Nepas faire confiance, ĂȘtre soupçonneux. autres rĂ©sultats. Se mĂ©fier de quelqu'un, de quelque chose comme de la peste DifficultĂ©s de se mĂ©fier. SENS. Ne pas confondre ces deux mots. Se dĂ©fier de = ne se fier qu'avec prĂ©caution Ă ; ĂȘtre en garde, en dĂ©fiance contre. Se mĂ©fier de = n'accorder aucune confiance Ă . EMPLOI ET REGISTRE. Les deux verbes ont des sens
DĂ©finition du Larousse de confiance » Sentiment de sĂ©curitĂ© dâune personne qui se fie Ă quelqu'un, Ă quelque chose. WikipĂ©dia en donne une explication plus complĂšte divers philosophes, psychologues et chercheurs en sciences sociales ont travaillĂ© sur la notion de confiance qui, selon une dĂ©finition assez largement acceptĂ©e, peut-ĂȘtre entendue comme un Ă©tat psychologique se caractĂ©risant par l'intention d'accepter la vulnĂ©rabilitĂ© sur la base de croyances optimistes sur les intentions ou le comportement d'autrui »1. La confiance renvoie Ă lâidĂ©e que lâon peut se fier Ă quelquâun ou Ă quelque chose. Dans lâĂ©tymologie latine, le verbe confier du latin confidere cum, avec » et fidere fier » signifie quâon remet quelque chose de prĂ©cieux Ă quelquâun, en se fiant Ă lui et en sâabandonnant ainsi Ă sa bienveillance et Ă sa bonne foi. Cette origine souligne les liens Ă©troits qui existent entre la confiance, la foi, la fidĂ©litĂ©, la confidence, le crĂ©dit et la croyance2. Cela Ă©tant, la confiance ne doit pas ĂȘtre absolue et aveugle et les autres n'ont pas Ă ĂȘtre toujours fiables et dignes de confiance. Pour les personnes cĂ©rĂ©brolĂ©sĂ©es, la confiance en quelquâun peut prendre un caractĂšre alĂ©atoire et subjectif, car elles sont toujours plus ou moins assaillies par les doutes et le manque de confiance en soi pour prendre les dĂ©cisions. La confiance peut se dĂ©finir aussi par une croyance spontanĂ©e ou acquise en la valeur morale, affective, professionnelle d'une autre personne, qui fait que l'on est incapable d'imaginer de sa part tromperie, trahison ou incompĂ©tence. Il est Ă©galement possible de la dĂ©finir comme un certain niveau de probabilitĂ© subjective », ce qui devrait permettre Ă un individu de croire que lâautre accomplira ce quâil attend de lui. Le danger pour les personnes cĂ©rĂ©brolĂ©sĂ©es qui ont plus ou moins des problĂšmes de cohĂ©rence exĂ©cutive est que le fait de faire confiance Ă une personne implique toujours une certaine forme de dĂ©pendance Ă lâĂ©gard des compĂ©tences, de la bonne volontĂ© et de lâhonnĂȘtetĂ© de cette personne. La subjectivitĂ© dans la confiance en quelquâun de la personne cĂ©rĂ©brolĂ©sĂ©e peut la conduire de maniĂšre positive Ă faire confiance en une personne honnĂȘte et sincĂšre qui la connait et la comprend bien et pourra ainsi lâaider Ă rĂ©soudre certain problĂšme, mais aussi la conduire de maniĂšre nĂ©gative Ă faire confiance en une personne qui orientera vers ses propres intĂ©rĂȘts la confiance quâon lui a donnĂ©. Pour les personnes cĂ©rĂ©brolĂ©sĂ©es, la confiance en quelque chose pourra poser des problĂšmes plus ou moins grave et mĂȘme parfois dangereux en fonction de lâimportance des troubles du discernement et du caractĂšre plus ou moins entreprenant et dĂ©sinhibĂ© quâelle exprimera.
Enaccordant sa confiance, on donne quelque chose de précieux aux autres, mais avoir confiance en soi ou en autrui, ce n'est pas toujours facile. En cas de doute, de grands auteurs et philosophes ont trouvé de beaux mots pour nous permettre de nous rappeler l'importance de la confiance. On vous partage nos 11 citations préférées sur la
1Au sens strict du terme, la confiance renvoie Ă lâidĂ©e quâon peut se fier Ă quelquâun ou Ă quelque chose. Le verbe confier du latin confidere cum, avec » et fidere fier » signifie, en effet, quâon remet quelque chose de prĂ©cieux Ă quelquâun, en se fiant Ă lui et en sâabandonnant ainsi Ă sa bienveillance et Ă sa bonne foi. LâĂ©tymologie du mot montre par ailleurs les liens Ă©troits qui existent entre la confiance, la foi, la fidĂ©litĂ©, la confidence, le crĂ©dit et la croyance. Depuis la ModernitĂ© pourtant â et la fin du modĂšle thĂ©ologico-politique qui pensait la confiance en termes de foi en Dieu â, nombreux sont ceux qui prĂ©fĂšrent concevoir la confiance comme un mĂ©canisme de rĂ©duction des risques, ou encore comme le fruit dâun calcul rationnel, en laissant de cĂŽtĂ© ce qui nous paraĂźt ĂȘtre une composante essentielle de notre confiance le fait quâelle place dâemblĂ©e celui qui fait confiance dans un Ă©tat de vulnĂ©rabilitĂ© et de dĂ©pendance. Il ne sâagit pas de croire que la confiance doive ĂȘtre absolue et aveugle, ou que les autres soient toujours fiables et dignes de confiance. Mais il ne sâagit pas non plus de penser que la seule confiance digne de ce nom soit ce quâaujourdâhui on appelle couramment la self-estime », une forme dâassurance qui permettrait Ă ceux qui en sont pourvus de ne dĂ©pendre de personne. Certes, sans confiance en soi, rien nâest possible. Ce nâest quâensuite quâon peut aussi sâouvrir aux autres, construire un espace de partage, bĂątir avec autrui un projet commun. Pourtant, la confiance en soi relĂšve aussi de la capacitĂ© Ă crĂ©er des liens. Pour cela, il faut pouvoir aussi croire aux autres, leur faire confiance et accepter le risque de la dĂ©pendance. Câest pourquoi la confiance â nous allons chercher Ă le montrer â nâest jamais neutre ». Elle est Ă la fois fondamentale et dangereuse. Elle est fondamentale car, sans confiance, il serait difficile dâenvisager lâexistence mĂȘme des relations humaines â des rapports de travail jusquâĂ lâamitiĂ© ou bien lâamour. Sans confiance, on ne pourrait mĂȘme pas envisager lâavenir et chercher Ă bĂątir un projet qui se dĂ©veloppe dans le temps. Comme lâexpliquent un bon nombre de travaux en sciences sociales, câest la confiance qui rend possible le dĂ©veloppement de la socialitĂ© [1] et le fonctionnement de la dĂ©mocratie [2]. Mais la confiance est aussi dangereuse, car elle implique toujours le risque que le dĂ©positaire de notre confiance ne soit pas Ă la hauteur de nos attentes ou, pire encore, quâil trahisse dĂ©libĂ©rĂ©ment la confiance que nous lui faisons. Lorsque nous faisons confiance Ă quelquâun, il nous arrive de croire en lui, sans savoir exactement pourquoi, ou du moins sans pouvoir expliquer les raisons exactes de notre confiance. Mais comment expliquer ce saut » dans le vide ? Nây a-t-il pas lĂ le risque de glisser dangereusement de la confiance Ă la crĂ©dulitĂ© ?Confiance et coopĂ©ration2Dâun certain point de vue, les ĂȘtres humains aspirent tous Ă vivre dans un monde certain et stable, dans un univers oĂč la confiance et la bonne foi dĂ©terminent la conduite de ceux qui les entourent ils souhaitent pouvoir compter sur les autres, prĂ©voir leurs comportements et avoir des points de repĂšre. Cela explique quâils aient progressivement dĂ©cidĂ© de rĂ©gulariser et de formaliser un certain nombre de conduites et dâattitudes, ainsi que dâinstitutionnaliser les contrats. Conclure une alliance ou promettre quelque chose, en effet, est une maniĂšre de rendre prĂ©visible et maĂźtrisable le futur, soit parce que lâon sâengage envers un tiers Ă faire quelque chose, soit parce que quelquâun nous assure de sa parole. DâoĂč lâimportance de la confiance rĂ©ciproque, la confiance Ă©tant, comme lâexplique Georg Simmel, lâune des forces de synthĂšse les plus importantes au sein de la sociĂ©tĂ© [3] ». Sâil nây avait pas une confiance gĂ©nĂ©ralisĂ©e entre ses membres, en effet, la sociĂ©tĂ© pourrait se dĂ©sintĂ©grer. Câest ainsi que Hume, analysant la confiance que met en jeu une promesse acceptĂ©e ou un contrat, explique dĂ©jĂ quâĂȘtre loyal et honorer ses promesses reprĂ©sente une vĂ©ritable obligation celui qui promet se lie Ă lâavance et sâengage Ă rĂ©pondre de ses actions dans le futur ; en promettant, il accepte implicitement quâon lui demande des comptes plus tard sur la maniĂšre dont il aura rĂ©alisĂ© sa promesse ; il donne sa parole Ă quelquâun dâautre et contracte, par lĂ , une certaine obligation en autorisant autrui, par la suite, Ă exiger de lui des actions, des conduites, des prestations. En disant je promets », pour Hume, non seulement jâinvite autrui Ă me faire confiance, mais je lâinvite aussi Ă ruiner ma rĂ©putation si je manque Ă ce que jâai promis EnquĂȘte sur les principes de la morale, III, III, 3. Manquer systĂ©matiquement Ă la parole donnĂ©e signifie dâailleurs mettre en danger lâexistence mĂȘme de la sociĂ©tĂ©. Montaigne le dit bien Notre intelligence se conduisant par la seule voye de la parole, celuy qui la fauce, trahit la sociĂ©tĂ© publique. Câest le seul util par le moien duquel se communiquent nos volontĂ©s et nos pensĂ©es, câest le truchement de notre Ăąme sâil nous faut, nous ne nous tenons plus, nous ne nous entreconnoissons plus. Sâil nous trompe, il rompt tout notre commerce et dissoult toutes les liaisons de notre police » Essais, II, 18. Mais peut-on rĂ©ellement utiliser ce cadre conceptuel lorsquâon sâinterroge sur la nature et la place de la confiance Ă lâintĂ©rieur de relations affectives comme lâamitiĂ© et lâamour ? Peut-on rĂ©ellement parler de rĂšgles de lâhonneur et de la probitĂ©, ou encore dâhonnĂȘtetĂ© et dâintĂ©gritĂ© lorsquâon sait bien que les sentiments sont toujours soumis aux intermittences du cĆur ?De nombreuses Ă©tudes contemporaines sur la confiance se focalisent sur la question de sa rationalitĂ© et cherchent ainsi Ă rĂ©duire la confiance Ă une forme de relation rationnelle entre agents moraux. Câest dans ce cadre que sâinscrivent notamment les travaux de Diego Gambetta et