rĂŽdent, la nuit de NoĂ«l. Au Portugal, la veille de NoĂ«l est fĂ©riĂ©e, tous assistent Ă  la messe de minuit. Au moment oĂč sonnent les douze coups de minuit, tous les fidĂšles se dirigent Ă  l'Ă©glise locale pour y cĂ©lĂ©brer la Missa do Galo,littĂ©ralement "la messe du coq". Selon les croyances, un coq aurait chantĂ© le matin du 25 dĂ©cembre, cĂ©lĂ©brant Ă  sa façon la naissance de JĂ©sus Christ. Le fameux "Bacalhau cozido" morue cuite avec pommes de terre et chou et arrosĂ© d'huile d'olive est le plat repas du RĂ©veillon reste sobre jusqu'Ă  l'entrĂ©e en scĂšne des 13 desserts traditionnels. Lorsque le repas de NoĂ«l est terminĂ©, on laisse la table dressĂ©e pour les personnes dĂ©cĂ©dĂ©es. C'est le petit JĂ©sus qui apporte les cadeaux, bien que le PĂšre NoĂ«l gagne du terrain. Haut de page Au QuĂ©bec et Canada Joyeux NoĂ«l DĂšs le mois de novembre, un royaume du PĂšre NoĂ«l est amĂ©nagĂ© dans beaucoup de centres commerciaux. Les enfants y vont pour rencontrer le PĂšre NoĂ«l. A MontrĂ©al, a lieu tous les ans la parade du PĂšre NoĂ«l organisĂ©e par un grand magasin. MalgrĂ© le froid, les enfants viennent nombreux applaudir le PĂšre NoĂ«l qui ferme le dĂ©filĂ©. Quand la parade est terminĂ©e, il s'envole » sur son char sous les yeux Ă©blouis des enfants. NoĂ«l au QuĂ©bec est une pĂ©riode magique. La neige recouvre tout de son beau manteau blanc, les rues s'animent, les maisons richement dĂ©corĂ©es et les magasins prennent un air de fĂȘte. Les quĂ©bĂ©cois dĂ©corent l'extĂ©rieur de leur maison avec des guirlandes de lumiĂšres, des branches sapin et des rubans rouges. Ils placent des petits sapins tout illuminĂ©s au bord des rues. Les postes canadiennes,reçoivent des milliers de lettres pour le PĂšre NoĂ«l. Du lait et des biscuits sont placĂ©s prĂšs de la cheminĂ©e pour que le PĂšre NoĂ«l se restaure pendant sa grande distribution de cadeaux. La veille de NoĂ«l on assiste Ă  la messe de minuit et on rĂ©veille les enfants aprĂšs la messe dans la nuit de NoĂ«l pour leur faire dĂ©couvrir les cadeaux laisser par le PĂšre NoĂ«l sous le sapin ,le dĂ©pouillement d'arbre de NoĂ«l se fait et ensuite on partage un repas ,de dinde ,de tourtiĂšre et comme dessert la bĂ»che de NoĂ«l . Haut de page Au Royaume-UniMerry Christmas Les cartes de vƓux sont d'origine anglo-saxonne,apparues au XVe siĂšcle, elle ne se dĂ©velopperont qu'au XVIIIe grĂące au dĂ©veloppement de l'imprimerie et notamment de la lithographie. Chacun en envoie aux personnes qu'il connaĂźt et, dans chaque maison, on accroche les cartes reçues au dessus de la cheminĂ©e. Chaque famille dĂ©core le traditionnel sapin et les enfants Ă©crivent leur lettre au PĂšre NoĂ«l Santa Claus. La veille de NoĂ«l, les enfants vont dans les rues et chantent. En Ă©change, ils reçoivent des petits cadeaux ou des bonbons. A la maison, chaque petit Britannique suspend de grandes chaussettes au pied de son lit pour que le PĂšre NoĂ«l puisse y dĂ©poser cadeaux et friandises. Le 25 dĂ©cembre, toute