LarĂ©gion, berceau de membres des ethnies Bai et Yi, regorge de merveilles. Carrefour commercial. La Route de la Soie empruntait bien des routes. L'une d'entre elles, la route du thĂ© et des chevaux permettait de relier le Tibet au Sud-Ouest de la Chine, dont la rĂ©gion du Yunnan. Cette route passait alors par le petit village de Shaxi, Ă  La nouvelle Route de la Soie, vaste entreprise de mondialisation de la Chine depuis 2013, Ă©tend ses ramifications aux quatre coins du monde. AprĂšs l’Eurasie, l’Afrique et l’Arctique, PĂ©kin a inclus l’AmĂ©rique latine dans son projet tentaculaire. Vingt pays d’AmĂ©rique latine et des CaraĂŻbes ont rejoint l’ Vizcarra et le PĂ©rou ont rejoint la nouvelle Route de la Soie y a deux mille ans, les Routes de la Soie reliaient la Chine Ă  l’Europe, en passant par la Mongolie, la Perse, l’Arabie, la Syrie, la Turquie puis l’Afrique. Du nom de leur marchandise la plus prĂ©cieuse, elles virent circuler marchands, diplomates, techniciens, soldats ou religieux. Tous participĂšrent Ă  la diffusion des objets, des techniques et des savoirs. La nouvelle Route de la Soie, projet phare du gouvernement de Xi Jinping formulĂ© en 2013, est bien plus un immense rĂ©seau, le nouvel itinĂ©raire a un spectre d’action beaucoup plus large. La “Belt and Road Initiative” BRI a pour objectif de connecter Ă©conomiquement la Chine Ă  l’Europe, le Moyen-Orient, l’Afrique et l’AmĂ©rique Latine, afin de gĂ©nĂ©rer, Ă  travers une forte interaction entre les pays, une immense zone d’influence chinoise. Autrement dit, la Chine cherche Ă  accĂ©lĂ©rer l’arrivĂ©e de ses produits sur des marchĂ©s Ă©loignĂ©s. Six ans aprĂšs son lancement, 129 pays – dont l’Italie – ont donnĂ© leur accord pour participer au latine avait d’abord Ă©tĂ© exclue de la carte officielle de l’initiative. Son inclusion reprĂ©sente un tournant diplomatique du gouvernement chinois en 2015. Xi Jinping avait alors Ă©voquĂ© la possibilitĂ© que l’AmĂ©rique latine fasse partie de l’extension naturelle » de la Route de la Soie pour relier l’OcĂ©anie. 20 pays d’AmĂ©rique Latine et des CaraĂŻbes ont aujourd’hui rejoint officiellement le projet ou signĂ© un mĂ©morandum d’ Chine, un partenaire Ă©conomique essentielRĂ©cemment, le PĂ©rou a ainsi rejoint le Panama, l’Uruguay, l’Équateur, le Venezuela, le Chili, la Bolivie ou encore Cuba. A travers son initiative, la Chine tend Ă  prioriser ses investissements dans les infrastructures routiĂšres, ferroviaires, portuaires et de communication. Le projet chinois consiste notamment Ă  construire une ligne ferroviaire reliant les ocĂ©ans Atlantique et Pacifique par le BrĂ©sil et le PĂ©rou. Cette route rĂ©duirait considĂ©rablement le temps des Ă©changes commerciaux. A l’heure actuelle, les produits sud-amĂ©ricains doivent en effet transiter par le canal de Panama, puis naviguer un mois pour atteindre la souhaite, par ses investissements, amĂ©liorer l’interconnectivitĂ© des infrastructures latino-amĂ©ricaines. La Chine a Ă©galement participĂ© Ă  la reconstruction de l’aĂ©roport Eloy Alfaro Équateur, durement touchĂ© par un sĂ©isme en 2016. Au Panama, une nouvelle ligne de train sera créée pour relier la capitale du pays Ă  David, une ville Chine est le second partenaire commercial de l’AmĂ©rique latine. En 2018, la valeur totale des importations et exportations ont atteint 307,4 milliards d’euros. L’Empire du milieu est aussi devenu le premier partenaire commercial du PĂ©rou et du Chili. Les Ă©changes commerciaux entre PĂ©kin et Lima ont atteint un montant record de 23 milliards d’euros en des grands pays d’AmĂ©rique latine ?Les quatre grands pays d’AmĂ©rique latine – le BrĂ©sil, l’Argentine, le Mexique et la Colombie – n’ont pas rejoint l’initiative. Il convient cependant de noter que mĂȘme sans la Route de la Soie, la Chine est un acteur Ă©conomique majeur en AmĂ©rique latine. Les Ă©changes commerciaux entre les deux zones ont Ă©tĂ© multipliĂ©s par 22 au cours de la derniĂšre dĂ©cennie et les banques de dĂ©veloppement chinoises ont prĂȘtĂ© 150 milliards de dollars aux pays Aires entretient d’excellentes relations avec PĂ©kin. De mĂȘme, malgrĂ© les critiques de son prĂ©sident envers la Chine, le vice-prĂ©sident brĂ©silien Hamilton Mourao a insistĂ© sur le fait que la Chine Ă©tait un partenaire stratĂ©gique essentiel pour le BrĂ©sil. PĂ©kin est d’ailleurs son premier partenaire commercial et la principale source d’investissement direct Ă  l’étranger. Les investissements brĂ©siliens sont importants en Chine. Enfin, la relation croissante entre PĂ©kin et des pays africains stratĂ©giques pour le gouvernement et le monde des affaires brĂ©silien – tels que l’Angola ou le Mozambique – participe au rapprochement entre les deux Mexique Ă©galement est un pĂŽle d’attraction pour les activitĂ©s chinoises. La Chine envisage notamment d’investir dans le l’amĂ©nagement d’un corridor ferroviaire traversant l’isthme de Tehuantepec, une mince bande de terre entre l’Atlantique et le Pacifique. La construction d’un tel projet Ă©quivaudrait Ă  un mini-canal de Panama, crĂ©ant un nouveau raccourci entre les deux initiative largement critiquĂ©eLorsque la Chine a invitĂ© l’AmĂ©rique latine et les CaraĂŻbes Ă  rejoindre la nouvelle Route de la Soie, elle a assurĂ© qu’il s’agissait d’une nouvelle