de Russel Hardin [4]. Sâappuyant sur la thĂ©orie du choix rationnel â qui vise Ă expliquer la conduite humaine en analysant les motivations en termes dâintĂ©rĂȘts personnels â ces auteurs considĂšrent que lâon ne fait confiance que lorsquâon attend, en retour, une action avantageuse pour soi. Ce qui revient Ă dire que la confiance est le rĂ©sultat dâun calcul rationnel quâon peut faire Ă partir du moment oĂč lâon arrive Ă rĂ©unir un certain nombre dâinformations concernant le dĂ©positaire Ă©ventuel de notre confiance, ainsi que les consĂ©quences probables de notre acte de confiance. La confiance sâen trouve ainsi dĂ©finie comme un certain niveau de probabilitĂ© subjective », ce qui devrait permettre Ă un individu de croire que lâautre accomplira ce quâil attend de lui. Faire confiance Ă quelquâun signifierait dĂšs lors envisager la possibilitĂ© dâune coopĂ©ration. Ce qui est dâautant plus crĂ©dible si lâon cherche Ă saisir les motivations qui peuvent pousser le destinataire de la confiance Ă se montrer digne » de la confiance reçue. Pour Hardin, en effet, il faut toujours prendre en compte lâintĂ©rĂȘt quâaurait le bĂ©nĂ©ficiaire de la confiance Ă sâen montrer digne. Ce qui amĂšne le sociologue Ă proposer une thĂ©orie de la confiance fondĂ©e sur lâidĂ©e dâintĂ©rĂȘts enchĂąssĂ©s encapsula- ted interests je fais confiance Ă quelquâun si jâai des raisons de croire quâil sera dans lâintĂ©rĂȘt de cette personne de se montrer digne de confiance, de maniĂšre appropriĂ©e et au moment opportun. Ma confiance repose alors sur le fait que mes propres intĂ©rĂȘts sont enchĂąssĂ©s dans les intĂ©rĂȘts de lâautre elle dĂ©pend du fait que le bĂ©nĂ©ficiaire de ma confiance conçoit mes intĂ©rĂȘts comme Ă©tant partiellement les siens [5]. Pour Hardin, un enchĂąssement de ce genre peut se rĂ©aliser pour diffĂ©rentes raisons, en particulier afin de perpĂ©tuer la relation existante entre deux ou plusieurs partenaires, comme il arrive dans le cas dâune amitiĂ© ou dâune relation amoureuse, ou encore afin de prĂ©server sa propre rĂ©putation dans les rapports Ă autrui. Mais si ĂȘtre digne de confiance est trĂšs important dans le cadre dâune amitiĂ© ou dâune relation amoureuse, et peut en partie expliquer la confiance quâon reçoit, sommes-nous rĂ©ellement sĂ»rs que la confiance qui fonde des relations dâamours ou dâamitiĂ© se rĂ©sume rĂ©ellement Ă un simple enchĂąssement dâintĂ©rĂȘt » ? Nây a-t-il pas toujours, dans le cas de lâamour ou de lâamitiĂ©, des Ă©lĂ©ments affectifs qui Ă©chappent au calcul risques-bĂ©nĂ©fices, et plus gĂ©nĂ©ralement aux composantes cognitives de la confiance sur lesquelles insistent des auteurs comme Diego Gambetta et Russel Hardin ? Nây a-t-il pas une diffĂ©rence irrĂ©ductible entre le fait de se fier à » ou de compter sur » â ce quâen anglais on dĂ©signe par le terme de reliance â et la confiance trust ?Le saut » dans le vide3Le premier Ă avoir analysĂ© de façon systĂ©matique la prĂ©sence, dans la confiance, dâune composante autre que cognitive est le sociologue Georg Simmel. Pour lui, la confiance est sans aucun doute une forme de savoir sur un ĂȘtre humain », mais ce savoir englobe toujours une part dâignorance Celui qui sait tout nâa pas besoin de faire confiance, celui qui ne sait rien ne peut raisonnablement mĂȘme pas faire confiance [6]. » Câest pourquoi on ne peut comprendre la confiance sans imaginer lâexistence dâun moment autre » qui accompagne le moment cognitif » On âcroitâ en une personne, sans que cette foi soit justifiĂ©e par les preuves que cette personne en est digne, et mĂȘme, bien souvent, malgrĂ© la preuve du contraire [7]. » Simmel relie ainsi directement le concept de confiance Ă celui de foi, en soulignant le fait que souvent, dans les relations humaines, on a tendance Ă croire en quelquâun » sans savoir exactement pourquoi, ou du moins sans pouvoir expliquer les raisons exactes de cette croyance. Il arrive pourtant que, sans en connaĂźtre les motifs, le moi sâabandonne en toute sĂ©curitĂ©, sans rĂ©sistance, Ă sa reprĂ©sentation dâun ĂȘtre se dĂ©veloppant Ă partir de raisons invocables, qui cependant ne la constituent pas [8] ». Mais pourquoi le moi sâabandonnerait-il en toute sĂ©curitĂ©, indĂ©pendamment des raisons objectives qui pourraient expliquer la confiance quâon a en quelquâun ? Lorsquâon sâabandonne en toute sĂ©curitĂ© nây a-t-il pas le risque quâon soit trahi ? Quels liens existent entre confiance et trahison ? 