la famille est rĂ©unie autour du traditionnel dĂ©jeuner mais en Angleterre, pas de repas de NoĂ«l sans la dinde aux marrons et le cĂ©lĂšbre plum-pudding dessert traditionnel qui peut ĂȘtre prĂ©parĂ© jusqu’à un an Ă  l’avance ! Il est de tradition de cacher 6 objets bague, piĂšce de monnaie, bouton de culotte ... dans ce gĂąteau. Haut de page En RussieHristos Razdajetsja - Srojdestvom C PĐŸĐ¶ĐŽĐ”ŃŃ‚ĐČĐŸĐŒ En Russie, l'Église Ă©tant orthodoxe, on fĂȘte la naissance de JĂ©sus, en mĂȘme temps que le baptĂȘme de JĂ©sus, le 6 et 7 janvier. En 1582 le pape GrĂ©goire XIII a produit la rĂ©forme du calendrier qu'on a nommĂ© "grĂ©gorien". Mais les orthodoxes ont refusĂ© de l'accepter. Ainsi, en Russie on fĂȘte NoĂ«l d'aprĂšs le vieux calendrier julien, le 7 janvier et non le 25 dĂ©cembre. C'est dans la nuit du 31 dĂ©cembre au 1er janvier que les enfants reçoivent leurs cadeaux. L e PĂšre Gel, dit aussi le PĂšre Givre, descend dans les cheminĂ©es pour apporter des cadeaux aux enfants sages. Il partage sa tĂąche avec Babouchka vieille femme russe. Il y a un grand sapin dĂ©corĂ© et on danse en rond autour du sapin. En dehors du sapin, il n'y a dans les maisons russes, ni crĂšche, ni dĂ©coration spĂ©ciale. Le soir du 6 janvier, on va Ă  l'office religieux, puis on s'attable pour le rĂ©veillon Soltchelnick. Traditionnellement, il Ă©tait interdit de manger avant l’apparition de la premiĂšre Ă©toile en hommage Ă  celle de BethlĂ©em qui avait annoncĂ© la NativitĂ© aux rois mages. AprĂšs ce repas, on se faisait un devoir laisser sur la table une assiettĂ©e de polach pain tressĂ© entre deux chandelles allumĂ©es en mĂ©moire des dĂ©funts de la famille. Au cours de ce repas de fĂȘte, on mange des pĂątĂ©s farcis de riz, de champignons et d'oignons, des spĂ©cialitĂ©s marinĂ©es dans le vinaigre. Le plat principal est une oie farcie de pommes. On boit de la vodka et du thĂ© tchaĂŻ. Le repas s'achĂšve par deux desserts la koutia mĂ©lange de blĂ© et de fruits confis et l'uzvar, compote de fruits secs. Haut de page En SuĂ©de God Jul NoĂ«l est la plus grande et la plus longue fĂȘte de l'annĂ©e en SuĂšde. Jul Tompte remplace notre pĂšre NoĂ«l et Sainte Lucie est attendue avec la mĂȘme impatience que le petit JĂ©sus chez nous ! Jul Tompte est un gnome qui vit dans l'Ă©table, ou sous le plancher de la maison. Autrefois, dans les fermes, selon la lĂ©gende, chacun avait son Tomte. Il gardait la rĂ©colte tout au long de l'annĂ©e et s'assurait du troupeau. Les fermiers le respectaient. Aujourd'hui, il surveille la maison et la famille. Curieusement, sainte Lucie, d’origine italienne est plus vĂ©nĂ©rĂ©e en SuĂšde. Le 13 dĂ©cembre au matin, l'aĂźnĂ©e des filles de la maison met une grande robe blanche avec une ceinture rouge, une couronne avec quatre bougies allumĂ©es sur sa tĂȘte. Elle porte sur un plateau des boissons chaudes et des cookies et, suivie des autres filles et des garçons habillĂ©s de blanc avec le bonnet pointu de mage sur la tĂȘte, elle