plate-forme pour une coopĂ©ration mutuellement bĂ©nĂ©fique ». Plusieurs pays, notamment occidentaux, critiquent pourtant l’initiative. Ils dĂ©noncent tout d’abord l’influence gĂ©opolitique et stratĂ©gique grandissante de la Chine dans la rĂ©gion. Les prĂ©occupations sociales et environnementales sont Ă©galement nombreuses. Plusieurs ONG ont ainsi mis en cause divers projets chinois en AmĂ©rique latine pour violation des droits de l’homme et non-respect des normes de la relation entre PĂ©kin et les pays latino-amĂ©ricains, et les dĂ©sĂ©quilibres Ă©conomiques que cela crĂ©e, sont enfin pointĂ©s du doigt. La Chine est accusĂ©e de favoriser l’endettement des pays qui bĂ©nĂ©ficient de son projet. Comme le mentionne le journaliste Eduardo Daniel Oviedo, la nouvelle Route de la Soie ne dit rien sur les perdants de la relation, le schĂ©ma centre-pĂ©riphĂ©rie, les asymĂ©tries, la concentration commerciale dans quelques produits, et la dĂ©pendance financiĂšre qui caractĂ©rise la relation entre la Chine et certains pays de la rĂ©gion ».Un projet gĂ©opolitiqueEn rĂ©ponse aux critiques, Xi Jinping a voulu, lors du forum de Beijing, attĂ©nuer les inquiĂ©tudes. Il a promis en ce sens de garantir la transparence et la viabilitĂ© financiĂšre de tous les projets. En AmĂ©rique latine, la Chine n’est pas pressĂ©e et ne cherche pas Ă  rallier Ă  tout prix les quatre “grands”. Suivant la stratĂ©gie du jeu du “go”, elle tisse peu Ă  peu sa toile dans la zone. PĂ©kin a dĂ©sormais des accords avec tous les pays Pacifique d’AmĂ©rique du Sud, Ă  l’exception de la l’idĂ©ologie chinoise, l’objectif de la nouvelle Route de la Soie est de raccourcir la distance entre l’Empire du milieu et la zone latino-amĂ©ricaine. La confrontation gĂ©opolitique avec les États-Unis pour le leadership mondial sous-tend cependant l’initiative. Le champ d’action et la pĂ©nĂ©tration de la nouvelle Route de la Soie sont tels qu’il est impossible d’éviter le tour de force gĂ©opolitique. La Chine a en effet profitĂ© du retrait des États-Unis de la rĂ©gion pour tirer parti des espaces gĂ©oĂ©conomiques disponibles. Elle a ralliĂ© Ă  sa cause deux proches alliĂ©s de Washington, le Chili et le PĂ©rou. PĂ©kin met ainsi Washington au dĂ©fi dans son “arriĂšre-cour”.

Synonymespour la definition "Berceau de la Route de la Soie du Sud" avec la liste des solutions classés par nombre de lettres Cookies Utilisation de cookies et protection vos données. Notre organisation et ses partenaires peuvent stocker et/ou accÚder à des informations sur votre appareil, telles que les identifiants uniques de cookies pour traiter les données

Exploration des incontournables de la Route de la Soie La Route de la Soie, qui a accueilli les cĂ©lĂšbres caravaniers, regorge d’une multitude de richesses naturelles et culturelles. Vous aurez l’occasion d’explorer le dĂ©sert de Kizilkoum avec son sable rouge et le dĂ©sert de Korakum rĂ©putĂ© pour son sable noir. Lors de votre raid 4×4 sur la Route de la Soie, vous ferez une halte culturelle dans deux villes emblĂ©matiques Boukhara et ses mausolĂ©es majestueux ainsi que Samarkand et ses sites archĂ©ologiques. Des montagnes aux lacs somptueux en passant par le dĂ©sert, vous serez plongĂ©s au cƓur d’un dĂ©cor incroyable tout au long de votre pĂ©riple en OuzbĂ©kistan. Immersion dans le dĂ©sert de Kizilkoum et son sable rouge DĂ©couvrez Boukhara, ville mythique de la Route de la Soie Visitez la surprenante mosquĂ©e de Bibi Khanum 4x4 Toyota 4x4 Uaz PrĂ©cĂ©dent Suivant Votre vĂ©hicule ModĂšles de 4x4 disponible pour ce roadtrip 4x4 Toyota 4x4 Uaz Un permis voiture est obligatoire. Quand partir pour ce roadtrip 4x4 OuzbĂ©kistan Formules disponible pour ce voyage VĂ©hicule + Guide + HĂŽtel + Essence + Pension complĂšte VĂ©hicule Personnes Prix par personne voir moins de dĂ©tails voir plus de dĂ©tails sur le prix Le prix comprend Les transferts aĂ©roport Carburant Les billets de train local mentionnĂ©s dans le programme La location du 4×4 Le guide L’hĂ©bergement Les repas Les entrĂ©es des sites visitĂ©s L’assurance du vĂ©hicule MatĂ©riel de campement Le prix ne comprend pas Les vols internationaux L’assurance personnelle Les dĂ©penses personnelles Les boissons Les pourboires ItinĂ©raire de votre voyage OuzbĂ©kistan Jour 1 Tashkent Vous vous envolez pour Tashkent, la capitale de l’OuzbĂ©kistan. Vous dĂźnez et passez la nuit dans l’avion. Jour 2 Tashkent Vous arrivez Ă  l’aĂ©roport de Tashkent dans la nuit. Vous ĂȘtes accueillis par le guide francophone qui vous accompagne tout au long de votre circuit sur la Route de la Soie. Vous ĂȘtes ensuite transfĂ©rĂ©s Ă  votre hĂŽtel avant de pouvoir profiter librement de votre journĂ©e pour visiter la capitale. La ville de Tashkent renferme plus de 2200 ans d’histoire ainsi que de nombreuses richesses datant de l’époque mĂ©diĂ©vale. Vous flĂąnez dans les rues qui ont accueillis les cĂ©lĂšbres caravanes de la route de la Soie. Vous prenez Ă©galement l’unique mĂ©tro d’OuzbĂ©kistan. AprĂšs un dĂźner en ville, vous passez la nuit Ă  l’hĂŽtel. Jour 3 Tashkent – Jizzakh – Est du lac Aydarkoul – Village Ukhum 145 km Nouvelle journĂ©e de votre voyage en OuzbĂ©kistan. AprĂšs le petit-dĂ©jeuner, vous ĂȘtes transfĂ©rĂ©s Ă  la gare afin de prendre un train en direction de Jizzakh. Vous