JeanPierre BUISSON dirige 2 entreprises (2 mandats), son mandat principal est Gérant au sein de l'entreprise LES HAUTS DE JAURES. Jean-Pierre BUISSON évolue dans le secteur d'activité de l'Immobilier. Yohann MONCEAUX fait partie du réseau de Jean-Pierre BUISSON il est Gérant dans l'entreprise LES HAUTS DE JAURES.

ï»żbuissons contre mur de pierre VidĂ©o gratuite erlenmeyerdesign915430 159 Ressources Suivre TĂ©lĂ©chargement gratuit Attribution nĂ©cessaire IcĂŽne de coche Licence Gratuite Qu’est-ce que c’est ? IcĂŽne de contributeur Attribution nĂ©cessaire Comment ? IcĂŽne de Rejoignez l’icĂŽne pro star Pour supprimer l'attribution Passez au Pro RĂ©solution HD 1920x1080 Type de fichier QuickTime Codec h264 FrĂ©quence de l’image 60 FPS Format de l’image 169 DurĂ©e 0030 ï»żTĂ©lĂ©chargercette image : Ancienne ancre dans les buissons sur la rive sous le mur de pierre de Milna, Croatie - 2DA62PG depuis la bibliothĂšque d’Alamy parmi des millions de photos, illustrations et vecteurs en haute rĂ©solution. Par Woss le mardi 29 mars 2016, 1010 - Lien permanent Au bout de quelques annĂ©es, il se peut que des traces rouges apparaissent sur la façade de votre maison ; la question que l'on se pose alors est "Comment j'enlĂšve cette saletĂ© ?". La rĂ©ponse en 2 mots utiliser un fongicide. Explications. Un conseilLes traces rouges qui apparaissent sur votre façade sont en rĂ©alitĂ© des lichens qui se sont invitĂ©s sur votre revĂȘtement. Pour traiter le lichen, qui est une forme de vie, rien de tel qu'un biocide comme Fongistop Murs & Façades. AprĂšs l'avoir appliquĂ© sur votre mur, laisser-le agir vous verrez les lichens griser puis disparaitre avec le temps. Une autre solution existe, qui apporte une solution visble plus rapidement, vous pouvez nettoyer votre façade au karcher avec de la javel. PulvĂ©risez la solution, puis laissez agir 30 Ă  45 minutes. Nous vous conseillons ensuite de brosser dans la mesure du possible la surface avant de la rincer au nettoyeur haute pression.

Toutesles Ă©tapes pour l’entretien extĂ©rieur printanier. Il y a beaucoup d’entretien Ă  effectuer Ă  l’extĂ©rieur pour rĂ©ussir Ă  avoir un joli terrain Ă  l’arrivĂ©e du printemps. Notre guide dĂ©taillĂ© vous permettra de vous concentrer sur les tĂąches importantes et de

De retour d'Illusiopolis, la Shin-Ra m'avait de nouveau confiĂ© une mission. Je n'Ă©tais pas fiĂšre de ma mission prĂ©cĂ©dente je m'Ă©tais trop laissĂ©e guider par mes Ă©motions. J'ai commis des erreurs, je pense. La mission n'Ă©tait pas un Ă©chec, mais j'ai le sentiment que j'aurai pu faire mieux... Peut-ĂȘtre ? Je ne sais pas. A peine le temps de me remettre de la fusillade au Vaisseau-MĂšre que je retrouve Francis. Francis. Francis, quoi. Vous auriez vu son sourire quand je me suis approchĂ©e de son vaisseau pour dĂ©coller, on aurait dit un enfant. Un enfant avec un bout de cigare dans la bouche, mais un enfant quand mĂȘme. Enfin, vous me comprenez. Le temps que Francis finisse de prĂ©parer le vaisseau, je m'assois Ă  l'intĂ©rieur et ... Je m'endors. Pour un petit moment. " Starships were meant to flyyyyyy ! Hands up, and touch the skyyyyyy !" vibrait dans la cabine, me sortant de ma torpeur alors qu'on avait dĂ©jĂ  dĂ©collĂ© depuis un moment, manifestement."Francis, coupez votre musique de sauvage, je vous Oh, elle est pas mal celle-lĂ  pourtant !" dit-il, un peu grognon. Il me regarde un instant, en voyant mon regard, il a dĂ» se dire que c'Ă©tait plus sage d'Ă©teindre. Francis me prĂ©cise que nous serons bientĂŽt arrivĂ©s Ă  destination. Une demie heure tout au plus. Satisfaite, je me remĂ©more ma mission rapidement je dois mettre fin Ă  une mutinerie dans une mine de gemmes dans une zone dĂ©nommĂ©e " ForĂȘt de Sherwood". Je me demande pourquoi le directeur n'a pas tout simplement envoyĂ© des agents combattants de la Shin-Ra pour Ă©liminer les responsables de la mutinerie j'imagine que le climat de conflits actuels dans le monde entre les rebelles et les forces gouvernementales locales a dĂ» peser dans la dĂ©cision. Me voici nĂ©gociatrice pour la Shin-Ra dans un monde en conflits. Quelle nouvelle rĂ©jouissante ! La direction m'avait prĂ©venu de la nature des habitants de ce monde et de la gĂ©ographie locale je m'Ă©tais habillĂ©e en consĂ©quence. Pas de bottes en cuir Ă  talons hauts cette fois-ci, des bottes standards, une tenue en cuir adaptĂ©e au voyage dans les bois. Cependant, je me rĂ©servais une petite touche de fĂ©minitĂ© avec quelques accessoires, comme mes boucles d'oreille. En toc, oui. Je ne vais pas prendre le risque d'amener des objets trop prĂ©cieux dans une rĂ©gion habitĂ©e par un "Roi des Voleurs", ce serait insensĂ© de ma part. C'Ă©tait la premiĂšre fois que je venais Ă  la ForĂȘt de Sherwood. Cette idĂ©e d'atterrir dans un lieu inconnu et en guerre me faisait plus peur que de devoir nĂ©gocier avec des ouvriers mutins, Ă©trangement. J'allais devoir user de ruses pour bafouer les esprits des mineurs et les convaincre de retourner au travail dans les plus brefs dĂ©lais. Plus vite le problĂšme Ă©tait rĂ©glĂ©, plus vite la Shin-Ra me confierait des missions croustillantes ! Le plan de route initial nous emmenait Ă  Nottingham, la ville de ce monde. C'Ă©tait une procĂ©dure standard, mais plus on s'approche du point d'arrivĂ©e, plus mon instinct me dit que ce n'est pas une si bonne idĂ©e. Ce monde a des rebelles sur les bras dans la forĂȘt. De ce que j'ai pu entendre au Vaisseau-MĂšre, les autoritĂ©s sont trĂšs tendues au niveau des va-et-vient entre la ville et la zone forestiĂšre, notamment Ă  cause desdits rebelles. Si j'atterris en ville, il y a beaucoup de chances que des gardes me suivent - ou d'autres gĂȘneurs- et compromettent ma mission dans la forĂȘt. De mĂȘme, je ne peux pas atterrir trop profondĂ©ment dans la forĂȘt en premier lieu, car je n'ai pas la connaissance du terrain et ensuite, car je n'ai pas envie de tomber nez-Ă -nez avec des rebelles armĂ©s. " Francis. Changez l'itinĂ©raire. Utilisez la localisation de la mine pour nous trouver une clairiĂšre oĂč atterrir."Francis acquiesce et dĂ©tourne lĂ©gĂšrement sa trajectoire. Nous survolons la forĂȘt Ă  prĂ©sent, et je n'ai toujours qu'une vague idĂ©e de comment rĂ©duire cette mutinerie Ă  nĂ©ant. Je ne sais pas pourquoi, mais en pensant Ă  ces mineurs, je pense Ă  des fourmis qui se seraient rebellĂ©es contre la Reine. La Reine Ă©tant la Shin-Ra dans cette mĂ©taphore. La clĂ© du problĂšme n'est peut-ĂȘtre pas la Reine ici. Il va falloir que j'aille voir ces mutins et leurs responsables pour comprendre l'origine de la rĂ©volte et en fonction de cela, je verrai comment les ramener dans mon giron. Enfin, le giron de la Shin-Ra, vous m'avez compris. Nous sommes entrĂ©s dans le monde. Nous survolons actuellement une forĂȘt. J'imagine que c'est la fameuse ForĂȘt de Sherwood, on m'avait prĂ©venu qu'elle Ă©tait de taille impressionnante, mais lĂ  c'est Ă  dĂ©fier l'entendement, un peu comme le ventre de Francis. Les arbres ont le feuillage Ă©pais et leurs longues branches semblent vouloir s'Ă©tirer Ă  l'infini vers le ciel dans une sorte de compĂ©tition vĂ©gĂ©tale hors normes. On peut deviner au loin quelques formes de pierre. J'imagine que cela doit ĂȘtre la ville. Francis vole prĂšs des arbres pour Ă©viter que nous nous fassions repĂ©rer. Judicieux de sa part. Moins de tĂ©moins, c'est toujours bien. Nous nous mettons Ă  tourner autour d'un point. " Francis, vous ĂȘtes perdu ?- Non, non... C'est le soleil qui affole mes systĂšmes de pilotage..." me rĂ©pondit-il, lĂ©gĂšrement hĂ©sitant. AprĂšs quelques minutes, il repart vers le nord. Je m'accoude Ă  mon siĂšge, je me tiens correctement pour ne pas le froisser. Quand je pense que la direction m'a fait croire que c'Ă©tait un "pilote expĂ©rimentĂ© avec de nombreuses annĂ©es d'expĂ©rience". ProblĂšmes d'orientation mis Ă  part, il semblait ĂȘtre plutĂŽt Ă  l'aise, c'est vrai. Puis, nous ne nous Ă©tions pas encore Ă©crasĂ©s sur le sol, ce qui en soi, est plutĂŽt bon signe. On oublie trop souvent ces petits dĂ©tails qui ont leur importance dans la vie. AprĂšs quelques minutes supplĂ©mentaires, Francis trouve une petite clairiĂšre oĂč nous pouvons nous poser. Nous atterrissons calmement, dissimulĂ©s par l'Ă©paisse forĂȘt. La clairiĂšre est ensoleillĂ©e, un vrai petit endroit verdoyant rempli de vies sauvages vĂ©gĂ©tales. La luminositĂ© autour du vaisseau tranche avec celle par-delĂ  les premiers arbres situĂ©s Ă  quelques mĂštres. Les nombreuses feuilles obstruent la lumiĂšre du jour, crĂ©ant un environnement plongĂ© dans une certaine pĂ©nombre. La forĂȘt doit ĂȘtre effrayante la nuit. Pas Ă©tonnant que les rebelles se cachent ici, ainsi que ce fameux "Roi des Voleurs". Francis m'accompagne quelques instants dehors. " Vous ĂȘtes sĂ»re de votre coup cette fois-ci ? La ville est pas trĂšs loin sinon. - J'ai survĂ©cu Ă  Illusiopolis Francis. Je ne pense pas que deux arbres et quelques fougĂšres sauvages vont avoir raison de moi en quelques heures. - C'est vous qui voyez." finit-il par dire. La clairiĂšre est constituĂ©e d'herbes hautes, arrivant Ă  la hauteur de mes genoux. Quelques souches d'arbres gisent lĂ , et d'aprĂšs la mousse qu'il y a dessus, elles sont lĂ  depuis un moment. Nous sommes exposĂ©s ici, c'est indubitable. Cependant, pour poser le vaisseau, nous n'avons pas tellement d'autres choix. AprĂšs quelques brĂšves observations, je retourne au vaisseau avec Francis. Il sort une carte de la rĂ©gion. Il me dessine quelques directions. " Alors ma petite dame, c'est pas compliquĂ©... N'importe quelle femme peut y arriver ! HĂ© HĂ© ! Alors, oui... Donc... La mine est lĂ , Ă  l'Est d'ici. A vu de nez, je dirai qu'il y a deux kilomĂštres Ă  parcourir. Avec la forĂȘt et tout ça, je pense qu'il vous faudra une heure pour y aller. Mine de rien, la forĂȘt est plein de chemins bizarres et les lignes droites, ça n'existe pas ici. Donc venez pas me crier dessus aprĂšs si vous avez deux heures au lieu d'une, c'est pas ma faute. - C'est notĂ©, Francis. Des remarques sur les habitants du monde ? - Je ne me suis jamais habituĂ© Ă  ces animaux qui parlent et agissent comme nous. MĂ©fiez-vous des De quoi ? - Oubliez. Un souvenir difficile. Vous ne comprendriez pas." dit-il, les yeux baissĂ©s. Ne souhaitant pas rester Ă  parler des souvenirs "douloureux" de Francis et de ses annĂ©es avant la Shin-Ra, je lui notifie mon dĂ©part et je lui prĂ©cise que si dans trois jours, je ne suis pas de retour... Qu'il appelle des renforts et qu'ils viennent me rĂ©cupĂ©rer. Pas trĂšs rassurĂ©, il me regarde partir avant de remonter dans son vaisseau et de fermer toutes les portes. Craignant certainement une attaque. Je m'avance dans les bois, j'ai ramassĂ© un bĂąton pour m'appuyer et marcher. J'avance avec prudence, j'essaye d'effacer un peu les traces de mon passage par sĂ©curitĂ©. Je m'attends Ă  croiser n'importe qui ou n'importe quoi ici. De toute façon, je ne suis, en apparence, pas armĂ©e. Sauf si les rebelles ou les