apporte le petit dĂ©jeuner Ă  ses parents. Le temps fort est aujourd'hui la veille de NoĂ«l, moment des cadeaux en famille et entre amis. Les prĂ©sents se nomment “juklappar”,littĂ©ralement “coups de NoĂ«l”, parce qu'ils sont offerts comme une farce. Les mets traditionnels de NoĂ«l en SuĂšde, faits de poisson et de charcuterie, portent les noms de “Smörgasbord” et de “Lutfisk”. Le Glögg est un vin chaud Ă©picĂ©. En SuĂšde, NoĂ«l nĂ©cessite une longue prĂ©paration et chacun s'efforce de mettre un point d'honneur Ă  faire le plus de choses par lui mĂȘme. Des myriades de lumiĂšres illuminent les longues nuits d'hiver, un sapin est dressĂ© sur les places des villes et villages. Haut de page ChezMaya Cartes Postales Bulletin de nouvelles Puces pour le cƓur Le Monde de Maya Envoyez cette page Ă  TOUS vos amis via votre logiciel de courriel !
LePĂšre NoĂ«l arrive en traineau, dans la nuit du 24 au 25 dĂ©cembre, pour distribuer des cadeaux aux enfants sages, en descendant par la cheminĂ©e. Ce personnage semble avoir eu plusieurs ancĂȘtres en France, notamment le PĂšre Chalande savoyard, le PĂšre Janvier bourguignon ou encore l’Olenzaro basque. Mais c’est surtout saint Nicolas
Le PĂšre NoĂ«l Grec ou Agios Vassilis Brun, mince, plutĂŽt maigre, le visage anguleux, sourcils Ă©pais et barbe noire, vĂȘtu comme un pĂšlerin byzantin voici l’image que la tradition populaire donne au PĂšre NoĂ«l Grec, Saint Basile Agios Vassilis. En l'an 356, un des plus grands PĂšre de l’Église, renonce Ă  sa carriĂšre de rhĂ©teur et opte pour la vie monacale. Durant cette pĂ©riode, il rĂ©dige les deux rĂšgles monastiques dont s’inspireront les deux grands lĂ©gislateurs du monachisme en Occident, Cassien et BenoĂźt. Au plus vif des querelles ariennes, il est nommĂ© Ă©vĂȘque de CĂ©sarĂ©e en Cappadoce 370 et contribue Ă  l’apaisement des esprits et au retour Ă  l’unitĂ© de la foi. Il dĂ©cĂšde le 1er janvier 379. Nous sommes trĂšs loin du PĂšre NoĂ«l potelĂ© aux joues roses, Ă  la barbe blanche, habillĂ© de son costume rouge garni d’hermine, parcourant le monde la nuit de NoĂ«l sur son traĂźneau tirĂ© par les rennes et plein de cadeaux. Notre » Saint Basile, bĂąton de pĂšlerin Ă  la main, visite villes et villages, portant la bonne parole et sa bĂ©nĂ©diction Ă©piscopale. Pour saluer le Nouvel An qui coĂŻncide avec la cĂ©lĂ©bration de sa fĂȘte, les enfants, trĂšs tĂŽt le matin, font le tour des maisons en chantant la nouvelle de son arrivĂ©e. Saint Basile arrive de CĂ©sarĂ©e pour visiter votre maison majestueuse Dame ! » Les tables prĂ©parĂ©es dĂšs la veille, sont abondamment garnies de victuailles pour que Saint Basile puisse manger ». Les gens d’Agiasso de l’üle de Lesbos posent mĂȘme une grosse bĂ»che dans l’ñtre en guise de marchepied pour qu’il puisse descendre par lĂ  ». Partout en GrĂšce, la veille du Jour de l’An, nous prenons soin de Saint Basile en lui offrant le bien ĂȘtre de l’hospitalitĂ© grecque. Mais le Saint de CĂ©sarĂ©e ne rend pas