y rĂ©cupĂ©rez vos 4×4 et sortez de la ville. Votre raid 4×4 sur la route de la Soie dĂ©bute rĂ©ellement. Vous vous dirigez vers la ville de Forish avant de dĂ©couvrir les trĂ©sors qui se cachent aux abords du lac d’Aydarkoul. Votre journĂ©e se termine dans le village Ukhum, situĂ© en plein cƓur de la chaĂźne de montagnes de Nourata. Visitez le village avant de dĂźner et de passer la nuit dans une maison d’hĂŽte. Jour 4 Village Ukhum – Les montages Nourata – Sud du lac Aydarkoul – Camp de yourte 160 km Votre circuit sur la Route de la soie continue en direction du dĂ©sert Kizilkoum reconnaissable par son sable rouge. Sur votre route, vous observez un pin millĂ©naire, qui selon la lĂ©gende, aurait Ă©tĂ© plantĂ© par Alexandre le Grand. Un pique-nique avec vue sur le lac d’Aydarkoul vous attend pour le dĂ©jeuner. Profitez-en pour vous y baigner. Durant l’aprĂšs-midi, vous vous installĂ© dans un campement de yourtes. Observez le coucher de soleil avec ses couleurs qui reflĂštent sur les dunes de sable pour finir la journĂ©e en beautĂ©. Vous dĂźnez autour d’un feu de camp au rythme de la musique local. Vous passez la nuit sous une yourte. Jour 5 Camp de yourte – oasis Kazgen – village Ayakkuduk – Lac Vpadina Ayakalytma 135 km Cette nouvelle journĂ©e est consacrĂ©e Ă  la dĂ©couverte du dĂ©sert de Kizilkoum. Vous franchissez les nombreuses dunes qui se succĂšdent au cƓur de ce dĂ©sert. Vous atteignez l’oasis Kazgen, une rĂ©serve d’eau naturelle avant de continuer votre route vers le village d’Ayakkuduk oĂč un peuple de Kazakhs y vit. Vous dĂ©couvrez ce village authentique perdu au milieu du dĂ©sert. La rencontre avec les habitants est un moment unique. Dans l’aprĂšs-midi, vous roulez en direction du lac Vpadina Ayakalytma. Vous passez la nuit dans une tente au bord du lac. Jour 6 Lac Vpadina Ayakalytma – RĂ©servoir Shurkul – la riviĂšre de ZĂ©rafshan – Boukhara 175 km Nouvelle journĂ©e de votre voyage en OuzbĂ©kistan. Vous quittez le dĂ©sert pour vous rapprocher de la ville. Les derniers kilomĂštres dans le dĂ©sert vous font passer Ă  cĂŽtĂ© d’une rĂ©serve d’eau utilisĂ©e pour l’agriculture locale. Vous atteignez ensuite la rĂ©gion de Gijduvan qui est rĂ©putĂ©e pour ses poteries. AprĂšs un dĂ©jeuner chez l’habitant, vous longez la riviĂšre de ZĂ©rafshan qui est la source d’eau la plus importante du pays. Vous continuez ensuite votre route, plongĂ©s au milieu de paysages Ă  couper le souffle, en direction de la ville mythique de Boukhara. Vous passez la nuit dans un hĂŽtel. Jour 7 Boukhara Votre journĂ©e est consacrĂ©e Ă  la dĂ©couverte de Boukhara qui est le berceau d’une ancienne civilisation de l’Orient. La ville renferme plus de 2500 ans d’histoire. Vous visitez en premier le MausolĂ©e des Samanides. C’est un vĂ©ritable chef-d’Ɠuvre qui marque l’architecture mĂ©diĂ©vale. Ce monument est le plus ancien et le plus prĂ©cieux de la rĂ©gion. La citĂ© rĂ©serve d’autres surprises qui mĂ©ritent un dĂ©tour. Vous contemplez les autres mausolĂ©es, minarets et temples aux dĂŽmes majestueux. Ne manquez pas de sillonner dans les allĂ©es du Grand Bazar ainsi que de l’ancienne Galerie Marchande Tim d’Abdoullakhan. N’oubliez pas la visite des Anciens CaravansĂ©rails de la vieille ville. Vous passez la nuit Ă  l’hĂŽtel. Jour 8 Boukhara – RĂ©servoir Dengizkoul – Karchi 185 km Nouvelle journĂ©e de votre raid 4×4 sur la Route de la Soie. Vous quittez Boukhara et roulez en direction du sud de l’OuzbĂ©kistan. Vous traversez aujourd’hui le dĂ©sert de Korakum avec son sable noir. Vous avez l’occasion de passer aux cĂŽtĂ©s du grand lac DĂ©ngiz Koul. Vous ĂȘtes ensuite libre d’explorer les trĂ©sors de ce dĂ©sert mystĂ©rieux avant d’arriver dans la ville de Karchi pour y passer la nuit. Jour 9 Karchi – RĂ©servoir Chimkurgan – riviĂšre Kachkadarya – Kitob – Samarkand 185 km Votre voyage en OuzbĂ©kistan se poursuit vers Samarkand. Pour y arriver, vous devez longer la riviĂšre de Kachkadarya en roulant sur une piste. Vous rejoignez la route rĂ©gionale et vous vous dirigez vers la chaĂźne des montagnes de ZĂ©rafshan qui culminent Ă  prĂšs de 1800 mĂštres d’altitude. Vous gravissez l’un des plus beaux cols du pays avant d’arriver dans la jolie ville de Samarkand. Vous rendez vos 4×4 avant de vous installer Ă  l’hĂŽtel. Jour 10 Samarkand Vous dĂ©butez votre nouvelle journĂ©e en OuzbĂ©kistan avec la visite du mausolĂ©e de Timour. Vous vous rendez ensuite aux abords de la plus grande la plus grande mosquĂ©e d’Asie Centrale au nom de Bibi Khanum, qui est rĂ©putĂ©e pour sa gigantesque coupole bleue. Vous dĂźnez dans un restaurant traditionnel. Jour 11 Samarkand – Tashkent 300 km Cette journĂ©e est de nouveau consacrĂ©e Ă  la dĂ©couverte de la ville de Samarkand. La visite de l’Obersvatoire d’Ulugbek vous permet d’admirer une vue imprenable sur le site archĂ©ologique d’Afrosiab que vous visitez Ă©galement. AprĂšs tant de merveilles, vous prenez le train en direction de Tashkent. Vous passez la nuit Ă  l’hĂŽtel. Jour 12 Tashkent Vous prenez votre vol retour. C’est la fin de votre raid 4×4 sur la Route de la Soie. LE CONCEPT Partenaires spĂ©cialistes 100% sur mesure Prix en direct NOS GARANTIES Assurances de voyage Experts du road-trip Paiements sĂ©curisĂ©s Attention vous allez perdre votre demande en cours ?