4De nombreuses difficultĂ©s inhĂ©rentes au concept de confiance dĂ©pendent du fait quâil ne semble pas y avoir une coĂŻncidence entre la confiance trust et le sentiment de pouvoir compter sur quelquâun reliance, sur une personne dont les propriĂ©tĂ©s permettent objectivement de dire quâil sâagit bien dâune personne fiable » reliable. Un individu peut en effet ĂȘtre considĂ©rĂ© comme fiable Ă partir du moment oĂč il possĂšde un certain nombre de compĂ©tences techniques et morales. Un mĂ©decin, par exemple, est fiable Ă partir du moment oĂč il semble maĂźtriser son mĂ©tier il montre une compĂ©tence technique qui le rend capable dâun bon diagnostic ; il sait quel genre dâexamens il doit prescrire Ă son patient ; il connaĂźt les mĂ©dicaments indiquĂ©s pour une infection particuliĂšre, etc. Il est aussi fiable lorsquâil se montre Ă la hauteur des attentes de ses patients, en Ă©tant Ă leur Ă©coute, en leur laissant la possibilitĂ© de se plaindre, en leur proposant des soins sans pour autant les leur imposer, etc. ce quâon appelle des compĂ©tences morales. Est-ce que lâon peut pour autant rĂ©duire la confiance au simple constat de toutes ces compĂ©tences ? 5En rĂ©alitĂ©, rien nâest moins sĂ»r. On peut compter sur » ce mĂ©decin sans pour autant lui faire vĂ©ritablement confiance, câest-Ă -dire sans ĂȘtre capable de sâabandonner Ă lui en toute sĂ©curitĂ©. Quelquâun de fiable et sur qui nous pouvons compter peut nous dĂ©cevoir, notamment lorsquâil ne remplit pas correctement son rĂŽle et quâil ne rĂ©pond pas Ă nos attentes. Mais il ne peut pas nous trahir. Tout simplement parce que nous ne nous sommes pas rendus vulnĂ©rables face Ă lui. Et vice versa nous pouvons avoir confiance en quelquâun et nous rendre vulnĂ©rables devant lui, en acceptant de dĂ©pendre de sa bienveillance, sans que rien ne justifie notre confiance en lui. Il peut toujours arriver que, en dĂ©pit de nombreux signes qui indiquent quâune personne nâest pas tout Ă fait fiable, on continue Ă avoir confiance en elle. Il se peut, par exemple, quâun ami nous ait dĂ©jĂ fait faux bon Ă plusieurs reprises ; peut-ĂȘtre, Ă chaque fois, sâest-on jurĂ© de ne jamais plus compter sur lui. Pourtant, il peut nous arriver dâoublier ses dĂ©faillances et de continuer Ă avoir confiance en lui ; nous nâarrĂȘtons pas dâespĂ©rer que le bien que nous pouvons tirer de cette relation lâemporte sur la crainte du mal possible. 6Certes, il ne sâagit pas, ici, de nier tout lien entre la reliance le fait de compter sur quelquâun de fiable et la confiance proprement dite trust. Souvent entre le sentiment de confiance, et donc la certitude quâon a de pouvoir compter sur quelquâun, et la confiance, il y a continuitĂ©. Ce qui amĂšne le philosophe Simon Blackburn Ă parler de la reliance comme dâune sorte de base austĂšre » de la confiance [9]. La fiabilitĂ© de quelquâun, quâon peut constater au fur et Ă mesure quâon frĂ©quente une personne et quâon connaĂźt ses qualitĂ©s et ses compĂ©tences, peut alors nous amener progressivement Ă lui faire confiance. Surtout si lâon arrive Ă instaurer un vrai dialogue avec cette personne et Ă lui dĂ©clarer quâon se fie Ă elle Ă partir du moment oĂč nous dĂ©clarons Ă quelquâun notre intention de compter sur lui, cette personne peut elle-mĂȘme se sentir motivĂ©e par nos attentes et sâengager dans un processus au bout duquel la confiance rĂ©ciproque peut enfin surgir. Pourtant, en dĂ©pit de tout, la confiance ne dĂ©pend pas directement de notre volontĂ© dâavoir confiance elle nâest pas le fruit dâune connaissance objective ; elle ne se fonde pas sur des standards quantifiables. De mĂȘme quâelle ne peut ĂȘtre exigĂ©e, la confiance ne se dĂ©crĂšte pas. On fait confiance ou non avec des degrĂ©s variĂ©s de conscience Quand je fais confiance Ă quelquâun, je dĂ©pends de sa bonne volontĂ© Ă mon Ă©gard, Ă©crit Annette Baier. Je nâai besoin ni de la reconnaĂźtre ni de croire que quelquâun lâait sollicitĂ©e ou reconnue, car il y a des choses comme la confiance inconsciente, la confiance non voulue, ou encore la confiance dont celui en qui on a confiance nâest pas conscient [10]. »Dans la confiance, il y a toujours une dimension inexplicable qui renvoie Ă la toute premiĂšre expĂ©rience de confiance quâon a eue avec ses parents lorsquâon Ă©tait enfant. La confiance est liĂ©e Ă la nature mĂȘme de lâexistence humaine, au fait que nous ne sommes jamais complĂštement indĂ©pendants des autres et autosuffisants, mĂȘme lorsque nous avons la possibilitĂ© dâatteindre un certain degrĂ© dâautonomie morale. DâoĂč lâimportance de ne pas oublier le rĂŽle de la confiance dans les relations entre les parents et les enfants, Ă un moment de la vie oĂč les adultes reçoivent un appel de confiance absolue de la part de leurs enfants et doivent ĂȘtre capables, pour les rendre autonomes, de recevoir cette confiance sans la trahir. La confiance des enfants est totale, indĂ©pendamment de la fiabilitĂ© » des adultes. Ce qui explique non seulement leur vulnĂ©rabilitĂ© absolue, mais aussi la grande responsabilitĂ© des parents. Ce nâest que lorsquâun enfant est reconnu dans ses besoins