gardes locaux ont des outils permettant de voir Ă  travers les vĂȘtements, et Ă©trangement, je ne le souhaite pas vraiment au vu des circonstances. Je suis un sentier tortueux, j'essaye de me repĂ©rer par rapport Ă  la carte de Francis. Je crois que je suis la bonne route. AprĂšs une heure de marche, je ne suis toujours pas arrivĂ©e. Je continue d'avancer en essayant de nettoyer mes traces. C'est alors que je remarque une trace de pas sur le sol. Je me penche sur cette trace pour l'inspecter. Hum. Cela a l'air d'ĂȘtre une botte humaine. Il y a donc des gens dans les parages, peut-ĂȘtre des rebelles ? Peut-ĂȘtre des gardes ? Je suis peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  suivie ou alors... Je me redresse lentement. Ils m'observent peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  Ă  l'heure qu'il est. Qu'est-ce que je fais ? Si je cours, je risque d'ameuter trop de gens, si je ne bouge pas, ils vont peut-ĂȘtre m'attraper. Je me remets Ă  marcher, en tentant de paraĂźtre la plus naturelle possible. Je m'arrĂȘte mĂȘme pour sentir la dĂ©licieuse odeur de petites fleurs sauvages bleutĂ©es. La senteur me rappelle le marchĂ© aux fleurs de ma ville natale, Chengdu. J'aurai pu y aller si je n'Ă©tais pas en mission ici, tiens. J'en aurai profitĂ© pour voir mes parents et leur dire que tout va bien. Je reprends rapidement mes esprits, c'est vrai que je suis suivie. Je commence Ă  accĂ©lĂ©rer un peu la marche. Je finis presqu'en marche rapide au niveau des fougĂšres, traçant mon chemin comme une furie. Je ne vais pas courir quand mĂȘme, c'est si vulgaire et enfantin ! Je continue mon petit numĂ©ro pendant un moment, et au bord de l'essoufflement, je trĂ©buche sur une racine et je m'effondre sur le sol comme une vieille patate en rĂąlant. C'est mal entretenu ces chemins ! Vivement que le gouvernement collecte les taxes pour faire des routes dĂ©centes. C'est in-accep-table cette situation. Je me redresse en m'appuyant sur un vieux chĂȘne... Mais un dĂ©tail me perturbe... Cet arbre-lĂ ... Je suis dĂ©jĂ  passĂ©e devant tout Ă  l'heure. AprĂšs un examen des environs, je me rends compte que j'ai tournĂ© en rond et que j'ai Ă©tĂ© suivie par... Moi-mĂȘme. Song Huayan, tes compĂ©tences en survie devront ĂȘtre amĂ©liorĂ©es. AprĂšs que j'ai jurĂ© de ne rien dire de cette histoire Ă  Francis, je reprends une autre direction que j'espĂšre ĂȘtre celle de la mine. AprĂšs une bonne demi-heure de marche, je finis par effectivement arrivĂ©e Ă  la lisiĂšre d'une clairiĂšre qui semble servir d'accĂšs principal Ă  la mine. Il y a des chariots avec des minerais, quelques tentes et feux de camp, des vigiles et du matĂ©riel de mineurs. Cela me semble ĂȘtre une bonne piste. Je remarque immĂ©diatement la forme Ă©trange des habitants de ce monde ils ressemblent en tout point Ă  des humains dans leurs attitudes, sauf qu'ils sont des animaux. Mais comment font-ils pour se nourrir par consĂ©quent ? Ils se mangent entre eux ? C'est Ă©trange tout ça. Je demanderai Ă  Francis Ă  l'occasion, peut-ĂȘtre qu'il n'est pas si inutile que cela aprĂšs tout. Mon effet de surprise ne durera pas longtemps. Autant commencer les nĂ©gociations au plus tĂŽt. Je sors de derriĂšre mes fougĂšres et je m'avance vers l'un des vigiles. Il ressemble Ă  un panda, mais avec des couleurs diffĂ©rentes. Et il n'a pas de tĂąches blanches. Peut-ĂȘtre un cousin Ă©loignĂ©, ou alors c'est le soleil qui lui a fait perdre sa couleur blanche, qui sait ? Il me pointe une lance devant le nez en me demandant qui je suis. C'est une question lĂ©gitime, vu les circonstances. J'essaye de rester calme face Ă  cet immense individu, je reprends mon souffle et je me mets Ă  table " Je m'appelle Madame Song. HonnĂȘte commerçante de par-delĂ  les mondes. Je viens des Terres du Dragon et j'ai entendu parler de votre situation actuelle. Je suis venue parler affaires avec votre Comment vous nous avez trouvĂ© ? - L'une des personnes Ă  qui vous vendez vos gemmes m'a parlĂ© de vous bien sĂ»r et elle m'a donnĂ© vos coordonnĂ©es gĂ©ographiques, tout simplement." rĂ©pondis-je, tĂąchant de croire un minimum Ă  ce que je racontai Ă  ce vigile. Il avait l'air suspicieux. Tout le monde le serait dans sa situation. Il abaisse sa lance, il me jauge du regard. Il doit se dire qu'au vu de mon gabarit, je ne dois pas ĂȘtre un souci trĂšs compliquĂ© Ă  Ă©liminer si je me rĂ©vĂšle dangereuse. Il fronce les sourcils. D'autres vigiles nous ont vu discutĂ©. Il appelle l'un de ses collĂšgues, un canard en armure "Qu'est-ce qui se passe Jaime avec la dame ? Elle n'a rien Ă  faire ici, elle dĂ©gage, c'est tout. - Je sais Tony, mais elle dit ĂȘtre une commerçante et qu'elle veut parler affaires avec le Aaaaaaah, il fallait que tu me le dises plus tĂŽt, gros badaud que tu es ! Venez avec moi Madame !" dit le canard en me regardant. Je vous avoue que sur le moment, j'imaginai plus la taille du plat de canard pĂ©kinois qu'on pourrait faire avec ce Tony. Je dois me recentrer sur la mission, la mission. On entre dans une grande tente adossĂ©e Ă  l'entrĂ©e principale de la mine. Les mineurs et les vigiles me regardent tous plus ou moins discrĂštement. Ce n'est pas forcĂ©ment un regard agressif, mais ils doivent bien se demander ce que fait une personne comme moi ici. Dans la grande tente, je vois un gros cochon attablĂ© en plein repas. Devant lui, une quantitĂ© assez impressionnante de tartines avec du beurre, des confitures de fraises et de mĂ»res. Il a une large serviette avec des petits carrĂ©s blancs et rouges accrochĂ©e Ă  son col. Il semble ĂȘtre dans une combinaison de mineur, d'ailleurs il a un casque avec une petite lampe dessus. En me voyant entrer, il pose la grosse tartine beurrĂ©e qu'il avait dans la main "C'est qui ça Tony ? Cela ne te dĂ©range pas de me perturber pendant mon repas ?!- Je comprends monsieur le ContremaĂźtre Ribbs... Mais je me suis dit que je pouvais vous interrompre pendant votre goĂ»ter pour vous prĂ©senter une invitĂ© commerçante venant d'un autre monde... - Interrompre mon goĂ»ter ? Pauvre fou ! Tu as interrompu mon troisiĂšme goĂ»ter !- J'entends bien monsieur le ContremaĂźtre Ribbs mais... - Oui ça ira ! J'ai compris ! C'est encore une conspiration contre mon rĂ©gime ! Vous ne voulez vraiment pas que je maigrisse, c'est ça ? Retournez Ă  votre poste Tony avant que je vous licencie pour incompĂ©tence et complot insurrectionnel !" beugla le contremaĂźtre en direction du canard, qui dĂ©cida de quitter la tente, non sans marmonner quelques mots Ă  l'encontre de son chef. Le cochon me regarde un moment. Il s'essuie les mains, dĂ©goutantes de beurre et de confitures, il a l'air mĂ©fiant. Il a les sourcils froncĂ©s, il bouge sa langue de gauche Ă  droite pour nettoyer ses dents des morceaux de nourriture bloquĂ©s et finalement pose sa serviette sur la table de bois disposĂ©e devant lui. Nous restons un moment Ă  nous regarder. J'attends le moindre signal de sa part pour m'annoncer. Il s'agite un peu, s'appuyant d'un cĂŽtĂ© de sa chaise, puis de l'autre, cherchant une position plus confortable. Je ne soutiens pas son regard, mais je reste souriante. J'en profite pour sortir mon Ă©ventail de ma tenue pour m'Ă©venter et montrer que je suis bien Ă©trangĂšre aux environs. Il dĂ©cide finalement Ă  me faire un signe pour que je puisse m'asseoir sur une chaise disposĂ©e Ă  sa droite. Je le remercie d'un signe de tĂȘte et je m'installe. Ma petite vadrouille dans la forĂȘt m'aura usĂ© les jambes et une chaise, mĂȘme aussi inconfortable que celle-ci, ne sera pas de refus. " Vous voulez quoi ? - Je suis une commerçante. Je suis ici pour faire des affaires avec vous. - Vous ĂȘtes envoyĂ©e par la Shin-Ra ?" me demande t-il. Question piĂšge si je dis oui, je me ferme la nĂ©gociation, si je dis non je vais devoir ruser. Pas le choix, le non s'impose ici. Je vais devoir ĂȘtre sournoise sur cette affaire. " Non, je suis une Vous me rassurez Ă  vrai dire. - Ah ? Pourquoi ? - J'ai peur que la Shin-Ra nous envoie de gros moyens pour nous faire rentrer dans les rangs, mais bon, le passĂ© c'est le passĂ© ! C'est quoi votre proposition ?" dit-il d'un ton plutĂŽt enjouĂ©, tranchant avec ses prĂ©cĂ©dentes intonations plutĂŽt agressives. MalgrĂ© cet engouement apparent, je sens bien qu'il a l'air inquiet. En tant que contremaĂźtre, il doit certainement savoir mieux que tout le monde ce qu'il risque Ă  se rebeller officiellement contre notre compagnie. MĂȘme si je suis ici pour accomplir la volontĂ© de la direction, j'accorde Ă  Ribbs un certain courage. MĂȘme si dans son cas, c'Ă©tait risquĂ©. TrĂšs risquĂ©. Il a eu de la chance que la situation locale soit dĂ©jĂ  explosive pour Ă©viter l'envoi de troupes au sol qui elles n'auraient pas attendues d'ĂȘtre reçues Ă  table. Je lui dispense un large sourire, pour tenter de le rassurer un peu plus. J'effectue quelques mouvements d'Ă©ventail, puis je dĂ©cide de rĂ©pondre Ă  son interrogation " J'ai appris que vous aviez quittĂ© le giron de la Shin-Ra. Avant de m'Ă©tendre sur ma proposition, je souhaiterai savoir ce qui s'est passĂ© entre vous et la compagnie ?" dis-je d'un ton posĂ©, calme. Peut-ĂȘtre un peu trop froid. Je vois que le cochon respire un grand coup. Il pose ses mains sur la table, il baisse un peu les yeux. Il semble rĂ©flĂ©chir, il penche un peu la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©. Je suppose qu'il pĂšse le pour et le contre. Il finit par lever les yeux vers moi " Les salaires de base Ă©taient trop bas. On travaillait Ă  extraire des gemmes, pour au final se retrouver avec Ă  peine de quoi vivre. Avec le conflit actuel dans la rĂ©gion, entre les rebelles et Nottingham, la nourriture s'est rarĂ©fiĂ©e et les prix ont augmentĂ© pour tout. J'avais sept enfants, j'admets que ça me coĂ»te chĂšre. Mais mĂȘme les cĂ©libataires avaient Ă  peine de quoi vivre... - Vous "aviez" sept enfants ?" demandai-je. Le cochon baissa les yeux et son groin semblait s'humidifier Ă  vu de nez. Cette simple affaire semblait cacher des choses beaucoup plus sombres que ce que je pouvais imaginer. " J'ai deux enfants qui sont morts de faim... Avec la mutinerie, on pensait pouvoir rĂ©cupĂ©rer suffisamment d'argent sur la vente pour pouvoir sortir nos familles de la misĂšre. MĂȘme si on a rĂ©ussi Ă  effectivement pouvoir gagner plus, la situation a tellement empirĂ© avec Nottingham et les rebelles que la nourriture reste manquante. C'est dur, mais on a pas le choix. Le temps qu'un camp ou l'autre gagne, nous les civils, nous devons attendre et souffrir en silence. On a voulu briser ce cycle en se rĂ©voltant mais au final ça nous a attirĂ© des problĂšmes et on n’arrive toujours pas Ă  joindre les deux Mais alors, pourquoi toutes ces tartines sur la table si vous manquez de nourriture ? - J'ai... Faim. Je sais que je ne devrais pas mais dĂšs qu'on reçoit un peu de nourriture je me goinfre. Et encore, je vous assure que j'essaye de me maĂźtriser en faisant un rĂ©gime. J'ai perdu dix kilogrammes