Voiciune adresse incontournable pour comprendre les origines et l’évolution de la belle Samarcande. Le MusĂ©e Afrasiab est un coffret riche en piĂšces archĂ©ologiques, au cƓur de l’espace en friches de la ville antique. Histoire Afrasiab, berceau de la Samarcande SituĂ©e sur la Route de la Soie, Afrasiab Ă©tait la ville la plus importante de Introduction Chapitre premier – Les reprĂ©sentations gĂ©opolitiques en ChineI. – ÉlĂ©ments de culture stratĂ©giqueII. – SiĂšcle d’humiliation et victimisationIII. – L’hĂ©ritage des dirigeants de la RĂ©publique populaire Chapitre II – L’ancrage continentalI. – GĂ©opolitique des frontiĂšres terrestres de la ChineII. – Une nouvelle route de la soie ? III. – Les soubresauts du partenariat avec la Russie Chapitre III – Le tournant maritimeI. – Le verrou taĂŻwanaisII. – FrontiĂšres maritimesIII. – RivalitĂ© stratĂ©gique avec l’alliance nippo-amĂ©ricaine Chapitre IV – Nouveaux horizons ambitions mondiales, empreinte globaleI. – Une gĂ©o-Ă©conomie de l’expansion globale de la ChineII. – La Chine, une puissance africaineIII. – La non-ingĂ©rence, un principe en question Conclusion
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Depuis plus de deux semaines, je suis dans la province du Xinjiang. C’est la plus grande province de Chine et la plus Ă  l’Ouest. Il y a d’ailleurs un trĂšs net cĂŽtĂ© Far West autour de nous. Les Ă©tendues dĂ©sertiques, les villages Ă©pars qui semblent Ă  la frontiĂšre de
 tout ce qui reprĂ©sente la Chine, finalement, et les convois de camions chargĂ©s de matĂ©riaux et de y a aussi une grande migration des Chinois de l’Est qui viennent s’établir lĂ  oĂč il y a espace et opportunitĂ©s. L’autre jour, j’ai mĂȘme vu, en plein milieu de nulle part, un bĂątiment poussiĂ©reux qui ressemblait Ă  un ranch abandonnĂ©, avec un portail d’entrĂ©e oĂč il manquait juste une paire de cornes de bƓufs pour se croire au la Chine et ce n’est plus la Chine. C’est le pays des OuĂŻgours depuis plus de mille ans. L’écriture est de type arabe, la religion musulmane est trĂšs prĂ©sente, mĂȘme si les mosquĂ©es cĂŽtoient les pagodes. Les gens s’habillent diffĂ©remment, se coiffent diffĂ©remment. Le poulet aux arachides est remplacĂ© par le polou, un riz savoureux Ă  l’agneau et aux oignons. Il y a cinquante variĂ©tĂ©s de melons et certains se conservent tout l’hiver. Hier, je me promenais au marchĂ© et un vieil homme assis sur une charrette m’a invitĂ© Ă  le rejoindre. Nous avons tentĂ© de communiquer un moment. Quand un jeune est venu le saluer, il m’a Ă©galement adressĂ© un Salaam aleikum » sympathique. Ma rĂ©ponse automatique Wa aleikum salaam » a surpris et touchĂ© le vieil homme. AprĂšs quelques Ă©changes limitĂ©s, je suis parti et il a volontiers acceptĂ© que je le prenne en photo en souvenir de notre rencontre. Regardez bien son visage on n’a pas l’impression d’ĂȘtre en Chine. Regardez de plus prĂšs, il a les yeux partiellement plupart des gens ici ont des origines turco-mongoles ou indo-europĂ©ennes. Pendant des siĂšcles, la Route de la Soie a créé un formidable Ă©change, non seulement de marchandises, mais aussi de populations et de cultures. Et les oasis ouigoures, dans l'un des milieux les plus extrĂȘmes du monde, sont en plein cƓur de cet Ă©change, avec Ă  l’Est l’immense Chine traditionnelle et Ă  l’Ouest, les peuples turcs et perses.
LagrĂące et la finesse de ses mouvements, l'agilitĂ© de son bassin, la prĂ©cision de son coup de poignet et l'intensitĂ© de son regard en font un ennemi redoutable. Sa dulcinĂ©e dĂ©couvrant une nouvelle facette, un homme dominant 27 mai 2017 La fascinante ville de Samarcande Samarkand © Leonid Andronov - Fotolia La mythique route de la Soie est enfin rouverte et offre Ă  tous ses magnifiques trĂ©sors dignes des Mille et Une Nuits. Pour en parcourir une bonne partie, direction l’OuzbĂ©kistan pas de mĂ©prise, ce pays d’Asie centrale pratique un islam trĂšs modĂ©rĂ© oĂč les femmes ne sont mĂȘme pas voilĂ©es. Ce n’est plus une dictature depuis quelques mois l’autocrate, mort d’un AVC en aoĂ»t 2016, a Ă©tĂ© remplacĂ© par un 1er ministre plutĂŽt bienveillant. Tous les compteurs sont donc au vert pour dĂ©couvrir des lieux magiques, souvent restaurĂ©s par des archĂ©ologues russes de talent eh oui ! Perdez-vous Ă  pied dans Khiva qui fut le plus important marchĂ© d’esclaves d’Orient. Les magnifiques remparts en pisĂ© ont traversĂ© les siĂšcles en toute majestĂ©. L’atmosphĂšre devient particuliĂšrement magique la nuit. Personne n’est lĂ  lorsqu’on dĂ©ambule, en toute sĂ©curitĂ©, Ă  la lumiĂšre de la lune, entre mosquĂ©es et minarets recouverts de magnifiques cĂ©ramiques bleues. Plus loin, la mythique Boukhara, une des plus anciennes et des plus secrĂštes villes du monde. Magnifiquement restaurĂ©e, elle renferme les mausolĂ©es de grands saints de l’islam. Pas Ă©tonnant que le site soit en bonne place dans la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. N’oubliez pas le marchĂ© couvert et ses Ă©tals de soieries, souvenirs de la richesse d’antan. On termine par la dĂ©couverte de Samarkand, au nom tant chargĂ© d’épopĂ©es et perle d’Orient. La cĂ©lĂšbre place Reghistan, entourĂ©e de trois madrasas imposantes, compte parmi les plus belles au monde ! Le grand Tamerlan y jeta son dĂ©volu Ă  tel point qu’il y fit bĂątir son mausolĂ©e. Un bĂątiment majestueux qui inspira plus tard
le Taj Mahal en Inde. Voici donc l’OuzbĂ©kistan, si mal connu et Ă  l’origine de l’Asie telle qu’on la rĂȘve. Pour tout renseignement Silk Road Destinations. TĂ©l 998-66231-05-48 et 210-10-08. alika Prix serrĂ©s. Et Alika parle impeccablement français. Mieux ? On ne l’a pas dans le magasin. Infos destination OuzbĂ©kistan Rencontres et paysages grandioses Ă  l'Ă©cart des circuits classiques, dans les pays en... Des yourtes kirghizes aux steppes mongoles, Arthur Thouret et Moussa Bourekba ont... De l’Iran au Kazakhstan, Kares Le Roy a voyagĂ© pendant 16 mois pour tĂ©moigner d’une... DĂšs 1378 € CIRCUITS Couleurs Ă©ternelles de l'OuzbĂ©kistan - 8J/7N HÔTELS Besoin d'Ă©vasion ? RĂ©servez votre hĂ©bergement dĂšs Ă  prĂ©sent LOCATION DE VOITURES Le plus grand service de rĂ©servation de locations de voitures au monde