et accueilli au sein de la famille, quâil peut commencer Ă grandir et Ă devenir autonome, tout en acceptant la fragilitĂ© Ă laquelle lâexpose sa confiance. Comme lâexplique Laurence Cornu, les marques de confiance faite instituent lâenfant comme ânouveau-venuâ construisant son histoire. Elles constituent des moments qui font Ă©vĂ©nements et avĂšnement, oĂč lâadulte prend le risque de retirer son aide le soutien, lâaccompagnement, les roulettes du vĂ©lo, en sâĂ©tant assurĂ© que âça tientâ, mĂ©fiance bien employĂ©e, et en assurant lâautre quâil est capable de âse tenirâ [11]. »Câest dans ce mĂȘme cadre que sâinscrit aussi lâanalyse de Lars Hertzberg, lorsquâil explique la diffĂ©rence qui existe entre le fait de compter sur quelquâun de fiable et la confiance quâon fait ou quâon donne Ă quelquâun, indĂ©pendamment de ses compĂ©tences spĂ©cifiques, en sâappuyant sur lâexpĂ©rience de lâapprentissage lorsquâon fait confiance Ă son enseignant on nâexerce pas de jugement Ă son sujet ; celui qui apprend nâa en principe aucune preuve de la fiabilitĂ© ou de la non-fiabilitĂ© de son enseignant dans la matiĂšre en question [12] ». Câest dâailleurs parce quâil fait confiance Ă son enseignant sans connaĂźtre ses compĂ©tences quâun Ă©lĂšve peut facilement ĂȘtre trahi. La position quâoccupe lâenseignant vis-Ă -vis de ses Ă©lĂšves, de mĂȘme que celle quâoccupent les parents face Ă leurs jeunes enfants, donne au bĂ©nĂ©ficiaire de la confiance un pouvoir considĂ©rable. En mĂȘme temps, câest parce que cette confiance inconditionnelle est lĂ , que le rapport entre parents et enfants de mĂȘme que celui entre les enseignants et leurs Ă©lĂšves peut aussi permettre aux acteurs plus vulnĂ©rables dâĂ©voluer et de grandir, de dĂ©couvrir le monde et de se dĂ©couvrir eux-mĂȘmes. Câest pourquoi ce genre de relations permet bien de comprendre les mĂ©canismes de la confiance. Elle engendre des relations fortes oĂč la dĂ©pendance et la fragilitĂ© se mĂȘlent toujours Ă la possibilitĂ© dâune transformation du moi et Ă la dĂ©couverte dâun autre rapport au monde [13]. Mais elle permet aussi dâĂ©tablir un autre rapport au temps, notamment Ă lâavenir, en donnant la possibilitĂ© de croire que lâespace des possibles est toujours ouvert Ă la diffĂ©rence de la peur qui porte chacun Ă sâenfermer Ă lâintĂ©rieur dâun univers clos, oĂč rien nâest plus possible, la confiance permet de sortir de la paralysie et de contourner les obstacles. MĂȘme si elle ne nous met pas Ă lâabri de la dĂ©ception ou, pire encore, de la trahison â car le seul fait dâavoir confiance en quelquâun implique que le bĂ©nĂ©ficiaire de notre confiance peut exercer un certain pouvoir sur nous â, la confiance sâoppose directement aux impasses de la peur-panique que connaissent aujourdâhui beaucoup de personnes. Le problĂšme, en effet, est que les sociĂ©tĂ©s occidentales semblent aujourdâhui clivĂ©es entre, dâune part, une valorisation de la toute-puissance de la volontĂ© et, dâautre part, une peur obsĂ©dante de tout ce qui Ă©chappe, ou semble Ă©chapper, au contrĂŽle. Dâun cĂŽtĂ©, on pense pouvoir tout maĂźtriser, au point de culpabiliser ceux qui Ă©chouent, le manque de contrĂŽle Ă©tant lâindice dâune regrettable dĂ©faillance quâil faut, tĂŽt ou tard, corriger. De lâautre, on craint lâirruption de lâinattendu on a tellement peur du futur quâon envisage toute sorte de comportements compulsifs destinĂ©s Ă neutraliser ce quâon perçoit comme dangereux. Mais les comportements compulsifs visant Ă combattre la peur ne font souvent quâengendrer une angoisse encore plus grande. Le mĂ©canisme nâa alors de cesse de sâautoalimenter, dans une escalade progressive de la peur. Dans un tel contexte, la confiance peut intervenir pour casser ce cercle vicieux, en rĂ©introduisant dans le monde la possibilitĂ© de lâespoir, en poussant chacun Ă parier de nouveau sur soi-mĂȘme, sur les autres et, plus gĂ©nĂ©ralement, sur lâ et trahison7La confiance humaine contient en elle-mĂȘme le germe de la trahison [14] » et se nourrit tout dâabord des faiblesses et des dĂ©faillances des uns et des autres. Avoir confiance en quelquâun ne signifie pas pouvoir sâappuyer complĂštement sur cette personne ou attendre Ă tout moment son aide et son soutien. Avoir confiance, câest admettre la possibilitĂ© du changement, de la trahison, du revirement. Dâun certain point de vue, en effet, confiance et trahison sont intimement liĂ©es. Non seulement la confiance que je peux avoir en un autre nâexclut pas la possibilitĂ© que celui-ci me trahisse, mais câest aussi justement parce que jâai confiance en quelquâun que je peux ĂȘtre trahi par celui-ci câest le mari qui trompe sa femme ; câest un proche qui trahit lâami ; câest le patriote qui trahit sa patrie. La trahison et lâinfidĂ©litĂ© interviennent toujours Ă lâintĂ©rieur dâun rapport qui se fonde sur la confiance. Certes, Ă chaque fois quâelle a lieu, la trahison surprend et blesse, ne serait-ce que parce quâelle surgit justement Ă lâintĂ©rieur dâun rapport de confiance. Et cela, indĂ©pendamment de la raison pour laquelle on fait confiance, ainsi que des qualitĂ©s de celui en qui lâon a confiance. Mais confiance et trahison sont, chacune Ă sa façon, une manifestation dâhumanitĂ© lâĂȘtre humain a besoin de confiance, mais il nâĂ©chappe jamais durablement Ă ses faiblesses. 