seulement visite aux humains. Les animaux, que l’on a savamment parĂ©s, font Ă©galement partie de son pĂ©riple, tout comme les moulins, les fontaines et les bateaux dans lesquels on dĂ©pose des friandises. A minuit, quand la nouvelle annĂ©e arrive, on partage la vassilopita, la galette de Saint Basile. L’histoire de cette coutume remonte aux fins fonds des siĂšcles. On dit que du temps de Saint Basile, le gouverneur de Cappadoce dĂ©cida de se dĂ©placer lui-mĂȘme afin de collecter les taxes impayĂ©es, montrant ainsi son mĂ©contentement et sa colĂšre Ă  ses sujets. EffrayĂ©e, la population demanda la protection de son Ă©vĂȘque. Celui-ci conseilla que tous les habitants donnent un objet de valeur afin de l’offrir au gouverneur et ainsi apaiser sa colĂšre. Effectivement ce geste lĂ©nifia le courroux du gouverneur qui, Ă©mu par l’éloquence de Saint Basile dĂ©fendant la cause de ses ouailles, refusa les prĂ©sents offerts. Chacun fut soulagĂ© de pouvoir conserver son bien mais nul ne pouvait rendre chaque objet Ă  son propriĂ©taire. Une fois de plus, Saint Basile trouva la solution. Il demanda Ă  chaque famille de faire une grande galette Ă  l’intĂ©rieur de laquelle on dissimulerait un objet prĂ©cieux. Saint Basile distribua les galettes et comme par miracle chacun put retrouver son bien. Depuis, en souvenir de cette belle histoire nous fĂȘtons Saint Basile en prĂ©parant une galette sucrĂ©e qui porte son nom. Une piĂšce d’or cachĂ©e Ă  l’intĂ©rieur de cette galette devient prĂ©sage de bonheur pour toute l’annĂ©e Ă  celui qui la trouvera. Sources Mme Anastassia Lykou-Rossi, article publiĂ© dans l’Echo de la GrĂšce »
Cesaint est le PĂšre NoĂ«l en GrĂšce Couper le haut d'un arbre RĂ©pandu partout "C'est compliquĂ©" en est un Facebook Diabolo __, Film de Diane Kurys MĂ©dias sans l'image mais Il voyage dans un traĂźneau tirĂ© par des rennes, il vit en Laponie, il porte un costume rouge et une longue barbe blanche et le moment de l’annĂ©e oĂč il a le plus de travail est la nuit du 24 au 25 dĂ©cembre. Tout le monde sait de qui il s’agit n’est-ce pas ? Des gĂ©nĂ©rations d’enfants et d’adultes ont grandi avec les cadeaux que ce cĂ©lĂšbre personnage a laissĂ© dans nos maisons pour NoĂ«l. Cependant, beaucoup de monde ne connaĂźt pas la vĂ©ritable histoire du PĂšre NoĂ«l. Civitatis vous emmĂšne en voyage dans des pays divers et variĂ©s comme la Turquie ou la Finlande afin de tout connaĂźtre sur cet adorable vieux monsieur ami des elfes. Saint Nicolas, l’origine de l’histoire du PĂšre NoĂ«l Statue en bronze de Saint Nicolas. Il faut remonter au IVe siĂšcle afin de dĂ©couvrir la vĂ©ritable histoire du PĂšre NoĂ«l. C’est Ă  cette Ă©poque que naĂźt Nicolas de Myre, l’un des saints les plus vĂ©nĂ©rĂ©s du Moyen Âge. Mais