VoyageGansu Chine. La province de Gansu se situe Ă  l’ouest de la Chine, en amont du Fleuve Jaune, touche Ă  la frontiĂšre de Mongolie IntĂ©rieur. En ayant une superficie de 4537000 km2, c’est un passage de clĂ© de la route de la soie. La province de Gansu ressemble Ă  un jade qui est situĂ© dans le plateau lƓss, le plateau Qinghai-Tibet
Un beau livre de recettes cĂ©lĂ©brant les parfums de la Route de la soie, symbolisant un esprit d’ouverture, de curiositĂ© et de Shirvan, c’est d’abord une province d’AzerbaĂŻdjan, berceau de la cuisine azĂ©rie, un carrefour de la Route de la soie. Le restaurant Shirvan est le produit de ce lacis de ruelles, de ce bazar magnifique, qui colorent les plats et y projettent des images d’un Orient chaleureux. Dans ce livre, Akrame Benallal nous guide le long de sa Route de la soie, accompagnĂ© du photographe Valery Guedes et du journaliste Philippe Toinard. À travers de nombreux reportages, on dĂ©couvre les parfums de l’Orient grenade, cardamome, fleur d’oranger, mais aussi des gestes cuisson au four tandoor, feuilletage filo et des souvenirs qui nourrissent la crĂ©ation. Houmous au charbon vĂ©gĂ©tal, chou-fleur rĂŽti au citron noir d’Iran, daurade massala, cĂŽtelettes d’agneau confites Ă  la harissa maison, pastilla de homard, millefeuilles Ă  la fleur d’oranger... les 60 recettes d’Akrame Benallal reflĂštent un voyage mythique et personnel, ainsi que tout le savoir-faire d’un grand chef, au service d’une cuisine qui rassemble au-delĂ  des frontiĂšres et des cultures. ‱ Akrame Benallal et Philippe Toinard. Photographies ValĂ©ry Guedes 256 pages. 39€PubliĂ© le 20 juin 2022 Pause estivale Comme chaque Ă©tĂ©, nous stoppons la parution du site durant le mois d’aoĂ»t. Nous vous donnons rendez-vous le 29 aoĂ»t ou le 5 septembre 2022, en fonction de l’actualitĂ©, pour de nouvelles informations gourmandes. Nikki Beach Saint-Tropez. Un dĂźner Ă©toilĂ© signĂ© Glenn Viel Le mercredi 27 juillet, Ă  l'occasion des 20 ans du mythique Beach Club de Saint-Tropez, Nikki Beach propose une nouvelle offre culinaire passionnante et accueille le chef triplement Ă©toilĂ© le temps d'une soirĂ©e gastronomique exceptionnelle. Cartedes principales routes commerciales de la route de la soie : en rouge, les routes terrestres, DĂ©tail des passages Nord et Sud autour du dĂ©sert du Taklamakan. Les principales routes de la soie entre 500 av. J.-C. et 500 ap. J.-C. (en latin). Le prĂ©historien AndrĂ© Leroi-Gourhan considĂšre [rĂ©f. souhaitĂ©e] cette route comme un espace d'Ă©changes actifs dĂšs le palĂ©olithique

Depuis 2013, la Chine Ă©tend sa stratĂ©gie des nouvelles routes de la soie. Avec, en ligne de mire, une extension de sa zone d’influence qui inquiĂšte l’Europe. Le sujet doit ĂȘtre abordĂ© par le prĂ©sident chinois et Emmanuel Macron ce 24 mars. La route de la soie passe par Marseille. Depuis l’an passĂ©, les autoritĂ©s du port autonome se dĂ©mĂšnent en tout cas pour figurer sur la carte des nouvelles voies commerciales que la Chine dĂ©ploie entre l’Asie et l’Europe. "L’idĂ©e n’est pas de se vendre. Mais la progression du trafic maritime vient de Chine. Si l’on peut gagner par ce biais de la visibilitĂ© pour attirer les flux, tant mieux ", reconnaĂźt StĂ©phane Reiche, le dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral auprĂšs de la prĂ©sidente du directoire du port de Marseille, qui Ă©tait encore Ă  Shanghai une semaine auparavant au forum international des investisseurs, la derniĂšre grand-messe organisĂ©e par les autoritĂ©s chinoises. Pour y parvenir, le port provençal convoque mĂȘme Deng Xiaoping. En 1920, le pĂšre de l’ouverture Ă©conomique chinoise avait [...] Cet article est rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s Soutenez un journalisme d'expertise. DĂ©jĂ  abonnĂ© ? Connectez-vous VOS INDICES source SUR LE MÊME SUJET "L'Italie pourrait utiliser PĂ©kin comme levier dans son bras de fer avec Bruxelles", selon le chercheur François Godement Les entreprises françaises veulent monter Ă  bord des grands projets d'infrastructures chinois Sujets associĂ©s Chine Europe Ferroviaire Maritime EnquĂȘte International

Autrefoisville utopique du futur, Mayluu-Suuu est une petite ville du sud du Kirghizistan, oĂč de l'uranium a Ă©tĂ© extrait entre 1948 et 1968. Selon la population locale, la premiĂšre bombe atomique soviĂ©tique a Ă©tĂ© fabriquĂ©e Ă  partir d'uranium provenant de Mayluu-Suuu. La ville qui s'est construite autour des mines d'uranium dans les annĂ©es 50 touche sans De Xian Ă  Kashgar, laissez-vous envoĂ»ter par le parcours chinois de la lĂ©gendaire Route de la Soie. Hautes chaĂźnes montagneuses, steppes dĂ©sertiques, plaines infinies, ÉTOFFES chatoyantes, Ă©pices parfumĂ©es, scĂšnes de la vie quotidienne hautes en couleur composent un fabuleux pĂ©riple en 4×4. I ls sont prĂšs d’un millier, tous debout, dans une attitude attentive, certains les lĂšvres serrĂ©es et le regard droit, les poings fermĂ©s sur le vide car leurs lances ont disparu, dĂ©sintĂ©grĂ©es par le temps. Cette grande armĂ©e souterraine prĂȘte Ă  s’ébranler reprĂ©sente la garde impĂ©riale du lointain souverain Qin Shin Huang. Nous sommes Ă  Xian, Ă  1 300 kilomĂštres Ă  l’ouest de Shanghai, oĂč dĂ©bute l’aventure. Douze fois capitale, la ville de Xian mĂ©riterait d’ĂȘtre reconnue au mĂȘme titre que Rome ou Constantinople. Berceau de l’Empire, elle Ă©tait aussi le point de dĂ©part des grandes caravanes commerçantes de la Route de la Soie. Autrefois, cette traversĂ©e