8Fonder les rapports humains sur la confiance ne signifie pas croire quâon pourra un jour trouver quelquâun dâincapable de nous dĂ©cevoir, ni, non plus, quâon sera capable de ne jamais dĂ©cevoir. Il ne sâagit pas de se croire Ă lâabri de la trahison. En tant quâĂȘtres humains, il nous est impossible de ne pas dĂ©sirer ou ĂȘtre dĂ©sirĂ©s, sĂ©duire ou ĂȘtre sĂ©duits, duper ou ĂȘtre dupĂ©s, fuir ou abĂźmer les choses. Comme lâĂ©crit Kant dans la MĂ©taphysique des mĆurs Ă propos de lâamitiĂ©, elle est la pleine confiance que sâaccordent deux personnes qui sâouvrent rĂ©ciproquement lâune Ă lâautre de leurs jugements secrets et de leurs impressions » Doctrine de la vertu, I, II, 47. Câest pourquoi elle permet souvent de se rĂ©vĂ©ler sans faussetĂ©. En mĂȘme temps, les hommes ont tous des faiblesses quâils doivent cacher mĂȘme Ă leurs amis. Il ne peut y avoir de confiance complĂšte quâen matiĂšre dâintentions et de sentiments, mais la convenance nous commande de dissimuler certaines faiblesses [15] ». MĂȘme si le fait de faire confiance Ă une personne implique toujours une certaine forme de dĂ©pendance Ă lâĂ©gard des compĂ©tences et de la bonne volontĂ© de cette personne, il existe une diffĂ©rence essentielle entre la confiance aveugle dâun enfant et la confiance que lâon apprend Ă avoir en lâautre lorsquâon a la possibilitĂ© de devenir autonome. Câest une chose, en effet, de dĂ©pendre complĂštement de quelquâun et de sâabandonner totalement Ă sa volontĂ© et Ă sa bienveillance ; câen est une autre dâaccepter la vulnĂ©rabilitĂ© dans laquelle nous place le fait mĂȘme dâavoir confiance en quelquâun, tout en sachant que lâautre peut ne pas rĂ©pondre Ă nos attentes, quâil peut ne pas ĂȘtre lĂ , quâil peut aussi, parfois, abuser de notre toute la diffĂ©rence entre les enfants et les adultes, sâil y a eu la possibilitĂ©, pour lâenfant, dâapprendre Ă exister par et pour lui-mĂȘme. Mais câest aussi la diffĂ©rence qui existe entre une conception de la confiance bĂątie uniquement Ă partir du modĂšle de la foi en Dieu et une conception de la confiance qui prend en compte le fait que les ĂȘtres humains ne sont pas totalement fiables. Avoir confiance, ce nâest pas jouir dâune assurance totale. A la diffĂ©rence de Dieu, lâhomme est imprĂ©gnĂ© de finitude. Transposer le modĂšle dâalliance entre Dieu et son peuple aux relations humaines revient Ă tomber dans le piĂšge de croire que lâhomme peut, comme Dieu, ĂȘtre sans failles et sans limites. Câest confondre deux ordres de rĂ©alitĂ©, alors que la foi â câest-Ă -dire la confiance absolue en un ĂȘtre totalement fiable â ne saurait avoir le mĂȘme statut que la confiance en lâhomme. Toute dĂ©marche humaine est une dĂ©marche de vĂ©racitĂ© » et non pas de vĂ©ritĂ© » Seul le Christ est tout entier dans la vĂ©ritĂ©, Ă©crit VĂ©ronique Margron. Ainsi, dans la fidĂ©litĂ© Ă nos affections, nos amours, il ne sâagit pas de ne pas changer, de demeurer figĂ© dans une maniĂšre dâĂȘtre, dâaimer. Car câest alors la mort qui rĂŽde. Le dĂ©sir [âŠ] ce nâest jamais sans surprises. Espace ouvert confiĂ© Ă des intentions pour la fidĂ©litĂ©, Ă des nouvelles maniĂšres de se signifier [16]. » A la diffĂ©rence de la foi, la confiance nâest jamais un pur don » elle est quelque chose que lâon construit, pour soi et pour lâautre ; quelque chose que lâon fait » et que, parfois, lâon dĂ©fait ». Câest pourquoi, mĂȘme pour un croyant, elle ne peut se concevoir sur le modĂšle de lâalliance entre Dieu et les hommes, sauf Ă sâentretenir dans lâillusion de vivre encore dans un Eden oĂč lâon ne ferait quâun avec Dieu au sein dâune confiance primordiale capable de nous offrir une protection contre notre propre ambivalence. La confiance entre les ĂȘtres humains surgit Ă partir du moment oĂč lâon sâefforce dâhabiter et de sĂ©journer dans un lieu de transit, dans lâespace du va-et-vient de la rencontre. Certes, elle ne peut se dĂ©velopper que dans un monde intelligible, dans un rĂ©seau de significations fondatrices â lâexpĂ©rience faite pendant lâenfance dâun point dâappui, de lâamour des parents. Mais elle ne peut survivre que lorsquâon accepte que chaque personne ait ses zones dâombre et ses faiblesses. La confiance naĂźt du lien â les tout premiers liens, les