 qu’a-t-il Ă  voir avec Santa Claus ? C’est le moment d’en apprendre davantage ! Nicolas est originaire de Patare, une ville du district de la Lycie, une ancienne rĂ©gion situĂ©e dans l’actuelle Turquie. On raconte que cet homme naquit au sein d’une famille aisĂ©e et qu’il Ă©tait connu pour son humilitĂ©, sa simplicitĂ© et son envie d’aider son prochain. Lorsque Nicolas devint orphelin Ă  l’ñge de 19 ans, Ă  cause d’une Ă©pidĂ©mie de peste, il dĂ©cida de donner toute sa fortune Ă  la charitĂ©. AprĂšs cela, il dĂ©cida de se tourner vers la prĂȘtrise. Il fut finalement nommĂ© Ă©vĂȘque et devint le saint patron de la Turquie, de la GrĂšce et de la Russie. OĂč se trouve la tombe du PĂšre NoĂ«l ? un voyage entre l’Italie et la Turquie Façade extĂ©rieure de la basilique de Saint Nicolas, Ă  Bari, oĂč se trouvent les reliques du saint qui inspira l’histoire du PĂšre NoĂ«l. GrĂące Ă  son caractĂšre gĂ©nĂ©reux et Ă  son dĂ©vouement pour les autres, prĂ©sent dans beaucoup d’histoires transmises de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, la figure de Saint Nicolas commença Ă  apparaitre dans de nombreux temples Ă  partir du VIe siĂšcle. Il se peut que ce soit Ă  cause de la date de sa mort qui Ă©tĂ© proche de celle de NoĂ«l, le 6 dĂ©cembre, ou bien simplement parce qu’il avait donnĂ© beaucoup d’argent aux jeunes personnes dans le besoin. Saint Nicolas devint l’un des symboles les plus populaires de l’Avent. Si vous souhaitez dĂ©couvrir les origines de ce Saint en Turquie, n’hĂ©sitez pas Ă  rĂ©server une excursion Ă  Myre, oĂč se trouve la tombe du PĂšre NoĂ«l. Un lieu fascinant ! Cependant, vous devez savoir que les reliques de Saint Nicolas ne se trouvent plus Ă  Myre, elles furent transfĂ©rĂ©es en Italie au XIe siĂšcle. Face aux invasions musulmanes, les chrĂ©tiens dĂ©cidĂšrent de sauver les reliques et de les emporter Ă  Bari. C’est pour cela que cette figure est connue sous le nom de Saint Nicolas de Myre dans les pays orientaux et de Saint Nicolas de Bari dans les pays occidentaux. Changement de nom et d’apparence aux États-Unis Papa NoĂ«l profitant d’une dĂ©licieuse boisson. Saint Nicolas fut trĂšs vĂ©nĂ©rĂ© en Europe, mais cette tradition n’apparut pas aux États-Unis avant le XVIIe siĂšcle. On dit que ce sont les Hollandais qui intĂ©grĂšrent cette figure lorsqu’ils fondĂšrent la Nouvelle-Amsterdam, l’actuel New York. Aux Pays-Bas, Saint Nicolas Ă©tait connu sous le nom de Sinterklaas, c’est de lĂ  que vient la traduction anglo-saxonne Santa Claus que vous connaissez aujourd’hui. MĂȘme si dans la culture nĂ©erlandaise Sinterklaas Ă©tait un personnage qui apportait des cadeaux aux enfants, ce n’est pas avant le dĂ©but du XIXe siĂšcle que l’histoire du PĂšre NoĂ«l prend forme. C’est Ă  cette Ă©poque que l’on commence Ă  entendre parler du traĂźneau et des rennes de Santa, des dĂ©tails que l’on doit aux Ă©crivains Washington Irving et Clement Moore et Ă  leur vision de Saint Nicolas dans leur Ɠuvre respective Histoire de New York 1809 et Une visite de Saint Nicolas 1823. Peu de temps aprĂšs ces rĂ©cits, plus concrĂštement en 1863, le PĂšre NoĂ«l commença Ă  prendre sa forme actuelle robuste, barbe blanche et avec un air jovial. Cette