mythique n’était qu’une piste de prĂšs de 8 000 kilomĂštres qui reliait l’Empire du Milieu Ă  l’Inde, Ă  la Perse et Ă  Rome. D’innombrables marchands s’aventuraient dans ces rĂ©gions dĂ©sertiques jalonnĂ©es d’oasis pour transporter vers l’Occident de prĂ©cieux rouleaux de soie qui Ă©merveillaient autant les peuples d’Asie que d’Europe. SupplantĂ©e au VIIIe siĂšcle par la voie maritime, elle fut fermĂ©e plus tard Ă  cause des invasions mongoles. Aujourd’hui, la lĂ©gende reprend vie et plus rien n’interdit le parcours de cette ancienne piste caravaniĂšre. L’aventure au volant d’un 4X4 est belle et audacieuse, mais il est impossible d’entreprendre ce voyage sans un guide chinois, surtout si l’on ne sait ni parler, ni lire la langue, ce qui pour un Chinois nĂ©cessite parfois toute une vie. Depuis la dĂ©couverte de la Grande ArmĂ©e, les nombreux tertres semĂ©s de cĂ©rĂ©ales qui arrondissent la campagne aux alentours de Xian font dire aux Chinois qu’ici, les paysans cultivent les empereurs. PremiĂšre Ă©tape d’un voyage qui se dĂ©roule sur des milliers de kilomĂštres, Xian, dĂšs l’arrivĂ©e, dĂ©concerte. Le choc du tintamarre ininterrompu des klaxons des voitures et des tintements aigrelets des timbres de bicyclettes signe l’agitation qui rĂšgne dans la ville. Notre 4X4 semble happĂ©e par le flot incessant des milliers de vĂ©los qui avancent dans un dĂ©sordre confus. Les uns roulent Ă  droite, les autres Ă  gauche, sans pourtant provoquer de collision avec les hordes de piĂ©tons qui traversent la chaussĂ©e en s’engageant sans hĂ©siter entre les vĂ©hicules. Le contraste est impressionnant entre la ville trĂ©pidante et les 2 500 kilomĂštres de route qui la sĂ©parent de Turfan, dans la province du Xinjiang, Ă  l’Ouest de la Chine. Tianshui est la premiĂšre ville Ă©tape de l’aventure. Cinq cents kilomĂštres dont 300 de piste. Souple et fiable, la voiture s’accroche allĂšgrement dans les lacets de la route qui, Ă  chaque dĂ©tour, offre des perspectives fascinantes sur une nature entiĂšrement apprivoisĂ©e par l’homme, sculptĂ©e en terrasses dĂ©diĂ©es aux cultures de cĂ©rĂ©ales et de riz. Ici, la montagne appartient au paysan qui en a exploitĂ© chaque affleurement de roche, Ă©levant des murets pour retenir les terres, creusant des canalisations d’irrigation, dessinant des sentiers qui donnent Ă  ces pentes abruptes des airs de pyramides incas. La montagne verdoyante cĂšde rapidement la place Ă  la plaine, aussi plate que les tables de billard qui rĂ©unissent les Chinois au coin d’une rue, au fond d’une cour, Ă  l’ombre d’un arbre. L’espace immense, distribuĂ© en une multitude de petits lopins de terre cultivĂ©s, incite Ă  la mĂ©lancolie. Les villes couleur brique se confondent avec le paysage d’argile. La route se dĂ©roule au cÂŁur d’un chaos de collines pelĂ©es, roses et ocres. De loin, Lanzhou apparaĂźt comme une citĂ© assoupie, Ă  cheval sur les rives du Fleuve Jaune. Autrefois, c’est ici que se faisait le transbordement des marchandises Ă  l’aide de radeaux faits de peaux d’animaux gonflĂ©es. Aujourd’hui, les chameaux se font rares et les caravanes sont ferroviaires. Le cÂŁur de la ville est un champ de bataille livrĂ© au vacarme des compresseurs, marteaux piqueurs et coups de pioche. Lanzhou est la plaque tournante d’un rĂ©seau de communications qui achemine le pĂ©trole et les richesses minĂ©rales des provinces lointaines vers la capitale. Le corridor de Gansu, une Ă©troite bande de terres coincĂ©e entre le dĂ©sert de Gobi au nord et la chaĂźne de montagnes du Qilian au sud, dont les sommets enneigĂ©s alimentent en eau les quelques oasis qui autrefois accueillaient les caravanes, compte pas moins de 1 200 kilomĂštres. C’est en ces moments privilĂ©giĂ©s, traversant la nature grandiose, que notre pĂ©riple prend tout son sens. Ici et lĂ  surgissent de maigres troupeaux de chameaux, de chĂšvres ou de moutons paissant une herbe rare. Le dĂ©sert change constamment parfois il se couvre de dunes, le plus souvent de tas de cailloux oĂč gisent des buissons grisĂątres. Pas Ăąme qui vive le long de cette route qui s’enfonce au cÂŁur d’une Ă©tendue dĂ©sertique et rocailleuse, balayĂ©e par un vent dĂ©capant. On comprend mieux comment le Gansu ait pu ĂȘtre un lieu de dĂ©tention pour les prisonniers politiques; une SibĂ©rie chinoise dont on ne revenait gĂ©nĂ©ralement pas. Surgi au milieu de nulle part, le poste frontiĂšre qui sĂ©pare les provinces du Gansu par oĂč Marco Polo a pĂ©nĂ©trĂ© en Chine et celles du Xinjiang apparaĂźt. Un vent glacial conduit dans l’une des rares gargotes qui assurent une restauration acceptable un poulet pimentĂ© arrosĂ© d’un thĂ© clair brĂ»lant. L’itinĂ©raire parsemĂ© de poteaux du tĂ©lĂ©phone se poursuit le long de chaĂźnes de montagnes qui se profilent d’est en ouest. Des oasis de culture apparaissent pour disparaĂźtre l’instant d’aprĂšs, happĂ©es dans un tourbillon de sable blanc. Quand enfin surgit Turfan, tache verte au cÂŁur de cette immensitĂ©. Cette ville au pied du Tien Chan, les Montagnes CĂ©lestes, la barriĂšre oĂč se brisent les vents et les nuages glacĂ©s qui viennent de SibĂ©rie a tout pour sĂ©duire. Ses saules, ses cordons de peupliers, ses vergers et ses ruisseaux d’eau claire font la joie du visiteur. Son raisin blanc sans pĂ©pin et ses vins doux et moelleux rĂ©chauffent les cÂŁurs. Ses maisons basses, aux murs blanchis Ă  la chaux, dont certaines s’ouvrent encore sur des portiques en stuc s’alignent joliment. Ses terrasses occultĂ©es par la vigne grimpante permettent aux habitants de disposer des lits de fer recouverts de tapis de laine aux couleurs vives pour se reposer ou deviser Ă  l’aise. Ses ruelles invitent Ă  la dĂ©tente. Dans cette citĂ© oĂč les arabesques et les minarets sont lĂ©gion, se tient un marchĂ© animĂ© et colorĂ© oĂč les Ă©toffes chatoyantes cĂŽtoient les Ă©pices parfumĂ©es. Toute