liens avec les parents et les proches. Mais sa vĂ©ritable force rĂ©side dans le fait que, mĂȘme si elle demeure Ă jamais fragile, elle engendre toujours du lien. Notes [1] Voir notamment Niklas Luhmann, La Confiance. Un mĂ©canisme de rĂ©duction de la complexitĂ© sociale, Economica [1973], 2006 et Antony Giddens, The Consequences of Modernity, Cambridge, Polity Press, 1990. [2] Cf. Piotr Sztompka, Trust. A Sociological Theory, Cambridge, Cambridge University Press, 1999 ; Philippe Pettit, Le RĂ©publicanisme, Gallimard, 2004. [3] Georg Simmel, Sociologie. Etude sur les formes de la socialisation, PUF, 1999. [4] Diego Gambetta, Trust. The Making and Breaking of Cooperative Relations, Oxford, Blackwell, 1988 ; Russel Hardin, Trust and Trustworthiness, New York, Russel Sage, 2002. [5] Russel Hardin, CommunautĂ©s et rĂ©seaux de confiance », dans A. Ogien, L. QuĂ©rĂ© Ă©d., Les Moments de la confiance, Economica, 2006, p. 91. [6] Georg Simmel, Sociologie. Etude sur les formes de la socialisation, op. cit., p. 355. [7] Ibid., p. 356. [8] Georg Simmel, Philosophie de lâargent, PUF, 1987, p. 197. [9] Simon Blackburn, Trust, Cooperation and Human Psychology », dans V. Braithwaite, M. Levi ed., Trust and Gover-nance, Nex York, Russel Sage, 1998, p. 32. [10] Annette Baier, Trust and Anti-Trust », Ethics, 96, 2, 1986, p. ligne [11] Laurence Cornu, La confiance comme relation Ă©mancipatrice », dans A. Ogien, L. QuĂ©rĂ© Ă©d., Les Moments de la confiance, op. cit., p. 175. [12] Lars Hertzberg, On the Attitude of Trust », Inquiry, 31, 3, 1988, citĂ© par L. QuĂ©rĂ©, Confiance et engagement », dans A. Ogien, L. QuĂ©rĂ© Ă©d., Les Moments de la confiance, op. cit., p. 137. [13] Câest notamment le cas du rapport complexe entre le prince Mychkine et Nastasia Filippova dans le roman de DostoĂŻevski, LâIdiot. En dĂ©pit du comportement de Nastasia, qui nâhĂ©site pas Ă lâhumilier devant tout le monde, Mychkine fait confiance Ă cette femme au passĂ© tumultueux et lui confesse son amour pour le Prince, Nastasia est diffĂ©rente de ce quâelle croit ĂȘtre ; elle est sensible et morale. BouleversĂ©e par lâattitude de Mychkine, la jeune femme commence Ă changer de comportement et arrive Ă honorer la confiance du Prince en redĂ©couvrant sa vĂ©ritable nature. Voir, pour une analyse du roman comme exemple du pouvoir subversif » de la confiance, lâouvrage de Gloria Origgi, Quâest-ce que la confiance ? Vrin, 2008. [14] James Hillman, La Trahison et autres essais, Payot, 2004, p. 16. [15] Emmanuel Kant, Leçons dâĂ©thique 1775-1780, Livre de Poche, 1997, p. 347. [16] VĂ©ronique Margron, La Douceur inespĂ©rĂ©e, Bayard, 2004, p. 82.
VerbeNe Pas Avoir Confiance En Quelque Chose - CodyCross La solution à ce puzzle est constituéÚ de 6 lettres et commence par la lettre M CodyCross Solution pour VERBE NE PAS AVOIR CONFIANCE EN QUELQUE CHOSE de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle
DĂ©finition du mot Croire CROIRE. Je crois ; nous croyons. Je croyais ; nous croyions. Je crus. Je croirai. Crois. Que je croie ; que nous croyions. Que je crusse. Croyant. Cru. v. tr. Tenir pour vĂ©ritable. J'ai de la peine Ă croire tout ce qu'il dit. Vous ne me ferez jamais croire cela. Il croit cette histoire, ce conte. Ne croyez rien de tout ce qu'il vous dit. C'est un homme dĂ©fiant, il ne croit que ce qu'il voit. Cela est aisĂ© Ă croire. Il le croit bonnement. Permettez-moi de n'en rien croire. Vous en croirez ce qu'il vous plaira. Absolument, Croire lĂ©gĂšrement. Croire sans preuve. Il ne faut pas ĂȘtre si facile Ă croire. Il signifie particuliĂšrement, en matiĂšre de Religion, Avoir la foi et recevoir avec soumission d'esprit tout ce que l'Ăglise enseigne. Je crois fermement qu'il existe un Dieu. Croire les mystĂšres, les articles du symbole. Croire l'Ăvangile. On dit dans le mĂȘme sens Croire en Dieu, en JĂSUS-CHRIST. Croire Ă la Sainte Vierge, au Saint-Esprit. Absolument, Ă la premiĂšre prĂ©dication des ApĂŽtres, beaucoup de Juifs crurent. Cet impie ne croit Croire une chose comme l'Ăvangile, comme article de foi, La croire fermement. Croire tout comme article de toi, Ătre fort d'un complĂ©ment direct, nom de personne, il signifie Tenir pour sincĂšre, vĂ©ridique. Croyez-vous cet homme-lĂ ? Je vous crois. C'est un menteur avĂ©rĂ©, on le ne croit plus, il ne peut plus se faire croire. Il ne croit point les croire quelqu'un, en croire quelque chose, S'en rapporter Ă quelqu'un, Ă quelque chose. Je vous en croirai sur parole. Il aura beau dire, il n'en sera pas cru. Si vous m'en croyez, vous ne ferez pas cela. Ă l'en croire, s'il faut l'en croire, tout est perdu. J'en crois Ă peine mes yeux. En croirez-vous cette lettre? Si j'en croyais mon courage. S'il faut en croire les apparences. On dit aussi S'il avait voulu m'en croire, il