image fut lancĂ©e par le dessinateur Thomas Nast qui s’inspira de l’apparence d’anciens Ă©vĂȘques afin de crĂ©er ce personnage. Le Santa Claus amĂ©ricain arriva en Angleterre puis en France et l’histoire du PĂšre NoĂ«l commença Ă  se propager rapidement sur tout le reste du continent. La lĂ©gende urbaine des vĂȘtements de Santa Claus et les rafraĂźchissements Saluez le PĂšre NoĂ«l. ParaĂźt-il qu’une marque de rafraĂźchissements serait responsable de la couleur rouge des vĂȘtements du PĂšre NoĂ«l. Cependant, c’est faux. Les images de Santa Claus de la fin du XIXe siĂšcle et du dĂ©but du XXe siĂšcle Ă©taient variĂ©es, toutefois beaucoup d’entre elles montraient des vĂȘtements verts ou rouges. D’un point de vue objectif, il est vrai qu’en 1920 ce personnage apparut pour la premiĂšre fois dans les publicitĂ©s de cette fameuse marque. Le magazine The Saturday Evening Post fut le premier Ă  la publier. Le personnage prĂ©sentĂ© par la marque eu un succĂšs fou et devint tout un symbole pour cette entreprise et pour les fĂȘtes de NoĂ«l. DĂšs lors, le PĂšre NoĂ«l a Ă©tĂ© associĂ© Ă  la joie et Ă  son cĂ©lĂšbre costume rouge. Avec Ă  chaque fois un aspect plus humain et plus aimable grĂące aux traits de Haddon Sundblom, voulus par la fameuse marque de rafraĂźchissements. Voici le village du PĂšre NoĂ«l en Laponie Une visite du village du PĂšre NoĂ«l en Laponie. Actuellement, petits et grands envoient chaque annĂ©e une carte Ă  Santa Claus. Il les reçoit dans sa maison en Laponie oĂč, avec l’aide des lutins et des elfes, il fabrique des cadeaux qui seront distribuĂ©s la nuit du 24 dĂ©cembre. Il se peut que l’histoire du PĂšre NoĂ«l ait subi de grands changements au fil du temps, mais elle garde son essence de gĂ©nĂ©rositĂ© envers les autres grĂące au geste de bontĂ© que fit Saint Nicolas des siĂšcles auparavant. Toutes ces histoires ne vous donneraient-elles pas envie d’aller Ă  Rovaniemi pour faire une petite visite au PĂšre NoĂ«l ?
Lareprésentation la plus célÚbre du PÚre Noël vient de "Twas la nuit avant Noël" quand tout au long de la maison - whoops, désolé - dont le titre original est "Une visite de Saint
Par Caroline J. PubliĂ© le 23 dĂ©cembre 2021 Ă  08h22 Chaque 25 dĂ©cembre, le pĂšre NoĂ«l fait la joie des enfants en leur apportant des cadeaux par milliers. Mais au fait, d’oĂč vient-il et pourquoi est-il rouge ? On vous dĂ©voile les secrets de la vĂ©ritable histoire du pĂšre NoĂ«l. Avec son costume rouge, son ventre rebondi, sa barbe blanche et ses rennes, le pĂšre NoĂ«l est l’une des incontournables traditions des fĂȘtes de fin d’annĂ©e. S’il est aidĂ© par ses petits lutins pour confectionner les jouets, et qu’il vit - selon beaucoup - en Laponie, on ne sait pas grand chose d’autre Ă  son propos. Alors, qui est-il ? D’oĂč vient l’histoire du pĂšre NoĂ«l et pourquoi s’habille-t-il en rouge ? ÉlĂ©ments de rĂ©ponse. Comme de nombreuses autres traditions, il faut remonter le temps trĂšs loin pour mieux comprendre les origines