l’ñme de la Route de la Soie semble Ă©maner d’ici. Au-delĂ  de Turfan, l’itinĂ©raire bifurque vers le sud. Le trajet devient Ă©prouvant. La route Ă©troite et parsemĂ©e de nids de poule serpente tout en surplombant des gorges encaissĂ©es. C’est par ici que s’est infiltrĂ© le bouddhisme comme en tĂ©moignent les ruines des monastĂšres qui entourent la ville de Kuqa. Plus de 5 000 moines y vivaient. La plupart des vestiges conservĂ©s sont des temples Ă  sanctuaires rupestres dont les plus grands sont les Grottes des Mille Bouddhas de Kizil. Sur environ 2 kilomĂštres, les parois rocheuses sont creusĂ©es de 236 sanctuaires avec prĂšs de 10 000 m2 de fresques composĂ©es d’un rĂ©seau de losanges qui reprĂ©sentent chacun une histoire. Certains racontent la vie du Bouddha, d’autres dĂ©crivent des scĂšnes de la vie quotidienne de l’époque chasseurs armĂ©s de flĂšches poursuivant des singes ou encore caravaniers vĂȘtus d’une longue jupe ample ceinturĂ©e Ă  la taille et chaussĂ©s de hautes et souples bottes. Cinq cents kilomĂštres de dĂ©sert de pierres sĂ©parent Kuqa de Kashgar. Des tourbillons de poussiĂšre noient la route dans une brume ocre. Toutes les Routes de la Soie bifurquaient jadis vers Kashgar, le point de passage obligĂ© pour accĂ©der en Asie centrale, en Inde ou au Pakistan. Au confluent de la chaĂźne du Pamir et des Tianshan, porte d’entrĂ©e du dĂ©sert du Taklamakan, le plus aride du monde, Kashgar a sauvegardĂ© intacte l’ambiance d’autrefois. Chaque dimanche, des milliers de paysans arrivent de la campagne environnante pour Ă©changer leurs marchandises lĂ©gumes frais, selles travaillĂ©es, montures fringantes, peaux de mouton tannĂ©es, ÂŁufs de 100 ans, paniers d’osier, carpettes de feutre, yaourt frais
 Les Ă©choppes du bazar sont installĂ©es sur la place, en face de la mosquĂ©e qui peut abriter jusqu’à 10 000 fidĂšles. La ville prend alors les allures d’un gigantesque souk avec ses ruelles ponctuĂ©es çà et lĂ  de petites boutiques oĂč s’activent forgerons, cordonniers, barbiers, tailleurs, bottiers, herboristes,
 Le charme de Kashgar rĂ©side aussi dans le spectacle de la rue oĂč se croisent de multiples minoritĂ©s nationales car il y a eu de tout temps un brassage continuel de populations provoquant un mĂ©lange d’ethnies des plus surprenants. Pour s’y retrouver, il suffit d’observer les calottes que portent les hommes. Les bonnets de feutre triangulaires sont kirghizes, les hautes toques en mouton noir bouclĂ© sont tadjiks, les calottes carrĂ©es vertes brodĂ©es de fils d’or sont ouĂŻghours, les turbans de laine blanche dĂ©signent les imams. Le parcours chinois de la Route de la Soie se termine ici, au pied du plateau du Pamir. Fin du voyage au terme de trois semaines Ă©prouvantes mais riches en dĂ©couvertes et en Ă©motions. On n’y croise plus de longues caravanes de chameaux qui convoient perles et Ă©toffes. Pourtant l’éblouissement est bien rĂ©el. Au fil du voyage, au grĂ© des dunes couleur safran et des falaises roses, par delĂ  les dĂ©serts lunaires et les oasis luxuriantes, la magie de cette route mythique agit sur chacun, laissant des souvenirs forts et impĂ©rissables. Christiane Goor

UnTanger international, une route du commerce et de la soie La ville de Tanger est au cƓur du plus grand projet chinois du pays, la CitĂ© Mohammed VI-Tanger Tech, qui fait dĂ©clencher chez

Tribune Xinhua – La Chine a rĂ©sumĂ© dans une rĂ©solution de grande importance les changements radicaux, historiques et transformateurs de ses efforts de protection Ă©cologique et environnementale. La rĂ©solution, adoptĂ©e lors de la sixiĂšme session plĂ©niĂšre du 19e ComitĂ© central du Parti communiste chinois PCC qui s’est tenue Ă  Beijing la semaine derniĂšre, coĂŻncide avec la version renouvelĂ©e de l’Initiative la Ceinture et la Route ICR du pays – une ICR verte, rĂ©solue Ă  faire de l’écologie une caractĂ©ristique essentielle de la coopĂ©ration autour de l’ICR ». Qu’il s’agisse de mettre en pratique chez elle le nouveau concept de dĂ©veloppement vert ou de promouvoir Ă  l’étranger la transformation Ă©nergĂ©tique vers de faibles Ă©missions de carbone et l’innovation technologique chez ses partenaires de l’ICR, qu’il s’agisse d’échanges de technologies ou de gestion conjointe de projets, la Chine a honorĂ© ses engagements pour stimuler le dĂ©veloppement commun et la gouvernance climatique mondiale. UNE OASIS » ENERGETIQUE Dans le comtĂ© de Garissa, dans le nord-est du Kenya, essentiellement aride et dĂ©sertique, les panneaux solaires Ă©purĂ©s et denses installĂ©s par la Chine s’alignent pour former une oasis Ă©nergĂ©tique », ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© Ă  des milliers de familles et d’entreprises. Nouvelle route de la soie Cette centrale photovoltaĂŻque de 50 MW construite par la Chine, la plus grande centrale photovoltaĂŻque d’Afrique de l’Est, a vu les activitĂ©s commerciales fleurir Ă  Garissa et dans d’autres comtĂ©s du nord aride, les habitants bĂ©nĂ©ficiant d’une alimentation Ă©lectrique ininterrompue dans une rĂ©gion en proie Ă  de frĂ©quentes coupures de courant. En MĂ©sopotamie, en Irak, la dĂ©sertification et la salinisation des sols menacent depuis longtemps d’ensevelir sous la poussiĂšre ce berceau de l’une des premiĂšres civilisations de l’humanitĂ©. Mon rĂȘve est de transfĂ©rer ce que j’ai appris de la Chine en Irak et de transformer les dĂ©serts en oasis », a dĂ©clarĂ© Sarmad Kamil Ali, ingĂ©nieur agronome en chef adjoint du Conseil d’Etat de lutte contre la dĂ©sertification de l’Irak, qui s’est rendu en Chine en 2013 pour apprendre Ă  maĂźtriser le sable. Dans l’Ethiopie tropicale, le satellite chinois de tĂ©lĂ©dĂ©tection climatique, en orbite Ă  plus de 600 km du sol, travaille comme un ange gardien pour ce berceau du cafĂ© », afin d’amortir l’impact du changement climatique sur