ne serait pas aujourd'hui dans l'embarras. On dit Ă©galement S'en croire, ObĂ©ir Ă un sentiment intime. Si je m'en croyais, je ne le verrais Ă quelqu'un, Ă quelque chose, Ajouter foi Ă quelqu'un, Ă quelque chose, s'y fier. Croire aux astrologues, aux voyants. Croire au rapport, au tĂ©moignage de quelqu'un. On ne croit plus Ă ses promesses, Ă ce qu'il dit. En parlant des Personnes, on dit aussi Croire quelqu'un, mais avec une certaine diffĂ©rence dans le sens. Croire un mĂ©decin, c'est Suivre ses avis, ses prescriptions. Croire aux mĂ©decins, c'est Avoir foi dans leur puissance de guĂ©rir. Croire en quelqu'un, Avoir confiance en lui, en ses talents, en sa Ă quelque chose signifie aussi Tenir pour vraisemblable, rĂ©el ou possible. Il proteste de son innocence, mais je n'y crois pas. Croire aux revenants, aux esprits, aux sorciers, Ă la signifie encore simplement Penser, estimer, s'imaginer, prĂ©sumer. Ă ce que je crois. Vous ferez bien, je crois, de ne plus frĂ©quenter cet homme-lĂ . Je crois cet homme capable de tout. Je l'avais toujours cru sage. Le croyez-vous homme d'honneur? On me croyait son pĂšre. Elle n'est pas aussi jeune que je l'avais cru. Qui aurait jamais cru cela? Que va-t-on croire de moi? Je crois tout de lui. Cet homme se croit habile. Il se crut obligĂ© de rĂ©pondre. Il se croyait au moment de rĂ©ussir. Tout ou partie de cette dĂ©finition est extrait du Dictionnaire de l'AcadĂ©mie française, huitiĂšme Ă©dition, 1932-1935 Indicatif PrĂ©sent je crois tu crois il croit nous croyons vous croyez ils croient PassĂ© composĂ© j'ai cru tu as cru il a cru nous avons cru vous avez cru ils ont cru Imparfait je croyais tu croyais il croyait nous croyions vous croyiez ils croyaient Plus que parfait j'avais cru tu avais cru il avait cru nous avions cru vous aviez cru ils avaient cru PassĂ© simple je crus tu crus il crut nous crĂ»mes vous crĂ»tes ils crurent PassĂ© antĂ©rieur j'eus cru tu eus cru il eut cru nous eĂ»mes cru vous eĂ»tes cru ils eurent cru Futur simple je croirai tu croiras il croira nous croirons vous croirez ils croiront Futur antĂ©rieur j'aurai cru tu auras cru il aura cru nous aurons cru vous aurez cru ils auront cru Subjonctif PrĂ©sent que je croie que tu croies qu'il croie que nous croyions que vous croyiez qu'ils croient PassĂ© que j'aie cru que tu aies cru qu'il ait cru que nous ayons cru que vous ayez cru qu'ils aient cru Imparfait que je crusse que tu crusses qu'il crĂ»t que nous crussions que vous crussiez qu'ils crussent Plus que parfait que j'eusse cru que tu eusses cru qu'il eĂ»t cru que nous eussions cru que vous eussiez cru qu'ils eussent cru Conditionnel PrĂ©sent je croirais tu croirais il croirait nous croirions vous croiriez ils croiraient PassĂ© j'aurais cru tu aurais cru il aurait cru nous aurions cru vous auriez cru ils auraient cru ImpĂ©ratif PrĂ©sent crois croyons croyez PassĂ© aie cru ayons cru ayez cru Verbe croire Le verbe croire est un verbe du 3Ăšme groupe. Le verbe croire possĂšde la conjugaison des verbes en -oire Le verbe croire se conjugue avec l'auxiliaire avoir. Le verbe croire est de type transitif direct, transitif indirect, intransitif. Le verbe croire peut se conjuguer Ă la forme pronominale Se croire La voix passive peut ĂȘtre utilisĂ©e pour le verbe croire car celui-ci est de type transitif direct. RĂšgles de conjugaison Le verbe croire est du troisiĂšme groupe. Ce verbe est donc un verbe irrĂ©gulier qui ne suit pas les conjugaisons rĂ©guliĂšres du premier ou du second groupe. Partagez cette conjugaison
Quandla rÚgle ne sera possible on préférera alors employer la locution «avoir confiance dans». Exemple: «J'ai confiance dans mes camarades». Dans le cas d'inanimés, les deux prépositions -«en» et
Merci je suis à priori d'accord avec toi mais compte tenu de l'ensemble de la phrase écrite (contexte grammatical et la langue française n'est pas simple pour exemple entre 2 que l'accord ne se fait pas mais ce n'est pas mon cas) je voudrais avoir confirmation par d'autres personnes.
Traductionsen contexte de "pas à avoir quelque chose à " en français-anglais avec Reverso Context : Tu ne devrais pas à avoir quelque chose à dire pour faire ça. Traduction Context Correcteur Synonymes Conjugaison. Conjugaison Documents Dictionnaire Dictionnaire Collaboratif Grammaire Expressio Reverso Corporate. Télécharger pour Windows .
Ni6n9. s4hqelvzhv.pages.dev/111s4hqelvzhv.pages.dev/8s4hqelvzhv.pages.dev/19s4hqelvzhv.pages.dev/262s4hqelvzhv.pages.dev/474s4hqelvzhv.pages.dev/533s4hqelvzhv.pages.dev/357s4hqelvzhv.pages.dev/936s4hqelvzhv.pages.dev/872s4hqelvzhv.pages.dev/891s4hqelvzhv.pages.dev/754s4hqelvzhv.pages.dev/611s4hqelvzhv.pages.dev/800s4hqelvzhv.pages.dev/473s4hqelvzhv.pages.dev/166
verbe ne pas avoir confiance en quelque chose