en un mois, c'est vous dire. - Ah... Oui. Je suis dĂ©solĂ© pour vos enfants. Je ne pensai pas que la situation locale Ă©tait si dramatique."dis-je, en marquant une pause. Ces gens semblaient souffrir de la guerre, c'est indĂ©niable. Mon problĂšme, c'est que je ne suis pas venue ici aider ces gens, je suis venue pour rĂ©tablir l'autoritĂ© de la Shin-Ra. Je ne peux pas me permettre d'user la maniĂšre forte, dĂ©jĂ  car je n'ai pas d'armes et ensuite car au vu du contexte, ce serait contre-productif un groupe important de mineurs qui a faim et qui est en colĂšre, c'est jamais quelque chose de joyeux, pour personne. La direction de la Shin-Ra veut cette mine, mais les mineurs ne veulent pas de la compagnie. Cependant, ils ont l'air suffisamment dĂ©sespĂ©rĂ©s pour lancer des nĂ©gociations commerciales avec une femme Ă©trangĂšre trouvĂ©e dans les bois autour de la mine en tenue de voyageuse. Donc, lĂ  oĂč il y a du dĂ©sespoir, il y a une fenĂȘtre. Le seul moyen de reprendre le contrĂŽle de la situation, c'est d'aider ces mineurs Ă  s'en sortir et pouvoir nourrir leurs familles. La situation est si critique qu'ils se sont rebellĂ©s contre la Shin-Ra, mais ils sont raisonnĂ©s ils ne l'ont pas fait par unique appĂąt du gain, ils l'ont fait pour survivre. Il y a une offre la Shin-Ra propose de rĂ©cupĂ©rer la mine et les mineurs souhaitent pouvoir survivre. Une offre, une demande. Il va falloir satisfaire les deux parties, tout en dissimulant l'implication directe de la Shin-ra dans la nĂ©gociation. Cela va ĂȘtre compliquĂ©. " HĂ© bien, ContremaĂźtre Ribbs. MalgrĂ© les tragĂ©dies qui s'abattent sur vous et vos compagnons, je peux peut-ĂȘtre vous aider en vous proposant une refonte de votre modĂšle de dĂ©veloppement. Cependant, avant de vous dĂ©tailler ma proposition point par point, je souhaiterai que vous me fassiez visiter vos installations... Je souhaiterai voir les gemmes de mes propres yeux avant de vous offrir quoique ce soit. - Il n'y aucun souci. Je vais faire le tour avec vous." dit-il, en s'essuyant le groin avec sa serviette. Nous nous levons ensemble, et nous quittons la tente. Il remet sa tenue correctement, prend une lanterne et m'ouvre la voie. Nous entrons dans la mine. Maintenant que j'ai saisis le principal souci des mineurs, qui est la nourriture, je me rends compte que la plupart des gens sont affaiblis physiquement. Certains ont la peau sur les os, d'autres ont des traces de pertes de poids assez marquĂ©es, beaucoup sont fatiguĂ©s. Le ContremaĂźtre me montre quelques gisements de gemmes. Mes yeux se mettent quelque peu Ă  briller. Ces gemmes doivent se revendre Ă  un prix exorbitant sur le marchĂ©. Non, je ne prendrai rien. Rassurez-vous. Je sais me tenir quand il faut. N'Ă©tant pas trĂšs Ă  l'aise dans les profondeurs de la terre, je lui demande de me faire remonter. Nous retournons Ă  la surface, il me montre la chaĂźne de "conditionnement" c'est la partie oĂč les mineurs trient les gemmes des dĂ©chets et qu'ils mettent les heureuses Ă©lues dans des caisses Ă  destination du centre de la Shin-Ra. Ils sont assez bien organisĂ©s et en plus les ouvriers ont l'air de pouvoir porter des charges plus lourdes que des humains, du moins pour ceux qui me dĂ©passent en taille et en poids. Cela augmente le rendement, au moins sur cette partie de l’exploitation. Les ouvriers ont un esprit volontaire. MalgrĂ© les Ă©preuves et les souffrances tant physiques que psychologiques, ils continuent de travailler en donnant leur maximum. C’est indĂ©niablement quelque chose Ă  prendre en considĂ©ration dans l’offre que je prĂ©pare. Je me dis que la Shin-Ra a tout intĂ©rĂȘt Ă  employer la nĂ©gociation avec ces gens plutĂŽt que la force perdre des ouvriers comme ceux-lĂ , c’est Ă  termes perdre de l’argent et du rendement. ContremaĂźtre Ribbs. Les derniĂšres prospections qui ont Ă©tĂ© effectuĂ©es sont-elles plutĂŽt enthousiastes sur les rĂ©serves de gemmes dans les sous-sols ? - A vrai dire, on a commencĂ© le travail relativement rĂ©cemment avec la Shin-Ra. Les rĂ©serves sont Ă  peine entamĂ©es. Il y a du travail pour plusieurs annĂ©es encore, si on continue sur le mĂȘme rythme. » me il y a un potentiel, des rĂ©serves et une unitĂ© de production dĂ©jĂ  en place. Le seul problĂšme, c’est l’organisme qui gĂšre l’ensemble. Une idĂ©e se dessine au fur et Ă  mesure de ma visite. La Shin-Ra se moque de savoir comment elle perçoit sa marchandise et ses gains, donc je vais lui donner un petit masque et tout le monde n’y verra que du feu. Les ouvriers ont l’air de me prendre suffisamment au sĂ©rieux qui plus est. C’est bon signe. Nous finissons la visite des installations, ma foi, trĂšs rudimentaires. Nous ne sommes pas ici sur un niveau de technologie similaire au Vaisseau-MĂšre, c’est certain. Nous regagnons la tente principale, d’autres responsables sont prĂ©sents. Le jour commence Ă  tomber et le soleil, dĂ©jĂ  discret, disparaĂźt peu Ă  peu derriĂšre les arbres. Le chef des vigiles, Tony le canard, rentre assez prĂ©cipitamment dans la tente Ă  son tour. Il court vers le ContremaĂźtre Ribbs ContremaĂźtre, il y a des gardes de Nottingham qui approchent ! J’ai peur qu’ils fouillent le coin Ă  la recherche de rebelles ! » dit-il, agitĂ©. Les personnes prĂ©sentes sous la tente me regardĂšrent. Certains avec mĂ©fiance, d’autres avec inquiĂ©tude. Le ContremaĂźtre Ribbs m’agrippe le bras soudainement et me tire vers l’arriĂšre de la tente Nous n’avons pas le choix, cachez vous dans ce tonneau et priez pour que ce soit moi qui vienne vous chercher tout Ă  l’heure ! » me dit-il, Ă  voix basse. Suivant ses consignes, je rentre dans le dos, et je referme le couvercle. Ribbs enlĂšve le bouchon du tonneau pour me laisser de l’air et que je puisse voir un peu ce qui se passe. Je sens qu’on me soulĂšve et qu’on me porte Ă  cĂŽtĂ© de la mine, sur un tas de caisses. Une patrouille de six gardes s’avance dans le camp. Le contremaĂźtre Ribbs et Tony vont Ă  leur rencontre. Ils discutent pendant un petit moment. Vu le groin de Ribbs qui remue dans tous les sens, je doute que ce soit une discussion cordiale. Les six gardes sont armĂ©s et ont les visages fermĂ©s, rĂ©solus. Ribbs et Tony s’écartent, les mineurs, ouvriers se sont arrĂȘtĂ©s de travailler et regarde les invitĂ©s-surprises avec mĂ©fiance. Ils commencent Ă  inspecter le camp, ils fouillent quelques caisses et semblent satisfaits d’y trouver des gemmes. Je les entends rigoler un peu et
 Ils se mettent Ă  prendre mes gemmes ! Euh
 Les gemmes de la mine ! Les ouvriers ne font rien, ils regardent les soldats se servir, leurs mines se dĂ©composant au fur et Ă  mesure. Ils n’ont pas d’autres choix que de subir. Sans la protection de la Shin-Ra, certains se permettent des actes qui auraient Ă©tĂ© punis autrement. C’est lĂąche. Ils se remettent un peu Ă  fouiller, Ă  la recherche de rebelles. Ils s’approchent de ma position. Je ne souhaite prendre aucun risque et je me meus comme je peux dans ce tonneau pour lancer un sort. Un Instant Silencieux. Comme cela, ils n’entendront pas ma respiration ou que sais-je encore ? Je les entends parler, ils demandent Ă  Ribbs de pouvoir fouiller les caisses. Ouvrir les caisses ? Pour que vous puissiez voler encore ? !- On ne vole pas, on rĂ©quisitionne au nom de Nottingham ! - C’est ça oui ! Et ma femme est une poule aussi pendant qu’on y est ?- Tu as un problĂšme avec les poules sale cochon ?!- Seulement avec celles qui se croient tout permis ! - Tu oses t’opposer Ă  l’autoritĂ© en place ? Si c’est le cas, tu peux dĂ©jĂ  dire au revoir Ă  tous tes ouvriers ! » finit par dire le capitaine des gardes. Ribbs ne fit pas un mot de plus. Il sait certainement ce que le capitaine suggĂ©rait comme idĂ©e. Etrangement, je ne lui en voulais pas. Je peux comprendre que dans une telle situation, on ne puisse pas vraiment changer le cours des choses. Je me concentre sur mon sort, pour le maintenir. J’attends, silencieuse et alerte. Je les vois s’approcher de plus en plus. Je sens mon cƓur qui bat de plus en plus fort. Ce n’est pas vraiment de la peur, plus une forme d’adrĂ©naline qui monte peu Ă  peu. Ils ouvrent les premiĂšres caisses, toujours sous le regard du ContremaĂźtre Ribbs et de Tony. Je sens qu’ils saisissent le tonneau pour le dĂ©placer. Ils le font basculer et le font rouler. Je suis comme dans le rouleau d’une vague, je tourne dans tous les sens, me cognant aux bords. Les gardes s’apprĂȘtent Ă  ouvrir le tonneau, je suis mal partie
 C’est bon les gars ! Pas de rebelles Ă  l’horizon. On rentre Ă  Nottingham avant qu’ils fassent trop sombre ! » cria le capitaine des gardes. Ouf ! Je l’ai Ă©chappĂ© belle. Les gardes abandonnent le tonneau et retournent auprĂšs de leur chef et repartent sur le sentier par lequel ils Ă©taient arrivĂ©s plus tĂŽt. Quelques instants plus tard, le ContremaĂźtre Ribbs revient vers moi et ouvre le tonneau en me tendant sa patte Vous pouvez sortir, ils sont partis. » me dit-il, essayant d’ĂȘtre rassurant. Je m’extirpe du tonneau comme je peux. Peu ravie de la tournure des Ă©vĂšnements, je ne peux que comme ces gens, subir les conflits locaux. La nuit commence Ă  tomber, certains mineurs retournent vers leur maisonnĂ©e tandis que d’autres vivent dans des baraquements lĂ©gĂšrement Ă  l’écart de la mine. Le ContremaĂźtre Ribbs me fait savoir qu’il rentre chez lui, emportant un sac de provisions rĂ©cemment arrivĂ©, et qu’il reviendra Ă  l’aube. Je ne sais pas si c’est depuis que la Coalition Noire est Ă  l’Ɠuvre dans la rĂ©gion ou si les lieux sont ainsi depuis toujours, mais la forĂȘt a un aspect inquiĂ©tant, presque menaçant. C’est assez perturbant. Tony propose de m’escorter jusqu’aux baraquements oĂč je pourrai passer la nuit. Je le suis, toujours pleines de questions quant Ă  la condition des habitants de ce monde. Que mangent-ils ? Comment vivent-ils sans s’entretuer ? Comment font-ils pour parler ? Si je raconte Ă  mes parents que j’ai discutĂ© avec un canard armĂ© d’une lance et habillĂ© comme un humain, je pense qu’ils se poseraient de sĂ©rieuses questions quant Ă  l’état de mon esprit. Les baraquements ne sont pas des habitations luxueuses, loin de lĂ . Les ouvriers qui y vivent sont assez jeunes pour la plupart. Je me penche vers Tony et lui demande Pourquoi la plupart des habitants des baraquements ont l’air plus jeunes que les autres employĂ©s que j’ai vu pendant la journĂ©e ? - Ah, beaucoup sont des rĂ©fugiĂ©s Ă  vrai dire. La mine est un peu Ă  l’écart des zones rebelles et de Nottingham. Beaucoup de ces jeunes se sont enfuies et sont sans-familles. D’oĂč les baraquements, d’ailleurs. Les autres vivent dans la forĂȘt ou proche de la ville. » me rĂ©pondit-il, discrĂštement pour Ă©viter de trop attirer l’attention des travailleurs. Les baraquements sont assez bien entretenus, au vu du contexte. Ici aussi, on surveille la nourriture avec attention, chaque morceau est rationnĂ© pour le bien de tous. Ils me regardent pour la plupart avec des yeux curieux, pour eux