du pĂšre NoĂ«l. ArrĂȘtons-nous Ă  la fin du IIIe siĂšcle, pĂ©riode pendant laquelle vĂ©cut Nicolas de Myre, aka Saint-Nicolas, le protecteur des enfants. Depuis son dĂ©cĂšs, un 6 dĂ©cembre, plusieurs pays comme l’Allemagne et les Pays-Bas, mais aussi l’est de la France, cĂ©lĂšbrent la Saint-Nicolas le jour de sa mort. Chaque 6 dĂ©cembre donc, les enfants sages ont pour habitude de recevoir des friandises et autres cadeaux. L’histoire du pĂšre NoĂ«l trouverait ainsi son origine dans celle de Saint-Nicolas, dĂ©jĂ  reconnaissable par sa barbe blanche et la doublure rouge de son il faudra attendre le XIXe siĂšcle pour voir vĂ©ritablement apparaĂźtre le pĂšre NoĂ«l tel qu’on le connait aujourd’hui. À cette Ă©poque, les Hollandais importĂšrent la tradition de Saint-Nicolas en Ă©migrant outre atlantique. Sinter Klaas Saint-Nicolas en nĂ©erlandais donna alors naissance Ă  Santa Claus aux Etats-Unis. Estimant que la distribution de cadeaux aux enfants devait ĂȘtre associĂ©e Ă  la naissance de l'enfant JĂ©sus, des familles chrĂ©tiennes furent ensuite Ă  l’origine du traditionnel passage du pĂšre NoĂ«l dans la nuit du 24 au 25 dĂ©cembre. À lire aussiPourquoi cĂ©lĂšbre-t-on la Saint Nicolas ce 6 dĂ©cembre ? Histoire et origine de la fĂȘteÀ NoĂ«l, pourquoi dĂ©core-t-on un sapin ? Histoire et traditions autour de cet arbre spĂ©cialCoronavirus dans le monde samedi 20 aoĂ»t 2022 nouveaux cas et morts en 24hL’histoire du pĂšre NoĂ«l poursuit son petit bonhomme de chemin lorsqu’est publiĂ©, en 1823 dans le journal Sentinel de New York, un texte de ClĂ©ment Clarke Moore. IntitulĂ© La visite de Saint-Nicolas », ce texte relate la distribution de cadeaux Ă  l’aide d’un traĂźneau tirĂ© par huit rennes. Mais oĂč est Coca-Cola dans toute cette histoire, me demanderez-vous ? Car oui, certains n’oublient pas que la fameuse marque de soda amĂ©ricaine s’attribue la crĂ©ation visuelle du pĂšre NoĂ«l habillĂ© de rouge tel qu’on le connait aujourd’hui. Avant Coca-Cola, d’autres artistes avaient dĂ©jĂ  pensĂ© Ă  dessiner un pĂšre NoĂ«l vĂȘtu de rouge. Mais celui créé par l’amĂ©ricain Haddon Sundblom, pour booster les ventes de la marque de soda en pleine saison hivernale, fit sensation. HabillĂ© aux couleurs de la marque et buvant du Coca-Cola entre deux distributions de cadeaux, ce pĂšre NoĂ«l revisitĂ© est aujourd’hui connu de tous. DĂ©couvrez aussi les origines du sapin de NoĂ«l. EnGrĂšce, le 1er janvier est la Saint-Basile, Agios Vassilis, l’équivalent, cĂŽtĂ© grec, du PĂšre NoĂ«l, qui apporte les cadeaux pour bien commencer l’annĂ©e. On partage la vassilopita, un gĂąteau briochĂ© qui contient, en guise de fĂšve, une piĂšce de monnaie. On rĂ©alise autant de parts qu’il y a de convives et l’on en ajoute quatre supplĂ©mentaires : pour