les plantations de cafĂ©. Le micro-satellite donnĂ© par la Chine, qui fait partie d’un effort de mise en Ɠuvre du projet de coopĂ©ration Sud-Sud de la Chine sur le changement climatique, a Ă©tĂ© lancĂ© avec succĂšs en dĂ©cembre 2019, pour obtenir des donnĂ©es de tĂ©lĂ©dĂ©tection multispectrales dans les domaines de l’agriculture, de la foresterie et de la conservation de l’eau, de la prĂ©vention et de l’attĂ©nuation des catastrophes, et fournir une alerte prĂ©coce des catastrophes climatiques. Les projets d’énergie verte et l’assistance technique de la Chine Ă  l’étranger, rĂ©alisĂ©s dans le cadre de l’ICR, sont de plus en plus sobres en carbone et ont non seulement fonctionnĂ© comme une baguette magique transformant des zones tropicales arides en oasis » Ă©nergĂ©tiques, mais ont Ă©galement contribuĂ© Ă  exploiter pleinement les richesses naturelles de divers pays. En ThaĂŻlande, dans le rĂ©servoir Sirindhorn, le projet photovoltaĂŻque flottant intĂ©grĂ© soutenu par la Chine, l’un des plus grands projets hybrides hydro-flottants du monde, a aidĂ© le pays Ă  se rapprocher de son objectif de dĂ©veloppement Ă©cologique. Au BrĂ©sil, pays riche en Ă©nergie mais limitĂ© par une distribution inĂ©gale, une ligne de transmission Ă©lectrique Ă  ultra-haute tension UHV s’étendant du nord au sud, co-construite par la Chine et le BrĂ©sil, a permis de rĂ©pondre de maniĂšre significative aux besoins Ă©nergĂ©tiques et d’amĂ©liorer l’efficacitĂ©. Les rĂ©sultats de la coopĂ©ration Sud-Sud de la Chine en matiĂšre de changement climatique sont visibles, tangibles et efficaces. Depuis 2011, la Chine a allouĂ© un total de 1,2 milliard de yuans, signĂ© 40 documents de coopĂ©ration avec 35 pays, et formĂ© environ fonctionnaires et techniciens dans le domaine du changement climatique pour prĂšs de 120 pays en dĂ©veloppement, faisant tout son possible pour aider les pays en dĂ©veloppement Ă  renforcer leur capacitĂ© Ă  faire face au changement climatique. NOUVELLE FRONTIÈRE NichĂ©e dans une vallĂ©e au pied des Andes, la capitale chilienne, Santiago, est souvent enveloppĂ©e d’un brouillard de pollution, surtout en hiver, lorsque les inversions d’air saisonniĂšres peuvent piĂ©ger les polluants au-dessus de cette ville de 5,6 millions d’habitants. Pour lutter contre ce brouillard et freiner les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre, le pays d’AmĂ©rique latine a misĂ© sur les vĂ©hicules Ă©lectriques chinois dans le cadre de son plan visant Ă  rĂ©organiser son systĂšme de transport public et Ă  faire progresser la mobilitĂ© propre. En dĂ©cembre 2018, le Chili a dĂ©voilĂ© les 100 premiers bus Ă©lectriques destinĂ©s Ă  la flotte de transport en commun de Santiago, fabriquĂ©s par le constructeur automobile chinois BYD Electronic International Co. Ltd. Une semaine plus tard, 100 autres bus Ă©lectriques, fabriquĂ©s par la sociĂ©tĂ© chinoise Zhengzhou Yutong Bus Co. Ltd. ont rejoint cette flotte. WeRide, voiture autonome Depuis leur inauguration, ces bus rouges et blancs Ă©quipĂ©s de Wi-Fi, de ports USB et de climatiseurs sont devenus le moyen de transport prĂ©fĂ©rĂ© de nombreux habitants de la ville, qui peuvent dĂ©sormais profiter d’un trajet plus propre, plus silencieux et plus confortable. Les vĂ©hicules Ă  Ă©nergie nouvelle en provenance de Chine ont Ă©galement fait leur apparition sur les routes du BrĂ©sil, du Mexique en AmĂ©rique latine et de la Finlande en Europe, contribuant Ă  rĂ©duire les embouteillages, Ă  limiter les Ă©missions et Ă  moderniser les dĂ©placements quotidiens pour une vie plus verte et plus durable. Lors de la confĂ©rence Tencent WE qui s’est tenue le 6 novembre, Wang Chaoyang, professeur Ă  l’UniversitĂ© d’Etat de Pennsylvanie, a dĂ©clarĂ© que le dĂ©veloppement des Ă©nergies nouvelles et la lutte contre le changement climatique Ă©taient la responsabilitĂ© commune de l’humanitĂ©, et que les avantages de la Chine en matiĂšre de technologie, de capacitĂ© et de coĂ»ts de fabrication avaient largement contribuĂ© au dĂ©veloppement mondial des vĂ©hicules Ă  Ă©nergie nouvelle. Chris Stark, directeur gĂ©nĂ©ral de la commission britannique sur le changement climatique, a estimĂ© que les plus grands avantages de l’ICR verte pour le monde entier Ă©taient le progrĂšs industriel et la baisse des coĂ»ts de production de l’énergie Ă  faible teneur en carbone. Aujourd’hui, cette ICR verte s’étend bien au-delĂ  des dĂ©serts, des prairies, des riviĂšres et des ocĂ©ans, jusqu’aux glaciers, un indicateur majeur du changement climatique. Bravant des tempĂ©ratures glaciales et des rafales incessantes, des ingĂ©nieurs chinois et argentins ont travaillĂ© Ă  la construction de la centrale hydroĂ©lectrique de Santa Cruz en Argentine, le projet hydroĂ©lectrique Ă  grande Ă©chelle le plus mĂ©ridional du monde, en ayant pris en compte les Ă©cosystĂšmes de la pĂ©riphĂ©rie, notamment les glaciers et les Ă©chelles Ă  poissons. Ces derniĂšres annĂ©es, la Chine a Ă©galement travaillĂ© en Ă©troite collaboration avec l’Islande dans le cadre de l’ICR pour dĂ©velopper et exploiter conjointement l’énergie gĂ©othermique, une Ă©nergie renouvelable Ă  faible teneur en carbone. Ce pays europĂ©en, qui se trouve Ă  cheval sur la limite de la plaque eurasienne et nord-amĂ©ricaine, dispose d’une riche expĂ©rience dans l’utilisation de l’énergie gĂ©othermique et est trĂšs complĂ©mentaire de la Chine, qui possĂšde un marchĂ©, des capitaux et une plate-forme de coopĂ©ration d’ampleur. A l’heure oĂč l’humanitĂ© est aux prises avec les ravages de la pandĂ©mie de COVID-19 et un climat de plus en plus capricieux, une rĂ©ponse commune au changement climatique, en tant que communautĂ© de destin, est une exigence incontournable pour une coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature. tkCnaYj.
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