aussi cela doit ĂȘtre ĂȘtre original de voir un ĂȘtre comme moi ici. Tony me conduit Ă  une salle » vide, avec une couverture au sol, il m’indique que ce sera lĂ  oĂč je pourrai dormir cette nuit en attendant le lever du soleil. C’est rustique, mais au moins vous ĂȘtes en sĂ©curitĂ© ici. »Il referme la porte, me donnant un peu d’intimitĂ© et ne souhaitant certainement pas Ă  subir mes commentaires sur l’endroit. Au moins, je n’ai pas Ă  aller fricoter avec les rebelles. C’est dĂ©jĂ  ça. Bien, bien. Installons-nous alors ! Je fais le tour de la piĂšce du regard, il n’y a pas vraiment de place pour marcher de toute façon. Je m’assois sur la couverture posĂ©e Ă  mĂȘme le sol. Je me remets un peu de la journĂ©e. Je dĂ©tecte une prĂ©sence suspecte, proche. Quelque chose ou quelqu’un est proche de la fenĂȘtre de ma petite chambre. On m’espionne ? Moi ? Je sors un des couteaux de ma botte que je garde en main. Je me concentre sur la petite fenĂȘtre, je vais l’ouvrir tout doucement. Les bois de la fenĂȘtre se mettent Ă  grincer, me signalant que mon pouvoir semble marcher. La fenĂȘtre est ouverte. J’attends un peu avant de bouger. Rien. Mais je sens toujours une prĂ©sence, soit mes pouvoirs deviennent fous, soit l’individu ne bouge pas. Je vais aller chercher tiens. J’essaye de me dĂ©placer silencieusement vers la fenĂȘtre, ce qui est difficilement faisable vu l’état du parquet. Je me plaque contre le mur, je risque un Ɠil pour regarder dehors rien. C’est bizarre. Je range mon couteau dans ma botte et je sors carrĂ©ment la tĂȘte pour voir. AH ! » sursautai-je, faisant dĂ©sormais face au petit espion. Je me saisis de lui et le fait passer par la fenĂȘtre pour le poser sur le sol de ma chambre. Dites donc ! On espionne les demoiselles dans leurs chambres ? - Nan mais j’ai pas fait exprĂšs ! - Tiens donc ! Comment tu t’appelles ? - Noah, madame ! Mais je ne vous espionnai pas, je vous jure ! Ce sont les mineurs qui m’ont dit qu’il y avait une dame d’un autre monde Ă  la mine ! Du coup, j’ai voulu voir de mes propres yeux ! » dit le petit espion. C’est un enfant. Un petit corbeau, manifestement. Je remarque que son plumage est sale et qu’il a une tenue en mauvais Ă©tat. Ses grands yeux noirs me regardent avec intĂ©rĂȘt, rien de malsain, plus une forme de curiositĂ© enfantine. Je me demande ce qu’il pouvait faire bien lĂ , tout seul, dans un camp de mineurs Ă  cette heure si tardive. Je retourne m’asseoir sur ma couverture, en lui demandant de faire de mĂȘme. OĂč sont tes parents ? Ils travaillent tard le soir et tu es tout seul ? - Mes parents sont partis, madame, c’est le ContremaĂźtre Ribbs qui me l’a dit. - Partis ? Partis oĂč ? - Des messieurs du Sheriff de Nottingham sont venus les chercher il y a plusieurs semaines. Le ContremaĂźtre Ribbs m’a dit qu’ils avaient des problĂšmes et qu’ils Ă©taient partis pour longtemps, au-delĂ  de la forĂȘt ! » me dit-il d’un ton plutĂŽt enjouĂ©. Je garde mon sourire de façade, mais ce qui ce petit me raconte est absolument dramatique. Ses parents ont dĂ» ĂȘtre arrĂȘtĂ©s et exĂ©cutĂ©s par les autoritĂ©s et ils se retrouvent seuls Ă  errer dans le camp de mineurs comme un mendiant. MĂȘme s’il ne prend pas conscience de sa condition actuelle, il souffrira en grandissant. Tu as des oncles, des tantes, des frĂšres ou des sƓurs ? - Nan madame ! Mes parents n’avaient pas beaucoup de famille. Ce sont les contremaĂźtres qui ont acceptĂ© que je puisse habiter dans les baraquements et prendre un peu de nourriture pour moi. - Tes parents travaillaient ici ? - Oui, mon papa Ă©tait mineur et ma maman aidait Ă  trier les Attend un instant ici, Noah. » dis-je. Je me lĂšve et je sors de la chambre. Je demande aux mineurs d’une piĂšce voisine s’ils ont un peu de nourriture pour moi. Ils me passent avec rapiditĂ© une cruche d’eau et des morceaux de pains avec un petit pot de confiture de fraises des bois. Je les remercie et repart dans ma chambre, oĂč le petit Noah Ă©tire ses ailes en m’attendant. J’installe la nourriture sur un tabouret de bois et je l’invite Ă  approcher Mange ce que tu veux Noah. Je n’ai pas trĂšs faim Oh merci, c’est gentil ! » dit-il, se jetant presque sur la nourriture. Je me redresse un peu, le laissant manger Ă  sa faim. Vu la vitesse Ă  laquelle il mange, il doit ĂȘtre vraiment affamĂ©. Je me dĂ©couvre presque sentimentale. Arnaquer des gens peu honnĂȘtes, des riches, des gouvernements, des criminels, des voleurs, des soldats pour mon profit, c’est dans mes cordes. Je l’ai dĂ©jĂ  fait, et je le referai. Arnaquer des gens qui n’ont dĂ©jĂ  plus rien et Ă  peine de quoi manger
 Je comprends les impĂ©ratifs de la Shin-Ra mais lĂ  il y a clairement une situation qui doit attĂ©nuer notre jugement sur eux. Je perdrais la face si j’arnaque ces mineurs et ce pauvre orphelin. Je me tourne vers la fenĂȘtre, que je laisse ouverte pour faire rentrer un peu d’air frais. Je regarde la lune qui monte peu Ă  peu comment je vais faire pour rĂ©gler la situation ? Vous venez d’oĂč madame ? » dit le petit misĂ©reux. Il me sort de ma rĂȘverie, je me retourne vers lui. Je lui offre un sourire, et je m’accroupis prĂšs de lui. Il s’assoit par terre, attendant comme une histoire. Ce n’est pas une histoire triste que je dois lui raconter, sinon ce petit ne s’en sortira jamais. Je viens d’un monde qui s’appelle les Terres du Dragon. Mon pays est la Chine. Nous adorons la nourriture et nous combattons les mĂ©chants Huns qui essayent de nous envahir. Nous aimons raconter des histoires sur les prouesses de nos guerriers ! Mon papa Ă  moi est marchand et ma mĂšre fait des tissus Oh c’est trop bien ! Cela ressemble Ă  quoi la Chine ? - Bonne question, Noah. La Chine est un pays qui a de nombreux paysages, il y a la mer, les montagnes, les vallĂ©es et des fleuves ! Dans le sud, il fait trĂšs chaud et humide, tandis qu’au nord il fait trĂšs froid l’hiver, trĂšs chaud l’étĂ© ! Les maisons sont faites en pierres, en bois et en tuiles ! - Et vous avez aussi un vilain Sheriff qui vient embĂȘter vos parents ? - Non. Enfin, si. Mais il ne s’appelle pas Sheriff chez nous, on l’appelle le Percepteur des ImpĂŽts ». Il vient pour nous demander de payer les taxes, mais il est moins mĂ©chant qu’ici. - Tu es venue ici pour nous aider ? - Hum
 En quelque sorte, oui. - Comment tu vas faire ? - HĂ© bien
 Je vais essayer de proposer des solutions aux contremaĂźtres et s’ils sont d’accord, on pourra peut-ĂȘtre amĂ©liorer la vie de tout le monde. - Et pourquoi tu fais ça madame ? - Pour
 Hum
 C’est mon travail, voilĂ  ! » rĂ©pondis-je, lĂ©gĂšrement gĂȘnĂ©e par la derniĂšre question. Il acquiesce, toujours avec les yeux grands ouverts. Cette affaire va ĂȘtre compliquĂ©e Ă  rĂ©soudre. Je vais essayer de me reposer pour que les nĂ©gociations commencent le plus rapidement possible demain. Noah, tu as quelque part oĂč dormir ? » demandai-je, avec ton sĂ©rieux mais pas trop autoritaire, je ne souhaite pas l’effrayer. Il baisse la tĂȘte et les plumes. Je pense que j’ai ma rĂ©ponse. Mets-toi sur la couverture Noah, tu dors ici ce soir. Va te coucher, il est tard pour un petit comme toi ! »Il sautille pendant quelques et sans mots, il se pose sur la couverture. Fermant les yeux. Je ferme la fenĂȘtre et je me couche prĂšs de lui. Quand je pense que je vais dormir avec un bĂ©bĂ© corbeau qui parle. Quel monde Ă©trange. Je reste Ă©veillĂ©e pendant une bonne partie de la nuit, je veille en partie sur le petit mais je pense surtout Ă  ma mission. Je pense avoir une petite idĂ©e l’actionnariat. J’ai entendu parler de cela Ă  Illusiopolis les employĂ©s deviennent actionnaires de la compagnie et donc ont des dividendes lorsque la mine vend plus. L’apport de dĂ©part pourra ĂȘtre fourni avec ce que les mineurs ont gagnĂ© depuis la mutinerie. Cela coĂ»tera un peu plus chĂšre Ă  la Shin-Ra mais entre cela et perdre tous les profits Ă©ventuels, ce petit sacrifice ne devrait pas entacher la survie de l’entreprise. La nuit se finit calmement. Le jour se lĂšve. J’entends des bruits dans les baraquements, tout le monde se lĂšve pour une nouvelle journĂ©e de travail. J’en profite pour me refaire une petite beautĂ©. Je jette un coup d’Ɠil Ă  Noah. C’est la premiĂšre fois que j’éprouve autant de pitiĂ© pour des personnes dans ce genre de situations. Je m’accroupis et je commence Ă  lui nettoyer un peu les plumes avec le peu de moyens que j’ai sous la main. Il se dĂ©bat vainement, il sait qu’il ne peut Ă©chapper Ă  mon emprise ! Une fois la toilette faite, je sors des baraquements avec Noah Ă  la recherche de Ribbs. Nous croisons Tony qui nous indique que Ribbs nous attend dans la tente principale, la mĂȘme qu’hier, avec les autres contremaĂźtres. Ils sont prĂȘts Ă  recevoir mon offre. HĂ© bien, c’est le moment de briller pour mes fameux talents de nĂ©gociatrice. Ne riez pas. Je fais ce que je peux pour survivre dans cet univers. Je m’approche de la tente, je demande Ă  Noah de m’attendre Ă  l’entrĂ©e. C’est pour les grandes personnes Ă  l’intĂ©rieur. Je rentre. Il y a dix contremaĂźtres autour de la table, dont Ribbs. Ils ont l’air sĂ©rieux et concernĂ©s. L’air est Ă©lectrique. J’ai intĂ©rĂȘt Ă  ĂȘtre convaincante, sinon c’est fini pour la mission. Silencieuse, je m’assois sur la chaise qui me semble dĂ©signĂ©e. Je garde la tĂȘte haute et un lĂ©ger sourire. Il ne faut absolument pas laisser paraĂźtre une quelconque once d’anxiĂ©tĂ©. Nous vous Ă©coutons, madame. » dit Ribbs, le groin sec. Je repris ma respiration. Je regarde tour Ă  tour chacun des individus. Je sors mon Ă©ventail, certains le regardent avec intĂ©rĂȘt, d’autres prĂ©fĂšre se concentrer sur moi. Messieurs les contremaĂźtres, laissez-moi d’abord le plaisir de me prĂ©senter. Je suis Madame Song, je viens d’un autre monde. Je suis une femme d’affaires et votre situation actuelle, attirante Ă©conomiquement mais dĂ©sastreuse en termes de niveau de vie, me force Ă  devoir changer l’offre initiale que j’avais en tĂȘte en venant vous voir. Je souhaitais auparavant vous proposer un contrat standard, uniforme, presque semblable Ă  celui que vous aviez avec votre ancien employeur. Cependant, au vu des Ă©lĂ©ments nouveaux que j’ai pu constater de mes propres yeux, je souhaite vous offrir une autre alternative. L’actionnariat. Qu’est-ce que c’est et comment le mettre en place ? C’est trĂšs simple. Vous allez utiliser l’argent qu’il vous reste pour investir dans votre mine et devenir une entreprise indĂ©pendante. J’insiste sur le cĂŽtĂ© indĂ©pendance », messieurs. Cet argent, tous les employĂ©s devront le donner Ă  cette nouvelle entreprise, devenant des actionnaires. Cela veut dire que lorsque la mine engrange des bĂ©nĂ©fices, vous gagnez une prime en plus de votre salaire actuel. Cependant, comment touchez-vous l’équivalent de votre salaire si la Shin-Ra ne vous paie plus ? C’est trĂšs simple. Je vous propose de devenir mes partenaires commerciaux toutes vos marchandises devront ĂȘtre envoyĂ©es Ă  un lieu de livraison, sur un autre monde