Il est Father Christmas » en Angleterre ou Babbo Natale » en Italie, une version similaire Ă  notre PĂšre NoĂ«l » français. Mais dans les autres pays europĂ©ens, comment nomme-t-on celui qui apporte les cadeaux » Ă  NoĂ«l ? Un chercheur tchĂšque a Ă©tudiĂ© la question. PubliĂ© 14 DĂ©cembre 2017 Ă  12h39 Temps de lecture 2 min Jakub Marian, un mathĂ©maticien, cartographe amateur et linguiste tchĂšque, a recensĂ© les diffĂ©rentes traditions de NoĂ«l des pays europĂ©ens - au sens large. Selon les pays, ce n’est pas forcĂ©ment un vieil homme barbu et souriant qui apporte les cadeaux aux enfants sages. Et ce n’est pas forcĂ©ment non plus Ă  la date du 25 dĂ©cembre. Le PĂšre NoĂ«l » français se retrouve en Angleterre, ou en Espagne, oĂč PapĂĄ Noel » coexiste avec les Reyes Magos », les Rois Mages qui apportent leurs cadeaux dĂ©but janvier. En Turquie, c’est Ă©galement Noel Baba » qui apporte les cadeaux, Ă  la nouvelle annĂ©e. En Italie, Babbo Natale » n’est pas seul. La Befana », une sorciĂšre, en apporte Ă©galement dĂ©but janvier aux enfants sages. Autre tendance en Autriche, en Hongrie ou en RĂ©publique TchĂšque, entre autres, oĂč on parle de l’enfant JĂ©sus ». Dans d’autres pays, comme en Bosnie, en Lituanie, en Croatie ou en Bulgarie, on Ă©voque le Grand-pĂšre NoĂ«l ». En Russie, il apporte les cadeaux le jour du Nouvel An. En GrĂšce, Saint Basil est le Saint-Nicolas national. En SuĂšde et en NorvĂšge, c’est le gnome de NoĂ«l » qui officie tandis qu’en Finlande, c’est Joulupukki, littĂ©ralement la ChĂšvre de NoĂ«l », qui offre les cadeaux. Lire aussi Emmanuel Macron maintient Élisabeth Borne et la charge de former un gouvernement d’action » Wimbledon Novak Djokovic affirme avoir l’intention » de participer mĂȘme sans points ATP AprĂšs des annĂ©es d’attente, la capsule de Boeing en route vers la Station spatiale pour son vol test
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CePĂšre NoĂ«l est un peu diffĂ©rent de celui qui parcoure en dĂ©cembre nos contrĂ©es. Assis devant un arbre de NoĂ«l parĂ© de quelques touffes d’ouate en guise de neige et un portrait de Sa MajestĂ© Saint-Baudouin I, roi des Belges, il porte un costume civil sombre, un mitre qui ressemble Ă  un sac en papier brun, ses mains sont noires et il
INFORMATION – derniĂšre mise Ă  jour le Veuillez trouver ICI l’information en anglais sur les dates & les horaires de l’ouverture de l’étĂ© et l’automne 22 des societĂ©s du Village. Nous vous recommandons de vĂ©rifier les horaires et les dates d’ouverture exactes des sociĂ©tĂ©s du Village en visitant leurs sites web. *** BIENVENUE AU VILLAGE DE PÈRE NOËL À ROVANIEMI Vous pouvez rencontrer le PĂšre NoĂ«l et traverser le magique Cercle Polaire tous les jours au Village du PĂšre NoĂ«l Ă  Rovaniemi en Laponie, en Finlande. Le PĂšre NoĂ«l passe son temps au Village Santa Claus Village en Laponie tous les jours de l’annĂ©e pour prendre soin de sa mission dans la vie; amĂ©liorer le bien-ĂȘtre et la gentillesse des enfants et des adultes, ainsi que rĂ©pandre le message de bonne volontĂ© de l’esprit de NoĂ«l dans le monde entier.
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  • ce saint est le pĂšre noĂ«l en grĂšce