appelĂ© Illusiopolis, Ă  l’adresse de l’entreprise Nirash ». Cette entreprise achĂštera toutes vos marchandises et vous vous servirez de cet argent pour payer vos salaires et touchez vos dividendes. Nirash a un partenariat de transports avec la Shin-Ra, donc vous n’aurez qu’à suivre les procĂ©dures logistiques prĂ©cĂ©dentes. De plus, au nom de Nirash, je pense que nous pouvons faire en sorte de vous accordez des vivres pour vous et vos familles gratuitement, le temps que les mois sombres que vous traversez s’achĂšvent. Je me doute que vous vous attendiez Ă  plus, mais je ne peux pas aller au-delĂ  que cette proposition. » finis-je par dire. Je m’appuie sur mon dossier de chaise, attendant leurs rĂ©actions. Ils murmurent entre eux, je n’entends pas tous les mots. Les discussions sont animĂ©es et toutes semblent convergĂ©es jusqu’aux oreilles de Ribbs. Ce dernier se redresse de sa chaise, dans un lourd silence. Il respire bruyamment par son groin et finit par m’adresser ces mots Madame Song. Nous sommes ravis que vous ayez pris en compte notre situation douloureuse. Nous pensons que votre proposition est raisonnable et responsable. Rick a Ă©crit ce que vous nous avez proposĂ©, nous n’avons plus qu’à signer. » dit-il, d’un ton un peu plus enjouĂ© qu’hier bien que toujours un peu meurtri par les Ă©vĂšnements. On me fait passer le fameux contrat, Ă©crit de maniĂšre trĂšs rudimentaire. Au moins, il n’y a pas d’arnaques cachĂ©es. Je le relis pour la forme, et je signe au nom de la Nirash. Cette blague. Nous continuons Ă  discuter calmement, les contremaĂźtres Ă©tant satisfaits d’avoir de nouveau un peu d’espoir en l’avenir. Ribbs me raccompagne Ă  la sortie de la tente. Il me salue amicalement et me laisse repartir. Je commence Ă  m’éloigner pour retourner dans les bois, lorsque je sens quelque chose tapoter ma botte. Alors, Madame ? Cela s’est bien passĂ© ? » dit Noah, le petit corbeau. Je l’avais oubliĂ© ce petit. Qu’est-ce que je peux bien lui dire ? Je suis tiraillĂ©e entre mon esprit professionnel et mon cƓur. Pour une fois qu’il exprime quelque chose suffisamment fort pour lutter contre ma raison. Oui, Noah. Normalement, vous devriez tous aller mieux d’ici quelques temps
 Mais fait attention aux rebelles et aux gens de Nottingham quand mĂȘme. Ils ne sont pas tous gentils. Je dois rentrer chez moi. J’espĂšre que je te reverrai un jour ! » dis-je, assez rapidement avant de continuer ma ne dois pas me retourner, je ne dois pas me retourner, je ne dois pas me retourner. Je commence Ă  incliner la tĂȘte
 Non, je dois retrouver Francis et rentrer. Vite. Je marche rapidement dans la forĂȘt, remontant ma prĂ©cĂ©dente piste. Au bout d’une heure et demie, je retrouve Francis, torse nu, bide Ă  l’air en train de bronzer au milieu de la clairiĂšre. Me voyant arriver, il remet vite ses vĂȘtements et monte en vitesse dans le vaisseau. Il craint certainement que je lui fasse un rapport de mission peu valorisant. Tout s’est bien passĂ© ?- Plus ou moins. La mission est Ah super ! Allez, on rentre au bercail. J’ai plus de biĂšres, ça commençait Ă  me manquer. - Il y avait quatorze bouteilles de biĂšres dans le vaisseau au dĂ©collage Francis. - Ne me jugez pas, Madame. » dit-il, un peu honteux. C’était la premiĂšre fois que Francis m’appelait Madame. Il y a un dĂ©but Ă  tout, mĂȘme au respect. On dĂ©colle lentement et nous nous mettons Ă  survoler les bois. Nous commençons Ă  prendre de l’altitude. Francis. - Oui ? - Faites demi-tour. Emmenez-moi Ă  la mine. - Quoi ? Mais pour faire quoi ? -J’ai dit Faites demi-tour. ». » rĂ©pondis-je, avec un ton sec. Il fait finalement demi-tour et nous retournons Ă  la mine, cette fois-ci beaucoup plus proche. Je sors du vaisseau Ă  peine posĂ© et je cours en direction de la mine. J’aperçois Noah, il est assis dans l’herbe et il semble attendre que quelqu’un vienne le chercher. Je me cache derriĂšre un buisson. Je fais exprĂšs de faire un peu de bruit, il remarque le buisson bouger. Il se lĂšve et s’approche, curieux. Il finit par me voir et sautille en l’air avec ses petites ailes ! Allez vient ! Je vais t’emmener voir des gens trĂšs gentils ! Ils vont prendre soin de toi ! »Nous retournons au vaisseau de Francis. Nous dĂ©collons de nouveau, en route pour le Vaisseau-MĂšre. Cependant, je demande Ă  Francis de tricher un peu et de passer par les Terres du Dragon avant. Francis ne comprend pas trop et il m’emmĂšne comme prĂ©vu. Nous nous rendons Ă  la capitale, lĂ  oĂč se trouve ma rĂ©sidence. Je cache le petit Noah et je l’emmĂšne Ă  ma demeure oĂč je retrouve Xupeng, l’eunuque de ma famille qui est ravie de me voir. Il va rester ici quelques temps et il va devoir s’en occuper. Surpris de la nature du petit ĂȘtre, je lui raconte son histoire et il est aussi touchĂ© que moi. Xupeng reste surpris, il se rend bien compte que c’est un acte de clĂ©mence de ma part. Chose qui n’était pas arrivĂ©e depuis longtemps maintenant. Nous organisons un repas, avec Francis et le petit Noah. Quelques heures plus tard, nous repartons au Vaisseau-MĂšre. Francis et moi, nous commençons Ă  nous connaĂźtre un peu et malgrĂ© nos conflits habituels, nous estimons avoir au moins fait quelque chose de juste, pour une fois. Bienavant l'apparition de Madame sur les cĂŽtes de Provence, on Ă©tait renseignĂ© Ă  Paris sur le mouvement qui se prĂ©parait ; des mesures de rĂ©pression promptes et vigoureuses avaient Ă©tĂ© concertĂ©es ; du moment oĂč il devint Ă©vident que la princesse s'Ă©tait dirigĂ©e vers les provinces de l'Ouest, il ne s'agissait plus que de les mettre Ă  exĂ©cution, que d'en confier la direction Ă 
La plupart des maçons d’aujourd’hui ne prennent pas le temps de façonner la pierre pour reproduire une piĂšce de rechange d’un bĂątiment historique et peu sont bien formĂ©s pour le faire. Au lieu de cela, ils ont tendance Ă  se fier aux composĂ©s de coloration et aux agents de coloration, ce qui se traduit gĂ©nĂ©ralement par des teintes et des textures mal assorties. Ces types de rĂ©parations Ă©chouent souvent Ă  l’interface entre le composĂ© de rĂ©paration et le matĂ©riau d’origine. Comment rĂ©nover un mur de façade ? RĂ©nover un mur d’enceinte ou une façade, ce n’est pas tout Ă  fait la mĂȘme chose. Il y a plusieurs raisons Ă  cela. La principale raison est la surface Ă  traiter, qui est bien plus importante pour une façade. Vous devez donc vous assurer d’avoir le temps de vous en occuper, ou encore d’avoir de la main d’Ɠuvre disponible, pour venir vous aider et rĂ©duire le temps des rĂ©parations. La seconde raison, c’est que cela va vous demander du matĂ©riel spĂ©cifique, ne serait-ce que du point de vue des Ă©chafaudages. Il est indispensable de travailler en sĂ©curitĂ©. C’est pour ces raisons, que mĂȘme si vous avez la technique pour rĂ©nover vous-mĂȘme votre façade en pierre, il est prĂ©fĂ©rable de faire appel Ă  des professionnels, comme Fran Façades, entreprise de ravalement localisĂ©e Ă  Bourg-en-Bresse dans l’Ain. Vous serez ainsi certain que vous aurez des prestations de qualitĂ©, pour retrouver une façade saine. En effet, vous aurez le droit Ă  un diagnostic pour dĂ©tecter les anomalies et prĂ©voir le matĂ©riel adaptĂ© en fonction des conseils pour dĂ©poser la demande de travaux en mairie la pose d’un Ă©chafaudage sĂ©curisĂ© et adaptĂ© un nettoyage de la façade des rĂ©parations et un traitement de qualitĂ© Étapes pour rĂ©parer un mur en pierre Ces ïŹxes Ă  court terme sont non seulement plus coĂ»teux, mais ils endommagent souvent le bĂątiment Quand le patch s’émiette dans quelques annĂ©es, il tire invariablement une pierre d’origine avec lui. Un remĂšde plus permanent consiste Ă  enlever une pierre endommagĂ©e et Ă  en façonner une autre pour qu’elle s’adapte Ă  la cavitĂ© – une rĂ©paration qui, bien qu’elle demande beaucoup de temps, peut ĂȘtre effectuĂ©e facilement par un propriĂ©taire de maison pratique. Quand il s’agit de travailler sur des bĂątiments en pierre, il y a beaucoup de choses Ă  dire pour faire le travail vous-mĂȘme. Évaluer les dommages rĂ©parer seulement ce qui est nĂ©cessaire permet non seulement de rĂ©duire le budget, mais aussi de prĂ©server autant que possible la structure originale du bĂątiment. Une bonne rĂšgle de base est que toute pierre endommagĂ©e ou Ă©miettĂ©e, celle qui est usĂ©e d’un pouce ou plus, ou celle avec de gros morceaux manquants, est inesthĂ©tique et doit ĂȘtre remplacĂ©e. Le dĂ©fi consiste Ă  dĂ©cider oĂč s’arrĂȘter. Si la pierre individuelle est grande, mais la partie endommagĂ©e est relativement petite, vous pouvez enlever seulement la partie dĂ©tĂ©riorĂ©e et faites une nouvelle piĂšce dans l’ancienne avec le plus petit joint possible. AprĂšs avoir rĂ©parĂ© toutes les surfaces de pierre gravement Ă©caillĂ©es ou Ă©miettĂ©es, il s’agit de juger de la façon de traiter d’autres imperfections mineures. Ici, vous voudrez adopter l’approche la moins intrusive possible. En d’autres termes, s’il n’est pas cassĂ© ou trop endommagĂ©, laissez-le tranquille. Ceci s’applique aux fractures Ă  la racine des cheveux ou mĂȘme aux fissures plus grandes, qui ne posent gĂ©nĂ©ralement pas de problĂšme Ă  moins qu’elles ne supportent un poids structurel important sur une fenĂȘtre ou une porte, par exemple. Trouver une correspondance une Ă©tape importante dans tout travail de rĂ©paration de pierre est de sĂ©lectionner une correspondance appropriĂ©e. La pierre des bĂątiments historiques provient gĂ©nĂ©ralement d’une carriĂšre locale ou rĂ©gionale, alors commencez par contacter les revendeurs de matĂ©riaux de maçonnerie de votre rĂ©gion. S’ils n’ont pas de pierre appropriĂ©e disponible sur palettes, visitez les carriĂšres locales, oĂč vous trouverez des pierres similaires concassĂ©es pour le gravier. Regardez autour de la carriĂšre pour la pierre avec la mĂȘme couleur et la mĂȘme dimension, et demandez la permission de prendre quelques blocs. Les magasins de rĂ©cupĂ©ration architecturale peuvent souvent ĂȘtre une bonne ressource, aussi. Ces recherches donneront gĂ©nĂ©ralement les blocs de pierre brute nĂ©cessaires pour le travail. Utiliser une scie circulaire ou une meuleuse d’angle munie d’une lame diamantĂ©e pour couper la pierre, mais pas le joint de mortier ; enlever le joint Ă  la main avec un burin Ă  dents. Sciez des rainures dans la face avant de la pierre endommagĂ©e faites attention de ne pas heurter les pierres adjacentes jusqu’à ce que vous ayez une sĂ©rie de lignes horizontales parallĂšles sur toute sa longueur. Prenez un ciseau Ă  lame plate et calez-le dans l’une de ces touches de piano. Frappez le ciseau avec le marteau pour fendre un morceau de la face de la pierre. Continuer Ă  enlever la pierre le long des lignes parallĂšles avec le ciseau Ă  lame plate, puis commencer Ă  nettoyer la surface avec un ciseau Ă  pointe. Vous devrez rĂ©pĂ©ter ce processus de rainurage jusqu’à ce que la cavitĂ© soit dĂ©coupĂ©e dans le mur de 4 Ă  6 de profondeur. À l’aide d’un ciseau Ă  pointe, nettoyez les coins intĂ©rieurs jusqu’à ce qu’ils soient le plus prĂšs possible de 90 degrĂ©s, et vous obtiendrez une cavitĂ© propre dans le mur, prĂȘte Ă  ĂȘtre rempli avec une pierre de nouvelle forme. Couper la nouvelle pierre utiliser la scie Ă  lame diamantĂ©e et l’affĂ»teuse pour obtenir la forme et la profondeur brutes de la nouvelle pierre, mesurer pour faire correspondre la cavitĂ© avec 3⁄8 pour mortier. Une scie Partner vous permettra d’obtenir une profondeur de coupe de 5. Une alternative est d’utiliser une scie circulaire rĂ©guliĂšre pour couper Ă  2 1/4 de profondeur, puis retourner la pierre pour une autre coupe afin de dĂ©gager la profondeur dĂ©sirĂ©e. N’oubliez pas qu’en plus de la profondeur ïŹnale, votre pierre de remplacement aura besoin d’un tampon supplĂ©mentaire car une partie de la surface de la nouvelle unitĂ© sera ciselĂ©e lorsque vous crĂ©erez la texture sur la face de la pierre. Une texture de face fendue, par exemple, nĂ©cessite un bloc brut de 3 plus Ă©pais que la dimension dĂ©sirĂ©e parce que le travail de ciselage nĂ©cessaire pour obtenir la texture enlĂšvera autant sur le visage. Les rĂ©paration d’un mur de pierre Lorsque le bloc rectangulaire est dĂ©coupĂ© aux dimensions brutes de la cavitĂ© murale, l’étape suivante consiste Ă  reproduire la texture des Ă©lĂ©ments originaux. Il y a beaucoup de surfaces diffĂ©rentes faites sur pierre, mais les quatre Ă©numĂ©rĂ©es ici sont parmi les plus populaires historiquement. À partir de ces exemples, vous devriez ĂȘtre en mesure de modifier votre technique pour qu’elle corresponde Ă  la texture d’à peu prĂšs n’importe quel bĂątiment en pierre. Trois ciseaux de base – lame plate, pointe et dent – feront l’affaire pour toutes les textures que vous rencontrerez. Toujours se rĂ©fĂ©rer aux dĂ©tails de la surface d’origine du mur – sa texture, sa bordure et ses dimensions de mortier – pour guider votre travail. C’est la surface la plus difficile Ă  rĂ©aliser, alors pratiquez votre technique sur un morceau de pierre. Placez votre pierre sur un banc solide de façon Ă  ce que le visage soit vertical, car il s’assoira dans le mur. Prenez le ciseau de la lame et tenez-le sur le bord supĂ©rieur de la pierre Ă  angle droit, puis frappez fort avec un marteau pour arracher un morceau de matĂ©riau. RĂ©pĂ©tez l’opĂ©ration tout au long du sommet de la pierre. Vous remarquerez que certains morceaux se dĂ©tacheront plus loin Ă  la surface de la pierre. Cela dĂ©pend Ă  la fois de l’angle du ciseau et de la distance Ă  laquelle vous le retenez par rapport au visage. Plus le ciseau est vertical, plus l’éclat sera profond. AprĂšs avoir coupĂ© tout le bord supĂ©rieur, tournez la pierre et faites le tour de toute la surface extĂ©rieure en donnant une texture grossiĂšrement fendue Ă  toute la surface de la pierre. La surface fendue en marge est une version plus Ă©lĂ©gante de la mĂȘme surface, et implique l’ajout d’une bordure lisse autour du bord de la pierre. Une fois que vous avez terminĂ© la texture de la face fendue, utilisez le ciseau Ă  dent pour travailler les bords de la surface de la pierre, en faisant les bords extĂ©rieurs le ciseau Ă  dents laissera des lignes ïŹnes ; veillez Ă  crĂ©er des lignes nettes et perpendiculaires au bord pour un aspect net. Les surfaces pointues, c’est-Ă -dire celles qui ont des petites fosses, se retrouvent Ă©galement sur de nombreux bĂątiments historiques en pierre. Les pointes n’étaient pas nĂ©cessairement des marques de conception consciente, mais plutĂŽt le motif laissĂ© par la taille d’un bloc de pierre carrĂ© plat Ă  l’aide d’outils manuels, un exploit souvent rĂ©alisĂ© dans la carriĂšre. Pour recrĂ©er ce look, prenez le ciseau Ă  pointes et, Ă  un rythme rĂ©gulier, enlevez tous les points culminants jusqu’à ce que la surface soit plate, crĂ©ant ainsi une texture marquĂ©e au poing. De nombreux bĂątiments historiques combinent cette texture avec des bords ciselĂ©s en dents de scie pour une surface trĂšs agrĂ©able. La surface ciselĂ©e est la surface finale populaire sur les bĂątiments historiques ; elle rĂ©pĂšte la marge ciselĂ©e sur toute la pierre. Il faut un peu d’entraĂźnement pour obtenir des lignes droites sur cette finition. Une astuce consiste Ă  crĂ©er les lignes avec le marteau et le ciseau aussi proprement que possible, puis utiliser une forte force manuelle pour faire glisser le ciseau Ă  travers les rainures un certain nombre de fois, ce qui va nettoyer la finition du ciseau Ă  marteau. Utiliser le bon mortier pour un mur solide Finalement, placez la pierre nouvellement fabriquĂ©e dans la cavitĂ© pour que le mur soit Ă  nouveau entier. Il est important d’utiliser le bon mortier MĂ©langer la chaux et le sable dans un rapport de 31 entre le sable et la chaux sans ajout de ciment Portland pour imiter le mortier d’origine. Assurez-vous que la taille de la pierre correspond exactement Ă  celle de l’ancienne pierre afin que le joint de mortier reflĂšte Ă©galement les joints adjacents. Avant de placer la pierre, humidifiez-la et les unitĂ©s environnantes, ce qui fera durcir le mortier lentement s’il durcit trop rapidement, il ne se liera pas correctement et peut s’effriter. Ensuite, beurrer les joints avec du mortier et faciliter la mise en place de la nouvelle pierre. Ayez des cales de bois Ă  portĂ©e de main au cas oĂč vous auriez besoin de faire les derniers rĂ©glages pour mettre l’appareil Ă  niveau. Une fois en place, replier la pointe avec votre mortier. AprĂšs quelques heures, brossez l’excĂ©dent de mortier de l’articulation, outillez-le sur le mĂȘme proïŹle que l’original et nettoyez les surfaces pour un travail de remplacement propre.
PhotoĂ  propos Fleurs sur les buissons sur le fond d'un mur en pierre antique Serrata d'hortensia. Image du lumiĂšre, lame, couleur - 145608450 Image du lumiĂšre, lame, couleur -
Le 25/04/2012 Ă  14h05 Env. 200 message Lot Et Garonne Bonjour, Je suis en train de restaurer une grange en lot-et-garonne pierre calcaire que nous allons transformer en habitation. Nous avons presque terminĂ© de nous occuper des murs. A savoir que nous avons commencer par buriner les joints existants qui Ă©taient trĂšs vilains, puis nous avons sabler les pierres, et enfin nous allons terminer le rejointoiement d'ici peu on a choisi un joint tout prĂȘt de chez Weber oĂč l'on ne fait qu'ajouter un peu d'eau avant d'appliquer et de brosser. Maintenant, nous commençons Ă  nous inquiĂ©ter de la phase finale, qui est la protection du mur Ă  l'intĂ©rieur. Dans plusieurs buts - limiter les dĂ©pĂŽts de poussiĂšre on n'a pas vocation Ă  faire le mĂ©nage tous les jours - laisser respirer le mur - empĂȘcher l'humiditĂ© de s'installer - faciliter le nettoyage du mur en cas de petits accidents comme les projections de liquide / cafĂ© / graisse, etc. - accessoirement, assainir ou du moins ne pas polluer l'atmosphĂšre intĂ©rieure Une architecte du CAUE m'a conseillĂ© l'application d'un hydro-olĂ©ofuge type olĂ©ocim par exemple. Puis j'ai cherchĂ© un peu sur le net, et j'ai trouvĂ© tout ca - Colle Ă  papier peint => peut parfois jaunir les joints et foncer la pierre apparemment - Huile de lin => plutot marron comme teinte çà, non ? Et plutot destinĂ© au bois de ce que je sais - Cire punique => ??? - Lait de chaux => ??? - Sel d'alun => ??? Bref, je pense que dans l'idĂ©al, l'olĂ©ocim est le plus adaptĂ©, mais je ne connais pas son prix. Point P me propose le concurent "Conservado" de chez Sika pour 55€ les 5 L soit environ 6 Ă  7 bidons pour mon mur donc entre 300 et 400€ Et vous, vous en pensez quoi ? Qui a dĂ©ja utilisĂ© / appliquĂ© de tels produits ? Merci d'avance. 0
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Un homme inspecte le site archĂ©ologique de la citĂ© antique de Qalatga Darband, le 1er octobre 2017 Ă  Ranya, au Kurdistan irakien / AFP Il zigzague entre les buissons secs, puis s'arrĂȘte au bord d'un trou. Deux mĂštres plus bas, des murs de briques de calcaire dĂ©limitent ce qui pourrait ĂȘtre un temple deux fois millĂ©naire."C'est dans cette piĂšce que nous avons retrouvĂ© une statue d'Alexandre" le Grand, s'exclame IsmaĂ«l Nuraddini, 62 ans, en dĂ©signant le sol d'un geste de la trouvaille est extraordinaire, mais le site, oĂč se faisait entendre il y a une semaine encore le bruit des pelles et des pioches, est aujourd'hui habitĂ© par le silence des la suite du rĂ©fĂ©rendum d'indĂ©pendance tenu au Kurdistan le 25 septembre, le gouvernement central de Bagdad a suspendu les vols internationaux vers et depuis la rĂ©gion peur de se retrouver coincĂ©s, beaucoup d'archĂ©ologues Ă©trangers ont subitement quittĂ© le pays."C'est la premiĂšre fois que des chercheurs Ă©trangers doivent partir. MĂȘme Ă  l'approche de Daech acronyme arabe du groupe Etat islamique, ils Ă©taient restĂ©s!" s'exclame Rzgar Qader Boskiny, Ă©tudiant en archĂ©ologie de 21 ans et membre d'une Ă©quipe de fouille sur un site site archĂ©ologique de la citĂ© antique de Qalatga Darband, le 1er octobre 2017 Ă  Ranya, au Kurdistan irakien / AFP Cet imprĂ©vu politique est arrivĂ© au moment oĂč les Ă©quipes commençaient Ă  peine Ă  percer les secrets de cette rĂ©gion montagneuse frontaliĂšre de l' attendant leur retour, IsmaĂ«l Nuraddini, moustache cendrĂ©e et chemise bleue nuit, est chargĂ© de garder les sites de sa ville natale, Ranya, dans la rĂ©gion kurde irakienne, oĂč une quinzaine d'archĂ©ologues s'activaient encore il y a c'est lui qui en 2013 a dĂ©couvert le site de Qalatga Darband, une citĂ© antique de 60 hectares qui aurait pu ĂȘtre fondĂ©e il y a ans par le grand MĂ©sopotamie, Perse, GrĂšce antique -IsmaĂ«l Nuraddini garde les sites archĂ©ologiques de sa ville natale, Ranya, le 1er octobre 2017 au Kurdistan irakien / AFP "Au printemps, deux sculptures ont Ă©tĂ© trouvĂ©es. Un homme et une femme. L'une ressemble Ă  Aphrodite, la dĂ©esse de la beautĂ©. L'autre pourrait ĂȘtre Alexandre le Grand," explique M. trouvaille qui le rend songeur, mĂȘme si l'on soupçonnait dĂ©jĂ  la prĂ©sence du conquĂ©rant en siĂšcles av. ce qui est aujourd'hui la ville irakienne de Zakho, Ă  la frontiĂšre avec la Turquie, aurait Ă©tĂ© le terrain d'un des plus importantes batailles de l'AntiquitĂ© entre l'armĂ©e du royaume de MacĂ©doine et celle de Darius III, qui avait Ă©tĂ© faudra encore plusieurs annĂ©es au British Museum, en charge des fouilles, pour confirmer, ou infirmer, la paternitĂ© d'Alexandre sur cette citĂ© d'Asie le site, placĂ© sur une terrasse naturelle donnant sur un lac, est dĂ©jĂ , quoi qu'il arrive, une dĂ©couverte "exceptionnelle", selon les archĂ©ologues qui y ont travaillĂ©."Il s'agit d'une ville stratĂ©gique, peut-ĂȘtre mĂȘme une capitale provinciale, qui contrĂŽlait les routes reliant diffĂ©rents mondes la MĂ©sopotamie, la Perse et la GrĂšce antique", explique Jessica Giraud, directrice de la mission archĂ©ologique française dans la par IsmaĂ«l Nuraddini en 2013, la chercheuse va rapidement se rendre compte de l'importance du site, dont les murs d'enceinte filent de la rive jusqu’à la montagne avoisinante, au-dessus de laquelle d'autres vestiges ont Ă©galement Ă©tĂ© Images de la CIA -Des travaux de prospections grandement facilitĂ©s par des images prises par des satellites espions de la CIA, qui, en pleine guerre froide, scrutait cette zone image de Qalatga Darband prise en fĂ©vrier 1967 par la CIA, et obtenue par l'AFP, montre les traces de murs d'enceinte, des anciennes routes, ainsi que ce qui a Ă©tĂ© interprĂ©tĂ© comme Ă©tant un fort et un images classifiĂ©es qui, depuis qu'elles sont entrĂ©es dans le domaine publique, sont devenues un outil privilĂ©giĂ© des archĂ©ologues."Maintenant, on utilise ces images pour toutes nos missions. Grace Ă  elles, on a multipliĂ© par cinq la vitesse de nos travaux de prospection, et par six la dĂ©couverte de sites archĂ©ologiques", s'enthousiasme Jessica mission de cartographie menĂ©e conjointement par la France et l'Irak a ainsi pu dĂ©nombrer 354 sites archĂ©ologiques uniquement dans la rĂ©gion de Ranya, Peshdar et densitĂ© de peuplement qui s'explique par au moins quatre raisons, selon Barzan Baiz Ismael, directeur du service des AntiquitĂ©s."D'abord, il y a de nombreuses caves que les premiers hommes pouvaient utiliser comme abris. Un autre facteur est la fertilitĂ© des terres, ainsi que la prĂ©sence d'eau, source de la vie. Et puis surtout, c'Ă©tait la frontiĂšre entre Est et Ouest", mission du British Museum, entamĂ©e Ă  l'automne 2016, devrait s'achever en 2020, et, peut-ĂȘtre, apporter des rĂ©ponses sur l'histoire de ce carrefour des civilisations. Mais, pour l'heure, sur le site de Qalatga Darband, Ismael Nuraddini et Rzgar Qader Boskiny sont seuls avec des pelles abandonnĂ©es et un pĂȘcheur qui boit le thĂ© Ă  l'ombre de son pick-up."Si cette suspension des vols internationaux dure, j'ai peur cela affecte nĂ©gativement notre travail", s"inquiĂšte Rzgar."Quand les Ă©quipes reviendront, l'Ăąge d'or de l'archĂ©ologie pourra recommencer," ajoute-t-il avec un sourire.
LepĂšre de Jan enjambe les barbelĂ©s et suit M. Zoyer qui avance comme en plein jour. — LĂ , regardez ! dit-il en montrant la pierre, puis en montrant les herbes couchĂ©es un peu plus loin. Les ronces sont une masse noire hirsute, un mur qui descend le long de la colline. — Il n'a pas pu aller au-delĂ . C'est impossible, dit le pĂšre de Ogrement dangereux 45 Date de sortie 7 mai 2003 MAJ inconnu Nom anglais Watchtower AbonnĂ© Oui Voix Non DifficultĂ© IntermĂ©diaire SĂ©ries de quĂȘtes Aucune Ère 5e DĂ©veloppeurs DĂ©veloppeurs principaux Ian T Original et Anthony W nouvelle Graphiques Concept Inconnu Ă©diter Assurance qualitĂ© Coeur Inconnu Ă©diter Audio Composition Inconnu Ă©diter [voir] ‱ [discussion] Ces derniers temps, les mages de la tour de guet de Yanille sont de plus en plus nombreux Ă  avoir vu des ogres. Puisez dans vos compĂ©tences pour aider les mages Ă  rĂ©cupĂ©rer leurs cristaux d'Ă©nergie et Ă  endiguer la propagation de ces hordes d'ogres ! DĂ©roulement Point de dĂ©part Allez parler au magicien situĂ© en haut de la tour de guet de YanillePrĂ©requis d'abonnement AbonnĂ©s seulementDifficultĂ© officielle IntermĂ©diaireLongueurLonguePrĂ©requis 14 Herboristerie 14 Magie 15 Larcin 25 AgilitĂ© 40 Exploitation miniĂšreObjets requisLes objets de la Ceinture porte-outils ne sont pas listĂ©s Ă  moins qu'ils ne fonctionnent pas ou ne sont pas automatiquement ajoutĂ©s. 20 piĂšces d'or 1 lingot d'or; 1 bougie allumĂ©e; 1 rune de mort; 1 os de dragon; 1 os de chauve-souris; 2 cordes; 1 fiole d'eau; 1 Guame lavĂ©;Ennemis Ă  tuer Gorad Niveau {{safesubstshowGorad?niveau}} SĂ©curitĂ© cristalline Le magicien de la tour de guet vous mentionnera qu'il fait de son mieux pour veiller Ă  la sĂ©curitĂ© de la ville de Yanille, mais qu'il ne peut assurer une protection adĂ©quate car la tour de guet ne fonctionne pas. Il rajoute que la Tour de guet opĂšre grĂące Ă  une magie qui a pour effet de tenir les ogres Ă  une distance raisonnable de la ville. Malheureusement, le magicien vous explique qu'il ne sait plus exactement de quel sort il s'agit. Il complĂšte en vous mentionnant que le sort Ă©tait contenu dans quatre cristaux qui protĂ©geaient la tour contre les hordes de Feldip, mais ceux-ci ont Ă©tĂ© dĂ©robĂ©s. Indices Acceptez de l'aider, puis il vous demandera d'examiner les alentours Ă  la recherche d'indices. Il stipule que vous devriez inspecter les buissons. D'aprĂšs lui, c'est un bon dĂ©part dans vos recherches. Il mentionnera Ă©galement aux gardes de la tour de vous laisser passer comme ça vous n'aurez plus besoin de passer par le treillis pour entrer et sortir. Tel que demandĂ© par le magicien, sortez de la tour et dirigez-vous aux buissons situĂ©s au nord-ouest de cette derniĂšre. Fouillez-les, vous trouverez des ongles, un cache-Ɠil usĂ©, une vieille tunique, une dague endommagĂ©e et une armure insolite. Retournez voir le magicien de la tour de guet pour lui faire part de vos dĂ©couvertes. Le sorcier examinera vos indices, mais plus particuliĂšrement les ongles. Il mentionne que ceux-ci appartiennent Ă  un skavid. Un skavid est une race d'ogres infĂ©rieures. Ce sont des crĂ©atures grises ayant une allure dĂ©primĂ©e. Ils habitent dans des grottes dans les collines de Feldip. Actuellement, il serait inutile d'entrer dans les grottes Ă  la recherche des cristaux car on s'y perdrait en raison la profondeur et de la noirceur. Vous aurez besoin de trouver un moyen pour pouvoir vous orienter dans ces grottes mystĂ©rieuses. Votre tĂąche consiste donc Ă  prendre votre courage Ă  deux mains et Ă  pĂ©nĂ©trer dans Gu'Tanoth, la citĂ© des ogres, puis de trouver une façon de vous situer dans les profondeurs des grottes. Og Discussion avec Og. Avant de commencer, vous devriez vous renseigner dans le village d'ogre voisin. Allez rejoindre Og, un ogre situĂ© au nord-ouest de Yanille. Parlez-lui, puis mentionnez que vous voulez entrer dans la ville des ogres. Il allĂšgue que vous n'avez pas votre place dans la ville, mais contre un service, Og sera en mesure de vous aider. Le service consiste Ă  reprendre l'or que Toban, le chef des ogres, lui a volĂ©. Il vous remet une clĂ© et ajoute que dans l'Ă©ventualitĂ© oĂč vous lui ramenez l'or qui a Ă©tĂ© dĂ©robĂ©, il envisagera de vous aider. La tribu de Toban est situĂ©e au sud-est. Avant d'aller voir Toban, il sera impĂ©ratif de parler Ă  Grew qui Ă  son tour vous demandera de lui rendre un service. Dirigez-vous lĂ©gĂšrement au sud oĂč vous y verrez une Ăźle remplie d'ogres. À l'ouest de l'Ăźle se trouve un arbre avec une branche qui dĂ©passe. Utilisez votre corde sur la branche, puis vous vous retrouverez sur l'Ăźle en question. Grew Endroit pour sauter sur l'Ăźle. Tunnel pour entrer dans Gu'Tanoth Combat contre Gorad Une fois rendu sur place, parlez Ă  l'ogre nommĂ© Grew. Il mentionne que vous avez une allure trĂšs appĂ©tissante et que vous ĂȘtes sĂ»rement miam-miam dans une assiette. Vous le ramenez rapidement Ă  l'ordre en lui disant que vous avez besoin d'entrer dans la ville des ogres. Il vous aidera Ă  condition que vous arrachiez l'une des dents de son ennemie Gorad, qui se situe au sud-est de cette Ăźle. Sur la mĂȘme Ăźle, vous trouverez des jambroises. Ramassez-en une, vous en aurez besoin plus tard. Gorad et Toban Avant de continuer, prĂ©parez-vous au combat et apportez de la nourriture ! La prochaine Ă©tape de la quĂȘte consiste Ă  tuer Gorad et de parler avec Toban. Pour vous rendre Ă  eux, vous devrez passer par un tunnel se trouvant au sud-ouest de Gu’Tanoth. Entrez dans la caverne et celle-ci vous redirigera vers une Ăźle remplie d'ogres. Elle est situĂ©e Ă  l'est de Gu'Tanoth. Sur cette Ăźle se trouvent Toban et Gorad. Tuez Gorad un ogre niveau 53 possĂšde 7600 points de vie pour obtenir une dent. Parlez ensuite Ă  Toban, dites-lui que vous voulez entrer dans la ville des ogres. Il rĂ©pliquera que vous n'enterez jamais lĂ -bas. Offrez-lui de l'aider et il vous demandera de lui apporter un os de dragon. Utilisez l'os de dragon sur Toban qui vous remerciera et vous remettra un morceau de statue Relique 3. Ouvrez le coffre derriĂšre le muret grĂące Ă  la clĂ© de Toban pour obtenir l’or de ce dernier. Retour des objets demandĂ©s Retournez voir Grew sur l’üle utilisez votre seconde corde et parlez-lui. Il vous donnera un deuxiĂšme morceau de relique et une vieille pierre kibrille » un cristal jaune. Retournez voir Og pour lui remettre le vieux lingot d'or. Vous obtiendrez une "relique 1". Une fois complĂ©tĂ©, retournez voir le magicien de la tour de guet et parlez-lui. Il reconstituera, grĂące aux reliques, une statue reprĂ©sentant un antique guerrier ogre. GrĂące Ă  cette relique d'ogre, vous pouvez dĂ©sormais entrer dans la ville des ogres, au sud de Yanille. Gu'Tanoth Discussion avec les gardes Comptoir de gĂąteaux de pierre Pont abĂźmĂ© Allez Ă  l’entrĂ©e du camp des ogres et prenez le chemin Ă  l'est, puis parlez Ă  l'un des deux gardes ogres pour passer la porte. Ayant reconnu la statue de Dalgroth, les gardes ogres vous laisseront passer. À la 1Ăšre fourche, prenez le chemin ouest. Vous y verrez un comptoir avec des gĂąteaux situĂ© directement au sud. DĂ©pouillez le comptoir pour acquĂ©rir un gĂąteau de pierre. Revenez sur vos pas et traversez le pont jusqu’aux remparts oĂč deux ogres ne voudront pas vous laisser passer, Ă  condition que vous apportiez une surprise » du marchĂ©. Utilisez le gĂąteau de pierre sur un des gardes, puis ceux-ci vous laisseront continuer votre chemin. Continuez le chemin jusqu’à ce que vous arriviez Ă  un pont abĂźmĂ©. Vous devrez sauter par-dessus le trou » mais l’un des ogres vous demandera 20 piĂšces d’or pour continuer. Donnez-lui et vous vous retrouvez de l’autre cĂŽtĂ©. Continuez le chemin jusqu’à ce que vous arriviez Ă  un pont abimĂ©. Vous devrez sauter par-dessus le trou » mais l’un des ogres vous demandera 20 piĂšces d’or pour continuer. Donnez-lui et vous vous retrouvez de l’autre cĂŽtĂ©. Parlez Ă  l'un des trois gardes. Dites-lui que vous cherchez un passage menant aux grottes des skavids. Avant de vous aider, il vous ordonne de rĂ©soudre une Ă©nigme. L'Ă©nigme est la suivante Mon premier est en jous,mais pas en annĂ©es. Mon deuxiĂšme est en per, mais pas en plaie. Mon troisiĂšme est en ous, mais pas en lui. Mon quatriĂšme est en suurs mais pas en habit. Mon cinquiĂšme tient de ieu comme du Diable Mon sixiĂšme possĂšde autant de chais que de table. Mon septiĂšme est un ur mais pas en tour. Mon huitiĂšme Ă  de l'hnneur, mais pas de haine. Mon neuviĂšme est Ă  la fois en tois et en quatre. Mon dernier se trouve en out, mais pas en dessous. Mon tout est un objet aux pouvoirs magiques si grand, qu'il sĂšme la terreur et destruction Ă  tout vent. Et rĂ©soudre cette Ă©nigme te prendra t-il longtemps. Cartes de la grotte aux skavids La rĂ©ponse Ă  cette Ă©nigme est rune de mort. Utilisez la rune de mort de votre inventaire sur l’un des gardes de la citĂ© et vous obtiendrez une carte. Cette carte indique tous les passages menant aux grottes des skavids.
Surune maison, les rameaux du lierre s’agrippent aux aspĂ©ritĂ©s du revĂȘtement, sans le dĂ©grader. En revanche, les joints dont le mortier est abĂźmĂ© ou rĂ©alisĂ©s « Ă  l’ancienne » avec un mĂ©lange de sable et de chaux (torchis) peuvent ĂȘtre gravement endommagĂ©s par la plante. Le lierre est interdit sur les murs en « pierres
Avant la rĂ©novation de votre mur en pierre AprĂšs des annĂ©es de bons et loyaux services, votre mur en pierre commence Ă  montrer des signes de faiblesse il apparaĂźt moins solide Ă  certains endroits, les joints s'effritent, etc. Pas d'hĂ©sitation possible il est temps de procĂ©der Ă  une rĂ©novation de votre mur en pierre. Cependant, avant de commencer les travaux, vous devez examiner votre mur en pierre afin de dĂ©finir quels travaux sont Ă  faire prĂ©cisĂ©ment. Pour cela, il va falloir que vous vous posiez des questions simples comme Quel type de pierres a Ă©tĂ© utilisĂ© calcaire, schiste... ? Comment les pierres ont-elles Ă©tĂ© posĂ©es ? Y a-t-il des pierres abĂźmĂ©es qu'il faut remplacer ou bien est-ce juste le joint qui s'effrite ? S'agit-il d'un mur en pierre camouflĂ© derriĂšre une couche de ciment que vous souhaitez faire apparaĂźtre ? Autant de questions qu'il faut se poser avant d'entamer les travaux pour que votre chantier se passe correctement et que la rĂ©novation du mur en pierre soit pĂ©renne. En revanche, si votre mur est trop instable, le recours Ă  un professionnel sera sans doute nĂ©cessaire. RĂ©nover un mur en pierre extĂ©rieur les 3 Ă©tapes Maintenant que vous avez correctement examinĂ© votre mur et vĂ©rifiĂ© que celui-ci est solide, vous pouvez commencer les travaux. Ces derniers vont se dĂ©rouler en premiĂšre Ă©tape la prĂ©paration du mur en pierre, la prĂ©paration du mortier Ă  joints, puis dans un dernier temps la rĂ©novation du mur en pierre en elle-mĂȘme. Pour prĂ©parer un mur en pierre dans le vue d'une rĂ©novation, la premiĂšre chose Ă  faire est de prĂ©parer le mortier pour les joints. En effet, il faudra rĂ©aliser ce dernier la veille de la rĂ©novation de votre mur pour qu'il soit prĂȘt Ă  l'emploi le jour J. Dans un grand rĂ©cipient, mĂ©langez du sable, de la chaux, du ciment blanc et de l'eau. Le ciment est facultatif mais vous permettra de rendre le mur en pierre plus solide. La consistance finale du mortier pour joints doit ĂȘtre assez souple et suffisamment dense pour qu'une fois posĂ©, le mortier ne coule pas sur le mur. Une fois prĂ©parĂ©, recouvrez votre rĂ©cipient d'un linge humide. La deuxiĂšme Ă©tape est celle du nettoyage du mur. Pour ce faire, munissez-vous d'un nettoyeur Ă  haute pression cela vous permettra de procĂ©der plus rapidement, surtout si votre mur est grand. Si vous devez rĂ©nover un mur en pierre calcaire, privilĂ©giez plutĂŽt un nettoyage Ă  la brosse et Ă  l'eau savonneuse. Ensuite, pour rendre l'adhĂ©sion du mortier plus facile, creusez les joints abĂźmĂ©s sur environ 3 cm en utilisant un burin et un marteau. Brossez ensuite les joints et rincez Ă  l'eau claire. Une fois que votre mur est prĂȘt, la rĂ©novation peut commencer ! Vous devez maintenant doser correctement le ciment et reboucher les trous avec une truelle. AprĂšs un temps de repos 24 h, un dernier rinçage et brossage raviveront l'aspect d'origine de votre mur. Et dans le cas d'un en pierre intĂ©rieur ? Pour rĂ©nover un mur en pierre intĂ©rieur, vous pouvez agir de la mĂȘme façon au dĂ©part nettoyage, piquetage, mais le joint dĂ©pendra de la pierre, de sa couleur et de la finition que vous souhaitez apporter. Le joint Ă  la chaux est le plus traditionnel, mais nĂ©cessite un certain savoir-faire. AprĂšs avoir dĂ©terminĂ© le nombre de pierres que vous souhaitez laisser apparentes, vous pouvez poser votre joint en prenant soin de l'humidifier pour une bonne adhĂ©rence et de n'oublier aucun endroit. Une fois le mur brossĂ© et l'excĂ©dent de joint rincĂ©, votre mur en pierre retrouvera tout son charme. Unhomme inspecte le site archĂ©ologique de la citĂ© antique de Qalatga Darband, le 1er octobre 2017 Ă  Ranya, au Kurdistan irakien / AFP Il Colmater une fissure dans un mur en pierre PubliĂ© le 21/03/2016 - ModifiĂ© le 07/02/2020 L’affaissement du terrain peut provoquer des dommages sur le bĂąti. C’est le cas ici avec cette fissure qui s’étire sur plusieurs mĂštres et qui risque d’entraĂźner la dĂ©gradation du parement en pierre. Une reprise des joints s’impose alors
 Construit au XIXe siĂšcle, cet ancien corps de ferme attenant Ă  une grange est entiĂšrement bĂąti avec de la pierre locale, Ă  savoir du silex extrait des carriĂšres environnantes. À l’époque de la construction, les murs Ă©taient maçonnĂ©s avec un mortier maigre Ă  base d’argile. Au cours des annĂ©es, l’absence de fondations et le ravinement du sol, provoquĂ© par les eaux de ruissellement, ont entraĂźnĂ© un affaissement du terrain Ă©galement appelĂ© tassement diffĂ©rentiel et progressivement l’apparition d’une fissure le long d’un des murs pignons. Une assise rĂ©guliĂšre Bien que la lĂ©zarde soit stabilisĂ©e depuis longtemps, une rĂ©paration reste toutefois utile pour Ă©viter les infiltrations
 La maçonnerie est ici constituĂ©e de lits rĂ©guliers de moellons de silex, taillĂ©s par Ă©clatement des faces au marteau. Certaines pierres longues sont disposĂ©es en travers, sur toute l’épaisseur du mur 60 cm. Comme cela se faisait Ă  l’époque, l’espace entre les deux parois du mur est rempli de dĂ©bris de pierre, soudĂ©s entre eux par du mortier. En forme d’escalier et largement ouverte, la fissure court en biais depuis la base du mur jusqu’à la moitiĂ© de sa hauteur. Elle passe d’un rang Ă  l’autre en suivant les joints. RĂ©sultat au fil des mois, ces derniers se sont vidĂ©s de leur mortier et, par endroits, leur profondeur correspond Ă  l’épaisseur d’une pierre. Des fers Ă  bĂ©ton pour servir de renfort Pour effectuer la rĂ©paration, l’idĂ©e premiĂšre est de piocher le sol sous le mur, Ă  la naissance mĂȘme de la fissure, pour y couler une semelle en bĂ©ton armĂ©. Mais cette solution comporte le risque de voir le parement du mur s’effondrer. Afin d’écarter cette menace, une autre option est retenue consolider la face extĂ©rieure du mur en insĂ©rant dans la fissure des fers Ă  bĂ©ton de 6 mm de diamĂštre. Ces fers sont ensuite noyĂ©s dans le mortier de jointoiement. Seule prĂ©caution Ă  prendre veiller Ă  ce que l’acier ne rouille pas et ne fasse pas Ă©clater le mortier. Pour cela, il suffit d’élargir les joints entre les pierres quand c’est nĂ©cessaire, afin de bien noyer le fer dans le mortier enrobage de 3 cm minimum, faute de quoi l’acier s’oxyde, gonfle avec la rouille et fait Ă©clater le joint. Le tassement diffĂ©rentiel des fondations a fragilisĂ© le mur et disjoint une partie des pierres. La lĂ©zarde est proche d’un angle de la maison mais on ne constate pas de ventre. DĂ©garnir les joints et, si nĂ©cessaire, Ă©largir le passage entre les pierres qui se touchent. Les refendre avec un burin plat et une massette ou un burineur Ă©lectrique. Placer des fers de renfort dans le fond des joints. Rectilignes, ils se logent entre deux rangs. PliĂ©s Ă  l’étau en forme d’escalier, ils rĂ©unissent plusieurs rangs. Les lier au fil de fer. Poser autant de fers que possible pour consolider la façade. Mouiller abondamment le fond des joints Ă  l’aide d’une bouteille Ă  bec ou d’un pulvĂ©risateur. PrĂ©parer un mortier de remplissage deux parts de sable pour une de ciment. Ajouter l’eau pour obtenir une pĂąte fluide. Appliquer le mortier, posĂ© sur une taloche, avec la langue de chat. Une pierre manque dans la lĂ©zarde. Trouver une pierre similaire et retailler ses bords Ă  la massette. Garnir la cavitĂ© de mortier et enfoncer la pierre. Jointoyer son pourtour. Lors du remplissage, laisser un retrait de 5 mm environ, Ă  combler par le joint de finition ; ce dernier est teintĂ© en mĂ©langeant des colorants au mortier. Travailler avec une truelle langue de chat ou un fer Ă  joint. AprĂšs sĂ©chage partiel des joints, frotter Ă  la brosse mĂ©tallique fils de laiton puis passer la balayette. La rĂ©paration consolide le mur et le met Ă  l’abri des infiltrations. Il faut toutefois rester vigilant et l’inspecter rĂ©guliĂšrement. Conseils pratiques pour les bricoleurs - Pour se rapprocher de la teinte des anciens joints, ajouter au mortier des colorants en poudre terre de Sienne, ocre jaune
. Faire des essais en les ajoutant par petites touches et attendre que le joint soit sec pour juger du rĂ©sultat. - Éviter d’utiliser un ciment ordinaire pour prĂ©parer le mortier de jointoiement. PrĂ©fĂ©rer un ciment hydrofuge plastifiĂ© comme Plasticem de Holcim ou Baticem de Lafarge, plus gras, plus faciles Ă  travailler. Photo Claudie Petitjean Texte Claudie Petitjean hyic785.
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